Nombre de messages : 2433 Pseudo : Gantz Surnom : Gantz Âge du personnage : Des décennies...
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Dim 24 Jan 2010, 22:47
Autant pour Reika que pour Sakyo, ce fut un coup de poignard pour Kyou. Les yeux écarquillés, il fixait l'écran du téléviseur, incrédule, le regard fixé sur la Reika toujours vivante, celle qui répondait au questionnaire de ce présentateur débile et vieux jeu. Comment un tel phénomène était possible ? Il n'avait jamais envisagé la possibilité que leur corps d'origine était encore présent, parce que le flic aveugle lui avait bien dit qu'il avait disparu. Abasourdi, il n'écoutait même pas les paroles sûrement réconfortantes mais sans doute vaines qu'il adressait vivement à l'idole, comme s'il essayait déjà de la sortir d'une dépression.
C'était compréhensible, le choc devait être terrible. Il essaya un instant, plongé dans un mutisme inquiétant, de se transposer à sa place. Elle se retrouverait devant son double, comme s'il s'agissait d'une soeur jumelle qu'elle n'avait jamais connue... une personne qui était elle, sans l'être, qui prenait sa place, parlait pour elle, pensait comme elle, vivrait désormais comme elle et pour elle... Et elle, au final ? Si ça avait été lui, il se sentirait perdu, rendu à un stade de copie dont la vie n'a aucun sens. Il pouvait ressentir une grande détresse l'envahir à cette pensée, la sensation insupportable que la vie est encore moins importante et plus fragile qu'elle n'en a vraiment l'air. Les lèvres frémissantes, il avala ce qui lui sembla être un litre de salive alors que presque inconsciemment, il se levait, mal à l'aise, le souffle agité.
C'était elle, une deuxième Reika, à la fois authentique et improbable. Pourquoi ?! Et surtout, comment ? Ca relevait de l'irréel, de la science-fiction... pour la première fois il se rendait compte que la compréhension de cette histoire, tout Gantz, tout lui échappait, du début à la fin. Il avait beau évoqué toutes les théories possibles et imaginables, il ne pouvait que spéculer, lui comme les autres, car il n'y avait rien à expliquer et rien qui ne pouvait être compris. La présence même de cette seconde Reika mettait en opposition toutes les lois de la nature et le sens même de la vie, ce pourquoi l'androgyne se sentit complètement déboussolé. Mais leur amie était visiblement accablée.
Il baissa les yeux vers elle, baigné dans l'incompréhension la plus totale. Il avait pitié et peur pour elle, en même temps, imaginant ce qu'elle serait capable de commettre avec cette nouvelle sur le dos, dès qu'elle serait sortie d'ici, ou pire encore. Mais sortir, pour aller où ? Il n'y avait plus nulle part où aller, avec ce clone qui vivrait désormais chez elle, coucherait avec son homme, mangerait sa nourriture et suivrait son emploi du temps. Elle n'était d'ors et déjà plus Reika... elle renaissait vraiment, contrairement à eux ! Ses yeux se déposèrent avec hésitation dans les siens. Il murmura son nom.
" Reika... "
Il ne désirait pas défendre son statut, sa vie ou sa chance mais aujourd'hui, ce soir plus précisément, sa vie prenait un nouveau tournant. Tout ce qu'elle avait vécue jusqu'à maintenant n'avait plus d'importance, et elle devrait désormais vivre avec l'ultime fardeau de voir quotidiennement quelqu'un qui jouit des mêmes chances de la vie, lui privant les siennes par la même occasion. Et comment sortir ? Comment sortir en étant Reika sans l'être ? Sa moindre apparition à l'extérieure serait synonyme de coup d'éclat, de reportages, d'interrogatoires, d'enquêtes... Quelque chose qu'il fallait à tout prix éviter pour leur salut à tous. Il se sentait affreusement mal pour elle et doucement, il se déplaça à ses côtés, silencieux, puis se laissa tomber sur son lit, juste à sa gauche. Une nouvelle fois, sa main se posa sur son épaule, l'autre cette fois, l'enlaçant légèrement sous cette étreinte. Il ne désirait pas l'accabler de mots, de discours réconfortants qui l'enfoncerait d'avantage qu'autre chose. Il fit alors ce qu'il aurait voulu qu'on lui fasse dans ces moments là, s'il avait eu à subir pareil traumatisme. Il la consola par sa présence et par un contact humain, sobre mais bien là. Son contact. Ce n'était sûrement rien pour elle, elle s'en fichait sûrement vu ce qui se déroulait devant ses yeux, mais il ne pouvait pas personnellement rester là à ne rien faire.
Gantzer A
Reika
Nombre de messages : 347 Pseudo : Meadow. Surnom : Forte Poitrine Âge du personnage : 17 - 18 ans à priori
Le temps lui semblait suspendu, la mâchoire serrée et le regard livide sur l’écran qui la diffusait, cette parfaite copie d’elle-même, avec cet air niais et juvénile qui lui valait un charme imparable. Encore absorbée par cette découverte déprimante, elle ne réussit pas à entendre les paroles réconfortantes de Sakyo. Tout lui semblait, finit, cette vie, cette gloire, absolument tout. Recommencer une nouvelle vie ? C’était purement impossible. Elle avait toujours vécu par les médias et dans le luxe. Bien qu’elle trouvait cet environnement redondant et parfois stupide à présent, elle n’avait pas envie de le quitter pour toujours. Après tout, c’était là dedans qu’elle avait vécu.
« Mais qu’est-ce que je vais faire … »
Murmura-t-elle, désemparée. Confuse, elle traina son regard dans chaque recoins de la pièce, et se sentit rapidement écœurée lorsqu’elle vit les regards remplis de pitié de la part des deux garçons. Si elle détestait bien une chose, c’était être plainte, et attirer la compassion. Sans doute par orgueil, mais aussi parce qu’elle en avait marre d’être une pauvre cruche qui recevait tout le pauvre malheur du monde.
L’émission continuait, et elle sentit une nouvelle caresse de la part de Kyou, qui susurra son nom, le cœur comme fendu de la voir comme ça. Pourtant, l’idole ne trouvait son geste aucunement réconfortant, mais plutôt agaçant. Elle camoufla une grimace, et tenta de garder son calme. En vain, l’atmosphère de la pièce était devenue trop étouffante pour qu’elle y reste. Et elle n’avait aucune envie d’être prise plus longtemps en pitié par les deux protagonistes. D’un mouvement sec, elle se redressa, sans même adresser le moindre regard à quiconque. Son cœur battait à la chamade, et elle sentit rapidement les larmes lui monter aux yeux.
« Excusez-moi. »
Pressant le pas, elle quitta la pièce en un éclair, se précipitant, une main collée sur la bouche pour sortir de la maison. Coulissant la porte d’entrée, elle bondit dehors, sous la pluie glacée qui venait de s’abattre. Elle se laissa tomber à genoux au sol, hurlant ses pleurs et sa tristesse, criant son désespoir au monde entier, abattue par ce qu’y aurait du être sa mort. Elle se considérait comme morte. Sans plus aucune vie, ni raison d’être là. Elle n’était qu’une copie, et la véritable Reika trônait encore sous les projecteurs, vivaient encore dans sa villa spacieuse et devait sans doute débuter une relation amoureuse avec son manageur … ? Effondrée, l’idole calma difficilement ses sanglots, ses cheveux dégoulinant sur son visage, l’eau glacé s’infiltrant dans son dos, glaçant ses vertèbres.
Incomprise, victime d’une souffrance sans égal, la seule envie qui lui venait actuellement était de se tuer une deuxième fois.
Gantzer A
Sakyo Jinnai
Fiche : https://gantz.forumpro.fr/t219-sakyo-jinnai-valide Nombre de messages : 1071 Pseudo : Sakyo Surnom : Héros abandonné Âge du personnage : 19
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Lun 25 Jan 2010, 22:20
Les paroles de l'écrivain avaient été totalement inutiles face au désarroi de la starlette. Incapable de capter son attention, il comprit que le traumatisme était bien trop grand. C'était compréhensible après tout, elle venait de perdre une grande partie de sa vie, à savoir qu'une autre qu'elle la vivait à sa place. Cependant, Sakyo avait un raisonnement différent, même si cela était une situation plus qu'étrange. Selon lui, elle vivait malgré tout. Se poser la question de "qui était donc la copie" ne menait à rien, puisque ces deux Reika là avaient la même conscience, les mêmes sentiments... Seuls les souvenirs changeaient. Et elle vivait donc une nouvelle vie. C'était un autre tournant qu'elle se devait de prendre, même si ce n'était pas comparable à ce que lui pouvait avoir vécu. Il y repensa. Longtemps, pendant ce grand moment de silence qu'avait provoqué l'émission. Il ne pouvait pas se mettre à sa place... c'était vrai, mais ils avaient tous vécu des choses traumatisantes cette nuit. Et Reika avait encore la chance de pouvoir survivre, à côté des trois quarts des occupants de la chambre qui y avaient laissée leur vie... Elle se devait de le comprendre... mais pas maintenant en tout cas.
Sakyo ne tenta pas de faire de démarche immédiatement, mais quand Reika se leva pour aller rejoindre l'extérieur de la maison, il eut le réflexe de la suivre à l'instant pour s'assurer qu'elle ne fasse pas de bêtises. Au final, la course ne fut pas longue: elle s'effondra seulement devant l'entrée, sous une pluie battante qui venait justement de commencer à s'abattre sur Tokyo. Désormais cliché de la tragédie, elle ne pouvait que laisser couler ses larmes, agenouillée au sol. Calmer son chagrin? Le romancier en était incapable... mais il se devait de faire quelque chose. Kyou lui-même n'avait pas trouvé les mots, et étrangement, c'était le cas de Sakyo qui s'avança vers l'ancienne idole. Bravant la pluie, aussi droit et sérieux que possible, ses pas résonnèrent sur le sol mouillé. Et le rythme rapide de sa marche resta le même, rapide, impitoyable pourrait-on dire. Il eut seulement cessé quand il se trouva devant elle, debout, lui faisant face. Il ne pouvait pas la consoler... Il n'avait pas cette emprise que Kyou possédait, ni ce charisme... mais il avait les mots.
"Lève toi, Reika."
D'abord imperceptibles, il répéta ces mots. Trois fois, calmement. Elle était calmée, ne pleurait plus, mais elle était bien effondrée. Et elle n'allait pas se relever seule. Aussi, il usa même de cette nouvelle force que lui conférait la combinaison pour la forcer à sa se relever, hurlant encore une fois son ordre.
"REIKA! DEBOUT!"
Encore une fois, Sakyo abandonnait son air d'écrivain intellectuel fragile pour arborer une maturité et un sérieux implacable. Oh, oui, il comprenait plus ou moins cette détresse. Il avait la même lorsque Mariko est morte. Et aussi lorsqu'il vit Saki se faire tuer. Ainsi que l'aveugle... Cette petite starlette venait de perdre son ancienne vie... mais ils l'avaient tous perdue! Il n'allait pas la sermonner, mais simplement lui faire réaliser la chance qu'elle avait. Il allait seulement lui faire comprendre que la vie continuait malgré tout. Et plus encore pour elle que pour d'autres...
"Tu te crois une copie, Reika? Eh bien écoute moi... Tu en es une, d'accord. Mais tu vis! On a tous perdue notre ancienne vie dans cette soirée! Tu penses vraiment que s'il n'y avait pas ce double, tu serais restée une idole comme avant? La petite star naïve que tous ces autres nippons adorent? Tu vis encore! Pense un peu à Mariko! à Saki! à tous! Ils n'ont pas pu vivre, mais nous, si! Tu n'imagines même pas la chance qu'on a d'être encore là!"
Beaucoup de gens disent que la mort soulage des maux, et c'est ainsi que les suicides pullulent au Japon. C'était complètement faux pour lui. Personne ne savait ce qu'il pouvait se passer après la vie... ou plutôt après la mort. Eux, étaient victimes d'une chose à part, opposé à ce qu'on pourrait appeler une "intervention divine". Ils étaient en vie parce qu'on l'avait décidé, et cela, trop peu de personnes auraient pu avoir cette chance. Car c'en était bien une malgré tout. Ils étaient en vie, avec de nouveaux maux que cette mission leur avait apportée. Et surtout Sakyo... Reika devait vivre avec l'idée de changer de vie... mais qu'en était-il de lui? Au fond, il n'avait plus de choix: il devait vivre pour cette mission. Car s'il accumulait les cent points pour ressusciter, alors il oublierait tout et redeviendrait l'écrivain dépressif et sans talent qu'il était. Cependant, s'il restait là, il pouvait encore sauver d'autres personnes et continuer ses livres. L'inspiration lui était venue avec cette aventure, et il était désormais condamné à vivre pour mourir un jour, à la solde d'une boule noire. Cela, Reika ne pouvait pas le comprendre, et selon lui... il était clair que c'était bien pire encore. Tous les gantzers devaient changer de vie... au fond, elle avait presque de la chance de pouvoir se tourner vers autre chose en espérant qu'une autre personne, son double pourrait assurer son autre vie. Elle n'aurait certainement jamais pu reprendre ce poste après cette nuit.
