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[A5 - Sakata Shin, Kiyomizu Sayuri] Rencontre fortuite, destins enlacés ~ (Décès)

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Kiyomizu Sayuri
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[A5 - Sakata Shin, Kiyomizu Sayuri] Rencontre fortuite, destins enlacés ~ (Décès) EmptyDim 19 Avr 2009, 23:50

20 heures. Une foule aux teintes unies se pressait à la sortie de l'université de Todaï. La composant : des étudiants à la tranche d'âge indéterminée se croisant sans un bruit, le niveau sonore des alentours étant déjà régulé par l'affreux vrombissements des voitures dont les extrémités crachaient de tumultueux nuages noirâtres se confondant dans l'atmosphère. La métropole de Tokyo, placée sous l'égide des puissantes villes américaines, était le symbole même de la réussite nippone, mentalité élitiste étant le secret de la croissance spectaculaire qui avait frappé le pays il y a quelques décennies de cela. Surplombant la masse grisonnante de cette quotidienne jungle urbaine, d'innombrables gratte-ciels laissaient entrevoir toute la puissance et l'effervescence urbaine dont les milliers d'habitants s'étaient, à force, accoutumés. Le bruit, l'activité, la densité de population non négligeable. Tout cela paraissait bien normal aux yeux de Sayuri. Dès son plus jeune âge, elle avait mené une vie active et quelque peu difficile au niveau de deux choses : les études et les relations, familiales comme amicales. Si elles ne tenaient qu'à un mot chacune, elle aurait pu qualifier les études de dominantes et la vie sociale d'asservie. Le tempérament élitiste maternel avait, au gré du temps, pris le dessus sur les inclinations altruistes que possédait la jeune fille depuis son premier jour d'école.

Il va s'en dire que la vie ne fut pas souvent facile. La mort de sa mère, la disparition de son père, la poursuite de ses études de plus en plus rigoureuses, allant jusqu'à frôler l'intensif, conduisaient indéniablement Sayuri dans une sorte de cercle perpétuel dont il est impossible de se défaire. Son seul point d'appui résidait dans sa relation avec l'unique membre de sa famille qui, à ce jour, comptait pour elle : son frère aîné. Le jeune homme, également très occupé, n'allait finir els cours que dans une heure, ce qui laissait le temps à Sayuri d'aller acheter de quoi lui préparer quelque chose qui puisse lui remplir la panse et le faire dormir d'une traite. Sa silhouette plus élancée que la corpulence légèrement ratatinée des japonais, ses traits mêlant origines nippones et européennes, sa démarche féline et la pâleur de sa peau, tout cela créait un contraste immense avec la gent avoisinante. Sans oublier sa crinière détachée d'un blond chatoyant luisant dans la nuit comme le reflet d'un lampadaire illuminant une ruelle sombre, tout comme ses yeux verts qui, semblables à ceux des chats, émettaient une lueur peu rassurante. Vêtue d'une veste noire et d'une paire de jeans bleu foncés, elle portait un sac en bandoulière également bleu qui la faisait légèrement pencher sur la droite, ceci était majoritairement du au poids des innombrables livres qu'il contenait.

Se détachant du groupe, elle erra un instant devant l'université, portable à la main, vérifiant ses messages. Elle emboîta par la suite le pas, ses chaussures de sport frôlant l'asphalte à rythmes réguliers par de grandes enjambées. Au fil de sa progression dans la rue de moins en moins bondée, elle se dirigea vers une ruelle adjacente, moins éclairée et plus étroite qui lui servait de raccourci. Une fois passée, elle la ferait arriver devant le magasin où elle venait régulièrement s'approvisionner en riz et poisson. Sayuri s'aventura donc d'une démarche presque mécanique dans la ruelle déserte ... mais plus pour très longtemps.
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Sakata Shin
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[A5 - Sakata Shin, Kiyomizu Sayuri] Rencontre fortuite, destins enlacés ~ (Décès) EmptyLun 20 Avr 2009, 20:58

-Donc ce soir tu ne dors pas chez moi ?

