HRP : L'histoire se passe après le Road Trip avec Nishi et Gray.
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*J'èspère j'me f'rais pas trop chier aujourd'hui, en plus j'ai rien prévu à faire.*

- "Hé Onizuka !"

C'était un de ses camarades qui venait de l'interpeler.

- "Salut mec." dit il en tirant sur sa cigarette "ça roule ?"

- " 'Lu. Quoi d'neuf au bahut ? J'ai séché ces derniers temps, autre chose à foutre que d'entendre l'autre gueulard me faire la morale" dit il en parlant du directeur.

- "En plus l'enculé il touche une part pour te laisser tranquille, j'crois. Boh, il sauve les apparences, c'tout".

Les deux personnages arrivèrent aux portes du lycée.

- "Tiens, v'là la bande à Miyata."

L'une des personne composant le groupe salua le camarade à Onizuka.

- "Bon, j'ai un truc à faire là, gros. A plus."

- "Okay, salut."

Onizuka se dirigea vers la bande à Miyata.

- "Alors, il s'passe quoi ici ?"

- "O-ni-zu-ka, quel bon vent t'amène ici ? ça fait quoi, une, deux semaines qu'on t'as pas vu dans les parages, tu foutais quoi ?" dit un des jeunes accroupi.

- "Faut bien qu'je fasse un tour de temps à autre ici pour la forme, histoire de toucher ma bourse et me faire la main sur des sacs de sable vivant. On commence par quoi aujourd'hui ?"

- "Maths, j'crois." repondit un autre membre du groupe

- "Bwo, ça va. Il est pas trop casse-couille le prof, j'peux pioncer peinard au fond."

Une sonnerrie retentit. Le groupe se leva.

- "Fais chier, 'pourraient pas la changer cette foutu sonnerie. Dès l'matin comme ça..."

- "Hé, fais gaffe ou tu marches pédale !" cria un membre du groupe repoussant un petit lycéen à lunette qui était devant lui. "Il est plus là pour t'défendre l'autre, hein ?" dit il en lui mettant une gifle.

- "T'as ramené la thune que tu nous devais au moins ?" balança un autre membre du groupe.

- "Ou... oui. Je... j'ai..."

- "Bien, file moi ça maintenant, on règlera ton cas à midi. Soit là ou t'es mort." dit il en prenant l'argent que lui tendait la victime.

- "C'est quoi c't'affaire ? C'est pas le p'tit protégé de l'autre pédale aux cheveux longs ?" lança Onizuka.

- "Quoi, t'es pas au courant ? ça fait déjà un m..."

Une fille interpela l'interlocuteur d'Onizuka.

- "Miyataaaa ^^"

- "Salut Nanase" dit il d'un air joyeux.

*Putain, les gonzesses, ça te castrerai même un tigre*

- "Kikoo Onizuka (^-^) 'a va ?"

- "On peut aller ouais, alors Miyata, c'est quoi c't'histoire avec l'autre ?"

- "J'te dirait ça après l'cours là." dit il en prenant Nanase par le bras vers les toilettes.

*Salaud !*

Onizuka entra dans la classe et se dirigea vers le fond. Tandis qu'il passait, un élève se leva, se courbant devant lui.

- "Mon... Monsieur Onizuka, je... j'ai ce que je vous ai promis."

- "De quoi tu parles microbe ?"

- "Du... De la PSP que vous vouliez, vous savez quand vous m'avez vu avec y'a deux semaines"

- "Aaah, c'est toi ? Bien, bien. Files moi ça." dit il d'un air enthousiaste en la prenant.

*Finalement j'vais pas me faire chier tant que ça*

- "J'vous ai mis aussi le jeu où on s'occupe d'une petite fille là... Nintengirls"

- "Ah ! Okay c'est cool, tu peux te rasoir."

- "Euh..."

- "Quoi encore ? T'as encore quelque chose à me donner ?"

- "Non non, pas du tout. Vous m'aviez promis de me débarasser des voyous qui me racket si je vous la donnait."

- "C'est qui ces gars ?"

- "Les mecs du lycée Taito, vous savez, ceux avec les bandeaux rouges sur leur moto..."

