Tsunemori Akane
[Pseudo Global : Fox][Reroll pour la chambre C]Nom : Ashina
Prénom : Tori
Race : Humaine
Âge : 24 ans
Nationalité : Japonaise
Origines : Japonaise
Classe sociale : Inspectrice de police, première division d’enquêtes ( = brigade criminelle )
Métier / Études : Supérieures
Famille : Tous policiers
Connaissances : Idem
Ennemis : En prison
Qualités : Attentive - Honnête - Réfléchie
Défauts : Insistante - Méfiante - Volontaire
Capacité : Polyvalence
Handicap : Construction
Description Physique :Tori mesure un mètre et soixante dix centimètres à peu de chose près, quasiment donc. Elle est mince et plutôt bien dessinée, dotée d’une poitrine que l’on qualifiera de moyenne, d’une taille fine sans pour autant être une taille "mannequin" et de longues jambes qui lui donnent une allure agréable. Ses cheveux sont châtains clair et coupés courts, parce que c'est plus pratique mais ça n'entache en rien sa féminité. De grands yeux d'une jolie teinte noisette, un nez légèrement retroussé qui lui donne de prime abord l'air un peu plus jeune qu'elle ne l'est vraiment et des lèvres ni trop fines, ni trop charnues terminent ce portrait. On peut aisément dire que Tori est une jolie fille.
Coté vêtements, Tori porte en général un tailleur de femme noir avec un chemisier blanc et une jupe pour le boulot, en civil elle est loin d'être une victime de la mode et préfère le style jean et débardeur ou pull selon la saison, simple, efficace et évidemment toujours pratique.
Ca c’est pour l’aspect technique de sa description physique mais ce qui la définit le mieux, c’est d’une part son regard. Le plus souvent, elle a son regard de flic, neutre, qui vous met à nu, qui lit en vous de gré ou de force. Elle conserve ce regard même quand elle subit la vision d’enfants démembrés, quand son visage devient vert et qu’elle menace de vomir tout le contenu de son estomac. Puis son regard devient humain quand elle touche l’épaule d’une victime, là son empathie transparait et vaut tous les mots apaisants de la terre. Quand elle regarde un suspect intimidé par Udo. Son regard est alors apaisant parce que ce n’est plus nécéssaire de résister, de mentir et au minimum de tout garder pour soi. Enfin, elle a ce regard quand elle repousse jouyeusement son équipier mais pas quand elle dit à d’autres séducteurs qu’elle est prise, point. Ce regard est tellement humain qu’on ne veut plus voir disparaître derrière les yeux du flic. C’est un beau contraste dont elle joue avec honnêteté et à merveille. Ce qui la définit le mieux, c’est d’autre part la vue d’ensemble. Le corps à la fois robuste et gracieux, le visage, le regard, la gestuelle d’une guerrière diplomate prête à passer à la négociation musclée. Ce tout représente bien Tori, à la fois souple et rigide, la digne représentante de la loi.
Description Psychologique :Tori est une jeune femme avisée qui a toujours planifié longtemps à l’avance ses projets personnels et professionnels. Elle s’est construite sur une longue période de temps un mental affûté. Son talent de flic est héréditaire à la base. La méfiance professionnelle pour tout suspect en puissance, l’insistance pour débusquer la vérité aussi déplaisante soit-elle. La japonaise incarne la gentille fliquette et sait persuader en toute honnêteté son interlocuteur de se confier à elle pour échapper à Udo, son équipier qui incarne pour sa part le méchant flic. Au demeurant, sa hiérarchie ne leur confie que des affaires mineures parce qu’ils sont des policiers jeunes. La confiance, ça se gagne avec l’expérience, ça se mérite, telle est la conviction de la jeune femme. Cette patience professionnelle est une part non négligeable de sa psychologie. Comme disent ses aînés, tous ont fait leurs armes en leur temps.
D’un naturel calme, elle est facile à vivre et tente toujours de s’endurcir moralement. La vue d’un cadavre la rend verte et c’est à chaque fois un exploit pour elle de ne pas salir avec son déjeuner les preuves potentielles du lieu d’un crime, quand son seul travail consiste à écouter les aînés. Ce coté très humain la fait passer à coté d’éléments techniques d’une affaire mais son empathie la rend très complémentaire avec Udo.