Avec délicatesse, Sakata reposa son verre de vin sur la table. Agréable, ce vin.
Il observa Mayumi un instant. Elle semblait sincèrement déçue et, d’une main distraite, elle caressait le collier scintillant qu’il lui avait offert la semaine passée, scrutant le regard de son petit ami en espérant que sa réponse la surprendrait. Mais ce ne fut pas le cas.

-Ukita dit que ça va nous prendre une bonne partie de la nuit, répondit-il calmement après s’être séché les lèvres avec son oshibori. Le titre doit passer sur les ondes dès mardi matin… et cette idiote de Kimi-chan chante comme une pom-pom girl hystérique.

Sakata glissa sa main dans la poche intérieure de sa veste et en sortit son portefeuille. S’il avait réussi à détendre Mayumi, elle n’en montrait rien et se contentait de regarder les lumières de la ville à travers la vitre. Dans un coin, cinq salarymen n’arrêtaient pas de rire et de se raconter des blagues. Le restaurant de Ginza était plutôt bruyant ce soir et si elle cherchait à créer un silence embarrassant, c’était raté.
D’un bref signe de la main, la carte de crédit coincée entre son index et son majeur, Sakata fit signe à un serveur de venir. Ses yeux se posèrent à nouveau sur sa compagne contrariée et il se dit qu’il allait la frapper, de toutes ses forces.

-Mayumi-chan, commença-t-il d’une voix douce en posant sa main sur la sienne, premier contact physique de la soirée, je suis vraiment désolé. Je sais que ces jours-ci, je n’ai pas été très disponible, mais dimanche, j’ai pensé que nous pourrions faire une petite excursion sur le bateau…

-Encore les îles Ryûkyû ? Le coupa Mayumi sur un ton faussement las.

Sakata régla le repas, se leva de sa chaise et enfila son manteau tandis qu’elle le dévisageait. Dans ces moments-là, il se demandait si elle pouvait lire en lui, consulter ses archives cérébrales, feuilleter ses souvenirs. Et il les inhumait encore plus profond. Ils se sourirent. Elle devait être ravie à l’idée d’avoir Sakata Shin pour elle toute seule dimanche prochain car ses yeux brillaient depuis qu’il lui avait parlé de cette petite croisière.

-Je t’appelle dans la soirée, annonça-t-il d’un air absent.

Et il quitta le restaurant.
Assise, seule devant son assiette, Kase Mayumi fut surprise de le voir disparaître aussi vite. Elle posa son sac sur la table en se disant qu’elle lui passerait un savon quand il l’appellerait.
Mais il ne l’appela pas.

-Je t’aime, dit-elle à la porte qui se refermait automatiquement.



Marchant anormalement vite, Sakata consulta la montre à son poignet. 20 heures.
Il prit le métro jusqu’au parc d’Ueno. L’endroit était plutôt animé ce soir-là et il croisa de nombreux étudiants. Il était si heureux de pouvoir enfin chasser qu’il en oubliait presque de respirer. Il avait attendu ce moment toute la journée. Depuis ce matin, ses outils, les somnifères et la seringue, étaient bien rangés dans son manteau. Et le flingue.
Le temps de boire une canette de soda, il s’installa sur un banc. Son regard passait au crible les promeneurs, à la recherche d’une explosion d’électricité. Telle la créature de Frankenstein, les entrailles de Sakata avaient besoin d’une décharge. Actuellement, il avait l’impression qu’elles avaient disparu. Il posa sa main sur son bas-ventre et sentit battre son cœur. Il n’est plus à sa place !... Il est descendu dans mon estomac !
Puis, il ressentit des picotements dans ses doigts, et la panique allait finir par le gagner. L’air interloqués, plusieurs passants le virent se lever brusquement et partir d’un pas décidé, en se tâtant le ventre. Depuis son enfance, il lui arrivait fréquemment d’avoir l’impression que ses organes se déplaçaient ou disparaissaient. Mais il ne l’avait jamais avoué à personne.

