Nom : nochenmahl
Prénom : Klaus
Age : 31 ans.
Groupe sanguin : O.
Métier : vagabond.
Description physique : Klaus a de grands yeux noirs qui
fixent tout ce qu'ils regardent en donnant l'impression de les transpercer.
C'est un européen de type slave possédant un corps nerveux avec des bras
disproportionnés qui semblent être faits pour happer. Ses cheveux sont très
longs, mais se répartissent inéquitablement sur son crâne plat, dont les
parties dénudées révèlent des cicatrices de griffures violentes.
Ses lèvres sont constamment serrées et les rares fois où il
ouvre la bouche, c’est pour dévoiler une dentition caractéristique de la
malnutrition.
Il semble pourtant assez en forme pour faire des cabrioles
et courir.
Description mentale : Quand il n'est pas prostré dans un
coin, a jeter des regards apeurés sur tout ce qui peut faire un bruit, Klaus
est plutôt expansif, enjoué comme un enfant, ne cessant de babiller en allemand. Il a toutefois des réactions surprenantes et une
résistance incroyable à l’insalubrité.
C'est une personne très instable. Nul ne sait ce qui
pourrait arriver s'il venait à être stressé.
Histoire : Klaus a grandit dans la riche famille Nochenmahl
des entreprises Nochenmalh.
Né à Hamburg, il rejoignit très tôt les plus prestigieuses
écoles de toute l’Allemagne.
Brillant élève, fils ainé d’une famille unie et aimante, le
jeune allemand mena une vie étudiante exemplaire, même dans ses rapports
intimes.
A 21 ans, âge auquel il termina ses études avec la mention
maximale, il rejoignit l’entreprise familiale comme cadre avec la certitude de
remplacer son père vieillissant.
Tout bascula un veille de Pâques lorsque Mr Nochenmalh reçut
un coup de fil lui annonçant la mort de son fils dans un accident de poinçonneuse électrique.
Une heure plus tard, après que le père eût menacé l’hôpital
de la morgue chargée du corps d’un procès pour avoir égaré son fils, la famille eût la surprise de recevoir un autre coup de fil, venant cette fois du portable de Klaus.
Personne ne demanda d’explication, trop heureux de retrouver le présupposé mort.
L’hôpital changea toutefois de directeur.
Après ce bref épisode, tout sembla être rentré dans l’ordre, si ce n’est que Klaus disparaissait de temps à autre on ne savait où.
Sa mère s’en inquiéta, mais comme à part cela, rien ne clochait, il n’y eût aucune suite.
D’autant que l’échantillon d’urine prélevé au bureau ne révélait aucune prise de drogue.
Trois ans passèrent ainsi, sans véritable incident jusqu’à ce qu’une amnésie efface le traumatisme supposé à l’origine des disparitions.
Puis apparu une bande de mafieux qui se faisaient appeler les Tepes.
Leurs exploits parus dans les journaux rendaient le futur dirigeant nerveux sans que lui-même pu l’expliquer.
C’est à cette époque que les premiers signe de sa pathologie se déclarèrent.
Il développa d’abord une nyctaphobie aggravée, exigeant que tout ce qui se trouvait à moins de 10 mètres de lui soit éclairé comme en plein jour.
Comme cette exigence était difficile à remplir, s’ensuivirent des crises d’angoisse et de paranoïa aigue. Klaus devint agoraphobe, restant cloitré dans son appartement qui faisait la fortune des fournisseurs d’énergie.
Sa famille l’arracha à sa solitude et le confia aux meilleurs psychiatres qui se révélèrent incapables de le soigner. Certains moururent, déchiquetés par le forcené.
Pris d’effroi et la mort dans l’âme, son père décida de donner suite aux offres d’un docteur d’Osaka qui se proposait de le guérir.
Le voyage en avion se passa plutôt bien, mais Klaus échappa à son garde du corps dans l'aéroport. Il erra quelque heures sur l'autoroute jusqu'à ce qu'un taxi le fauche. Et encore une fois, le père appris la mort de son fils alors que son corps était introuvable.
Votre mort et cause : broyé par un taxi en pleine accélération.