Elle adore repousser les avances de son équipier et le fait toujours avec une telle joie que ça détruit toute idée de harcèlement. Ce petit jeu amuse même leur hiérarchie parce qu’elle n’entame en rien l’efficacité peu à peu reconnue du duo.
Tori ne se considère jamais vraiment en service parce qu’elle considère son travail comme une détente, on peut dire que c’est en quelque sorte la vie de château pour elle. La jeune femme adore plonger son nez dans des dossiers d’enquête pendant des heures, à la recherche du petit détail le plus insignifiant au premier abord, à condition que son équipier l’aide, l’un voyant toujours un élément qui échapperait à l’autre.
Elle a appris à se défendre quasiment avant de savoir marcher mais la japonaise est devenue plus offensive en s’entraînant avec Udo, même si elle affectionne les contre-attaques qui affaiblissent peu à peu son ennemi. Moins alerte que Udo, son coté plus réfléchi et plus attentif lui permettent de deviner avant son partenaire les tactiques de combat d’un individu seul ou d’un groupe armé pour mieux déjouer l’adversité. En effet, s’ils sont pour le moment mis à l’écart des affaires les plus difficiles, Tori et Udo sont largement plus impliqués que les autres policiers dans des combats contre des petites frappes agissant individuellement ou contre le crime organisé. Leur chef rafle tous les honneurs de leurs victoires mais il s’expose davantage aux pressions et aux menaces.
Histoire :Tori est née dans la grande ville de Tokyo, dans une famille sévère mais juste, une famille de flics depuis de nombreuses générations, avant même la grande réforme de la sécurité nationale de 1874. Un arbre généalogique interminable montre les ramifications remontant à l’âge des samouraïs servant les shoguns, jusqu’aux oncles, tantes, neveux et nièces oeuvrant tous dans la police, que ce soit dans la brigade administrative, la voie enseignante mais la plupart dans les forces d’interventions, dans tout ce qui demande de la force brut.
Dans un monde ou l’humanité a trop perdu ses repères, Tori perçoit rapidement sa naissance comme une chance. Toute petite, elle perçoit déjà son moi et sa personnalité qui diffère quelque peu de ses aînés parce que le trait commun de toute sa famille, c’est la violence. Répression des foules, interrogatoires musclés, usage de la torture psychologique, matraquage systématique des suspects jugés récalcitrants. La famille Ashina représente ce qu’il y a de pire dans les gardiens de la paix civile. Véritable coté obscur de la police mais hélas en harmonie avec la politique brutale de cette dernière, les Ashina ne protègent pas tant le peuple qu’elles le forcent à rester dociles, en bon bétail.
Comme Tori est la dernière née d’une famille comportant avant elle deux fils, on la laisse choisir son métier au sein de la police, bien sur. Dès sa plus tendre enfance, elle nourrit plus d’empathie que l’ensemble réuni de sa famille, ce qu’on ne lui reproche pas non plus. Là où d’autres se diraient qu’ils sont la cinquième roue de la charrette, Tori voit ceci comme une chance. Elle ne subit ainsi pas la pression exercée sur ses frères.
Elle contracte quasiment toutes les maladies d’enfance en très peu de temps, comme ça, c’est fait, ce dit-elle. Une chance à ses yeux. Ensuite, elle peut éveiller sa curiosité pour le monde, développer son intelligence et commencer à suivre la voie du guerrier. Des membres de sa famille l’initient au combat avant que d’autres professeurs plus expérimentés prennent le relais.
Protégée par ses frères malgré eux, Tori vit son enfance plutôt sereinement. Son adolescence est plus difficile quand ses frères craquent l'un après l'autre sous la pression d’un père qui figure parmi les plus sévères de la lignée. Tous deux attirés par les yakuzas au mode de vie plus charmeur, ils meurent de façon violente et sauvage avant d’atteindre l’âge de la majorité. Furieux, le père tente alors d’endurcir sa fille qui préfère plier tel le roseau que rompre comme le chêne : elle fait semblant d’approuver et continue de suivre ses principes moraux. Ainsi, elle sera plus encline à incarner la gentille fliquette, à être la voix de l’apaisement plutôt qu’à jeter de l’huile sur le feu.
Alors qu’elle est jeune adulte, c’est l’heure d’un premier bilan. Son parcours scolaire est irréprochable malgré un temps considérable voué à son entraînement à tous types de formes de combat. Affûter son esprit autant que son corps, telle est la voie du budo, la voie du guerrier.
