[A5-2B] (6) La Tour vitrée / Hall & Accès. [ Antonio - Jérôme ]

Sam 02 Oct 2010, 19:09

Vous vous trouvez au centre d'un grand hall. Il s'agit d'une structure complexe supportée par un énorme pilier central, faisant office d'ascenseur.
Autour de ce même pilier, de larges escaliers s'enroulent à la manière d'un reptile, uniquement aménagés d'une rampe métallique. Les accès couvrent 5 étages au total, la tour est donc massive.
Vous êtes au sein d'une architecture en verre, comme prisonniers d'un gigantesque miroir. Il fait complètement noir, la place est déserte.
La seule source de lumière à votre disposition est l'astre Lunaire, plein, dont les rayons se réfractent sur chaque vitre, baignant l'espace dans des teintes bleutées froides colorant meubles, sol, personnes.
La température ambiante est de 9°C seulement.
L'atmosphère, en plus d'être angoissante, vous paraît glaciale.
La mort habite cet endroit.

Le silence complet fait office de son, seul votre souffle fait écho. Si vous jetez un oeil à l'extérieur, vous verrez un petit parc : bancs, chemins, lampadaires, arbres et buissons. Les ombres des branchages apparaissent à vos pieds sous des formes menaçantes, griffues, décharnées par l'hiver approchant.

A part quelques sièges en guise de salle d'attente, un accueil comportant des tonnes de paperasses, des machines de communication, il n'y a rien de pertinent.
Chaque étage est sensiblement identique à l'autre.

IMPORTANT : Chaque fois que vous devrez changer d'étage, vous serez obligés de passer par ce Hall. Cependant, inutile de poster à chaque fois pour le signaler, sauf si le MJ vous le demande pour X raisons. Si vous le faites, veuillez impérativement préciser dans quel axe par rapport au bâtiment adjacent vous vous situez. (exemple : 6 axe 4 = 1er étage) ]

Dim 03 Oct 2010, 16:36

HALL – ACCES 1ER ETAGE - (6) Axe 4

Antonio gravissait les escaliers d’une foulée agile et légère.
Silencieux et vif à la fois.

Le PCP commençait à se faire sentir sur ses neurones et récepteurs synaptiques, augmentant tranquillement en intensité dans un sang qui bouillonnait déjà ; au fur et à mesure qu’il se rapprochait de l’ennemi.

Une menace ? Non le martien n’en était plus une dans la tête du français…

C’était un défi, un autre opposant à vaincre, une marche de plus à franchir, une viande de plus qui augmenterait la taille de la pyramide le menant vers les dieux !

Le combat s’approchant, la vraie nature d’Antonio apparaissait au grand jour…
Cette nature qui l’avait tenu debout durant son entrainement, malgré la douleur et les effets qui auraient pu anéantir un géant. Qui lui avait donné les armes pour toujours s’imposer et écraser ses adversaires.

Rossa prenait plaisir à se battre, plaisir à repousser ses limites, plaisir à se trouver au cœur de la tourmente le poing levé.

Il n’était pas devenu comme ça, il était né comme ça. Une bête, un fauve, un guerrier, un prédateur sans entraves.
Et sans vraiment qu’il en prenne conscience, Gantz avait levé le voile, lui permettant de vivre selon ses instincts, de sentir son sang circuler dans son corps froid, coulé dans l’acier…

…

L’autre français, le guitariste, s’était lancé sur ses pas.
Et, alors qu’il arrivait presque au hall supérieur, Antonio stoppa le pas et se retourna vers Jérôme, le regardant sans ciller.

Il s’adressa à lui d’une voix basse, posée mais dure.

«Que tu sois là ou non j’en ai rien à faire…»

« T’as fais ton choix… »

« Mais si tu me mets des bâtons dans les roues ; je t’efface. »

Dans son regard il n’y avait pas de haine, juste ce nouvel éclat, bestial, primaire, intense comme la chaleur d’un feu. C'est n'était pas une menace, mais un fait.

« C’est valable pour toi aussi le bouclé. »

S’adressa cette fois au gantzer qui les avait suivis.

Puis il tourna court et trottant le dos bas, comme un commando se ruant vers une couverture, il alla se plaquer dos contre le mur gauche encadrant la porte à battant, menant au couloir du 1er étage.
Là où se trouvait la « nurse ».
Prenant soin de cacher la lumière émise par le contrôleur.

Il se servit alors de son X-Gun, et le plaçant contre le mur, sous son aisselle pour masquer l’émission de l’écran, regarda au rayon X le contenu du couloir…

Dim 03 Oct 2010, 17:10

Quelques marches avant l'étage supérieur, Antonio se retourna, et prévint Jérôme qu'il n'aurait aucun remord à se venger s'il représentait une gène. S'esquivant sans plus attendre, il alla se mettre en position au bord d'une porte.

*Réclame ton due. C'est légitime. À chacun d'en faire autant.*

Rendu au somment de l'escalier, Jérôme observa la configuration de la pièce. Il voulait connaitre la position de chaque ouverture et obstacle. Une fois fait, il alla se plaquer de l'autre cotés de la même porte qu'Antonio et l'imita de son X-gun.

