De retour au premier étage du hall, trainant le cadavre de sa victime,

C'est sans ménagement qu'il le jeta par dessus la rambarde des escaliers menant au rez de chaussée.

Juste à côté de la position où se trouvait la majeure partie des autres gantzers...

" LA CHASSE EST OUVERTE !!! " Lança t'il d'une voix grave à l'attention des gantzers.

* Et maintenant que les meilleurs gagnent, humains ou martiens. *

Le bordel sonore généré par un premier affrontement n'entama pas l'avancée du groupe.

Sortant de nulle part, un corps se met à voler au dessus du trio en train de gravir les marches du rez-de-chaussée.
Suite à l'impact, Sakurai se penche et s'accoude à la rambarde, puis soupire, sourcil relevé.

" Hum... Je crois que c'est mort. "

Plus haut, Kuma reste de marbre et poursuit son ascension.
Masatami le suit tant bien mal, essayant de garder son sang-froid à l'instar de son modèle, bien que ses jambes n'ont de cesse de trembler.

A la limite de disparaître dans le plafond du deuxième étage, Kuwabara, l'éternelle clope au bec, fixait le Français déchaîné, sorti de son invisibilité.

Après tout ce tapage, il exhibait sa victime aux yeux des faibles en bas...
Sacré personnage. Pourquoi personne n'avait de doute apparent quant à l'intégrité de ce type ?
Qu'ils s'acharnent sur lui plutôt que de lui foutre sur le dos un bagage social.
Le Défloreur ne souhaitait pas se mettre sur la route de l'étranger, trop risqué.
Et puis... cette chère Hyde retenait toute son attention.

Sa proie, plutôt que d'être traquée, le suivait comme un petit chiot dévoué.
Paradoxal au possible. Au moins, elle lui facilitait grandement les choses.


Lorsque le fumeur vit la tête chauve du colosse apparaître au niveau du seuil du premier étage, il se remit en marche, appréhendant l'avancée de petits groupes éparpillés... Difficulté supplémentaire pour s'isoler, afin d'équilibrer la balance capricieuse.


Arrivée Hall (6) Axe (4) - 2ème étage.

Jérôme s'approcha d'Antonio, toujours tourné vers la rambarde. Il s'arrêta deux pas derrière lui et dit(en français):

"Tu as peut être réveillé la ruche. J'ai l'habitude de me battre seul contre un groupe. Je ne doute pas que toi aussi."

Jérôme tenait son X-shotgun dans sa main gauche et sa nouvelle arme dans sa main droite. Il hésitait à abandonner le fusil, devenu encombrant. Et il ferrait un meilleur usage de la canalisation avec ses deux mains.

"Remettons nous en chasse, avant d'être pris de court."

Nul doute que l’atterrissage du cadavre aller remuer le rez-de-chaussée, mais de nouvelles considérations étaient à prendre en compte…

Le camouflage d’Antonio sauta, dans un crépitement d’éclairs verts, permettant cependant à la fonction radar de se réactiver simultanément. Le retour à la norme de cette fonction leva le voile sur la présence d’une dizaine d’ennemis…

Au même moment le guitariste s’adressa à Antonio,

"Tu as peut être réveillé la ruche. J'ai l'habitude de me battre seul contre un groupe. Je ne doute pas que toi aussi."
"Remettons nous en chasse, avant d'être pris de court."

Rossa ne répondit pas, il inspectait le plan, réfléchissant à son prochain mouvement.

Il se mit à arpenter le hall du premier étage…

« D’abord je dois faire quelques courses… »

Puis il se mit à fouiller dans le mobilier de l'étage en question, en quête d'éléments pouvant lui servir...

On pouvait voir des tiroirs et éléments de mobilier voler dans toutes les directions ; éparpillant leur contenu dans tous le hall...

Le combattant s’adressa alors brièvement à l’autre français présent.