Pendant sa formation d’inspecteur de police, la japonaise rencontre son futur équipier, Udo Asano dont elle admire le sang-froid et la réactivité immédiate pendant un combat. De surcroît, il s’avère que le jeune homme lui apporte cette analyse technique qui lui fait défaut mais qu’elle compense avec son empathie. Cette complémentarité n’échappe pas à leur hiérarchie avant même qu’ils portent officiellement l’insigne. Là, Tori adore être inspectrice de police, tout comme elle adore repousser les avances tenaces de son équipier. Elle a juste parfois du mal à surmonter la cruauté humaine mais ça renforce sa conviction de neutraliser ces monstres à visage humain qui croient que leurs crimes seront impunis. C’est hélas parfois le cas mais un dossier classé sans suite peut être rouvert.
RP* :
*Fiche de Tori : Acte I et III ; fiche de Udo : Acte II et IV
Acte I
Tori attendait tranquillement à bord de la Lexus LF-LC, un bolide japonais, une bonne tuturre dernier cri et tout. Elle se félicitait que la fusée sur roues soit de couleur bleue, et d’un joli bleu en plus. Rouge, c’aurait été un brin vulgaire, puis ça allait seulement avec une Ferrari. Vulgaire, en somme. Confortablement installée coté passager, elle jouait à deux jeux en même temps sur son ipod, à la difficulté maximale en mettant en place et remettant en place les éléments d’une enquête classée la veille. Ca la détendait.
La portière s’ouvrit alors et Udo se glissa dans le siège du pilote avec la fluidité d’un félin, comme s’il avait des muscles là où des humains n’auraient pas du en avoir. C’était la classe. Il lui sourit de toutes ses dents et lui dit de sa voix de séducteur, un peu basse et profonde qui roulait sur sa peau comme une caresse.
"Ho bonjour, je te dépose ?"
Ca fit sourire Tori parce que son équipier avait le don de comédien d’une pieuvre anémique.
"Bonjour bonjour. Ho oui alors."
Puis elle rangea son ipod en réfléchissant. Non, ça ne collait pas.
"On la refait."
Elle descendit donc du bolide azuréen et tapa poliment à la vitre que Udo fit coulisser dans son compartiment avant de se pencher vers elle.
"Ho bonjour."
"Bonjour bonjour."
"Je te dépose ?"
"Ho oui alors."
Et elle reprit place sur le siège passager à coté d’Udo qui démarra sans rouler des mécaniques. C’était le genre de chose qu’il ne déléguait pas à une machine. Le chef avait appelé tôt ce matin, ils iraient directement sur le lieu d’un crime. Leur but, lui ferait le piquet et elle la potiche, et ils l’ouvriraient si on leur demandait de l’ouvrir. C’était la règle, les jeunes se taisent et apprennent des aînés, jusqu’à ce qu’ils soient assez âgés pour l’ouvrir et dire à leur tour aux novices de se taire et d’apprendre.
"C’est une chance que tu habites près de chez moi."
Disait Udo comme s’il répétait mal une pièce de théâtre gravitant entre le comique et la tragédie du scénario. Tragicomique.
"Le mieux, c’est que ce soit moi qui parle, t’es trop pas crédible."
Voila qui attisait la curiosité de son équipier qui la regardait sans quitter des yeux la route. Un exploit. Cet homme avait une perception pratique bluffante, des réflexes hors pairs, une intelligence au combat excellente, le tout dans un corps qu’elle ne regardait jamais au bureau, sinon elle baverait. Littéralement. Il allait demander ce qu’elle dirait, elle quand la jeune femme le devança, prenant un air très convaincant tout en employant des mots qui étaient nettement plus spécieux :
"Mais alors, c’est vraiment une chance que je dorme si près de toi !"
Les yeux d’Udo s’écarquillèrent légèrement en entendant ces paroles et il glissa son regarde vers elle alors qu’ils étaient arrêtés à un feu rouge. On ne mettait en principe
la sirène que pour tenter d’arrêter un criminel sur le fait, au Japon, pas pour abuser de son autorité pour griller les feux rouges sans arrêt. La police abusait bien assez de ses droits autrement.
"Tu es sure que ce serait mieux ? Parce que j’ai comme un doute."
"Doute justifié."