Quelques minutes plus tard, Sakata atteignit l’université de Tôkyô, comme s’il s’était laissé guider par l’odeur des jeunes étudiantes sortant des cours. Il y avait pas mal de monde et il se fondit dans la masse. Soudain, il tomba nez à nez avec une jolie japonaise qu’il aurait difficilement pu rater. Ses cheveux étaient d’un blond naturel rayonnant et ses yeux tellement verts qu’il ferma les siens et les rouvrit pour voir si elle se tenait toujours devant lui. Mais ce n’était pas un mirage né des feux de la ville qui ne dort jamais.
Sans le voir, l’étudiante changea de direction, les yeux rivés sur son téléphone portable. Il l’observa. Ce sera elle…

Lorsqu’elle tourna au coin d’une rue, le prédateur sexuel emprunta une voie parallèle, hâtant le pas. Puis, en traversant une ruelle perpendiculaire, dans laquelle il dût enjamber un sans-abri, Sakata Shin croisa le chemin de la jeune fille blonde. Le monde n’existait plus. Ils se heurtèrent, le sac de l’étudiante tomba et plusieurs manuels s’éparpillèrent sur le sol. Un bref instant, il ne put s’empêcher de sourire tellement ce qu’il venait de faire était cliché.
Rapidement, il saisit la fille par les épaules pour l’empêcher de tomber elle-aussi.

-Oh, je suis désolé ! dit-il aussi naturellement que possible. Vous n’avez rien ? Je vais ramasser…

Soucieux de la mettre en confiance, Sakata lui décocha un sourire à la fois charmant et embarrassé, tout en posant un genou à terre pour ramasser tous les livres qu’il avait renversés.
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Kiyomizu Sayuri
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[A5 - Sakata Shin, Kiyomizu Sayuri] Rencontre fortuite, destins enlacés ~ (Décès) EmptyDim 03 Mai 2009, 18:31

Telle une rigide prothèse, le téléphone portable demeurait fermement empoigné dans la main de Sayuri, la forçant ainsi à baisser ostensiblement le regard en direction de l’objet, négligeant la route qu’elle empruntait d’un pas quasi mécanique. L’allée présentait de nombreux risques non pas humains mais matériels : poubelles éventrées par des chiens errants à enjamber, résidus de nourriture pourrie et de liquide à l’origine douteuse, les obstacles étaient nombreux et variés. Mais elle avait à force pris l’habitude d’ignorer l’odeur rance de décomposition et de rester totalement impassible, telle une statue de marbre, face à ceux qui considéraient cette ruelle nauséabonde comme un abri, un endroit sûr. Parfois, il lui arrivait en effet de croiser une personne allongée devant elle, la mettant d’office face à deux solutions envisageables : faire demi-tour ou continuer. La première solution avait beau ne pas être particulièrement plaisante à effectuer –cela l’obligeait à faire un détour de quelques centaines de mètres- mais elle était plus sûre. Nombreuses étaient les agressions commises à l’encontre de jeunes personnes, tout particulièrement des femmes à l’air inoffensives, par des dérangés. Toutefois, elle ne s’en souciait guère. Depuis deux ans, elle empruntait ce chemin qu’elle connaissait maintenant sur le bout des doigts, et il ne lui était jamais rien arrivé de fâcheux.
L’indifférence, reine-mère dans l’état d’esprit de la jeune femme, lui interdisait en effet tout contact de parfaits inconnus. Elle, produit de la société bourgeoise, issue d’une famille aisée, ne parvenait à se détacher de cette étroitesse d’esprit léguée par sa mère. Elle avait néanmoins grandement souffert de ses origines nordiques qui l'avaient depuis toujours empêché de s'intégrer parfaitement dans une école où la totalité des élèves étaient de purs produits locaux, et son physique la trahissait même si sa manière de penser était plus japonaise qu'européenne. Forte de ses racines et constamment soucieuse envers tout ce qui avait un rapport avec elle ou son frère, elle décida durant ce bref instant de pause de l’appeler. Consultant à nouveau l’heure sur son portable, elle se rendit compte qu’il était 20h10. Son frère avait du terminer les cours à présent ... voilà pourquoi elle se décida enfin à l'appeler. Cherchant du bout de son pouce gauche les idéogrammes renvoyant au prénom Keiji, elle valida l'appel et porta le téléphone à son oreille, son regard s'attardant sur le mur sombre et sale qu'elle effleurait du bout de son gilet. L'appareil émit quelques bip inaudibles si ce n'est pour elle et une voix masculine résonna soudainement.


" Allô ? "

" C'est moi, tu as fini les cours ? "


" En effet, je viens tout juste de sortir. Bon timing, Sayu' "

Elle eut un sourire.