"Cette nuit, Reika... J'ai été victime d'illusions. Je suis mort trois fois dans celles-ci. Imagine un peu, Reika... Je suis mort parce qu'on m'a battu jusqu'à ce que mort s'en suive. Dans ces illusions, j'étais carbonisé, déchiqueté par Mariko elle-même, et finalement suicidé, après avoir tuée celle que j'avais juré de protéger... J'ai vu ceux qui m'avaient sauvé mourir sous mes yeux, sans que je ne puisse rien faire... Et malgré tout, je sais que je vais devoir continuer de me battre, parce que même si je ressuscite, je redeviendrais celui qui n'a plus réussi à écrire et qui est décédé en se jetant dans la gueule du loup. Je suis condamné à vivre avec ces souvenirs, Reika. Toi, tu peux te battre pour ressusciter un jour. Moi... je n'ai pas le choix."
A présent, ce n'était plus elle qui pleurait... mais bien lui. Il étaient tous victimes de cette chambre. Et elle était la première à qui il avait pu décharger tout ce qu'il ressentait. De la tristesse, de la peine, le sentiment d'être fichu quoiqu'il arrive. C'était aussi une chance: il avait deux personnes à qui dire cela.
"Mets-toi un ma place un instant."
Sur ce mot, il finit par lâcher cette forte prise qu'il avait sur elle. Il contenta de son prendre son visage entre ses mains et de coller son front contre le sien, toujours sanglotant. Elle vivait, elle devait en profiter. Et lui aussi... il devait suivre l'exemple qu'il voulait donner... C'était bien entendu plus facile à dire qu'à faire, mais il insista. Toujours la voix tremblotante, à cause du froid de la pluie mais aussi de la tristesse, il quémanda encore une fois cette demande. Il le voulait, oui, qu'elle s'imagine comme lui.
"Je t'en prie... Juste un instant."
• Dieu Suprême •
Gantz.
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Lun 25 Jan 2010, 23:07
Il la regarda quitter la pièce, sachant pourquoi et se fâchant de sa réaction comme de son inutilité. Il n'était pas doué pour réconforter un être-humain, surtout dans une situation comme celle-ci. Aussitôt que Reika sortit de la chambre, Sakyo la suivit au pas de course. Kyou n'en fit rien, restant dans cette position assise et fixant la télévision avec dédain. Ils étaient de trop, de toute façon, ce n'était pas le moment pour tenter de la réconforter.
Le propriétaire des lieux demeura seul, comme il l'avait toujours été. Ce fut l'occasion brève de faire une introspection sur son cas en écoutant la pluie déferler violemment sur les volets clos. Le regard vide, il se mit à songer, non sans mélancolie. Il était un raté... il n'avait jamais intéressé les filles pour son caractère, juste parce qu'il était incroyablement canon et efféminé. Il était considéré comme un objet de fantasmes, un jouet sexuel, une conquête à marquer, rien de plus. Les seules relations affectives qu'il avait eu, c'était avec ses soeurs. Il avait développé de l'inceste ! Il n'avait certes rien demandé, mais il aurait été en mesure de refuser, non ? C'était une longue histoire et une question compliquée, aussi il ne s'attarda pas sur ce sujet épineux de son existence. Il n'était personne. S'il mourrait, il n'y aurait que ses soeurs pour le pleurer, et encore, il ne manquerait pas des masses désormais. Sa seule vraie satisfaction se trouvait dans cette maudite chambre... l'adrénaline de survivre, non, de vivre ! De se battre. La sensation d'être enfin quelqu'un, d'accomplir quelque chose. Il n'était plus un consommateur de drogues, ni un partisan d'orgies à grande échelle, il devenait un guerrier, un véritable combattant. Il vivait.
Penchant la tête en arrière, les yeux à semi-clos, il poussa un soupire fondu dans un gémissement étrange, comme une plainte provenant de son inconscient.
Kyou finalement se leva, emprunta le couloir pour descendre les marches sans bruits, avec une lenteur déconcertante, puis s'attarda au seuil de l'escalier, fixant à quelques mètres au bout du couloir la porte grande ouverte qui laissait entrer le concerto produit par la symphonie de gouttelettes agitées qui s'écrasaient sur et autour de la demeure. L'air anxieux, il approcha, entendant malgré l'écho de la pluie la voix méconnaissable du bigleux. Sakyo hurlait. En quelques pas, il arriva à l'entrée et les bras croisés, il se tassa contre l'encadrement de la porte, son regard froid se posant aléatoirement sur cette scène digne d'un foutu drama. Il les observa, écoutant les plaintes de Sakyo en fronçant les sourcils. Qu'est-ce qu'ils étaient en train de faire ? Attentif un moment, il finit par décrocher et déposa son regard dans le ciel gris, partiellement caché par les branches griffues des arbres dénudés. Gris. Un ciel gris, sombre, comme s'il se préparait un gros orage. Il se demanda alors si, à ce même moment, une copie de lui existait quelque part et regardait le même ciel gris et déprimant. Lorsqu'il baissa les yeux, ce fut pour voir le passage troublant, celui dans lequel Sakyo colle son front contre lui de l'idole. Mais qu'est-ce qu'il foutait, bon sang ? Il essayait de l'embrasser après l'avoir peloté ? Il ne tint pas rigueur de leur détresse, se rendant simplement compte qu'ils étaient plongés dans leur délire mélo-dramatique sous une pluie diluvienne et qu'ils allaient choper la mort à rester là à s'étreindre et à sa papouiller pour narrer leurs gros chagrins. La voix autoritaire de Kyou se manifesta, transperçant une par une les millions de gouttes glacées qui déferlaient autour du couple trempé, interrompant leur théâtre.
" Rentrez... maintenant. "
Il n'y avait aucune trace d'animosité mais le ton impératif était étrange. Il prenait presque soin d'eux, comme un grand-frère, en agissant comme tel, alors qu'il devait être le plus jeune des trois. Situation toujours paradoxale, mais c'était le rôle même qu'il endossa auprès de ses soeurs et qu'il endosse encore aujourd'hui, même pour l'ainée ironiquement. Impassible, il les dévisagea l'un après l'autre, attendant qu'ils se décident à rentrer, maintenant que leurs peines étaient évacuées. Il ne comprenait pas pourquoi ils étaient si expressifs, si effondrés... il avait beau essayé de retranscrire les sentiments que l'idole pouvait ressentir, essayer d'être vraiment compatissant, il n'y arrivait pas. Il n'avait pas été programmé pour ça, il n'avait jamais pleuré depuis qu'il avait changé de vie, jamais. Les larmes n'avaient pas coulées, car il n'avait aucune de raison de le faire. C'était ainsi, Gantz ne faisait que leur révéler une vérité plus froide, plus cruelle encore que celle qu'ils auraient pu imaginés jusque là. Une vérité glacée et implacable. L'horreur de la vie, son caractère éphémère... sa futilité. Elle se résumait à si peu de choses, cette copie de Reika venait de le leur démontrer.
Tandis qu'ils se morfondaient sur le passé, lui s'inquiétant d'avantage sur l'avenir. La vie n'était peut-être pas précieuse parce qu'il n'avait pas jouis des mêmes privilèges, mais il l'appréciait enfin depuis qu'il était rentré dans ce jeu, dans ce contexte là seulement. Il avait enfin une existence, avec un sens.
Gantzer A
Reika
Nombre de messages : 347 Pseudo : Meadow. Surnom : Forte Poitrine Âge du personnage : 17 - 18 ans à priori
Accablée sous la pluie battante, Reika commençait à rependre ses esprits. Avoir desserve sa souffrance oralement semblait l’avoir déchargé d’un poids certain. Jusqu’à ce que Sakyo arrive, et ordonne sèchement à l’idole de se redresser. L’air incrédule, elle l’observa les yeux ronds, se sentant comme une enfant grondée.
Il finit par lui aussi déverser ce qui le tourmentait, sous le visage bouche bée de la demoiselle. Elle se sentait à présent coupable d’avoir pleurer, de s’être lamentée, comparé à ce qu’avait vécu son interlocuteur. Elle avait une deuxième vie, elle pouvait vivre, elle avait cette chance tout bonne inouïe. Quand Sakyo émit le nom de Saki, l’idole grimaça : il avait touché une corde très sensible pour le coup. Honteuse, elle baissa le regard au sol. Mais les larmes ne lui venaient plus, ni même les hoquets de sa crise de larme. À présent, elle se sentait comme débarrassée de quelque chose. Cette vie idyllique de star, elle ne la retrouverait plus jamais, ou alors, dans vraiment longtemps. Il fallait s’y faire, et affronter ce destin qui frappe de plein fouet. Plus le temps de se lamenter sur son passé, un nouveau jour allait arriver, et, qui plus est, un nouveau jour de danger avec un martien enragé à leurs trousses.
Lorsqu’elle s’apprêta à se redresser, Sakyo s’empara de son visage pour l’accoler contre le sien. D’abord surprise, Reika distingua correctement les larmes qui dévalaient ses joues des gouttes de pluie. Se mettre à sa place, elle le ressentait on ne peut mieux actuellement. Dans un sourire de compassion, elle passa une main sur la joue du jeune homme, et lui murmura.
« Ça va aller. Excuse moi, j’ignorais tout ça. Mais, merci Sakyo. Merci beaucoup. »
Encore coupable, elle se détacha minutieusement de son étreinte frontale, pour se tourner vers l’entrée, ou Kyou était posté. Elle se sentait encore plus honteuse, et surtout pour avoir ignoré son acte réconfortant qui avait fait naitre des vagues de chaleur douce dans son corps. Elle avait une chance complètement inouïe d’avoir des coéquipiers aussi formidables qu’eux deux. Certes, elle était irrévocablement attirée par l’androgyne, mais éprouvait une sympathie sincère pour l’autre homme. Elle n’avait plus le droit de se laisser abattre de la sorte. Maintenant, elle devrait faire des missions toutes plus dangereuses les unes que les autres, au péril de sa vie, et parfois peut-être pour en sauver d’autres. D’un pas ferme elle s’avança vers le propriétaire des lieux, un regard décidé, et un sourire discret. Elle ne serait plus jamais cette petite Reika niaise de la télévision. Plus jamais idiote comme ça, et fragile. Elle serait là pour aider ses compagnons, et les soutenir en cas de problème.
Maintenant face au jeune homme, elle se sentait de nouveau désemparée, faute d’éprouver une profonde attirance pour lui. Les joues légèrement rosies, elle prit une grand inspiration et, tremblotante (de froid ou de trac, ou peut-être les deux), elle s’empara avec délicatesse des mains de Kyou. Elle les serras dans ses paumes encore tièdes mais humides par la pluie, et déposa son regard profond dans celui émeraude de son partenaire.
« Merci Kyou. Merci vraiment, plus que tout. »
Elle se sentit de nouveau débile, avec ses grandes phrases dignes d’un mélodrame, et divergea son regard sur un des pavés de la rue.
« Oui euhm, ça fait un peu digne d’une série à l’eau de rose de te dire ça mais, je voulais vraiment te remercier parce que … »
La gorge sèche, elle avala le peu de salive qui résidait dans sa bouche. D’un sourire gêné mais sincère, elle poursuivit.
« Tu es vraiment formidable. »
Sous l’eau glacée, Reika était pourtant bouillante. Elle se surprit à caresser les doigts de Kyou, caresser ses mains et jouer avec. Elle ne s’en était pas rendue compte, et prit une teinte encore plus pourpre à cette découverte. Elle tourna son regard vers Sakyo, et lui décrocha à lui aussi un sourire angélique. Sans eux, elle aurait sans doute sombré, encore plus profond que n’importe qui. À présent, elle avait une nouvelle vie à faire, et des monstres à démembrer.
Gantzer A
Sakyo Jinnai
Fiche : https://gantz.forumpro.fr/t219-sakyo-jinnai-valide Nombre de messages : 1071 Pseudo : Sakyo Surnom : Héros abandonné Âge du personnage : 19
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Mar 26 Jan 2010, 13:14
[Navré pour la médiocrité du post, je ne savais vraiment pas comment donner de l'intérêt à tout ça, donc j'ai tenté de porter la conversation directement plus loin. ]
Décharger toute sa peine avait été bénéfique pour le jeune écrivain. A présent, il avait pu se libérer de sa permanente introspection dans laquelle il rendait coupable de certaines morts. Au final, il était une victime comme toutes les autres, mais qui avait eue la chance de ressortir vivant de cette aventure. Ses sanglots commencèrent à s'atténuer tandis qu'une chaleureuse main vint caresser sa joue. Ses yeux distinctifs s'ouvrir, et il put apercevoir un sourire de compassion se dessiner sur les lèvres de la magnifique nippone à qui il avait tenu des propos pourtant durs. A cet instant là, il s'arrêta net de sangloter, même si sa respiration restait lourde et insistante.