Dim 03 Oct 2010, 19:28

( Je sais que c'est rébarbatif mais indiquez à chacun de vos messages la position sous ce formant (6) Axe Y )

Vous regardez tous deux les écrans de vos armes respectives, dans l'espoir que le rayon X fonctionne.
Malheureusement, rien ne se passe, tout est noir.
On dirait qu'en dépit des contrôleurs, les armes, elles, sont encore inutilisables.

Toutefois, vos précieux détecteurs semblent sujets à de nouveaux dysfonctionnements.
Le point rouge qui clignotait a disparu.

Derrière les portes battantes fermées comme dans ce grand hall, le silence demeure.

Peut-être que le meilleur moyen de vérifier reste vos yeux ?
Ouvrez cet accès, ou jetez un oeil au travers des petites vitres en hauteur présentent sur les portes qui permettent de voir le couloir.
(demande vous lever ou au moins, genoux fléchis)

[ Si vous décidez d'ouvrir la porte, décrivez l'action mais pas ce que vous voyez, seul le MJ vous l'indiquera ]

Dim 03 Oct 2010, 21:29

HALL – ACCES 1ER ETAGE - (6) Axe 4

Le scan ne fonctionna pas…

Il jura à voix basse.

« Putain… On peut compter que sur soi-même… »

Antonio leva les yeux et regarda sur sa gauche, les portes possédaient de petites vitres, il aller devoir les mettre à profit pour inspecter l’allée. Mais la prudence s’imposait…

Il se regarda alors le guitariste, qui l’avait imité en se plaçant du côté droit.

Et c’est toujours à voix basse qu’il l’avisa.

« Bouge pas d’ici. »

Rossa fit alors un bref test, l’invisibilité fonctionnait toujours, mais pour combien de temps ?
Peu importait, cela lui permettrait peut-être d’observer sans se faire voir.

C’est ainsi que, sous couvert du contrôleur, il s’inclina légèrement de manière à voir à travers la vitre du battant de porte gauche. S'allégeant du poids du X-Gun, le laissant au sol, pour s'emparer du fusil en main gauche et dégainant sa Gantzblade en main droite, il allongea sa lame à 1m.

Simple mesure préventive…

* Au moins celui-là il fonctionne… Enfin reste à savoir si ça coupe... *

Le couloir était-il toujours occupé ? D’une certaine manière le français l’espérait, prêt à réagir au moindre mouvement…

Lun 04 Oct 2010, 13:55

Tu te risques à utiliser tes propres yeux.
Au moment ou tu te penches pour inspecter à travers la vitre de la porte de gauche... tu ne vois pas grand chose.

Pour cause, le premier étage bénéficie du plus mauvais éclairage de tout le bâtiment.
Les rayons de la Lune illuminent faiblement ce long corridor dont il est impossible de distinguer le bout.
Ta visibilité ne s'étend qu'à quelques mètres, après quoi, l'obscurité constitue un trop sérieux obstacle.

Le seul moyen fiable de vérifier semble de te rendre sur place, irrémédiablement.

[ Si tu décides de pénétrer dans le couloir du premier étage, poste directement ta prochaine réponse dans le sujet suivant : https://gantz.forumpro.fr/chambre-a-f50/4-1er-etage-t618.htm ]

Lun 04 Oct 2010, 14:55

Rien…

La lumière éclairait péniblement une maigre portion du couloir, s’étendant à seulement quelques mètres derrière la porte. En effet les petites vitres des battants n’aidaient pas les rayons lunaires à passer…

* Bon ben pas le choix… *

Toujours sous couvert de l’invisibilité Antonio se plaça face aux battants. Puis empoignant fermement le manche du sabre, il tenta une nouvelle fois de concentrer la force offerte par la combinaison, tout en exécutant deux rapides coups verticaux ; essayant de trancher les gonds de la double-porte.

Le sabre pouvait certes s’allonger mais était-il tranchant pour autant ? Et la combinaison s’était-elle enfin réveillée ?

Lun 04 Oct 2010, 16:10

Plutôt que d'utiliser la prudence et la discrétion, tu choisis la voix de l'impulsivité.

Le Katana, ou Gantz Blade, est une arme à l'efficacité redoutable. Cependant, même si la lame est capable de se réfracter, est-ce bien la preuve que sa puissance n'a pas été affectée par ces dysfonctionnements aussi imprévus que nombreux ?

Ton premier coup est fructueux, dans un chuintement métallique caractéristique, les gonds de la porte de gauche sont coupés.
Malheureusement, ton deuxième coup lui, est arrêté. L'étrange métal semble s'être coincé dans la matière que tu essayes de trancher, te bloquant brusquement.

Pendant ce temps, la première porte que tu as défaite de son attache grince tout doucement, bougeant faiblement avant de s'effondrer lourdement à même le sol.
Le bois cogne contre le sol, le son lourd qui en résulte fait immédiatement écho dans tout le couloir et le hall avant de mourir, laissant de nouveau place au silence.

Désormais, à tes risques et périls, tu es légèrement à découvert.
Reste à retirer ce sabre à la puissance momentanément douteuse, si possible en essayant de ne pas découper ton compatriote, à peine éloigné de la trajectoire de l'arme déviée.

Lun 04 Oct 2010, 16:44

La suite des aventures d'Antonio à cet endroit :

COULOIR 1ER ÉTAGE (4)

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