" Je suis presque au magasin. Si tu veux que tes nouilles soient chaudes, tu dois rentrer ... aïe ! "


Un vif cri de douleur retentit soudainement dans la ruelle auparavant déserte. Quelqu'un venait de la percuter malencontreusement, faisant à l'occasion éparpiller son sac et la totalité de son contenu sur le sol crasseux, telle une pluie torrentielle ravageant un village entier. Le téléphone portable lui glissa des mains et tomba également à terre dans un bruit sourd. Quelque peu étourdie par le choc, elle se sentit partir en arrière. Il lui était tout bonnement impossible de reprendre un équilibre stable, ce fut la raison pour laquelle elle dissimula ses iris émeraudes derrière ses paupières, crispant les sourcils, se préparant à chuter. Elle attendait l'impact, la blessure avec appréhension, quand soudain tout s'arrêta. Reprenant ses esprits, elle se sentit à nouveau sur pieds, et vit avec une légère pointe de surprise une main la tenir fortement aux épaules. L'homme avait décidément de bons réflexes et, rassurée, Sayuri ne put s'empêcher de grimacer en voyant ses cours, ses précieux manuels ainsi que quelques effets personnels traînant parmi les immondices, tels de vulgaires pierres inertes.

-Oh, je suis désolé ! Vous n’avez rien ? Je vais ramasser…

" Ce n'est rien ... je ne regardais pas où j'allais. " marmonna-t-elle d'un ton neutre.

Elle s'accroupit immédiatement et attrapa son portable. La communication avait été coupée. Soufflant et se maudissant intérieurement, elle le glissa dans sa poche et commença, avec l'aide de l'inconnu plutôt serviable, à empiler ses ouvrages et à les remettre dans son sac qui passa du poids plume à celui éléphant en une fraction de secondes. Et, fixant pour la première fois depuis leur rencontre inopinée, elle ne put s'empêcher de le trouver, en plus de charmant, fort séduisant. Un japonais de pure souche, comme on peut en voir suffisamment dans cette ville animée, les cheveux courts et impeccablement coiffés, les yeux sombres, bridés, lui conférant un aspect ténébreux et la peau plutôt pâle devaient ravir plus d'un coeur. Mais elle n'était pas de ces cœurs là.
Les nombreux sermons invoqués autrefois par sa défunte mère à l’égard de ses manières lui intimèrent instinctivement l’ordre, ou du moins l’obligation de tenir bas l’échine face au jeune homme. S'arquant vers l'avant , elle s'inclina respectueusement devant lui, comme l'exigeait la coutume, puis se redressa et le toisa d'un regard gêné.


" Je vous présente mes plus plates excuses, Monsieur. Merci infiniment de m'avoir aidé à tout ramasser. "


La première chose à laquelle elle pensa après avoir prononcé ces quelques paroles fut qu'aussitôt rentrée, elle s'empresserait de nettoyer ses manuels un à un.


[ Désolée pour le retard et pour ce post médiocre et sûrement bourré de fautes, je n'ai pas eu beaucoup de temps devant moi =/
Suite à une incohérence par rapport aux sans abris, j'ai supprimé le passage détaillant ce point ci]
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Sakata Shin
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[A5 - Sakata Shin, Kiyomizu Sayuri] Rencontre fortuite, destins enlacés ~ (Décès) EmptyMar 05 Mai 2009, 13:10

Étudiante en littérature hein ? Pensa-t-il en ramassant le premier livre qui gisait à ses pieds.