Répondait-elle avec un sourire des plus énigmatiques. Un râteau made in Tori serait rapidement nécessaire sinon son équipier serait trop ... moins … à peu de chose près. Pour sa part, la japonaise n’avait pas spécialement envie de voir un nouveau cadavre mais en même temps, ça faisait quand même partie du travail.
"Mets la sirène, on n’arrivera jamais à temps."
Le cadavre ne bougerait pas ? Ben si, il serait bougé et le chef râlerait. On se demandait bien pourquoi, pour la forme sans doute.
**
Acte III
Tori ne connaissait personne capable de se garer en créneau en plaçant son véhicule en dérapage contrôlé, de travers et le garant ainsi quasiment pare chocs contre pare chocs. Ca faisait toujours son petit effet. Comme d’habitude, il y avait toujours trop d’agents de police sur les lieux du crime devenus de façon abrupte les lieux du suicide. Du coup, la jeune femme n’était pas impressionnée par l’espèce de bouée humaine flottant dans son bain. C’était même un sacré manque de savoir vivre. Il n’y avait pas de canard en plastique.
*On peut enquêter, c’est qu’on n’aurait presque pas l’habitude*
Songeait la japonaise avec un brin d’ironie en faisant ce qu’elle faisait de mieux en l’absence de suspect et de témoin, en cherchant dans ses affaires intimes. Sauf qu’il n’y en avait pas. Personne ne s’était rendu compte que les armoires étaient vides ? Il restait donc le portefeuille du suicidé supposé, riche en informations à lui tout seul.
*Eureka*
Vint le moment où les aînés assénaient tous le suicide comme étant la seule vérité absolue en ce bas monde. Il ne manquait que le distributeur de café et on se serait crus au bureau. Tori se disait qu’elle allait parler d’elle-même, quitte à se faire incendier mais exposer la vérité valait bien un sermon. Or, leur chef leur permit alors de confirmer à leur tour la thèse du suicide, sauf que Udo prit la parole mais il parla pour sa part de meurtre. Il avançait une explication technique, ce qui ne la surprenait pas tout comme la propre approche de la jeune femme ne devrait pas étonner son équipier. Elle parla donc dans le silence général :
[color=cyan]"C’est un meurtre, oui, ce type venait de déménager et allait retrouver sa fiancée à Kyoto, ils allaient se marier et il avait un travail là-bas. Aucune raison de se suicider, plutôt une raison de se faire tuer, il avait rendez-vous ici avec un promoteur pour soit disant un état des lieux, une crapule bien connue de nos services pour être de cheville avec les yakuzas."
Tori avait-elle été la seule à fouiller le portefeuille ? C’était un suicide, alors on arrête de penser et on ferme le dossier. Après un nouveau silence pesant, le chef assena sur un ton qui se voulait définitif :
"C’est un suicide."
Tous confirmèrent. Tori hochait elle-même la tête avec neutralité. Le message implicite du supérieur était clair, le dossier serait clos sauf si une unité parvenait à apporter une preuve de culpabilité du promoteur véreux et ça, ça revenait au duo qui avait trouvé les indices nuisibles pour la paperasse. La jeune femme ne voyait pas trop comment aborder ça sans transition avec son équipier tout en mettant fin de façon symbolique à la procédure en cours, vu que ses aînés semblaient avoir du mal à donner cet ordre. Elle sentit alors une main lui toucher les fesses et pas qu’un peu. Ca c’était Udo qui apportait héroïquement la fameuse transition, avec l’air de ne pas y toucher. Tori lui sourit de toutes ses dents, ce qui n’annonçait évidemment rien de bon, rien de bon pour lui.
"Ca va, ça te plait ?"
"Ho o … ouille !"
Etait-il en train de répondre avec cette neutralité très artificielle avant de se "manger" une prise de catch maison, puis une autre et encore une autre pendant que les lieux se vidaient à la vitesse grand V, comme par magie. On ne rigole pas en présence d’un cadavre alors on se dépêche de s’en éloigne et puis on se marre, de canard oui.
**
Cause du décès : Un immeuble lui est tombé sur la tête, alouette. Ca mouchette un peu, c’est le moins qu’on puisse dire.
Dans quelle Chambre préféreriez-vous voir évoluer votre personnage et pourquoi ? Chambre C, parce qu'elle est sur les starting block^^
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