C'est lorsque Reika le remercia qu'il put se sentir mieux. C'était la première fois qu'il avait vraiment beaucoup parlé à l'idole, et pourtant c'était pour partager une chose qui lui était bien plus qu'importante. Il avait réussi à la faire se sentir mieux, et il en était heureux. Lui aussi allait mieux, à présent. Et puis, obtenir les remerciements du telle femme lui offrait comme des félicitations intérieures. Elle lui était inaccessible, et il ne pensait pas même à quoique ce soit qu'ils auraient pu partager ensemble, sexuellement ou amoureusement parlant, mais savoir que ses mots avaient percuté La Reika le rendait heureux. Mais c'était surtout le fait de maintenant pouvoir la considérer comme une amie.
Kyou était arrivé lui aussi, les attendant sur le pas de la porte. D'une voix sèche, il leur avait demandé de rentrer sous son toit. C'était un impératif assez étonnant, mais Sakyo n'en fut pas blessé. Cette façon de parler, il ne l'avait pas vraiment connue, mais il la reconnaissait malgré tout: c'était ce genre d'impératif que l'on employait comme pour protéger une personne que l'on apprécie. Un peu aussi ce genre d'impératif que l'écrivain lui même avait employé pour relever Reika de sa condition quasi-fœtale. C'était de la bienveillance, il en était certain. Et il le reconnaissait encore une fois lorsqu'il vit l'idole se diriger vers l'entrée de la porte pour rejoindre l'homme par qui elle semblait tant attirée. Elle le remerciait. Certainement pour beaucoup de choses: après tout, c'était lui qui avait permis cette union entre gantzers et cette nouvelle amitié. Il les sauvait d'un trépas en assurant cette coopération. Sakyo aussi pouvait le remercier, mais il sentait que tout à fait comme cette scène avec Reika, aller jusqu'à radoter cette reconnaissance rendrait la chose ridicule. Kyou devait tout à fait comprendre. Aussi, lorsqu'il croisa son regard, il ne lui fit qu'un sourire, traduisant ce sentiment qu'il partageait avec la starlette. Elle se retournait d'ailleurs et lui adressait de nouveau son regard et son sourire si angéliques. Cette expression lui fit chaud au cœur, et c'est à ce moment qu'il rejoignit ses deux acolytes. Désormais à l'abri de la pluie, il se sentait quelque peu idiot en présence de Kyou, après avoir entretenue une scène tout bonnement cliché des dramas: le malheur, la tristesse partagée sous une pluie battante. Mais il était cependant heureux d'être accompagné de ces deux alliés. Ces deux amis, même. Jamais il n'avait entretenue de relation aussi intense aussi rapidement. C'était une chose nouvelle pour lui, mais il se délectait de ces nouveaux sentiments. Il savait qu'avec eux, il ne risquait plus rien.
"Désolé de vous avoir imposée cette scène."
Il n'était pas vraiment désolé, il était plutôt heureux d'avoir pu partager ces peines pour les évacuer. Sakyo était encore coupable de la mort de Mariko selon lui. Jamais il n'oublierait ces morts et cette torture, il en serait marqué pour toujours... mais il ne voulait pas vivre avec ces remords pour le reste de sa vie. Il avait encore des buts. Et il ne pourrait quitter le monde de Gantz qu'une fois qu'il les aurait atteints. L'idéal pour lui aurait été de publier son livre, ressusciter ceux dont il était responsable de leurs morts et finalement ressusciter pour profiter de cette nouvelle vie qu'on lui offrait... Et il avait les alliés idéaux pour atteindre cet objectif. Quoiqu'il en soit, il ne fallait pas faire durer plus longtemps cette ambiance lourde. Ils allaient mieux, à présent. Et ils avaient certainement tous réalisé la chance qu'ils avaient. C'est encore une fois maladroitement qu'il tenta de les introduire sur un nouveau genre de conversation. Quelque chose de plus pratique, sans doute. Il fallait y réfléchir après tout.
"Bon... Et... Comment ça va se passer pour l'entraînement? On ne pourra pas tirer sur n'importe quoi... Et aussi... Comment va vivre Reika?"
• Dieu Suprême •
Gantz.
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Mar 26 Jan 2010, 14:28
Cantonné à sa position, il observait la scène d'un oeil stoïque. Bientôt, les deux protagonistes eurent terminées leur manège et l'un après l'autre, ils rebroussèrent chemin pour retourner dans cette demeure. La première à atteindre le maître des lieux fut l'idole déboussolée, qui semblait avoir abandonné sa détresse pour une assurance toute nouvelle, quittant une ancienne peau pour muer. C'était ce qui lui offrait cette nouvelle vie en définitive, non ? Kyou demeura silencieux lorsqu'elle arriva à la hauteur, la fixant droit dans les yeux.
Lorsqu'il sentit ses mains dans les siennes, il se redressa dans un mouvement de surprise. Etonné, il écouta les paroles improbables qui sortaient de la bouche mouillée de Reika, affichant sa stupeur par un haussement de sourcils incrédule assez caractéristique. Il ne s'était pas attendu un seul instant à une déclaration de ce genre. Formidable ? Elle changerait bien vite d'avis en le connaissant un peu mieux, si elle s'y attardait vraiment. Il aurait aimé s'opposer à ce compliment mais n'en fit rien, car il savait qu'il se confronterait à un mur présentement. Encore sous le choc, ne songeant pas à relâcher l'étreinte maintenue entre leurs mains, il tourna son regard un court instant vers Sakyo pour voir ce dernier sourire de façon complice. En les voyant tous les deux, il se rendit compte soudain de la proximité qu'ils avaient instaurés dans le trio. Au départ, il n'aurait jamais imaginé ça possible et n'y avait pas aspiré, mais désormais la situation était étrange et il fallait le dire, quelque peu embarrassante. En guise de réponse, il inclina brièvement la tête en guise de réponse, lâchant progressivement les mains de l'idole alors qu'une pensée lui traversait l'esprit, une pensée qui se traduisit en question chez Mr.Hentaï. La réponse de Kyou fut presque immédiate.
Il referma la porte d'entrée derrière lui, faisant barrage au vacarme des pluies torrentielles qui s'abattaient sur Tokyo. Accolé dos à la porte boisée, il fixa ses deux hôtes avant de baisser la tête et de formuler de sa voix nonchalante sa réponse.
" J'allais vous en parler. "
Maintenant que leur cas commun était éclairci, il pouvait se permettre d'énoncer cette proposition. Moins par intérêt vis à vis de Reika qu'auparavant, il ne restait par ailleurs plus que la solution suivante pour remédier à leurs situations aussi embarrassantes l'une que l'autre.
" Vous pouvez vivre ici. "
Afin que les deux concernés imprègnent bien le message, il les dévisagea successivement avant de rebaisser la tête et parler toujours aussi distinctement.
" C'est la seule alternative, de toute manière. Ce sera plus facile pour la bouffe, l'entraînement, les missions et ça deviendra enfin un endroit vivant. C'est l'occasion pour vous deux de jeter définitivement tout ce qui vous détestiez dans votre ancienne existence et de revivre. "
Un soupire inaudible s'échappa de ses lèvres alors qu'il se redressa. Il leur laissait le temps de réfléchir, et avant toute réponse ou refus à essuyer, il y avait autre chose à nettoyer. Les deux acteurs avaient ramenés avec eux une sacré flotte qui se répandait abondamment sur le parquet. Sûrement afin de faire passer sa suggestion, il détendit l'atmosphère encore une fois, adoptant son air sévère et les réprimandant, ce qui lui allait plutôt bien comme caractère.
" En attendant, la prochaine fois que vous sortez par un temps pareil, vous y restez ! Je compte pas faire de mon couloir une piscine d'intérieur. "
Un mince sourire étira ses lèvres en coin alors qu'il se décollait de la porte et les dépassait. Il leur indiqua le salon du pouce et commença à monter les marches.
" Porte à droite, je vais vous chercher des serviettes les grenouilles. "
Ainsi, il enjamba trois par trois les marches et rejoignit l'étage à la recherche des tissus pour ses peut-être futurs colocataires.
Gantzer A
Reika
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Dans un silence gêné, mais avec un regard intense, Kyou ne répondit que par un hochement de tête. Reika n’était pas déçue, à vrai dire elle s’attendait plutôt à une réaction similaire de sa part. Elle commençait doucement à le cerner un peu plus, et s’attacher davantage à lui et à Sakyo. Elle se sentait bien, là, dans cette maisonnette. Surtout avec ses deux nouvelles connaissances.
L’androgyne leur déclara alors qu’ils pouvaient venir colloquer ici. Les yeux ronds comme des billes, Reika resta bouchée bée.
« K-Kyou, enfin, je … C’est bien trop ! »
Bien qu’elle l’appréciait beaucoup, elle se sentait encore comme un fardeau pour lui. À pleurnicher, à avoir peur et s’énerver, elle se voyait totalement immature par rapport à lui. Pourtant il poursuivit, et ses arguments étaient de taille. En toute honnêteté, même si elle le pouvait, Reika n’avait aucune envie de retourner dans son ancienne vie. Son double la comblerait très bien, et saurait « jouer son rôle » à la perfection après tout. Dans un petit sourire, elle se surprit à offrir un petit clin d’œil complice à son interlocuteur.
« Entendu alors … C’est avec grand plaisir que j’habiterais ici. Merci beaucoup. »
Avoua-t-elle. Mais, il était sensé habiter avec ses sœurs, non ? Certes l’habitation était assez spacieuse, mais l’idole se sentirait gênée à occuper le même toit que ces autres personnes propriétaires des lieux. Financièrement, il n’y avait aucun problème pour la demoiselle. Elle avait sur elle encore ses clés d’appartement et son portefeuille. Elle pouvait tout payer, ça lui était bien égal. Pour épuiser son compte bancaire complètement, il faudrait beaucoup de temps, et de dépenses folles.
Mais ce fut lorsque Kyou précisa l’état de son entrée que Reika vira au rouge écarlate. Elle et Sakyo venaient de littéralement la transformer en pataugeoire.
« Oh, je suis vraiment désolée ! »
Elle s’en voulait d’avoir sali de la sorte l’habitation de quelqu’un. Le respect et la politesse étant maitre au Japon, elle s’excusa avec plusieurs courbettes. Cependant, toujours avec une pointe d’humour, il leur ordonna d’aller séjourner dans le salon, et qu’il leur amènerait de quoi se couvrir. La demoiselle s’exécuta, s’empressant de gagner le séjour. Lorsqu’elle y pénétra, elle resta debout, n’osant aller tâcher un peu plus le sol et les coussins de la pièce.
Gantzer A
Sakyo Jinnai
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Mar 26 Jan 2010, 22:01
La réponse de l'androgyne ne s'était pas fait attendre. Seul le temps de fermer la porte coulissante afin de ne pas laisser entrer la pluie suffit à le laisser introduire une proposition plus qu'alléchante pour le craintif écrivain qu'il y avait là. "Vous pouvez vivre ici." C'était une invitation inespérée pour Sakyo qui se voyait déjà condamné par la police. Il était vrai qu'avoir ces nouveaux amis allait l'aider grandement dans cette optique là. Il serait protégé, ou plutôt, ils se protègeraient mutuellement. Lui, serait loin de la police et surtout, le martien stoned tomberait certainement dans un appartement vide. Pour Reika, c'était la seule alternative... pour Sakyo, c'était la plus sensée, puisque s'il restait chez lui, il risquait sa vie et sa liberté. C'était aussi ce qu'il y avait de plus simple s'ils voulaient s'entraîner correctement. Après tout, des combats où l'on risquait sa vie, ce n'était pas la même chose. Ils devraient suivre certainement tous les jours des exercices intensifs. Avec ou sans combinaison, sans doute. Mais ce n'était pas seulement pratique: Kyou le disait explicitement. Il voulait un peu plus de vie dans cette maison abandonnée par ses sœurs. S'il était quasiment toujours seul à y vivre, sans doute que cela ne dérangerait personne. Malgré tout, elles étaient encore là... sans doute fallait-il voir d'autres chambres disponibles dans cette très grande demeure.
Toujours est-il que la question ne se posa pas plus longtemps pour le romancier. En suivant l'enthousiasme de Reika, il accepta lui aussi, puis s'excusa platement d'avoir inondé le parquet de l'entrée. C'était un drôle d'enchaînement qui avait su mélanger mélancolie, bonne nouvelle et humour sarcastique.
"Merci beaucoup! Et... vraiment désolé pour ton sol!"