« Si tu veux te rendre utile surveille les alentours. »

Et il reprit ses fouilles de plus belle, cherchant du matériel de soin d’urgence, normalement présent partout dans les hôpitaux…


PS : Antonio cherche les objets suivants : bombonnes d'Oxygène, lampes, torches de détresse, fusée de détresse, alcool, allumettes, briquets, batteries, toute source possible d'étincelle ou de courant...
Ainsi que du tissu, papier.

Arrivé en haut des marches, Kuma observe le second escalier.
A temps, il aperçoit la suivante de Kuwabara.
Désormais informé de la destination de sa cible, il s'avance, contournant le comptoir du premier étage sans prêter aucune sorte d'attention aux fouilles du Français.

Les deux autres quant à eux ne font que suivre, Sakurai la tête en l'air, Masatami toujours... farouche.


➝ Direction (6) Axe (3), deuxième étage.

L'arrivée du chauve constituait un sérieux problème.
Il ne le craignait pas de front, mais ce colosse jouait sur la surprise.
S'l ne tenait pas à se faire enculer royalement au moment propice, il fallait être prévoyant, et plus malin.
Monter d'avantage était le seul recours apparent... mais comment justifier ça auprès de Hyde ?

Arrivé au deuxième étage, ce fut Gantz en personne qui lui fournit une excuse.
A mi-chemin, au niveau du comptoir donc, le contrôleur s'illumina et apparut un point rouge lumineux.
En quoi était-ce réjouissant ? Il s'affichait à un étage supérieur, soit le troisième étage.

Content, il attendit que sa compagne le rejoigne pour lui montrer le contrôleur.

" Une cible vient d'apparaître... Allons casser du monstre. "

Sans attendre de réponse, il se remit en marche.
Sa clope entièrement consumée, il la jeta au loin, devant les portes battantes de cet étage.
Un indice pour son poursuivant.

Gagnant les marches menant au troisième étage, Kuwabara pressa le pas, jouant habilement avec le manche de son arme.
Sportif, la montée ne le fatiguait pas.
Par contre, Hyde elle, serait sans doute affaiblie.

Son plan prenait forme, doucement, sûrement.


➝ Direction (6) Axe (2), troisième étage.

[ HRP : normalement, Takeshi devait poster avant moi, puisque son personnage passe dans l'escalier devant Akane, mais Gantz m'a dit par mp que c'est à moi de poster ]

Akane allait passer devant Takeshi dans l'escalier. Elle se dit qu'il la laissait peut-être passer pour qu'elle les couvre une fois arrivée au premier palier, ce qu'elle avait eu l'intention de faire en suivant le gantzer.

"Je vous couvre, au premier étage."

Lui dit la militaire en le dépassant, puis elle parvint au premier étage où elle fit un pas en avant, s'accroupit et brandit aussitôt son X-gun vers tout éventuel agresseur. Ainsi, elle couvrait ses alliés qui allaient continuer la progression vers les étages supérieurs. Ensuite, elle les suivrait et couvrirait leurs arrières.

HALL – ACCES 1ER ETAGE - (6) Axe 4

Antonio n’avait pas trouvé la moitié de ce qu’il cherchait…

Peu importait, il avait déjà des éléments intéressants :

- Une lampe torche petite taille (parfait état)
- Une bouteille d'alcool à brûler (60% pleine)
- Un paquet d'allumettes (neuf).

« Ben ils sont radins ces connards ! »

Pendant ce temps d’autres gantzers gagnaient l’étage supérieur.

Se faisant il coinça la lampe dans un des replis de la combinaison, ainsi que les allumettes, puis il s’empara d’un fauteuil rembourré de l’accueil et entassa des piles papier de papier en tout genre dessus. Pour finir par l’arroser généreusement d’alcool à brûler en sifflotant machinalement, presque comme s’il s’amusait…

« Tou… Tou… Tou… Touuuu…… Toudou……. »

Le PCP avait quelque peu altéré son attitude posée d’avant, lui donnant un côté quelque peu incontrôlable, inconscient, exacerbant ses traits de caractère.

