Yarashin posa son fusil et sortit son ordinateur, comme ayant oublié ses remarques précédentes.
Il tapota, l'air soucieux. Puis il débita.
Il y a eu des cas où une créature bloquait la technologie Gantz. Aucune donnée sur les technologies plus usuelles. A chaque fois, le champ disrupteur était émis par un organe de la proie.
La tactique la plus efficace semble être un tir groupé visant plusieurs zones afin de multiplier les chances d'ablation.
Mais la destruction de l'organe entraine une désactivation de la combinaison dans 86% des cas.
Un claquement lointain clôtura l'exposé et restaura le geek dans sa nervosité.
Il rangea à nouveau son ordinateur et reprit son fusil, fixant l'appât volontaire et son extincteur.

Himiko s'était finalement avérée très sensible à la performance d'acteur de Kazuo Kuwabara, et l'avait laissé filé la queue entre les jambes (dans tous les sens du terme), mais au final, tout cela ne faisait qu'alimenter la confusion. Le plus pitoyable était ce nain de Jinnai qui ne connaissaient pas même le moindre précepte militaire. Ah ! La belle époque d'Hirohito, où une bonne armée japonaise était une armée capable de retenir les ordres et les préceptes de son divin monarque. Quelle nostalgie pour nôtre fasciste en herbes !

"Mais je vous en prie, pensez ce que vous voulez, Sakyo-san, l'ignorance et la confusion ne sont des crimes capitaux que lorsqu'il y a danger de mort, après tout," répondit-elle, venimeuse, à son assertion stupide sur la discipline militaire, avant de se placer en retrait. Il était trop tard pour fédérer le groupe correctement, elle s'en était rendue compte. C'était de sa faute, mais elle ne pouvait pas les laissez se faire tuer par ces... choses.

Ces vils extraterrestres qui polluaient son pays en cachette, la terre des dieux, le Divin Japon. Et eux, ils ne l'avaient pas reconnu, sauf un, Kentaro. Elle avait beau être la plus belle fille de la famille impériale, à l'heure actuelle, même les plus beaux hommes de la Chambre ne l'avaient pas reconnus. Il y avait de quoi enrager. Mais il valait mieux qu'il en soit ainsi, peut être, car c'était la Volonté du Ciel, à ses yeux.

Car Himiko refusait de les abandonner et de la jouer solo, pas comme les Gaijin ou Kuwabara. Elle ne savait pas si le bishonen (beau gosse) était coupable ou non, elle savait seulement qu'il s'exprimait aussi bien qu'un putain d'avocat du diable. Et qu'elle avait pas envie de se voir des "cornes de la jalousie" pousser sur son front. Même si c'était le cas, elle pourrait toujours embrocher Sakyo avec. Mais que se soit le messie en puissance ou le pervers suce-cités, elle ne pouvait pas les abandonner. Après tout, c'était son peuple. Akane avait raison, en tant que noble elle devait faire front pour les protéger au mieux. La Guerre et le Gouvernement avaient été les deux premiers devoirs de la noblesse.

"Je vous suis, Ueno-san."

Himiko rangea son sabre dans son fourreau, puis sortit de ses manches un élastique qu'elle utilisa pour nouer ses longs et magnifiques cheveux, ainsi qu'un bandeau hachimaki (les bandeaux blancs avec écrit "Nippon Banzai" dessus), dont elle se servit comme protection frontale. Tout de même, ces deux crétins, elle aurait dût les pourfendre. En parlant de pourfendre, elle dégainna le katana rétractable fourni par la Sphère et entreprit de trancher le brancard à l'abandon, afin de tester la lame, avec un mouvement vertical classique.

Inaba-no-miya Himiko shinnō denka retira la lame du brancard, et entreprit d'observer cette étrange technologie. Il n'avait pas l'air spécialement plus efficace que son propre katana, ou plus résistant. Quoiqu'il fût ressorti sans dommages de l'expérience. Quelque chose clochait, s'ils étaient capables de créer des lames qui se matérialisaient depuis ce qui servait de manche, pourquoi leurs mystérieux kidnappeurs n'en profitaient pour améliorer la qualité du tranchant ? Si sa supposition était exacte, la lame n'aurait dût faire qu'une bouchée d'une structure de ce genre. Himiko dépeça le tissue pendant que Lee parlait, tout en demandant à Takeshi ce qu'il en était. Il avait dit tout à l'heure n'utiliser que le sabre et le Y-gun. Et puis sur sa main droite, il y avait la marque du bretteur, qui apparaît à force de dégainer et rengainer un sabre, notamment dans la pratique du iaido.