Après leur avoir indiqué le salon, l'androgyne était monté vite fait à l'étage chercher des serviettes. Le temps d'essuyer avec insistance ses pieds sur le tapis de l'entrée, Sakyo rejoignit la starlette qui n'osait point s'assoir. Lui aussi, d'ailleurs, ne comptait pas ternir plus encore ce domicile qui était déjà quelque peu souillé par leur présence. Cependant, il quitta son manteau de cuir, terriblement alourdi par la pluie diluvienne qui l'avait pénétré. Il lui fallut le tenir à bout de bras, puisqu'il ne pouvait pas se permettre de le poser quelque part sans tâcher le reste des fauteuils et des meubles. Le reste de ses vêtements était relativement sec, hormis le bas de son pantalon et ses chaussures qui faisaient partie intégrante de sa combinaison. Gêné, dans un embarras ridicule de par son nouveau statut de porte-manteaux, il grimaçait, amusé par le comique de situation tandis qu'il attendait le maître des lieux. Dès que ce dernier fut arrivé, il éleva encore une fois la voix. Par pour son vêtement, mais pour des détails qu'il devait souligner par rapport à cet emménagement.
"Vraiment, je serais ravi d'habiter ici, mais... J'aurais des affaires à ramener depuis chez moi... Je ne peux pas y laisser tous mes écrits. Et puis même pour les vêtements, tout ça, on ne va pas être assistés jusqu'à l'os! En plus j'aurais un peu d'argent de mes bourses universitaires pour la nourriture, un entretien et éventuellement un loyer."
C'était presque logique pour Sakyo. Après tout, il avait toujours dû de l'argent à ceux qui l'hébergeaient... ce n'était pas si choquant aussi pour lui de payer un ami quand celui-ci l'invitait à dormir chez moi. Seulement, jamais il n'avait été invité à dormir chez qui que ce soit. C'était encore une bourde qu'il faisait sans se rendre compte. Mais dans tous les cas, il y avait surtout un autre soucis qui était plus important et qui concernait bien plus l'androgyne que ses nouveaux hôtes. "Et aussi... Tes soeurs, même si elles sont absentes, elle vivent quand même ici, non? Tu es sûr que ça ne les dérangera pas? En plus... elle vont faire une drôle de tête en voyant Reika!"
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Gantz.
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Mar 26 Jan 2010, 22:41
Kyou trouva les serviettes dans la salle de bain, pliées un peu n'importe comment et entassées sur un des meubles du fond. Haussant un sourcil, il s'empara d'abord de deux serviettes, puis repensa à la quantité de flotte que les deux pleureurs transportaient avec eux, alors il en saisit deux supplémentaires et redescendit lentement, esquivant à ses pieds nus le contact détestable de l'eau glacée. Il enjamba la flaque et atterrit avec habilité dans le salon, dont il ferma la porte coulissante avec ses orteils. A peine eut-il affronté le terrible marais qu'il dut à présent faire front au terrible démon bavard et bigleux. L'écoutant d'une oreille plus que distraite, il lui fit face en affichant une moue dubitative et las. A peine eut-il posé sa dernière question que Kyou lui enfila la serviette sur le visage comme pour le kidnapper.
" Ouais ouais, Mister Hentaï ! Tu pensais pas que j'allais tout prendre à mes frais, hein ? "
Subséquemment, il se dirigea vers Reika et déposa la seconde serviette sur le haut de son crâne, le reste alla sur la table du salon. Il se tourna ensuite vers ses hôtes trempés et émit un nouveau trait d'humour avant de répondre aux milles et une questions de Sakyo.
" Bon, pour obtenir mon pardon, faut se déshabiller. " dit-il le plus sérieusement du monde en fixant Reika, comme si ce n'était pas une blague.
Il ne révéla que l'ironie de la chose en regardant Sakyo, imaginant déjà l'écrivain poser plein de questions rhétoriques et retirer ses vêtements, d'autant plus qu'il avait déjà ôté sa veste !
" Non, toi ça ira Sakyo, en fait. "
L'androgyne roula des yeux et se tourna vers le fauteuil du maître, rouge, élégant et confortable, en face du canapé principal, quatre places et multiples coussins. Il se dirigea vers son assise privée et s'affala littéralement dedans, examinant ses ongles en finissant par répondre à propos de ses soeurs, l'air peu préoccupé. Il semblait avoir eut le temps de songer à la question.
" Ouais, mes soeurs. Pour toi, elles diront rien. Pour Reika... "
Il la contempla un instant et lui adressa directement la parole.
" Elles connaissent bien ton profil... Mais j'ai une parade : tu es le sosie de Reika. C'est pour ça que je sors avec toi. Je suppose que maintenant que t'es plus vraiment La star, ça te pose pas de problèmes ? C'est que dans l'idée, de toute façon, relax. Je vais pas te demander des trucs louches pour te permettre de vivre ici, Moi. " dit-il en jetant un regard accusateur sur le peloteur de l'ombre à qui il adressa un sourire particulièrement complice et cynique.
Il reprit en camouflant un petit baillement mignard, une petite larme perlant sur ses cils et se cala dans son abris improvisé, se recroquevillant dans son fauteuil en répliquant, empêchant l'écrivain de tenter toute approche furtive pour placer une autre interrogation.
" Si vous jouez bien le jeu, ça passera comme une sucette dans le... non rien. Tu n'as juste qu'à pas me reluquer trop, Sakyo. Si je dis que t'es un pote dans le besoin elles chercheront pas mais bordel t'as pas intérêt à venir la nuit me peloter les miches sous prétexte que t'as perdu tes lunettes, hein ! Faudrait pas qu'elles s'imaginent des trucs avec leur esprit fertile à la noix. "
Toujours détenteur de cet humour pervers et tranchant, il écarta ses bras et croisa ses mains pour les caler derrière sa nuque, les regardant toujours pour finir de préciser.
" Pour la place, non tu ne dormiras pas avec moi très cher, nous disposons d'une chambre d'ami... euh désolé par contre, j'en ai qu'une seule et mes soeurs tiennent à leur indépendance sociale, même si elles squattent beaucoup dans la mienne. Vous serez contraints de vous tenir chauds la nuit les enfants. " dit-il en faisant une petite bouche en forme de coeur.
Conscient que cela provoquerait des flots de réactions différentes, variées et savoureuses, il mettait avec habileté en place une petite scène cocasse dont il était spectateur au premier plan, réalisateur et cadreur, jubilant intérieurement de son côté sadique et vicieux. Oui, il était formidable dans ce sens et parvenait à conserver ce même visage angélique et impassible à la fois, efféminé ou viril selon les émotions. Il avait peut-être omis de préciser qu'il avait des relations avec ses soeurs, et qu'elles étaient du genre perverses et détenaient un appétit sexuel insatiable... donc la venue d'un élément fixe et aussi beau que Reika serait synonyme de grosses crises de jalousies. Mentalement, il se préparait déjà à cette altercation inamicale... Pourvu qu'elles ne rentrent pas de sitôt, si possible, une par une.
Théoriquement, son plan fonctionnerait un certain temps, après quoi il deviendrait difficile de fonctionner ainsi si les frangines s'évertuaient à se montrer odieuses et possessives, voire un peu trop curieuses pour être tranquilles, ça poserait des soucis. Mais ils n'y étaient pas encore, inutile de crier au loup pour le moment !
Gantzer A
Reika
Nombre de messages : 347 Pseudo : Meadow. Surnom : Forte Poitrine Âge du personnage : 17 - 18 ans à priori
Reike et Sakyo n’eurent pas à attendre bien longtemps. Le maitre des lieux leur apporta des serviettes douces et moelleuses pour sécher leur corps dégoulinants. Il en déposa une sur la tête de la demoiselle, qui commença à essorer ses longs cheveux ébène, d’une manière très sexy (elle avait apprit ça lors qu’une séance photo pour un grand couturier).
Enfin, d’un air très sérieux, l’androgyne ordonna à Reika que si elle espérait son pardon, il fallait qu’elle s’ôte de ses vêtements là, maintenant. Virant au rouge écarlate, elle commença néanmoins discrètement à descendre la fermeture de son sweat, mais la remonta rapidement quand il dévoila la plaisanterie à Sakyo. Soit, elle était toujours aussi niaise qu’avant, ou alors elle se découvrait des penchants pour les plaisanteries salaces. Cependant, un problème majeur s’interposa ; la cohabitation avec les sœurs de Kyou. Apparemment, elles ne supporteraient pas Reika. Celle-ci grimaça, et rétorqua immédiatement.
« Je ne peux pas me permettre de créer des problèmes chez toi Kyou. »
Elle ne comprenait pas pourquoi elle serait source d’autant de jalousie. Elle avait un grand frère, et connaissait ce genre de relations. Celui-ci a toujours été protecteur et donneur de beaucoup d’amour envers elle, il était sûr qu’elle soit un tantinet jalouse lorsqu’il en donnait plus à sa petite amie qu’à elle. Mais, les sœurs de Kyou ne semblaient pas entretenir le même rapport qu’elle avec son frère … Un sourcil haussé, elle examina la situation d’un œil beaucoup plus critique qu’avant. Ils devaient peut-être avoir vécu un drame familial, et avoir une relation fusionnelle sans pareille. Kyou trouva une parade, sous prétexte qu’il sortirait avec Reika parce qu’elle était justement sosie de la dite idole. Il précisa d’ailleurs qu’il ne lui demanderait rien de douteux. Bah, de toute manière, elle ne dira pas non à ça. Elle esquissa un sourire et répondit.
« Au contraire, changer de vie me fait du bien ! »
Elle n’était plus l’icône internationale ? Ce n’était plus aussi grave qu’avant. Elle possédait néanmoins sur elle encore des objets qui lui permettaient d’accéder librement à sa fortune et à d’autres biens encore. C’était plutôt amusant. Mais une faille résidait dans le discours de l’adolescent. Il était censé sortir avec elle, mais en revanche, elle devait dormir dans la chambre d’ami avec Sakyo ? Pas qu’elle est quelconque problème avec lui, mais, à leur âge, sortir ensemble sous-entendait avoir des relations sexuelles. Reika commençait à sentir que sa relation avec ses sœurs devait être encore plus complexe que ça. Elle continua de sécher son corps, toujours plongée dans sa réflexion, passant inconsciemment la serviette de manière sexy et provocante sur sa poitrine ou sur ses hanches. Oui, vraiment, cette évolution devait avoir fait resurgir quelques côtés plus sexuels de sa personne, sans même qu’elle ne s’en rend bien compte.
« Ne t’en fait pas, mon ancien quotidien me demandait aussi de savoir bien jouer la comédie parfois. Ça ne sera pas problématique pour moi. »
Clotura-t-elle dans un sourire confiant. Elle décida par ailleurs de ne pas rétorquer sur l’histoire de la chambre où elle dormirait, car son attirance vis-à-vis de lui (qui était déjà découverte sans doute) serait encore plus flagrante.
Gantzer A
Sakyo Jinnai
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Mer 27 Jan 2010, 18:04
[J'ai littéralement explosé de rire en lisant le terme "peloteur de l'ombre"]
Sakyo n'eut même pas le temps de comprendre l'intention de son ami qu'il se retrouva la serviette autour de sa tête, perdant tous repères. Les mains occupées par son manteau, il mit plus de temps que nécessaire pour comprendre qu'il était au final sous le bras de Kyou, comme s'il était kidnappé. Malgré tout, la plaisanterie le fit rire (un rire étouffé par la serviette, bien entendu) mais il ne comprit vraiment pas pourquoi il se faisait maintenant appeler "Mr Hentai"... Il ne lui fallut pas longtemps pour se rappeler son horrible erreur quant au tripotage accidentel de la petite starlette. A ce moment là, il quitta la serviette du tour de sa tête, les cheveux en bataille, le visage rougi par l'amusement passé, mais surtout par la gêne occasionnée, les yeux totalement ronds et étonnés. Juste à ce moment là, une énième plaisanterie salace fut lâchée par Kyou, les invitant à se déshabiller... plaisanterie finalement soulignée en rappelant l'écrivain à l'ordre qui avait fait tomber sa veste sur le sol (qui, fort heureusement, n'avait rien tâché malgré son humidité). Cela dit, le moment le freina pas pour justifier ce qui lui avait valu ce nouveau surnom pervers mais surtout gênant pour le sobre et presque chaste personnage qu'il était.
"Je le jure! C'était un accident!"
Des plaintes certainement imperceptibles puisque Kyou continuait à parler du problème que posaient ses sœurs. Sakyo l'avait compris, c'était évident: sa présence ne gênerait pas tant que cela... Mais Reika nécessitait une parade que l'androgyne avait anticipée: elle aurait donc le statut de petite amie. C'était une idée amusante, surtout que le romancier avait très vite saisi le petit manège qu'elle menait en fréquentant le jeune homme. Mais c'est alors que Kyou réitéra encore une fois une de ces allusion en dénonçant l'écrivain du regard. C'est bien entendu une seconde fois qu'il se justifia alors en expliquant que l'accident avec Reika en était bel et bien un. Seulement, Kyou ne put rien entendre: il était trop occupé à esquiver la remarque de Sakyo, chose que ce dernier remarqua bien entendu, n'étant malgré tout pas aussi crédule qu'il pouvait le laisser entendre. Et bien entendu, encore une fois, une autre phrase dénonça la soit-disant perversité de l'universitaire qui tenta encore une fois de répliquer, défendant sa personne du mieux qu'il le pouvait.