Naturellement, Sakata sortit un mouchoir propre de sa veste et essaya de nettoyer le plus gros des saletés qui s’étaient collées sur le bouquin. Plutôt maniaque, il ne sortait pas sans avoir de quoi faire briller ses bottes, nettoyer ses mains ou son visage. C’était l’une des rares choses que sa mère avait bien pris soin de lui inculquer dans sa jeunesse. Discrètement, il baissa les yeux sur son genou posé au sol et s’efforça de réprimer la grimace que cela lui inspirait. Si ses plans pour la soirée n’étaient pas ce qu’ils étaient, Sakata n’aurait jamais laissé ses vêtements se salir.
L’un des bouquins qu’il prit entre ses mains fit remonter en lui toutes sortes de sensations propres à son adolescence. Il s’agissait de « La Déchéance d'un Homme » d’Osamu Dazai. Sans pouvoir se l’expliquer à l’époque, il s’était senti très proche de ce livre, comme lorsqu’on a l’impression que l’auteur peut lire en nous. Il n’avait pas pensé à cela depuis des années mais il revoyait à présent le tableau de cette partie de sa vie, sentait l’indifférence des fleurs de cerisier qui tombaient, les collégiens qui batifolaient en rentrant chez eux dans la douce fin d’après-midi d’avril. Bientôt, il n’y avait que lui, marchant sur le trottoir, sous un jour déclinant.

Il eut soudain l’envie inexplicable de tout arrêter, mais quelque chose en lui, une sorte d’alarme qu’il connaissait bien, n’était pas de cet avis. Comme il était rassurant d’écouter cette alarme…

Avec grand soin, il empila tous les manuels qu’il avait regroupés, se redressa avec calme et, esquissant un sourire involontairement confiant, il les tendit à leur jolie propriétaire. En fait, il avait l’air plus décontracté qu’embarrassé. Lorsque la jeune fille lui fit des excuses, il fit aussitôt un pas vers elle et lui présenta sa main.

-C’est de ma faute, dit-il amusé. J’avais la tête dans les nuages. Mon nom est Sakata.

Cette jeune fille était vraiment radieuse, il savait qu’il ne pouvait déjà plus reculer.
Le jeune homme d’affaires désigna le sac dans lequel elle venait de remettre toutes ses affaires, et il dit sur un ton où se mêlaient joie et nostalgie :

-J’ai lu ce livre, « La Déchéance d’un Homme », quand j’étais plus jeune. Il m’a beaucoup touché.

Sakata se toucha le front, comme s’il venait de se souvenir qu’il avait laissé quelque chose sur le feu, puis il posa de nouveau son regard sur l’étudiante et esquissa un sourire faussement timide tout en se frottant le derrière de la tête avec sa main, l’air un peu gêné.

-À vrai dire, je viens de me faire poser un lapin. Alors, mademoiselle, je serais ravi de pouvoir vous offrir un verre, surtout que je tiens à me faire pardonner pour ma maladresse. Et je n’accepte aucun refus ! Dit-il avec légèreté.


Dernière édition par Sakata Shin le Dim 10 Mai 2009, 12:24, édité 1 fois
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Kiyomizu Sayuri
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[A5 - Sakata Shin, Kiyomizu Sayuri] Rencontre fortuite, destins enlacés ~ (Décès) EmptyVen 08 Mai 2009, 18:15

Sans trop se creuser les méninges, Sayuri pouvait aisément se faire une idée globale de son nouvel interlocuteur pour le moins inattendu. Assez grand, les traits encore juvéniles de son faciès, ignorés par le temps et l'existence effrénée d'un jeune habitant du Tokyo moderne indiquaient qu'il ne devait pas avoir plus de 30 ans. Ses cheveux d'un noir de jais dissimulant à moitié un front lisse lui donnaient un charme presque désinvolte, allié à une élégance naturelle perceptible dans ses moindres gestes, méticuleux et réfléchis. Il avait été, lors de l'aide apportée à Sayuri, jusqu'à utiliser un mouchoir afin de débarrasser sa veste repassée de quelques taches gênantes. D'un naturel négligé, la jeune femme avait procédé de manière opposée. Sans même y réfléchir, elle avait tout simplement attrapé pêle-mêle ses possessions et les avaient maladroitement fourrées dans son sac en bandoulière, dont les coutures gémirent sous le poids des divers et imposants ouvrages. Elle ne songea pas un instant à nettoyer ses vêtements et, à vrai dire, peu lui importait. Son apparence n'était rien de plus qu'une chose futile qui ne méritait aucune toute l'attention que l'on y porte actuellement. Non ... pour elle, seul l'esprit, de par son immatérialité, avait une quelconque importance en ce monde exclusivement matérialiste. Assez tête en l'air, elle fit patienter quelques secondes le jeune homme avant de finalement prendre conscience qu'il lui tendait encore une quantité non négligeable de livres. Elle réussit tant bien que mal à tout caser dans son unique sac et serra la main du dénommé Sakata.