"Dites moi, Yamamoto-san, ces sabres rétractables fournis par la sphère... Ils devraient être plus performants, non ? Il y a quelque chose qui cloche avec ?"

Elle fît se rétracter la lame puis la rangea dans ses poche, tout en essayant de fabriquer avec le tissue de quoi maintenir en place la lame rétractable sur le fusil de Sakyo.

"Utilisez ça, pour vous faire une baïonette."

Quel odieux personnage, tout de même. Il se faisait passer pour un saint, alors que c'était juste un intellectuel. Un milieu avec une forte sympathie communiste, depuis les années d'avant guerre. Et maintenant, il parlait d'utiliser l'âme du samouraï (la sienne, de facto !) comme une arme pour GI américain de la Guerre du Pacifique ! Alors que le kendo était enseigné à l'école à des milliers d'élèves au sein des clubs !

Bakumatsu Kikansetsu, la dernière époque où les samouraïs régnèrent à la place de l'Empereur, chef légitime de la Nation. A cette époque, c'était la dernière guerre où les hommes s'affrontaient au sabre. Le corps à corps était très différend du tir. Au sabre ou au poing, même un homme faible était amené à combattre avec son coeur, avec ses tripes et plus encore... avec ses convictions, sa force d'âme. Combattre avec honneur, vivre pleinement, prendre en main sa destinée, mourir avec conviction. La somme inachevée des actions qui, sous le soleil levant, est emporté par un Vent Divin tel les pétales de fleurs de cerisier. Le Bushidô, la Voie du Guerrier, c'était cela sa signification, toute princesse qu'elle fût, elle n'en avait jamais douté.

Et même si Himiko aurait était du côté impérialiste, qui par la suite signa l'arrêt de mort des samouraïs en interdisant le port du sabre en public, cette époque révolue était pour elle emprunte de nostalgie. Sakyo avait la possibilité d'utiliser un sabre pour repousser les ennemis du pays, ses ennemis. Ne pouvait-il pas simplement combattre avec conviction, plutôt qu'essayer de créer une arme imparfaite et sans doute inappropriée à ce qui allait suivre ? L'intransigeante de service se promit de sévir plus tard. Toute à ses pensées, elle fût fort surprise lorsqu'elle entendit le bruit à l'étage. Comprenant que dans ces moments de doute extrême il fallait prendre des mesures drastiques, elle se dirigea vers Kuma et le prit par la main, son expression mélangeait douceur, autorité et sentiment d'urgence.

"Ca vous dis un job de Yojimbo ? Vous serez bien payez. Il sera toujours temps de pulvériser l'autre aikdoka plus tard, si vous y tenez vraiment, mais là il y a plus urgent. De toute façon, si c'est bel et bien un violeur, il reviendra surement tenter son coup avec moi quand l'occasion se présentera, non ? Vous pourrez lui régler son compte à cette occasion."

Les évènements s'accéléraient, les groupes se formaient, les gens s'organisaient petit à petit. Il vit que le pompier s'était remis de ses émotions. Ce dernier avait décidé de rejoindre ceux qui allaient s'enfoncer dans le couloire du rez-de-chaussée et avait réussi à dégoter du côté de l'accueil une radio pouvant peut-être leur être utilise selon Lee.

Le vieillard ayant plus d'affinité avec le jeune écrivain il décida de rester avec lui pour l'aider du mieux qu'il pouvait. De plus, les membres étant relativement jeunes il ferait de son mieux pour les protéger. Ca allait être une façon pour Vargas de se faire pardonner.

Il s'avança en levant les yeux vers le 1er étage et se plaça devant Kentaro en regardant son arme de fortune.

"J'espère que j'arriverai à me rendre utile."

Il fixa le hublot de la porte menant au couloir communiquant avec le hall. Si une chose rampante occupait cet endroit. Il s'agissait peut-être d'une sorte de serpent. En tout cas il était peu probable qu'il s'agisse du martien Nurse.

Il regarda de nouveau l'écran du contrôleur en serrant à s'en faire craquer les phalanges le Y-gun qu'il tenait.