"Mais il faisait sombre! Je voyais rien! Je le promets!"
Il s'en doutait bien, ce qu'il disait n'allait rien changer: l'humour de l'androgyne démoniaque allait le poursuivre jusque dans les missions... Mais l'étonnement le marqua définitivement lorsqu'il entendit le jeune homme évoquer le fait que Reika et Sakyo devraient dormir dans la même chambre... A ce moment là, son teint déjà rougi devint littéralement écarlate. Dormir dans la même chambre que la starlette dont il entendait toujours parler depuis si longtemps, l'objet de fantasme de milliers d'hommes... Il ne se sentait pas attiré par elle, d'autant plus qu'il ne voulait pas interférer dans cette relation naissante entre elle et Kyou... Mais il était particulièrement gêné par l'idée de partager une chambre pour la première fois avec une femme, et surtout elle.
"Partager une chambre... c'est pas un soucis, vraiment. Et puis je sais que je pourrais jouer le jeu... enfin je pense mais... Faudrait quand même que je ramène le futon de mon appartement. On va pas dormir dans le même lit!"
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Gantz.
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Mer 27 Jan 2010, 19:10
Globalement, les deux nouveaux colocataires ne s'opposèrent pas au fait de dormir ensemble, ce qui eut le don de surprendre Kyou, plus particulièrement devant l'indifférence prononcée de l'idole qu'il s'imaginait déjà à bégayer toute gênée. Il n'en fut rien et ce fut plutôt Sakyo qui s'exprima de la sorte, essayant manifestement de cacher son embarras par un calme feint, bien que son teint le trahissait littéralement. Ses propos d'ailleurs tendaient d'ailleurs une perche de choix pour permettre à l'adolescent farceur de renchérir sans tarder à ce propos.
" On voit que l'idée t'a traversé l'esprit ! "
Il reporta son regard sur Reika pour lui adresser une note comique.
" C'est un dangereux obsédé. Heureusement que j'ai un matelas supplémentaire, hein ? " déclara-t-il d'un air malicieux.
Par la suite, il les regarda se sécher, s'attardant particulièrement sur l'idole déchue qui, en dépit de sembler avoir perdu une partie de sa personnalité d'avant, n'avait en rien quitté ses charmes toujours présents. L'androgyne éprouva par ailleurs quelques difficultés à détacher ses yeux de ses déhanchés discrets pour s'attarder sur sa réflexion, le regard perdu à regret dans le vide. Si tant est que la supercherie pourrait éventuellement passer avec ses soeurs, le fait qu'elle sorte avec Sakyo serait préférable pour le bon déroulement de l'histoire, étant donné qu'ils devraient dormir dans la même pièce. Dans ce cas, ses frangines ne trouveraient rien à y redire mais... il serait alors harcelé par leurs demandes sexuelles, car même s'il y avait des invités, elles n'étaient pas du tout du genre à s'abstenir pour quiconque, spécialement lorsqu'elles ne l'avaient pas côtoyé depuis plusieurs jours. Dans un sens, il évitait le conflit général mais se retrouvait contraint d'exposer ses relations d'incestes à ses compagnons et il était persuadé que ce serait mal vu, dans un autre il assumait son rôle de petit-ami fictif et supporterait les plaintes de ses soeurs qui n'hésiteraient pas un instant à dévoiler leurs relations incestueuses pour dégoûter l'idôle. Les deux voies étaient non seulement à sens unique mais aussi parsemées des mêmes embuches ! Et aucun échappatoire apparent... Il avait beau se creuser la tête, il ne trouvait rien de concluant. De toute évidence, il devrait aborder le sujet et le mieux pour se faire semblait être d'adopter en définitive la première solution.
Aussi, il s'empressa de rectifier le tir en corrigeant sa première proposition.
" En fait après réflexions, on dira que vous êtes ensembles. Je ne sais pas quand elles rentreront mais ça créera moins d'histoires si elles voient ça sous cet angle que si vous dormez à deux toutes les nuits... "
Kyou s'efforça de les regarder droit dans les yeux afin de dissimuler au mieux sa gêne puis fit passer la pilule en abordant aussitôt un autre sujet pas très éloigné, pour que l'enchaînement paraisse logique et cohérent.
" Bon, voici le programme. Ce soir, je monte la garde. Dès demain on s'occupera de vos affaires et des courses, et éventuellement on pourra envisager de réaménager votre nouvelle demeure. L'entraînement aura lieu le soir à couvert, j'ai repéré deux-trois endroits assez éloignés d'ici et du centre-ville pour qu'on s'entraîne en conditions réelles et sans être gêné par l'environnement. "
Progressivement, il oublia la question de l'inceste et redevint plus décontracté, abordant les règles de la maison rapidement histoire de mettre les dernières choses au point. Il n'était pas bien exigeant mais avait tout de même quelques exigences, humoristiques ou non.
" Voici mes seules règles : on profite pas de l'obscurité pour faire des saloperies, on se relaie pour les tâches à la con, on se prévient mutuellement quand on sort à l'extérieur et on évite de se disperser inutilement. Ca vous va ? "
Gantzer A
Reika
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À sa plus grande surprise et déception, finalement Reika jouerait le faux couple avec Sakyo. Au final, elle finit par prendre ça comme un divertissement. Cette comédie serait sûrement amusante à mettre en scène, surtout si Sakyo enchainerait les gaffes comme celle du couloir précédemment. En esquissant un sourire, elle écouta attentivement les plans d’émettait Kyou, tout en le dévorant du regard. C’était honnêtement, une grande frustration de ne pas pouvoir jouer cette fausse relation avec lui. Néanmoins, cet interdit fit naitre une petit part d’excitation en elle. Quand le maitre des lieux avoua qu’il y avait un matelas supplémentaire, Reika ne put s’empêcher de lui offrir un sourire de soulagement. Elle se sentait assez gênée de devoir partager un lit avec Sakyo.
« Financièrement, laissez moi m’occuper de tout. Et, m’occuper du ménage et de l’entretient de la maison ne me dérange aucunement. »
En réalité, ça avait toujours été un peu son rêve, d’entretenir sa maison et d’être une parfaite fée du logis. Avec son milieu social, elle ne comptait pu les gouvernante et serveurs qu’elle avait eu à sa disposition. Mais elle trouvait ce métier plutôt dégradant et avait horreur de se placer au dessus d’une autre personne, surtout de cette manière. Depuis quelques années, elle s’occupait donc d’elle et de sa maison seule, et ça lui convenait très bien.
L’entrainement allait donc débuter dès ce soir. Reika s’empêcha de bailler : cette rude mission l’avait pas mal épuisé, ainsi que toutes ces révélations en une journée. Mais, la vie du trio étant en danger, il n’était pas temps de se reposer sur ses lauriers. Acquiesçant d’un bref signe de tête, la demoiselle termina de sécher son corps, s’ôtant de son sweat qui, encore trop humide lui collait désagréablement à la peau. Elle releva alors un haut assez moulant, et qui laissait transparaitre légèrement la dentelle de ses sous-vêtements. Elle observa Kyou du coin de l’œil, repensant à cette mystérieuse liaison qu’il entretenait avec ses sœurs. La demoiselle commença à se douter de quelque chose de peut-être un peu plus intime qu’elle ne pouvait l’imaginer. Mais elle se détacha bien vite de cette pensée quand l’androgyne imposa ses règles minimes.
« Aucun problème pour ma part ! Je serais très prudente, promis. »
Gantzer A
Sakyo Jinnai
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Mer 27 Jan 2010, 23:45
Sakyo allait définitivement devoir revoir ses propos avant d'oser les dire à haute voix... car en effet, alors que sa remarque semblait tout à fait sensée et réfléchie, Kyou ne se priva de placer une autres de ses allusions, faisant passer le pauvre écrivain sans défenses! D'ordinaire, ce dernier possédait une répartie des plus classes et des mieux placées que l'on pouvait trouver, mais étrangement, il ne lui venait absolument aucun mot lorsque l'androgyne se moquait de lui! Aussi, il baissa les yeux au sol, tout honteux, la moue presque comparable à celle d'un enfant, tandis que son visage rougissait de plus en plus alors que jamais il n'avait eue l'idée de faire quoique ce soit avec la starlette. Cela dit, le fait de savoir qu'il y avait un second matelas le rassura quelque peu. Jamais, pas une seule fois il n'avait passée la nuit avec une femme, alors cette délimitation matérielle conséquente le sauvait d'un embarras plus grand encore que lorsqu'il eut touchée la poitrine de Reika, bien que ce fut accidentel et qu'il n'en fut donc pas responsable.
"Oh, merci Kyou, tu me rassures!"
Encore tout gêné par ces mots, il avait cependant abandonné son teint de pivoine en ayant dit cela. Il allait mieux, et le silence recommençait à régner tandis que le romancier séchait plus principalement ses cheveux, puisque seule sa veste avait été réellement passée sous la pluie en ce qui concernait ses vêtements. L'eau avait emmêlé partiellement ses cheveux, et même si ces derniers étaient magnifiques pour ceux d'un garçon (et encore, même certaines filles lui enviaient sa chevelure d'ébène tout bonne parfaite), le fait de tirer ces derniers en utilisant sa main comme peigne lui faisait émettre de petites plaintes, comme on pourrait voir chez un petit écureuil tant cela était à la fois discret et mignon par la répétition des "aïe". Mais Reika aussi avait été assez étonnante dans ses propos. S'occuper de tout financièrement? Il était vrai qu'elle vivait dans le luxe... mais c'était du passé! Retirer cet argent n'allait-il pas poser problème à la véritable Reika? L'entretien de la maison pouvait se faire à plusieurs, mais tout ce financement, elle ne pouvait pas y participer! Si les achats par carte bancaire menaient à eux, ils auraient aussi des problèmes! Même si le fait qu'elle aie la capacité de tout payer l'arrangeait grandement, Sakyo ne pouvait pas accepter de son côté: d'une part parce que cela aurait été contre ses principes de la laisser tout faire à leur place, mais surtout pour une question de sécurité...
"Mais... Reika, tu ne vas peut-être plus pouvoir profiter de cet argent, non? En plus... peut-être que ton double pensera que c'est un vol, et une enquête pourrait mener la police à nous si tu utilises une carte régulièrement... On peut tous participer, tu sais."
Cependant, Sakyo ne put compléter ses dires: Kyou avait d'autres propositions à faire... Et elles étaient logiques... même si cela commençait sérieusement à gêner Sakyo, qui ne se voyait pas du tout entretenir cette fausse relation avec une telle femme qui lui paraissait tout bonnement inaccessible. Pour toujours, Reika resterait la magnifique mannequin mais surtout amie. Avoir une relation avec elle...? Comment était-ce possible? Il n'était qu'un écrivain médiocre (pour le moment) et elle, une référence de beauté! Encore le teint rougissant, il ne put rétorquer encore, car l'androgyne leur expliquait les modalités de leur engagement à rester ici. Des modalités qui lui plurent dans tous les cas. Même si Sakyo percevait une petite pique de plaisanterie dans cette idée de "ne pas profiter de l'obscurité", il restait d'accord avec tout ce qui avait été dit. Et notamment pour que Kyou fasse la garde: le romancier, lui, était complètement exténué suite à cette aventure. Et le lendemain allait être une grande journée, pleine de choses à organiser... Ce qu'il faisait bien mieux lorsqu'il était réveillé. Malgré tout... Sakyo eut seulement une chose à rétorquer...
"Bon, ça ne devrait pas être dur, tout ça, mais... Vraiment, on... On pourrait pas juste dire que Reika et moi, on est des amis à toi et que tu nous héberges un moment...? Je... Vraiment ça me gêne... Tu vois... J'ai..." Une très longue pause: Sakyo en avait un peu honte, parce qu'il savait que presque tout son entourage avait eu au moins une expérience sexuelle et plusieurs expériences amoureuses. Lui, il était plus qu'un novice: jamais il n'avait vécue la chose ou même imaginé vivre avec qui que ce soit d'autre... Enfin, il réussit à dire les mots fatidiques dont tant de personnes se moquaient quant à sa personnalité.
"Je connais rien à ce genre de choses, vous savez... J'ai même jamais embrassé qui que ce soit..."
Certes, il se savait attiré par les femmes. Et avoir dix-huit ans et jamais vécu ce genre d'expérience était un comble pour une personne qui attirait déjà autant les filles depuis le lycée et encore à l'université. Seulement, si l'on pouvait diviser les femmes en deux, il y aurait celles de ses écrits et les autres... Cette mission, ou plutôt sa mort, avait eu le mérite de le détacher quelque peu de cette condition d'égoïsme... Après tout, maintenant, il comprenait qu'il y avait des gens sur qui il pouvait compter... L'amour, ce genre de sentiment, c'était quelque chose qu'il n'allait pouvoir découvrir que beaucoup plus tard...