Puis il poussa tranquillement la chaise surchargée vers le couloir…

C’est alors qu’il vit la militaire à l’affut jouer au commando au sommet des escaliers. Comme s’il était nécessaire de surveiller une zone déserte, uniquement occupée par les deux français, dont un, Antonio, qui foutait la merde depuis un petit moment déjà...

« Hahaha, quelle attitude ridicule, on n’est pas dans un film tu sais ?! Huhu… »

Puis sans dire mot ni prêter attention à une éventuelle réponse il poussa la chaise dans l’encadrement de porte, puis craqua une allumette dessus, enflammant instantanément le bazar.

Puis d’un coup sec il poussa la chaise pour la faire rouler au travers du couloir, sa lumière allait bientôt lever le voile sur les ténèbres de cette zone.

Il annonça à guitariste.

« Je t’ai trouvé une utilité on dirait, tu vas me servir à trouver de quoi mettre un peu de PRESSION à cet hosto. »

Puis il s’engouffra dans le couloir regardant son contrôleur et les alentours du couloir, le fusil en main gauche, la lampe torche en main droite.

* Voyons où est-ce que vous vous cachez sales merdes… *


La suite des aventures d'Antonio à cet endroit :

COULOIR 1ER ÉTAGE (4)


PS : Sachant qu’il est tout bonnement impossible qu’il n’y ai ni papier ni chaises à roulettes à un accueil / secrétariat d’hôpital (et que, malgré leur attaque, les martiens en ont surement rien à faire), je me suis permis de les mettre sans faire de demande préalable.
Mise à part ça, Gantz pourrait-il dans le couloir 1 me dire ce que je vois grâce à la lumière du feu, qui doit être relativement puissante, et me signaler la position précise des martiens sur le contrôleur ? ^^ Merci d'avance.

Naturellement, Takeshi avait laissé passer Akane devant eux.
Il n'avait aucunes compétences sérieuses en tant qu'éclaireur, qui mieux qu'une militaire pourrait donc occuper ce poste ? Il avait confiance en elle.

Terminant son ascension, il attendit que les deux médecins le rejoignent pour faire signe à Akane d'avancer, ne perdant pas de vue leur objectif final : le dernier étage.

Empruntant à nouveau l'escalier central, l'épéiste s'adressa aux médecins dans sa course, sans le moindre signe d'essoufflement.

" Quels services couvrent le quatrième étage ? "

Sans ralentir, il attendit leur réponse.


Direction immédiate : Hall (6) Axe (3) - 2ème étage.
Destination finale : Hall (6) Axe (1) - 4ème étage.

Les deux médecins s'évertuent à suivre leur leader... Pour l'instant.
Plus particulièrement, le but de Kakuzawa est toujours le même : accéder à l'étage ou tout a commencé.
Bien que fatigué par ce début d'ascension, cette dernière pensée le motive.

Enfin, ils gagnent le premier étage, marquant un temps d'arrêt.

Lorsqu'il voit l'étranger envoyer un siège enflammé dans le couloir, il est à deux doigts d'exploser.
Fort heureusement, l'importance de son objectif prend le dessus pour son attachement envers cet hôpital.

La course continue.
Dans sa tête, Kakuzawa compte les marches.
Takeshi leur adresse alors la parole, en pleine course dans les escaliers menant au second.
De sa voix de senor essoufflé, le médecin lui répond sans s'arrêter.

" C'est l'étage des patients, comateux et handicapés ! "

Le fait même de penser à ces créatures le pousse à accélérer encore, au dam de son assistante qui peine à suivre, ses formes généreuses n'aidant pas à cet exercice.


Direction immédiate : Hall (6) Axe (3) - 2ème étage.
Destination finale : Hall (6) Axe (1) - 4ème étage.