Sakyo remarqua finalement sur le brancard bloquant la porte quelques bandages susceptibles de l'aider dans son entreprise. Le temps que son équipe se constitue, il se dirigea vers l'objet en question, se rendant alors vite compte que Konoe l'avait suivi dans sa marche. Ce qui ne l'étonna finalement pas. Dans tous les cas, il ne comprenait et ne comprendrait peut-être jamais de quelle manière il en était arrivé à être affublé de ce suffixe. Sama.
Yarashin l'avait lui aussi suivi, à sa grande satisfaction. Il avait repérée la créature grâce à son arme, ce qui impliquait sans doute que les armes à feu fonctionnaient de nouveau. La créature provoquait les bugs? Et bien il faudrait faire avec et la détruire. Chaque monstre devait avoir une faiblesse, de toute manière. Actuellement, malgré le cri qui avait retentit, Sakyo voyait la chose ainsi. La peur l'avait progressivement quitté pour qu'il ne voit plus qu'une mission à accomplir, et plus un risque de mort trop certain.
Vint ensuite Kentaro, l'un des rares rescapés de la chambre. L'équipe se constituait peu à peu, mais Sakyo remarqua alors qu'un fossé se creusait... De son côté, son groupe était constitué de quoi? D'un boxer sans combinaison complète, d'une adolescente pas franchement musclée, d'un présumé geek qui partageait cette même caractéristique, même si ce n'était pas de la même manière. Puis il y avait lui. Sakyo. L'écrivain qui avait laissé mourir les trois quarts de son équipe, qui n'avait su sauver personne et qui, au final, ne savait se battre que de façon autodidacte.

Par contre, le groupe de Takeshi, c'était définitivement celui des héros. Un homme frôlant la légende, arborant deux katanas et qui avait survécu plus que quiconque ici. Une militaire l'accompagnait aussi, en plus des DEUX médecins. Clairement, les dires de Sakyo étaient tombés dans l'oreille d'un sourd. Le romancier ne put que se désoler de la situation. Son groupe allait très certainement compter quelques morts s'il ne réussissait pas à s'en charger. Enfin... au moins il avait deux personnes qui connaissaient cet univers qu'offrait Gantz. Notamment Yarashin qui, lui, avait des tactiques bien spéciales. En tout cas, elles avaient l'air plus censées que celles suggérées par Kentaro, qui voulait se désigner comme appât.

"Ta combinaison ne marche peut-être même pas! Non, hors de question que tu fonces dans la gueule du loup. Non, on va se contenter de suivre la technique de Yarashin. On tire tous sur l'ennemi. Si ça marche pas, balance ton extincteur, on s'en servira pour faire diversion et on avisera à ce moment là."

C'est alors qu'un fracas retentit. Le katana de Sakyo tomba sur le sol pour que ce dernier se mette à viser autour de lui, ne sachant vraiment où donner de la tête tant l'écho avait joué son rôle à l'instant. Ce n'est qu'après dix longues secondes qu'il comprit que ce devait seulement être un élément du décor qui était tombé quelque part, sans qu'il ne sache où. C'est à ce moment qu'Himiko se montra de nouveau. Elle était venue près du groupe de Sakyo, et cela pour quelque chose d'assez spécial. Elle s'était nouée les cheveux, avait même arboré un bandeau frontal destiné au combat. Quelle classe elle avait, cette femme! Une telle prestance! Elle était déjà magnifiquement belle, mais ces détails rajoutés à son physique firent rougir légèrement Sakyo, alors qu'elle s'approchait un peu plus du brancard. C'est là que le plus improbable se produisit.
Elle dégaina son arme et en un éclair, elle abattit son arme sur le brancard, tranchant le matelas d'un coup ferme. Cependant, la lame vint s'entrechoquer avec le métal du brancard, créant un son encore plus assourdissant que celui qui avait retentit dans tout le hall la dernière fois.

"Oh putain!"

Avait-il dit tant cela l'avait étonné. Et ce ne fut pas tout. Lorsqu'elle déchira le tissu du brancard pour le tendre au jeune étudiant, il la reconnut enfin. Elle s'était présentée ainsi, pourtant il ne l'avait pas reconnue. Mais à présent tout se tenait. Ce regard, cet air combatif mêlé à cette beauté. Et la diplomatie dont elle avait fait preuve lors du combat... Le fait même qu'elle lui offre ce tissu en partageant avec lui l'idée de créer cette baïonnette déifia un peu plus ce personnage à ces yeux. Était-elle omnisciente pour avoir compris son intention? Ou bien elle devait tout simplement être perspicace: depuis un moment déjà, il cherchait à trouver un moyen de coller ces objets là.