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Gantz.
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Jeu 28 Jan 2010, 12:31
Reika s'était proposée maîtresse de maison, et l'idée de la voir seulement vêtue d'un tablier de cuisine était alléchante, toutefois elle avait involontairement soulevé un point gênant vis à vis de la prise en charge financière complète de leur habitat, point que Sakyo commenta avant que Kyou n'ait l'opportunité de le faire. Aussi étonné que satisfait qu'ils aient pensés à la même chose, il laissa parler son confrère masculin qui dévoila l'étendue de sa prudence et de sa réflexion. Une fois le point souligné, le propriétaire ne put que acquiescer silencieusement.
Vinrent ensuite les complications, bien avant les protestations, même si ces complications en étaient justement. Sakyo qui, au départ avait caché sa gêne – sans doute par décence, la dévoila au grand jour en donnant dans les détails. Il fut malgré lui obligé de révéler qu'il était plus vierge que puceau encore et par corollaire, était aussi adroit qu'un lombric à ce sujet.
Un moment de silence filtra.
Conscient de la charge que cela représentait, du moins il essayait de se l'imaginer, Kyou ne fit aucune allusion et cet instant muet ne fut trahit pas aucune blague douteuse ou par des sarcasmes piquants comme il faut. Il préféra respecter la position du jeune inexpérimenté et, sans chercher à le forcer dans son rôle d'amant, il tenta de le convaincre malgré tout. Peut-être aussi parce qu'il ne se lasserait pas à l'avenir de savourer les bourdes et les gaffes du bigleux qu'il se plaisait à charrier.
" Je vois... mais c'est pas un problème, Hentaï. Tu n'auras qu'à jouer le rôle, pas besoin forcément de vous tripoter partout dans la maison pour qu'on vous croit en couple, tu saisis ? "
Cependant... pourquoi ne pas en revenir au plan initial ? En y réfléchissant, tout semblait bien plus simple en faisant en sorte de les faire passer Reika et lui pour un duo, il était logiquement l'homme, le propriétaire, donc le maître des lieux et ses soeurs n'avaient donc rien à dire. C'était vrai, elles n'avaient rien à dire et leurs jérémiades intempestives ne changeraient en rien leur collocation, seulement elles détenaient des armes que lui ne possédait pas vraiment, pas dans ce contexte-là en tout cas. C'était là tout le problème. Il n'aurait aucun mal à se faire passer pour l'amant du sosie de Reika, il serait même capable de bien plus étant donné sa nature perverse, mais à vrai dire... il semblait tout aussi embarrassé ? Pourtant, aucun indice ne le trahissait. Ce n'était pas dans ses habitudes de ne pas profiter d'une belle personne comme Reika, qui dormait sous son toit et se montrait docile à ses commandements. Est-ce que Gantz l'avait changé ?
Afin de prévenir les idées douteuses à son sujet, il répliqua en détournant un moment le regard, se justifiant en hésitant sur certains mots.
" Croyez-moi, c'est milles fois plus simple comme ça... J'ai eu énormément de relations, je les aies toutes exhibées et ça s'est toujours mal fini avec ces trois énergumènes. Elles sont trop possessives pour accepter que JE sorte avec une fille, surtout quand elle aussi canon que toi, Reika. "
Kyou secoua brièvement la tête, avala sa salive et passa discrètement sa langue sur ses lèvres pour les humidifier, et reprit alors.
" En plus, si elles finissent par accepter l'idée, elles verront bien assez vite qu'en dépit d'être un excellent acteur, je ne sais pas mimer une relation aussi complexe que celle-là, parce qu'elles ont finies par connaître mon mode de fonctionnement. "
Il ne discuta pas plus longuement à ce sujet, car cela incluait des embrassades torrides dans le canapé, des câlins à tout vas, des mains en dessous de la culotte à n'en plus finir et des jeux sexuels toutes les heures. Oui, sauf que là, avec Reika... ce n'était pas envisageable. C'était clair et net, il avait une attirance sexuelle pour la starlette, quant à savoir si c'était amoureux c'était une autre chose car ce sentiment noble n'existait pas pour lui, actuellement. Cela ne l'empêchait pas de loucher sur les formes de cette femme, savamment exhibées par la tenue trempée qu'elle portait encore. Kyou passa une main dans ses cheveux. S'il s'obstinait par détournement et insistait à ce que Sakyo joue le rôle de l'amant – bien qu'il aurait largement préféré être à la place du tripote ténèbres, c'était parce qu'en créant une relation avec Reika, elle deviendrait forcément réelle et ça pourrait surtout déranger les missions.
Ils n'y pensaient sans doute pas un instant, mais lui était obsédé par ce fait. En créant des liens plus forts qu'une amitié insondable, ils s'aventuraient sur un terrain miné et qui pourraient les mener à commettre des erreurs et les diriger tout droit vers leur perte, c'était donc hors de question. Dans l'idée, il trouvait déjà moins probable que Sakyo se mette à forniquer avec Reika, quoique dubitatif sur le sujet, il ne les connaissaient pas assez pour le déterminer...
Pour clôturer sa justification, il déclara sans scrupules : " Et honnêtement Sakyo, si mes soeurs te voient tout le temps pioncer avec une fille aussi belle, même en tant qu'ami et que tu ne fais rien, tu seras considéré comme un-que-tu-peux-pas-te-permettre-de-passer-pour. Tandis que si vous êtes amants... elles s'intéresseront pas à vos présumées galipettes."
En même temps, il convenait lui-même qu'en définitive, la conclusion était irrationnelle. Reika aurait pu lui servir de bouclier pour empêcher ses soeurs de dévoiler l'inceste, mais elles le feraient pour écoeurer sans aucun remords et l'avoir pour elles seules... à l'inverse, en formant ce faux-couple, il laissait le champ libre à ses trois frangines prévenantes et serait contraint tôt ou tard de révéler ses relations. Il était dans une foutue impasse.
Malgré tout, il arrivait à dissimuler le problème relativement bien et avec malice. Jusqu'à quand ? C'était une autre question.
Gantzer A
Reika
Nombre de messages : 347 Pseudo : Meadow. Surnom : Forte Poitrine Âge du personnage : 17 - 18 ans à priori
Le sujet financier sembla faire grincer des dents tout le monde. Sakyo rétorqua à Reika qu’a déduire tout cet argent, on finirait bien par s’en rendre compte et qu’on remonterait vite à la source du problème. Néanmoins, la demoiselle y avait consciencieusement réfléchi auparavant. Mais elle avait des réserves bien personnelles auxquelles même son double n’irait pas regarder. Elle resta muette, et approuva les dires de ses compagnons, décidée quand même à utiliser de cet argent pour s’offrir quelques moments de luxe.
Vint ensuite le moment des déclarations, ou le jeune homme Sakyo avoua qu’il n’avait jamais eu quelconque contact avec une femme, ni même un simple baiser. L’idole le pu s’empêcher d’écarquiller les yeux, mais resta sans mot dire face au silence plombant. Effectivement, c’était un gros contraste à côté de Kyou, qui lui en revanche avait bien l’air d’avoir fait toutes les pires folies sexuelles inimaginables du monde. Elle haussa un sourcil puis chassa ses images perverses où l’androgyne prenait son pieds avec pleins de jeunes filles. On en revint au sujet des sœurs, qui éveilla une fois de plus la curiosité de la demoiselle. Vraiment, il devait y avoir anguille sous roche, elle était prête à y mettre sa main au feu. Elle esquissa un sourire charmé lors du compliment typiquement masculin de Kyou sur sa plastique. Elle avait l’habitude, et d’habitude ce genre de remarque la froissait plus qu’autre chose. Mais cette fois-ci, elle trouvait ça viril. Mais elle se recentra sur ce problème familial. À force d’y penser, elle se trahit toute seule.
« Jalouses à ce point là ? Vraiment étrange ... »
Murmura-t-elle. Elle réalisa ses dires, et se redressa d’un coup. Elle ignorait si les deux hommes avaient compris ou non, en tout cas il fallait vite changer de sujet.
« Bien, bien ! Alors bon, on commence l’entrainement dès maintenant ? Et puis, où déjà précisément ? Qu’on soit un peu fixé, hein. »
Un sourire gêné, les tortilla ses doigts entre eux et tenta de captiver le dialogue le plus possible afin de passer à autre chose. Tous ces problèmes de avec qui dormir, et où étaient à mettre à part pour l’instant. Il ne fallait pas oublier que leurs vies étaient en jeux, et ce même en dehors des missions.
Gantzer A
Sakyo Jinnai
Fiche : https://gantz.forumpro.fr/t219-sakyo-jinnai-valide Nombre de messages : 1071 Pseudo : Sakyo Surnom : Héros abandonné Âge du personnage : 19
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Jeu 28 Jan 2010, 22:25
Ce qui étonna profondément Sakyo, ce fut le fait que l'androgyne ne fasse absolument aucune blague quant à sa virginité. Il se contenta simplement de le surnommer hentaï, comme à sa nouvelle habitude, en tentant encore une fois de mener l'écrivain à entretenir ce rôle qui lui était donné. Il savait dans tous les cas que ce rôle ne nécessitait pas des tripotages perpétuels, mais il avait tout de même vu plusieurs couples en ville, et même dans son université. Les baisers étaient courants, très courants même. Et dans tous les cas, il se demandait bien comment paraître avec Reika en face d'autres personnes... Devait-il lui tenir la main? Lui dire quelques mots doux? Il avait entendu dire que certaines filles détestaient ce comportement, mais d'autres étaient complètement gagas lorsqu'on disait qu'elles étaient jolies... Enfin, dans tous les cas, c'était un rôle... alors même s'il se trompait, il comptait bien sur Reika pour rattraper la chose. N'avait-elle pas d'ailleurs tourné dans une série? Ou un film? Toujours était-il que Kyou soutenait vraiment l'idée du jeu de rôles en apportant des arguments tous aussi pertinents les uns que les autres. Cela dit, Sakyo se demandait tout de même comment étaient ses sœurs pour être aussi possessives à ce point. C'était un genre de relation qu'il ne connaissait pas non plus, étant fils unique, alors il laissa tout de même passer le détail, même si ce lien l'intriguait quelque peu.
Au final, ce dernier conclut par le fait que voir Reika et le romancier dormir tous les soirs dans la même chambre semblerait suffisamment explicite pour laisser supposer une relation entre eux. Sakyo réfléchit un moment à la chose, puis acquiesça d'un signe de tête. Ce n'était pas faux après tout, il avait bien ses parents comme référence: ils semblaient asexués à ses yeux, mais avec le temps, il comprenait bien qu'ils devaient eux aussi avoir des relations sexuelles régulières. Enfin, cela faisait longtemps qu'il ne les avait pas vus, ce n'était pas vraiment un soucis de ce côté là, et cette référence s'évanouirait bien vite. Dans tous les cas, cela lui fit accepter la chose, même s'il avait un petit peu de gêne quant à ce partage de chambre, bien qu'il ne pensa pas un seul instant à violer l'intimité de l'idole.
"Bon... c'est d'accord... Après tout, elles vont pas nous obliger à nous embrasser ou quoique ce soit d'autre, hein."
La suite fut presque instantanément enchaînée par l'ambition toute nouvelle de Reika qui semblait déjà vouloir s'entraîner! N'était-elle pas fatiguée par cette mission? Ne s'était-elle pas battue? Ou bien défendue? C'était incroyable ce que cette fille pouvait changer dans son comportement, déjà presque éclatante de vivacité alors que quelques minutes avant, elle pleurait toutes les larmes de son corps! C'est un comportement qui fit cependant réagir Sakyo, qui ne l'entendait pas du tout de cette oreille: lui, était complètement éreinté. Il s'était battu, avait subi des illusions, allait certainement cogiter une bonne partie de la nuit à propos des évènements passés... Il fallait vraiment qu'il dorme...
"Oh! Non, pitié! Demain! On revient tout juste de la chambre! Je suis complètement fatigué de mon côté... Faut que je dorme..."
Il gratifia ces mots d'un bâillement peu conventionnel, exprimant toute sa détresse qui nécessitait l'accueil d'un matelas. Il savait qu'il mettrait énormément de temps à dormir, en plus, puisqu'il réfléchirait sûrement plusieurs heures à la façon par laquelle il narrerait son aventure à travers son nouveau roman. Sans doute qu'il recréerait ce trio et parlerait de cette mission à travers le jeu morbide d'un seigneur déchu... Enfin, il avait toute la nuit... et plus encore, pour penser à cela.
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Gantz.