- "Okay, c'est rêglé. T'en fais plus pour ça."

- "M... Merci encore." dit il tandis qu'Onizuka avança vers le fond lui faisant un signe de la main, puis se rassit.

*Bon, vais m'occuper d'son truc maintenant, histoire que j'oublie pas...* pensa t il en sortant son portable.

*Yamazaki... Yamazaki...*

"C bon lé ga G la psp. Fet 1 poz avec le ga dma clas. Oni"

*Y'a plus qu'à attendre la réponse.*

Miyata revint dans la classe et s'assied près d'Onizuka.

- "Files moi une clope, tiens." dit il

- "Quoi ? T'as pas les tienne sale rat ?" dit Onizuka en lui jetant le paquet au visage.

Miyata s'en alluma une avec le briquet qu'il avait en main.

- "Ouais donc, t'avait pas l'air d'être au courant, mais t'sais le gars qui t'as latté là..."

- "Katô."

*Enfoiré. T'aimes bien m'le rappeler ça, hein.*

- "Ouais c'est ça, Katô. Ben on l'a pas vu depuis au moins un mois au bahut. Il a du lui arriver un pépin."

- "S'pas vrai ?" dit Onizuka d'un air étonné.

- "Du coup, plus personne pour nous faire chier ici, on est les rois."

- "Merde, z'auriez dû m'dire ça plus tôt bande d'enfoirés. Il lui est arrivé quoi au gars ? Pas d'infos ?"

- "Chais pas, on demandera à son protégé, le binoclard. On le vend tous les midis pour aider la famille à Sawamura. Il s'est frait coffré recemment."

- "Mais c'est du lourd c'que tu m'dis là. J'tiens à être là c'midi pour causer avec notre ami".

- "Okay, pas d'soucis." dit Miyata en se tournant vers le tableau. "Bon il est toujours pas là ce foutu prof ou quoi ? Après on dit qu'on est des merdes alors c'est ces enculés qui foutent rien."

- "T'es au taquet on dirait. Papa et maman doivent être fière de toi" dit il d'un ton sarcastique."

- "S'pas ça. J'tiens à avoir mon diplôme c't'année. Toi tu peux glander peinard, t'as la boxe. Mais nous, on doit trimer pour trouver un taf. Et mon oncle m'a dit que si j'décrochais mon diplôme, j'pourrais bosser avec lui au garage".

- "Tant mieux pour toi..." dit il d'un air détaché, les yeux braqués sur sa PSP.

Un professeur entra dans la salle.

- "Excusez moi du retard, mais j'avais un problème urgent à régler. Reprenez votre calme. Silence !"

- C'est qui ce trou du cul ? C'était pas censé être les maths aujourd'hui ?"

Miyata sourit.

- "Elle s'est barré la prof de maths après qu'on l'ait pelotée devant sa voiture. Elle se doute que c'est nous, mais elle a pas de preuves vu qu'on était cagoulé. Du coup, on a hérité d'un petit nerveux. ça rigole pas avec lui, fous pas d'bordel, hein !"

- "okay, okay. J'cherche pas d'embrouilles moi, chuis juste là pour mettre une croix sur la feuille de présence."

A SUIVRE

Le cours de maths fut terminé.

- "Putaiiiin c'était intense aujourd'hui !" balança Miyata.

- "Ouais, bof."

- "Enfoiré !" cria t il en mettant un coup sur un des pied de table du bureau d'Onizuka "Tu fais que tater de ta console."

- "T'as raison." dit il en éteignant la PSP et en frappant la table du plat de la main. Il se leva.

- "Qu... quoi ? C'est parce que j'ai dit..." dit Miyata d'un air semi-effrayé.

- "J'vais faire un tour"

- "Ah, ça..." dit il d'un air soulagé.

- "Viens m'chercher aux chiottes quand ce sera fini pour causer à mon nouvel ami."

- "Okay, pas d'problèmes. A t'à l'heure gars !"

Onizuka sorti de la classe pour se diriger vers les toilettes. Le couloir était pratiquement vide, seuls quelques élèves

passaient d'un air assez inquiet en voyant Onizuka.