Il accepta le don de la femme, bouche bée et se mit alors à fixer l'arme sur le canon. Malheureusement, ce tissu ne suffisait pas: il glissait. En voyant les bandages, il pensa par ailleurs que ces derniers seraient plus utiles dans un but médical. Si l'un d'entre eux avait une hémorragie, il pourrait tenter de la stopper avec. Alors il sacrifia finalement un morceau de son long manteau. Il coupa le bas de celui-ci, sans toucher aux poches, évidemment, pour en tirer une lanière assez longue, robuste et capable de soutenir le nœud efficacement grâce au cuir. Cela se fit très vite, d'ailleurs. Tout en visant un des débris du brancard, il appuya sur le bouton du manche du katana. La lame venait cueillir la cible juste quelques millimètres en dessous du centre du viseur lorsque l'on regardait le cadran. Chose qui devait évidemment évoluer selon la distance, mais qui était largement suffisant en intérieur selon lui. En soit, c'était une arme efficace et polyvalente, mais en voyant le regard d'Himiko, il comprit un peu mieux. Cette femme devait avoir des principes particulièrement archaïque. Il lui avait répondu et lorsqu'elle avait employé des termes militaires, il l'avait tout simplement envoyée paître. Il se devait de se justifier, et par la même occasion, faire d'une pierre plusieurs coups.

Alors que Vargas venait les rejoindre -à son plus grand bonheur- il signala cependant à ses compagnons qu'il allait les rejoindre et s'en alla retrouver la princesse après avoir récupéré les ciseaux chirurgicaux et les bandages (qu'il rangea facilement dans sa pochette de Notebook). Sakyo comprit, cependant, qu'elle devait très certainement vouloir garder secret son identité. Aussi, il chuchota tout en s'approchant d'elle. Il n'osa même pas poser la main sur elle, alors qu'au début il l'avait secourue ainsi. En s'approchant, il vit par ailleurs qu'elle comptait enrôler le colosse, entendant quelques paroles. Elle comptait en faire un véritable "Yojimbo" et pensait même le motiver à propos de la possibilité d'une seconde rencontre avec Kuwabara. Au final, c'était une plutôt bonne idée. Sakyo espérait vraiment que violeur puisse être arrêté à un moment ou un autre... Mais... et son groupe alors? Kuma était le seul homme fort susceptible de vraiment changer la donne de son côté... Et qu'il soit parmi les combattants ou parmi les... appelons les "pacifistes", il aurait encore la possibilité de croiser son adversaire.

"Excusez moi... Hime...?"

Il avait chuchoté, espérant que seule elle puisse entendre ce qu'il allait lui dire jusque là.

"Je m'excuse de ne pas vous avoir reconnue sur le coup... Si ça avait été le cas, croyez bien que je vous aurais traitée autrement... Aussi, je sais que vous apportez beaucoup d'importance à notre nation et ses valeurs. Sachez simplement que j'ai aussi les miennes. Je ne suis pas un combattant, alors si je peux faire en sorte que tout le monde soit protégé un minimum avec mes mises en garde, je m'en contente..."

Son teint rougit de nouveau. Il réalisa que la princesse était morte, elle aussi. Même si ce statut était honorable, il n'avait plus sa place au sein des missions de Gantz. C'est sur cette pensée qu'il se permit de lui quémander cette aide.

"Vous voyez, aussi. Mon groupe est mal constitué. Aucun d'entre nous n'a de compétence martiale quelle qu'elle soit... Le votre est puissant. Il y a vous, Takeshi-san, Akane qui est une militaire et même des médecins qui pourront vous guider et vous soigner... Alors s'il vous plait... Si vous pouviez prendre compte de notre handicap, je vous serais vraiment reconnaissant."

Sur ces mots, il tourna les talons. Il se contenta de ponctuer tous ses dires par un "Je vous en prie, Hime-sama." Puis il retourna ensuite retrouver Konoe, Yarashin, Kentaro et Vargas. Le teint encore rougissant, ne sachant même pas s'il pouvait se permettre de partager sa découverte avec ses acolytes, il reporta son attention sur son nouvel acolyte ainsi que sur la jeune fille qui l'avait suivi depuis le début. Il ne connaissait même pas son nom! Il était temps de le lui demander, tout de même! Il prit quelques secondes pour esquisser un sourire, effaçant de son visage toute possibilité de situation cocasse qu'il aurait pu vivre à l'instant, puis il éleva la voix.

"Je suis heureux de voir que vous nous ayez choisis. Maintenant il faut faire en sorte de tous nous en sortir."

Il se tourna ensuite vers Konoe.

"Dis moi... J'ai remarqué que tu avais retenu mon nom mais... tu ne t'es pas présentée. Comment tu t'appelles?"

Konoe souffrit de jalousie lorsqu'elle vit son prince charmant se rapprocher autant de cette somptueuse femme en kimono.


La gorge nouée, elle se sent inférieure et impuissante, d'autant plus frustré lorsque son amoureux revient vers son groupe les joues étrangement rouges.
Une rivale !
Heureusement, tout est effacé lorsque son sauveur lui adresse la parole, pour lui demander son nom ! Ô Joie !
D'abord bouche-bée, elle vire à l'écarlate et baisse un peu la tête, n'osant pas croiser son magnifique regard à cet instant.