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Jeu 28 Jan 2010, 23:29
Sakyo accepta enfin. Pas trop tôt ! Exténué, Kyou n'avait plus envie de penser à quoique ce soit, et encore moins à ces fichues histoires incestueuses qu'il préférait oublier présentement. Reika cependant, clama haut et fort à l'entraînement, ce qui sembla autant surprendre Sakyo que le maître des lieux. En synchronisation, ils exprimèrent leur étonnement, plus particulièrement l'androgyne qui pencha légèrement la tête en arquant un sourcil, dévisageant l'idole comme si elle venait d'une autre planète.
N'était-elle pas fatiguée ? Ou essayait-il de se donner la figure d'une combattante prête à tout ? Quel qu'en soit le but, l'effet de surprise était réussi. Rejoignant l'obscure peloteur dans ses propos.
" Il est hors de question de sortir ce soir, trop dangereux. Comme je l'ai dis plus tôt, l'entraînement commencera demain en fin de soirée. Cette nuit, on dort. Enfin, VOUS dormez... "
Car comme il l'avait dit, il monterait la garde malgré la fatigue. Après tout, il était le plus apte à accomplir cette tâche : il connaissait la maison par coeur, était le plus expérimenté des trois et le plus réveillé, bien que la starlette semblait vouloir lui faire concurrence.
Kyou se leva de son assise en s'étirant, lâchant presque un miaulement en se faisant. Lentement, il dépassa ses deux compagnons et se dirigea vers la porte du salon qu'il ouvrit pour s'engouffrer dans le corridor, se rappelant à temps la flaque qui occupait patiemment le couloir de long en large. Le jeune homme s'arrêta et balancer nonchalamment par dessus son épaule à l'intention de Reika : " Tu veux bien essuyer ça s'il-te-plaît ? "
Puis il reporta son attention sur Sakyo et lui somma de le rejoindre. Il allait avoir besoin de lui pour préparer la chambre, et il le lui dirait indirectement, par allusions sinueuses encore une fois. A force, il allait passer expert en la matière.
" Amènes-toi le Ninja, on va aller botter les fesses des fantômes pour vous faire votre nid d'amour... ♥ " dit-il en lui adressant un clin d'oeil malicieux.
Puis le félin bondit au dessus de la flaque et rejoignit l'escalier en fredonnant, atteignant en quelques secondes le premier étage. Il traversa le couloir et s'arrêta devant la porte adjacente à la sienne, celle de la chambre d'ami. Il entra et examina la chambre vide, ni décorations, ni objets douteux de sa collection... Il y avait contre le mur droit, un lit une place muni de grosses couvertes et de gros oreillers, qui paraissait drôlement confortable. Sans plus attendre, Kyou se dirigea vers la porte coulissante du placard commode et l'ouvrit, soulevant un fin voile de poussières. Il trouva rapidement l'imposant matelas collé au fond du meuble et s'en empara, appelant son confrère masculin à venir l'aider à transporter l'engin hors de là, sa voix étouffée dans la cavité de bois sombre.
" Viens me filer un coup de main, Hentaï-chan, y'a Sadako qui essaye de m'bouffer, nyaan ! " déclara-t-il en adoptant le timbre de voix d'une fille en danger.
Kyou avait déjà commencé le gros du travail, cela dit, extirpant par la force le matelas qu'il fit jaillir avec Sakyo, tel un spectre de l'armoire et le plaqua brusquement contre son ami afin de le surprendre. Pendant que ce dernier se débattait avec le matelas, le farceur prit les couettes et les coussins nécessaires avant de refermer la porte glissante et balança les linges pliés sur le lit déjà prêt. Sans se presser, il alla finalement porter secours à son compagnon en le débarrassant de ce poids, le faisant chuter lourdement au sol, juste à côté du premier lit. La chambre n'était pas assez grande pour se permettre d'écarter les matelas, sans quoi le placard était condamné.
Les poings fermés sur les hanches, il fixa Sakyo satisfait en poussant un soupire de soulagement. Une bonne chose de faite ! Même si ce n'était qu'un intermédiaire, c'était déjà mieux que rien. Il se disait bien que les deux préféraient dormir ainsi que l'un à côté de l'autre serrés comme des sardines, en vue de leurs réactions respectives... enfin, mieux valait se méfier avec ce drôle-là. Avec humour, il taquina de nouveau son coéquipier en prenant une pose à digne des starlettes en bikini, les bras croisés derrière la nuque en se dandinant un peu sur le matelas.
" Alors petit veinard, c'est pas magnifique ? Grâce à moi - Le Grand Kyou, tu vas pouvoir passer la nuit avec ta première fille ! Avec Reika ! LA Déesse quoi ! ♥ "
Il afficha un sourire ravageur. Il aurait donné cher pour être à sa place, mais voilà... il ne pouvait pas.
Gantzer A
Reika
Nombre de messages : 347 Pseudo : Meadow. Surnom : Forte Poitrine Âge du personnage : 17 - 18 ans à priori
Les deux garçons ne semblaient pas partager l’excitation de Reika. Celle-ci vit sa proposition d’entrainement tomber à l’eau, et être remplacée par une bonne nuit de sommeil. En réalité, son corps n’en pouvait plus, et elle tenait encore à peine sur ses jambes. Mais son esprit encore tourmenté et remué dans tous les sens n’était pas décidé à la laisser se reposer. Elle afficha un sourire gêné, et baissa le regard au sol.
« Aeuhm oui, nous devons nous reposer. »
Répêta-t-elle maladroitement. Kyou entraina alors Sakyo avec lui pour aller faire la chambre elle dormirait avec ce dernier. En passant, il lui demanda de nettoyer la marre qu’elle avait fait précédemment. Elle acquiesça d’un bref signe de tête et se dirigea vers la cuisine (qu’elle parvint à trouver après quelques allers retours) où elle dénicha quelques serpillères sous l’évier. Sans plus attendre, elle remonta ses manches et épongea toute l’eau, pour la rejeter dehors. Encore humide, le plancher ne tarderait pas à sécher bien rapidement. Elle rangea ses ustensiles à leur place, et se lava soigneusement les mains. Songeuse, elle laissa échapper un petit soupire. À présent, sa nouvelle vie prendrait forme ici. Elle comptait bien repasser chez elle pour récupérer quelques vêtements (elle en avait tellement que son double ne s’en rendrait jamais compte) afin de pouvoir renouveler de tenues, et garder tout de même un peu de ce goût du passé. Bien qu’elle assurait être heureuse de commencer une nouvelle identité, elle ne pouvait s’empêcher d’être nostalgique. Non sans surprise, elle revoyait dans sa tête le visage en pleurs et crispé de son manageur qui lui hurlait à quel point il l’aimait. Il devait avoir tout oublié, et aimait de nouveau la deuxième Reika en secret. Est-ce qu’il lui avouerait ? L’idole comptait suivre la presse people, qui savait fourrer son nez partout, pour savoir si sa copie aurait des relations avec son supérieur. C’était quand même amusant, de lire dans les revues sa propre vie, mais vécue par une autre soi.
La demoiselle s’étira longuement et regagna le salon. Elle entortilla une mèche de cheveux autour de ses doigts et passa près d’un miroir. Pendant un long instant, elle contempla son reflet, qu’elle trouvait complètement changé. Cet air niais et fragile semblait avoir quitté son visage. Elle avait l’air toujours aussi sexy, mais avec un petit regard déterminé qui l’avait fait grandir.
« Qu’est-ce que je ressens, réellement ? »
Chuchota-t-elle. Que ressentait-elle véritablement comme sentiment, à l’égard de Kyou ? Une clair attirance, plutôt sexuelle dirons-nous. Elle le connaissait trop peu pour être intellectuellement attiré par lui. Cependant, elle ne pouvait s’empêcher de repenser à son manageur. Si beau jeune homme qui ne s’était jamais retenu ouvertement de la draguer et de la complimenter. Elle se mordilla la lèvre inférieur, puis secoua nerveusement la tête, remettant ses cheveux un peu en place. Elle quitta son reflet, attendant la revenue de ses compagnons.
Gantzer A
Sakyo Jinnai
Fiche : https://gantz.forumpro.fr/t219-sakyo-jinnai-valide Nombre de messages : 1071 Pseudo : Sakyo Surnom : Héros abandonné Âge du personnage : 19
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Mar 02 Fév 2010, 12:04
Bien heureusement, les propositions de Reika furent d'emblée refusées par les deux hommes du trio. Kyou était visiblement tout à fait d'accord avec l'écrivain: ils étaient tous fatigués de toute façon, il fallait bien qu'ils se reposent avant de s'exercer de la sorte, d'autant plus qu'ils auraient beaucoup de choses à faire pour le lendemain. En soit, des déménagements allaient être prévus, de nombreux achats afin qu'ils puissent vivre ensemble et faire des partages niveau finance... Et surtout, Sakyo allait certainement écrire. Quoiqu'il en soit, l'androgyne s'était engagé à monter la garde pour cette nuit et les laisser dormir. Mais avant cela, il devait déjà mettre leur chambre en place, ce qu'il fit quémandant l'aide du romancier pour aménager la chambre d'amis comme il le fallait, après avoir donné à Reika l'ordre de nettoyer la flaque qu'ils avaient fait à l'entrée, suite à la surprenante averse qui s'était abattue sans prévenir.
Après s'être appelé Mr Hentai, il endossait maintenant le nom de "Ninja"... Restait encore à savoir pourquoi, mais Sakyo avait une petite idée quant à son statut de "peloteur de l'ombre" malgré lui... Enfin, dans tous les cas, il ne répliqua pas: il se contenta d'imiter son hôte en enjambant la flaque d'eau de l'entrée pour atteindre l'escalier. La suite se fit bien plus humoristique lorsque dans les marches, il entendit la voix de l'androgyne, complètement féminisée, en train de l'appeler à l'aide. Continuant sur le ton de l'humour, l'apercevant par la suite à la porte coulissante d'une armoire de la chambre, il y vit plutôt une autre référence que The Ring.
"Ce ne serait pas plutôt Kayako de The Grudge?"
Mais après avoir abouti à la chambre, la surprise fut bien plus grande lorsqu'il vit un horrible fantôme rectangulaire géant s'abattre sur lui. A ce moment là, un petit cri étouffé presque imperceptible sortit de sa bouche tandis que l'hôte prenait les coussins et les draps. Sakyo, lui, était sous cet énorme matelas, en train d'essayer de le soulever pour sortir de sa prison moelleuse. Heureusement, son sauveur arriva pour prendre le chose et la placer juste à côté de l'autre lit qui était déjà dans la chambre. A cet instant, le romancier se souvint d'une blague qu'il avait vue sur internet, alors que des matelas traînaient en Amérique, des personnes s'étaient amuser à taguer une phrase qui offrait un jeu de mots amusant.
"Oh, je vais bien! Nothing really matress!"
Suite à ce jeu de mots vaseux qui n'était pas toujours compris par ses amis nippons, Kyou s'était allongé sur le matelas, prenant une pose suggestive mais plus humoristique aux yeux de l'écrivain définitivement hétérosexuel. Mais cela faisait encore trop longtemps que l'androgyne ne s'était pas permis de le charrier encore une fois, chose qu'il rattrapa immédiatement se félicitant d'avoir permis à Sakyo de passer sa première nuit avec une fille. A cet instant, ce dernier prit encore une fois un teint de pivoine pour immédiatement répliquer, tentant vainement de cacher sa gêne.
"Mais... C'est pas comme si je couchais avec elle, hein! On va juste dormir! Et puis de toute façon, elle m'est inaccessible! Non pas que je ne la trouve pas jolie, mais c'est peine perdu, je pourrais jamais sortir avec une fille pareille! Et puis elle non plus elle est pas intéressée! T'as qu'à voir un peu comme elle te regarde!"
C'était quelque chose qui semblait tout à fait logique pour Sakyo, même s'il était presque entré dans la confusion en essayant de se défendre. Mais puisqu'il n'arrivait même plus à trouver les mots, il se contenta d'imiter l'humour vaseux de son interlocuteur en empoignant la couverture posée sur l'autre lit et en la dépliant juste devant lui.
De toute façon...
Tout en levant les bras, il prit un timbre de voix grave et charismatique, comme s'il tendait un filet devant lui.
"Par le pouvoir qui m'a été conféré par la Toyota de Hattori Hanzo! Je te bannis, Démon!"
Et tel un chat sauvage, il sauta sur son adversaire, l'emprisonnant dans la couverture qui lui servait de filet...
• Dieu Suprême •
Gantz.
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Mar 02 Fév 2010, 12:48
En écoutant Sakyo répliquer maladroitement, Kyou ne put s'empêcher d'arquer un sourcil, notamment surpris par les derniers propos qu'il avait tenu. Un moment, il l'observa silencieusement avant de le voir arriver gros comme un camion avec sa couverture tendue.
A temps, il exécuta une roulade arrière avec l'agilité d'un félin, évitant de peu la trajectoire du filet du chasseur de démons improvisé – chasseur de nénés aurait été cependant plus approprié. Il regarda son camarade bigleux s'affaler comme une crêpe sur le matelas et profita de l'opportunité pour l'enjamber et poser un coussin sur son dos, puis ses fesses pour l'empêcher de se relever. Ainsi confortablement installé, il appuya un coude sur un genou et déposa au creux de sa paume son menton pour soutenir sa tête. Il répliqua sur le ton de l'humour en s'emparant passagèrement des références étranges de son confrère masculin.
