Limus était allongé sur son lit, un livre traitant de la psychologie animal posé sur son ventre. Notre jeune prisonnier, n'ayant pas grand chose à faire, s'était pris de passion pour toutes sortes de lectures, en ce moment c'était ceux sur la psychologie. La porte de la cellule s'ouvrit et l'un des deux colocataires de Limus entra, suivit de prés par un gardien. Celui-ci poussa violemment le prisonnier dans la cellule et referma la porte. Limus tourna la tête vers un de ses compagnons forcé et ce releva doucement.
- Vous avez fait quoi cette fois?
- Rien de bien méchant, on à juste coupé la langue à Renzo. Comme cela la prochaine fois il nous dénoncera pas sur la contrebande.
Limus regarda Akira sourire, un sourire fin laissant à peine entrevoir ses dents, contrastant avec ses yeux bien ouvert, humide et reflétant une légère folie.
Cela faisait maintenant deux ans qu'il ce trouvais ici, accusés de meurtre en série, de trafic d'organe et de barbarie. La peine de perpétuité lui avait était infligés, le juge espérant ainsi que le coursier des yakuzas céderait et finirais par balancé. La vie en prison était assez désagréables, surtout au début ou Limus était devenu le souffre douleur de ses anciens compagnons de cellules. Il supporta cela trois mois puis finalement fit appel aux relations qu'il avait acquis en prenant la responsabilité des crimes. Les yakuzas s'assurant ainsi qu'il ne les balancerait pas, et en même temps cherchant à le faire évader rapidement pour reprendre efficacement leurs petits trafic. Ses compagnons de cellules moururent empoisonnés sans qu'un quelconque responsable soit trouvé. Depuis maintenant un ans deux nouveaux détenu partagé sa cellule, l'un étant un tueur d'enfant et l'autre le responsable de l'état végétatif de ses parents. Limus était ignorés par la plupart des détenus, pas par peur, faut dire que Limus n'a rien d'effrayant, mais par sa discrétion et son indifférence aux autres.
La porte s'ouvrit de nouveaux, cette fois le gardien appela Limus pour lui dire qu'il avait une visite. Limus n'ayant pas réellement d'amis ni de connaissance, et sachant que l'un des yakuzas ne devais venir le voir que la semaine prochaine, le jeune détenus en fut assez intrigués. Il suivit docilement le gardien jusqu'au parloirs. Il s'asseya à la place qui lui était désigné, quelques minutes passèrent et une femme d'age mur entra et s'asseya en face de lui. Limus la regarda, abasourdis et choqué, sa mère avec qui il n'avait eu aucun contact depuis ses 11 ans, ce tenait la en face de lui, les larmes aux yeux glissant lentement entre les profondes rides de son visages, ses longs cheveux clairsemés de gris lui tombant aux épaules. Les deux personnes ce regardèrent sans échanger le moindre son pendant un peu plus de six minutes. Puis Limus brisa le silence.
- Ma..ma..maman que...comment..enfin que fait tu la?
- Je suis contente d'être la, tu..tu à beaucoup changer, tu est devenus..un homme. J'ai parlé avec le procureur chargé de ton enquête, il ma dit que tu n'était qu'un coursier et que si tu témoigné tu pourrais sortir, tu serais libre.
- Je ne suis pas une balance, et puis pourquoi je sortirais, je n'ai rien qui m'attend la dehors.
- Tu m'a moi, je voudrais pouvoir passer du temps avec toi connaître mon fils.
- En quoi cela me concerne, tu n'a jamais chercher à nous retrouver, pourtant j'ai essayer de t'appeler, j'ai même envoyer des lettres.
- Je n'ai jamais reçu la moindre lettre, et j'avais déménager, mais j'ai envoyer des lettres à ton père, j'ai même appelé à plusieurs reprise, mais ton père na jamais voulu que je te parle. Jusqu'à qu'il sois renvoyer, la j'ai perdu votre trace. Je t'ai retrouver il y a peu, c'est un enquêteur qui m'a appelé.
- Comment cela papa ne voulait pas que je te parle, tu mens! C'est toi qui ne voulais pas nous parler, tu était furieuse que papa est divorcé, parce que tu perdais la maison et l'argent.
- C'est pourtant faux je t'assure.
Un garde arriva et interrompis la conversation, le temps de visite était terminé. La mère de Limus revint tout les jours, et au bout de deux semaines, Limus avait enfin admis la vérité. Il décida donc de témoigné. Il avait hâte de sortir pour voir ses trois demi-frères et sœurs. Il fut donc réinterrogés et sa dépositions fut enregistré. Le flic qui enregistra la déposition prévenu les yakusas.
Limus ce déshabillé, il se doucha et imagina ce qu'il ferait à sa sortie. Sa mère voulait qu'il revienne en Allemagne. La douche s'arrêta et Limus s'essuya, il passa la serviette autour de sa taille et alla aux vestiaires. Le jeune détenus regarda le gardien, tourna la tête pour prendre ses affaires, quand le cauchemar débutta. Un bras s'enroula avec force autour de sa gorge, l'étouffant, le jeune homme ce débâtit puis une lame pénétra sa chair avec force, fouillant ses muscles, éclatant un rein. Le sang, s'écoula rapidement, la douleur était intense, sa vue ce troubla, mais le jeune homme s'accroché à la vie comme un cafard. L'exécuteur le compris, retira le poignard et frappa, encore, encore, jusqu'à sept fois. Le sang s'écoulait des multiples blessures de Limus, avec autant de force qu'un torrent déchainé. Puis ce fut le noir complet, le meurtrier le lâcha et partit.