" Je... je m'appelle I... Izumi Konoe... "

Il s'intéresse à elle ! Il lui a demandé son nom !
Dans le coeur de cette jeune fille, la juste métaphore du cerisier en fleurs prend tout son sens.
L'Euphorie.

Kuma n'avait accordé aucun crédit à Sakyo.
Il avait regardé sa main, constatant avec un mélange de crainte et d'étonnement qu'elle tremblait.
Les souvenirs avaient réouverts de douloureuses plaies intérieures.

Revint alors à la charge cette "princesse", elle lui prend sa main.
Il n'avait pas supporté son ton autoritaire, et sa beauté ne l'excusait pas. Pourtant il était pétrifié.
Magnifique, elle l'était. Même une grosse "brute" comme lui ne se dérogeait pas à la norme d'appréciation masculine. Cependant, il avait plus d'intérêt pour Akane, c'était son genre de femme.
Mais présentement, il n'en avait rien à foutre.


Il est clair que la seule personne susceptible de l'intéresser est Kuwabara, désormais apparent ennemi juré.
Son interlocutrice tente une approche des plus subtiles, mais ce ton autoritaire déplaît à l'ours, animal indomptable.

Retirant vivement sa main, il détourne le regard, aussi froid que le métal et fixe les escaliers, par où le présumé violeur est parti quelques minutes plus tôt.

" Je me fiche de qui il est, c'est ma seule cible. "

Il tourne alors les talons et bouscule Sakuraï au passage, puis fixe la femme par dessus son épaule.

" Je suis mon seul Maître. "

Sur cette remarque impertinente, il commence à gagner l'étage.


=> Direction (6) Axe (4) 1er étage.

Soudain sorti de ses songes par la bousculade, Sakuraï semble se réveiller alors que les précédentes perturbations sonores lui avaient vraiment fait penser que celui qui s'était fait mal, avait très mal...

Il suit du regard le colosse, et hausse les épaules.
Sa décision est vite prise, et pour une raison inconnue dispensée de justificatif oral, il se met à le suivre tranquillement, comme si de rien n'était.

Proche de lui, on peut l'entendre fredonner.

" A l'aventure compagnons, je suis parti vers l'horizon... hum... j'ai oublié la suite... "


=> Direction (6) Axe (4) 1er étage.

Masatami était parti se changer derrière un pilier de métal, dans l'espoir que cette combinaison ridicule puisse les aider. Si ce géant l'avait mise, c'était pour une raison. Et puis, entre ça et rester dans son pantalon trempé d'urine, il avait vite fait le choix.


Vêtu mais pas armé, le garçon sort de sa planque, la valise en mains - désormais remplie par ses habits.
En voyant le colosse se séparer du groupe, suivi du type étrange, il s'empresse de les rejoindre.

" A... Attendez-moi ! "

Il finit par les rattraper.

Paradoxalement, il admire celui qui, en dehors de la chambre, serait le plus apte à le racketter.
La plupart du temps, les victimes du colosse étaient riches, prétentieuses et faibles.
Le portait de Masatami.

Un nouveau groupe vient de se former.


=> Direction (6) Axe (4) 1er étage.

Sakyo lui répondit que sa technique était mauvaise et que sa combinaison ne marchait peu être pas, logique après tout le matériel était largement déficient, comme il l’avait dit en arrivant c’était d’ailleurs pour ça qu’il avait pris cette extincteur.

* La tienne aussi ne marcheras pas dans ce cas…*

Soudainement la princesse lui était passé devant et en utilisant le sabre avait détruit ce même brancard qu’il avait poussé et cela elle le fit dans un grand fracas bien sur.

Bon sa réaction n’allait sans doute pas être la bonne… Il bougeai un brancard et l’autre folle de princesse le découpai avant de repartir, mentalement il en poussa un juron tellement les gens lui paraissait stupide, un juron oui, mais il du se retenir de pas la frapper directement elle qui lui tournait le dos. Enfin bref il était légèrement irrité a présent. Légèrement, la nuit commencée à être longue il n’avait pas besoin de ça en prime. Il ne fit pas attention au vieillard a la moustache qui aller les rejoindre. Juste marre qu'on le contre dise ou que l'on se fiche carrément de ses propos.

Rageusement pour faire baisser la tension accumulée, il frappa aussi fort qu’il le pouvait le sol de son pied droit, de toute manière du bruit il y en avait eu déjà tant....