" C'est ça, Sakyo Hanzo, Maître Ninja affamé de formes... "
Puis, l'air pensif il formula une réponse plus ou moins inattendue.
" Je suis pas aveugle, j'ai remarqué ! Seulement c'est trop compliqué pour que ça marche entre elle et moi. On est simplement très différents, puis ça créerait des tonnes de problèmes. Tu te doutes bien aussi que, mon cher ami, je pense que tu n'as pas les noix pour la toucher et c'est une des raisons pourquoi je vous incite à dormir tous les deux. " avoua-t-il amusé en jetant un coup d'oeil à son confrère masculin.
Il pensa un moment à Reika. Dire qu'il avait sérieusement songé à la ramener dans son lit... Enfin, l'affaire aurait été plus que possible s'il n'avait pas joué les leaders. Ils auraient simplement couchés ensemble, Sakyo serait retourné à son appartement, peut-être coffré par les flics quelques jours plus tard, et Reika aurait découvert son double puis se serait sans doute donner la mort. Quelque part, il ne regrettait pas ses choix, mais tout aurait été bien moins compliqué s'il avait continué à être l'individualiste qu'il avait toujours été, du moins celui qu'il avait toujours fait paraître.
" Mais si l'occasion se présente, tu serais vraiment un imbécile de refuser. " souffla-t-il doucement.
Finalement, il délivra le gringalet de son poids et en se redressant, il s'étira et se dirigea pas à pas vers la porte de la chambre pour rejoindre le couloir.
" Et arrêtes d'essayer de te justifier à chaque fois, ça te décrédibilise complètement. "
Sur ces mots, il entrouvrit la porte pour appeler l'idole, elle aurait certainement terminer sa besogne maintenant.
" Reika ! La chambre est prête, tu peux monter ! "
Il laissa volontairement planer un moment de silence avant de répliquer furieusement, portant bien fort sa voix pour qu'elle entende, s'affairant à adopter le même timbre de voix un peu mignard et féminin que précédemment.
" Désolé j'ai essayé de dissuader Mr.Hentaï de porter cette nuisette marron à pompons roses mais il n'a rien voulu entendre ! Hum ? Ah, oui ! Il dit qu'il est prêt pour le grand soir et te faire des folies, décidément... "
L'androgyne lança un regard empli de malice à son partenaire, la bouche en coeur et l'air sceptique.
Gantzer A
Reika
Nombre de messages : 347 Pseudo : Meadow. Surnom : Forte Poitrine Âge du personnage : 17 - 18 ans à priori
Soupira-t-elle à elle-même. Toute cette attraction qu’elle éprouvait par Kyou était royalement ignorée. Enfin, il avait subitement changé à vrai dire. Au début de mission, on pouvait déjà lire dans ses yeux le scénario sexuel qu’il préparait avec elle. À présent, il la regardait différemment. Enfin, toujours avec une petite étincelle de désir (il était un homme, après tout), mais qu’il dissimulait soigneusement. Il l’évitait, refusait comme d’enclencher toute relation ambigüe avec elle. Une simple caresse légèrement osée suffirait pourtant à lui donner un aller simple pour son lit. S’il marquait cette distance entre elle et lui, il devait bien y avoir une raison. Peut-être que lui aussi avait grandit pendant cette mission, et s’était rendu compte qu’il n’y avait plus d’intérêt (autre que sexuel) avec l’idole. Cette dernière vira son regard mélancolique au sol. Puis, qu’allait-il se passer, si jamais elle venait à coucher avec lui ? Ils recommenceraient ? Ou, en fait, ne se regarderaient pas plus que ça ?
Torturée par ces questions sans réponses, Reika sursauta à l’appel de Kyou. Elle commença le chemin pour regagner la chambre, pouffant de rire à la plaisanterie de l’androgyne. Son humour lui conférait un charme encore plus imposant. Puis, quand il couvrait Sakyo de blagues salaces ou d’allusions semblables à son égarement de mains dans le couloir, la demoiselle avait envie d’exploser de rire. Grimpant les marches quatre à quatre, elle gagna la chambre, et admira comment Sakyo avait été transformé en coussin pour le maitre des lieux. Son visage laissa apparaître une brulante envie de rire aux éclats, mais elle se contint, et tenta d’articuler d’une voix chevrotante.
« Ah oui, je vois que ça ne chôme pas ici ! »
Elle laissa échapper un petit gloussement, puis retrouva son sérieux.
« Sans vouloir faire ma princesse, dormir dans le grand lit me plairait bien … »
Elle afficha un sourire gêné, puis papillonna des yeux et offrit à Sakyo un petite mine timide mais terriblement craquante. C’était bien la première fois qu’elle usait de ses charmes pour réclamer quelque chose. D’habitude, elle trouvait ça honteux et manipulateur. Mais cette fois-ci, elle avait envie de s’amuser, et de se lâcher un peu.
Gantzer A
Sakyo Jinnai
Fiche : https://gantz.forumpro.fr/t219-sakyo-jinnai-valide Nombre de messages : 1071 Pseudo : Sakyo Surnom : Héros abandonné Âge du personnage : 19
Fiche Technique Points: (51/100) Missions: (3/6) Équipement/Armement: Y-Gun (+déclencheur), X-Gun, Contrôleur, Combinaison, Manteau, Masque à gaz, Talkie-Walkie, Trousse de soin dans sac à dos.
Mar 02 Fév 2010, 22:12
Bien évidemment, la crédibilité de Sakyo fut d'emblée détériorée par son échec critique quant à la capture du félin androgyne qu'était Kyou. Elle en fut d'ailleurs tellement affligée qu'intérieurement, l'écrivain s'était dit qu'il n'avait même le droit d'appeler la chose par son nom, mais de plutôt l'appeler sa "crédibilitruc". Au moins, cela allait de paire avec ce qu'il devenait aux côtés de l'adolescent, qui trouvait toujours un moyen de se moquer de lui ou encore de le charrier. Ce dernier l'avait d'ailleurs affirmé en s'asseyant sur le dos du romancier qui ne fit même pas l'effort de se lever (bien qu'il aurait pu avec la combinaison). Simplement une histoire de fainéantise, après tout, il ne sentait presque pas ce poids avec son vêtement insolite.
Dans tous les cas, Kyou avait pris aussi la voie de la justification. Ainsi donc, il trouvait qu'il étaient trop différents. Cela dit, c'était la même chose pour eux trois. Ils étaient tous les trois de milieux différents, avec des passions différentes, des ambitions différentes, des caractères différents... mais il n'empêchait pas qu'il y avait toujours cette attirance. Mais il était vrai que cela allait poser des problèmes si une relation venait à naître dans cet univers "gantzien". Après tout, être un couple dans ce genre de danger devait ôter une certain pourcentage de sang-froid. On s'inquièterait toujours pour l'autre et l'on penserait moins à sa propre survie... C'était une idée contradictoire cela-dit, après tout, Sakyo s'était mordu les doigts pour Mariko... Mais malgré tout, il sentait que quelque chose allait amener des problèmes. Notamment cette nouvelle collocation... Et bien entendu, il y avait toujours le soucis de la présence de ses sœurs... Kyou conclut ses justifications par une énième vanne qui eut le don de gêner encore une fois Sakyo. Oui, il n'allait pas pouvoir la toucher, et dans tous les cas, l'occasion ne se présenterait jamais. Il fallait être réaliste, le romancier était bien trop réservé et modeste pour intéresser une telle femme, et pourtant elle n'aurait pas été la première jolie fille à avoir tenté de le séduire si elle en venait aux faits.
L'androgyne se leva ensuite, laissant Sakyo avachi sur le matelas et appela la dite demoiselle. A cet instant, il espéra tout de même qu'elle n'aie pas saisi de bribes de conversations. Aussi, tout gêné par les autres moqueries du jeune homme, les membres droits comme des allumettes, il attrapa l'oreiller et mis un peu mieux les couvertures en place, sur les deux lits. Au moment où elle arriva, elle exprima d'ailleurs son envie de dormir dans "le grand lit". Il n'était pas particulièrement grand, il était simplement à une place et surélevé... Aussi, cette demande ne choqua pas vraiment Sakyo, qui y répondit par l'affirmative:
"Oh, tu peux bien y dormir si tu veux. Et puis comme ça, c'est toi qui risque de tomber pendant une nuit cauchemardesque!"
Il s'avança vers le lit et souleva la couverture délicatement, en prononçant la levée des petits doigts et en prenant un air de majordome.
"Si sa majesté veut bien gratifier ce doux matelas de son délicat seyant..."
Cette dernière phrase, il l'avait dite en français, ajoutant sa traduction japonaise par la suite, chose qui l'amusa beaucoup par ailleurs. D'autant plus qu'il ne connaissait pas vraiment la langue française. Simplement, il y en avait quelques unes qu'il retenait facilement et qui le marquaient. Même si elles n'étaient pas toujours les plus délicates. Son répertoire de citations dans des langues différentes était assez élevé d'ailleurs, et son accent était très bon. Mais au final, il ne parlait que le japonais et l'anglais.
• Dieu Suprême •
Gantz.
Nombre de messages : 2433 Pseudo : Gantz Surnom : Gantz Âge du personnage : Des décennies...
Fiche Technique Points: (1000/1000) Missions: (1000/1000) Équipement/Armement: Vos vies mes fidèles soldats.
Mer 03 Fév 2010, 12:45
L'adolescent suivit la vedette du regard, guettant dans la plus grande discrétion ses formes rebondies et encore légèrement visibles grâce à la nature de son haut, qui n'était pas des plus opaques. Oui, ce serait difficile de ne pas faire jouer de son imagination constamment à ses côtés. Sur ce point, il finirait par douter définitivement de l'hétérosexualité de Sakyo si ce dernier se levait sans soucis après avoir dormi avec elle.
Parvenant à se défaire des poumons de la figure nippone, il se tourna vers la porte de la chambre et accéda au couloir, tournant le dos à ses colocataires, les laissant ainsi discutailler à propos des couchettes.
La main levée, il observa son arme – son X-Gun et poussa un soupire inaudible. C'était moins agréable que de tenir un sein dans sa paume... hein ? Il ferait avec.
En entendant Sakyo parler une langue étrangère, Kyou se tourna vers Reika pour lui adresser la parole avec humour, affichant involontairement un air dubitatif.
" Je te dis que le prochain martien à démolir, ce sera lui. " objecta l'androgyne en pointant un doigt vers leur camarade.
Sur ce pic d'humour noir mais placé à temps et à point nommé, il s'aventura dans le corridor sombre et se tourna vers eux pour leur souhaiter bonne nuit.
" Bon, tu cries si il essaye d'introduire l'espèce de vibromasseur à trois têtes qu'il cache dans son dos, là. Bonne nuit ! ♥ "
Subséquemment, il ferma la porte et rajouta d'un ton on ne peut plus sérieux.
" Non sérieux, le premier qui gémit trop fort, j'entre et je le prends par derrière !! "
Etouffant un rire dans le col de son pyjama, Kyou soupira ensuite et fit quelques pas pour rejoindre sa chambre. Il s'empara de son portable, d'une grosse couverture et de son ordinateur portable. Il jeta un oeil au dossier du flic laissé sur sa table basse, et le saisit. Il était sûrement trop fatigué pour y réfléchir concrètement mais ça lui ferait un peu de lecture. Avec tout le matériel, il s'installa calmement, assis et le dos collé à la porte de sa chambre, emmitouflé dans son cocon artisanal de draps. Si un certain junkie déjanté désirait leur faire une visite de courtoisie, il se ferait un plaisir de l'accueillir comme il se doit. Il avait déjà tout prévu mentalement.
Ainsi, Kyou s'attela seul à la lecture des documents et se référa minutieusement au site laissé par le gamin macabre, Nishi. Il ne fit que le parcourir, accumulant ses connaissances sur un ficher texte et réfléchissant fortement au programme de demain qui s'annonçait d'ors et déjà chargé... Mais l'image de Reika lui revenait trop souvent en tête et il perdait sa concentration. Pour se calmer, il se connecta à un site pornographique et coupa le son, bercé par les images érotiques puis sexuelles qui se superposaient implacablement au visage de cette fille.
Aux alentours de trois heures du matin, il finit par quitter, puis à l'orée du jour, il s'était endormi, ronronnant paisiblement dans sa couette, le X-Gun en mains pointé sur les escaliers.
[ Je vous propose de poster vos deux derniers messages si vous êtes inspiré, sinon créez un nouveau sujet (qu'importe qui) pour commencer le premier jour. ]
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[A5 - Hanaki Kyou, Reika, Sakyo Jinnai, E-Emission] Retour à une réalité éphémère