" Enchantée ... merci pour l'aide, Sakata-san. " Elle ne voulut toutefois pas se présenter, car ses convictions lui intimèrent l'ordre de ne jamais adresser, hormis les formules de politesse, la parole à un parfait inconnu.

Le bellâtre esquissa quelques mimiques convaincantes, puis raconta une de ses lectures personnelles, à savoir le livre qu'il tenait encore dans la paume de sa main. "La Déchéance d'un Homme " avait également beaucoup plu à Sayuri. Sous une plume vive et poignante, l'écrivain avait, de manière réaliste, retranscrit une succession d'échec inspirée de faits réels, preuve que n'importe qui pouvait en être soit l'auteur, soit la victime, un jour ou l'autre. L'invitation ne tarda guère à tomber et, à vrai dire, elle ne s'y était pas attendue. Elle eut à son tour un sourire gêné, et sa bouche s'entrouvrit afin de laisser échapper ces quelques mots.

" Je suis navrée Sakata-san, mais je suis attendue. Merci encore et bonne soirée. "

Les paroles qui suivirent furent à nouveau accompagnées d'une courbette polie. Se redressant, elle passa à côté de l'homme et poursuivit sa course à pas légers, longeant à nouveau la ruelle. Consultant sa montre, elle s'aperçut qu'elle n'avait perdu que très peu de temps. L'invitation de Sadaka aurait pu être acceptée, mais l'envie lui manquait. Il lui avait paru compréhensif, et accepterait certainement ce refus sans broncher.
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[A5 - Sakata Shin, Kiyomizu Sayuri] Rencontre fortuite, destins enlacés ~ (Décès) EmptyDim 26 Juil 2009, 23:39

Avec une once de désappointement on ne peut plus perceptible, Sakata-san s'éloigna, rebroussant chemin, visiblement déçu d'avoir manqué une si belle soirée en compagnie de Sayuri. Marchant du côté opposé, il disparut au détour de la ruelle, et ce fut avec un soupir de soulagemen que la jeune femme poursuivit sa route. Demain, elle l'aurait certainement oublié.

Mais lui fallut pas bien longtemps pour comprendre qu'elle se trouvait dans une situation délicate. Sitôt remise en marche, elle croisa à nouveau un homme, plus âgé cette fois et nettement moins charmant. Il tint les mêmes la rejoignit et ce fut avec insistance qu'il appuya les mêmes propos que Sakata-san. De toute évidence, il souhaitait vivement profiter de la compagnie de la jeune blonde autour d'une table, et plus si affinités. Du face à face qui s'en suivit, il n'obtint que le même, piètre résultat que son prédécesseur : un refus dissimulé derrière de larges paroles, des formules allongées et un sourire discret, signe que Sayuri souhaitait se faire pardonner son indisposition. Toutefois, il n'en fallut pas plus à l'homme qui, tout en parlant, avançait vers elle de telle sorte que son dos légèrement voûté par le poids de son sac ne rencontre le mur épais, terne et crasseux de la ruelle. Un geste déplacé, auquel vint s'ajouter un second mouvement tout aussi répugnant et osé : une caresse, volée, telle un furtif baiser d'amants, vint lentement effleurer la joue de l'étudiante qui n'eut pour seul effet notoire de la faire blêmir. Cette pâleur était on ne peut plus révélatrice de l'état d'esprit dans lequel elle se trouvait en ce moment précis. Une crainte lui tiraillait les entrailles. Seule face à cette personne, elle n'était rien. Elle ne pouvait rien faire. Aussi, lorsqu'il commença à abuser de ses gestes déplacés qui gardaient néanmoins une certaine grâce, elle ne sut comment réagir. Tentant de le repousser à plusieurs reprises, il devint vite insistant lorsqu'elle sentit son souffle lui briser la nuque de sa chaleur inquiétante. " Non " ne cessait-elle de murmurer en se défendant, mais il agrippa ses poignets semi-découverts et les posa délicatement contre le mur, refusant ainsi toute opposition avec ce qui allait se passer. Il ne lui restait plus qu'une seule chose à faire : crier, implorer à l'aide, n'importe quoi. Sa santé, sa vie étaient en danger. Elle devait réagir, maintenant.