Se contentant de protéger de son mieux ses alliés, Akane ne prêta aucune attention aux paroles de l'européen. Ce dernier n'était qu'un mort-vivant à ses yeux, mais au moins leur serait-il indirectement utile. Si les martiens aimaient vraiment la lumière, la chaise roulante en feu allait les attirer de façon certaine ... Takeshi arriva alors, suivi du médecins et de son assistance, ces deux derniers semblant déjà fatigués ... la militaire vit que son homme la laissait passer pour qu'elle continue à les couvrir aux étages supérieures, ce qui était bien vu. Elle monta devant eux, entendant la réponse du médecin. Ils trouveraient peut-être quelque chose d'intéressant au dernier étage, mais ils n'y étaient pas encore.

Direction immédiate : Hall (6) Axe (3) - 2ème étage.
Destination finale : Hall (6) Axe (1) - 4ème étage.

Alors que Jérôme faisait le guet, Antonio finit ses emplettes. Cherchait-il des armes pour remplacer ces bouses défaillantes que Gantz leur avait donné? Jérôme ne le su pas, il vit par contre ce que son compagnon fit de ses trouvailles. Empilant une masse de papier sur une chaise et l'aspergeant d'alcool à l'odeur puissante. Il préparait une torche à roulette... en chantonnant.

*Oui, chante les promesses du dragons et dansons les pas de l'éternelle déraison. Le prétexte est toujours bon et le prix, même trop élevé, toujours tardif. Ce n'est pas le moment d'y penser, il sera toujours temps d'y gouter après.*

Alors qu'Antonio finissait son brasero, il aperçu Akane qui inspectait l'étage comme une éclaireuse.

« Hahaha, quelle attitude ridicule, on n’est pas dans un film tu sais ?! Huhu… », dit il alors à son intention, l'air dédaigneux et hautain.

Jérôme se retourna et la vit à son tour.

*Elle a surement fait ça par réflexe, déformation professionnelle. Mais, il est vrai que s'il y avait eu du danger à cette étage, elle l'aurait entendue avant d'y parvenir. Surtout avec la machine à bourre pif, qui aime faire savoir quand il creuse des cratères dans le visage des gens (un peu comme ça).*

Jérôme ne put retenir un léger soupir accompagné d'une moue résignée. C'est à ce moment qu'Antonio embrasa son phare à roulettes et le propulsa dans le couloir, afin d'en dissiper les ténèbres.

* Give me fuel, give me fire, give that which I desire(Fuel - Metallica).*

Il dit alors à Jérôme:

«Je t’ai trouvé une utilité on dirait, tu vas me servir à trouver de quoi mettre un peu de PRESSION à cet hosto.»

De la "pression? Une pression stressante, vindicative et manipulatrice? Sur un hôpital infesté de martiens sans visages et bien roulés? Non, la pression des différentes bonbonnes de gaz, plutôt. Veut-il faire une bombe?

Jérôme se souvint alors de son oncle Arthur qui s'était coincé une burne dans le siège amovible de sa Harley Davidson. Inutile de demander les détails de cette exploit, il y avait que tante Ingrid pour les raconter, vue que s'était sa faute à elle et à son petit cul parfait de môme de vingt ans.

Bref, la douleur avait fait dérailler son cœur fragile de motard cinquantenaire(inutile de préciser le nombres de cigares et de litre de Jack daniel, dont il s'était gavé durant sa salope de vie) et à l'hosto on lui avait fait une injection de nitroglycérine pour dilater ses vaisseaux sanguins.

Depuis, il s'était vanté à qui voulait bien l'entendre qu'il carburait à la nitro comme une bécane customisée. Jusqu'à son dernier burn out (au Jack Da, bien sure) qui l'envoya, lui et sa bécane, s'emplafonner, une nuit d'un noir d'encre, dans un convois exceptionnel transportant de la nitro pour un chantier tunnelier. Il fut la seule victime; comme quoi, dieu a le sens de l'humour.

Jérôme suivit Antonio dans le couloir pour lui faire part de son idée, chassant de sa tête les souvenirs de l'oncle Arthur, afin de rester concentré.

Suite COULOIR 1ER ÉTAGE (4)