*Tss, bande de minable.*

- "Vite, vite le cours va commencer et tu vas arriver en retard. ça va faire merder ta moyenne !" cria t il à un élève qui accéléra sa course en entendant Onizuka. "Connard va ! Foutu hypocrite."

Un léger nuage de fumée sortait des toilettes habituelles d'Onizuka.

*ça doit être des gars de Fujisawa*

- "Tiens, v'là un rev'nant." balança un des gars voyant Onizuka.

- "Quand on parle du loup, on en voit la queue. Et c'en est une qui a en a dans l'compteur, hein ?"

- "Fujisawa, comment ça va vieux frère ?"

- "On peut aller, les affaires marchent, c'est tout c'qu'on d'mande."

- "Salut mec, ça faisait un bail qu't'as pas pointer l'bout d'ton nez, un match en préparation ?"

- "Entre autre, vous parliez d'moi ?"

- "Ouais, "Joe" avait dit qu'il t'avais vu à l'entrée avec la bande à Miyata. T'as vu c'qu'il est dev'nu en c'moment ? Toujours à parler d'ses cours. J'peux plus l'supporter."

- "J'ai vu ça ouais..." dit il en se dirigeant vers une des cabines.

*Merde, plus d'papier*

- "Akira, file moi le rouleau d'à côté" dit il en prenant place. "Y'a de nouvelles têtes qui sont tombées ces temps ci ? J'ai entendu dire que Sawamura s'était fait prendre."

- "Ouais, triste histoire."

- "Vas y racontes, j'ai du temps à tuer jusqu'à la pause midi"

- "Tu vois il devait régler une transaction avec un gang à Ikebokuro. C'était un traquenard, les keufs l'attendais. Il aurait pu s'enfuir comme les autres mais quelqu'un avait trafiqué sa bécane, c'était calculé. En plus, il parait que les flics n'ont voulu s'occuper que de lui."

- "Mais on n'a pas trouver la balance encore" repris un autre membre du groupe. "On l'aura, et on lui f'ra la peau à c'salaud !"

- "Aucune piste de quel camp viendrai la fuite ? Des leurs, du sien ? Voire une ancienne petite copine en détresse."

- "Nan, on n'en sait foutrement rien, c'est ça qui nous fout en rogne, putain !" lança Fujisawa en frapant le mur.

Onizuka sortit de la cabine des toilettes et se dirigea vers le lavabo pour se laver les mains.

- "Et vous croyez que c'est en restant accroupis aux chiottes à tirer des joints..." se séchant les mains.

Furieux, Fusisawa se leva brusquement.

- "Tu crois qu'j'm'amuse là ? Tu crois qu'ça m'plait que Sawamura soit en taule ?"

- "Ola, du calme. J'ai dit ça comme ça..."

- "Ouais ben..."

- "Il a raison." lança un des membres, s'attirant toute l'attention de la salle. "Sawamura est en train de croupir dans un trou et celui qui l'a donné est encore libre à se taper une pute, îvre. Et nous on est là comme des gonzesses à discuter tranquillement sur tout et n'importe quoi. Merde, c'est l'un d'entre nous !"

Le silence que provoqua cette intervention fut brisé par la sonnerie.

- "On l'retrouvera et on lui f'ra la peau."

- "Onizuka !!" cria un élève dans une couloir

*ça doit être Miyata*

Miyata ariva aux portes des toilettes.

- "On doit y aller. Salut Les gars." en faisant un geste de la tête à Fujisawa.

- "Vous allez encore extorquer des boutonneux ? ça a l'air d'être un bon filon ça."

- "Bon, les gars. A la prochaine."

- "Salut Onizuka."

- "C'est quand ton prochain match ?"

- "Dans trois semaines environ."

- "Okay, on se reverra à l'occasion."

Onizuka sortit en faisant un signe de la main.

- "ça se passe où l'affaire ?"

- "Dans les vestiaires du gymnase. Ils doivent être là bas déjà. Ils ont dit quoi sur moi ?"

- "Oh, rien d'spécial, faut bien qu'ils causent de quelque chose."

A SUIVRE