Son geste suivant fut moins contenu, plus brusque et précipité. Le repoussant de manière plus vive, elle resta totalement inerte, la peur paralysant ses jambes et glaçant son sang d'effroi. Son corps était jalonné de tremblements incontrôlables et sa respiration se faisait si saccadée qu'on eût dit qu'elle allait défaillir d'un moment à l'autre. " Arrêtez " implora-t-elle d'une petite voix en le repoussant plus vivement. Mais cela ne fit qu'accroître son désir, et de l'assouvir au plus vite. " Cessez de vous débattre " commanda-t-il encore et encore d'un ton ferme et grave, avant de s'attaquer aux vêtements portés par Sayuri. " Quelqu'un, n'importe qui, aidez-moi je vous en conjure ! " Ses gestes se firent plus lacérants. On eut dit qu'il maniait une horde de couteaux aiguisés à la place de ses doigts. Sa main fendit l'air tout comme un éclair zèbre le ciel de sa lumière aveuglante et sa paume droite vint rejoindre la bouche de la jeune victime, signe qu'il fallait qu'elle se taise et coopère dans les plus brefs délais. Tandis que la main gauche de l'agresseur continuait sa petite exploration à travers les vêtements de la femme, cette dernière se sentit glisser lentement à terre. l'être ignoble l'emmenait à même le sol tandis que, les yeux rivés vers le ciel obscur et la respiration presque coupée, elle ne put s'empêcher d'essuyer quelques larmes d'affolement, sanglotant auprès des étoiles, affreusement immobiles, comme silencieuses à son agonisante plainte. Elle continua tout de même de se briser la voix, hurlant de toute sa force, jusqu'à ce qu'une frappe au visage ne l'assomme à moitié, la faisant violemment heurter le mur du dos de sa tête. Elle sentit un liquide chaud et gluant s'échapper de l'arrière de son crâne et du coin de ses lèvres pour venir se perdre dans son cou. Sa poitrine, à demi exposée aux yeux pervers de l'homme qui se délectait à l'avance de l'assouvissement de son fantasme, se soulevait à un rythme effréné à mesure que les secondes défilaient. Une de ses mains, crispées au sol dans l'attente inespérée d'une lueur salvatrice, vinrent rencontrer un objet dur et contendant, vraisemblablement une bouteille de vin vide dont le socle était brisé. Sans plus attendre, et plus par réflexe que par omission, elle l'empoigna fermement et vint le planter avec rage dans la gorge de l'inconnu.

Un hurlement lui déchira les tympan dans la seconde qui suivit, et une quantité impressionnante de sang lui aspergea le visage, faisant baigner ses habits dans une teinte se confondant avec la noirceur de l'obscurité. Aussitôt, il relâcha prise, se tenant le cou, face contre terre et arme du crime toujours profondément enfoncée dans sa gorge. Effondrée à même la crasse de la ruelle, dos au sol, Sayuri savoura son dernier instant d'existence en fixant intensément de son regard vitreux et absent le ciel auréolé d'étoiles. Le tout devenait de plus en plus flou à mesure que le sang montait à son cerveau, lui faisant confondre fiction et réalité. Elle entraperçut des silhouettes indistinctes, des formes brillantes se baladant ça et là, invisibles pensa-t-elle pour la plupart des humains. Baignant dans son propre sang, les râles s'assoupirent, ses plaintes s'apaisèrent et il se tut. Était-il mort ? Qu'importe, grand bien lui fasse. Un silence calme et effrayant retomba, brisé par de lentes respirations bruyantes provenant de la jeune femme. Elle se sentait partir loin, dans un autre univers ou, espérait-elle, la mort serait plus douce que cette existence troublée depuis sa plus tendre enfance. Ses paupières se refermèrent lentement et un visage apparut. Celui d'un homme élancé, beau garçon, lui souriant et l'appelant par son prénom. Une larme vint perler son œil gauche lorsque, dans un dernier râle, elle l'appela d'une voix faible et indistincte.

" Onee ... chan ... "

Tout se brouilla, tout se mélangea. Le noir la saisit et l'emmena dans les ténèbres abyssales, éternelles et impitoyables.
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