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[A5 - Eileen C Hyde] La nuit nous appartient (Décès)

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Eileen

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[A5 - Eileen C Hyde] La nuit nous appartient (Décès) EmptyDim 25 Juil 2010, 23:10

Une nuit chaude, brûlante même, se préparait, dans les plus beaux quartiers de Tokyo. Ce soir, tout serait permis. Rien n’arrêterait Eileen, elle et ses nouveaux amis nippons, et d’autres américains, prêts à faire la fête, à tout donner. Ce soir, elle s’adonnerait à ce qu’elle convoite le plus ; la drogue, et le sexe. Bien que majeure, elle habite toujours chez ses parents, et cela faisait plus de trois jours qu’elle n’avait pas remis les pieds chez elle, ni donné la moindre nouvelle. Pourtant, son téléphone mobile, batterie pleine, et avec du réseau, n’avait pas reçu le moindre SMS ou coup de fil de sa vieille mère aigrie. Et ce n’était pas plus mal, car la demoiselle aurait rapidement coupé la conversation, si elle tournait sur les remontrances.
Mais ça ne s’est jamais produit, et ça ne se passera jamais. Le jour où sa famille s’intéressera un temps soit peu à elle, c’est lorsqu’elle récoltera plus d’argent que n’importe quel haut ministre. Et encore, rien n’est sûr.


    « Fascinante cette ville, vraiment. Finalement, je ne regrette pas d’être venu ici… »

Perchée dans sa chambre d’hôtel au 26ème étage précisément, Eileen admirait tout Tokyo enflammé par les lumières, en cette nuit ardente d’été. Elle s’était embellie, comme chaque soir, revêtant une tenue des plus provocantes, mais qui indéniablement la rendait irrésistible. Son maquillage parfait et sa coiffure digne des grands salons, lui donnaient cet air des grands cabarets, mêlant nudisme osé, et classe incomparable.
Les bras croisés, son front reposait contre la vaste baie vitrée, offrant une vue panoramique incontournable sur la capitale. Eileen pensait à voix haute, le regard dans le vide.


    « Je suis sûre que si je me jetais par la fenêtre, personne ne le remarquerait. »

Elle marqua une pause, en levant les yeux vers le ciel, faisant mine de réfléchir. Les doubles vitrages laissaient à peine entendre la circulation automobile. Elle avait beau tendre l’oreille, c’était le silence complet.

Ce soir elle avait loué une suite royale digne de ce nom. La large pièce offrait des canapés de cuir bruns, devant des tables basses faites de bois somptueux, tous posés sur des tapis venant sans doute de pays divers et lointains. Vers le fond de la salle, s’étendait un lit pouvant accueillir au moins dix personnes alignées. Les draps semblaient faits de soie, et de nombreux oreillers confortables y étaient disposés.


    « Parfait. C’est vraiment ce qu’il nous fallait. Cette nuit sera … Inoubliable »

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[A5 - Eileen C Hyde] La nuit nous appartient (Décès) EmptyLun 26 Juil 2010, 12:55





" Mon nom est Heiwajima Shizuo. 23 ans, célibataire, belle gueule, assez cultivé, et encore une fois sans emploi. C'est plus fort que moi, tout bêtement. Laissez-moi vous raconter ce qui s'est passé... "



- - -


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Ca faisait à peine quelques jours que Shizuo avait été embauché au luxueux hôtel trônant au milieu des riches quartiers de la capitale, le fameux " One Thousand Stars ". Il avait d'ailleurs pas mal galéré pour se faire prendre là-bas, vu le cadre paradisiaque que proposait ce job d'enfer. Fréquenter des hautes personnalités et des stars, trainer dans des vastes couloirs chics en glanant de la bouffe de premier choix... Ca lui était apparu comme un sacré bon plan, au début.
Maintenant, il en avait ras-le-cul. Déjà qu'il avait engendré plusieurs catastrophes inadmissibles au sein de l'hôtel, dès qu'il avait clairement compris que tous ces bourgeois et gosses de riches n'étaient pas compatibles du tout avec sa nature de "gentleman"... Si il était encore là, c'était uniquement parce que le patron était un homosexuel de premier ordre qui avait eut un coup de foudre pour le blondinet, car oui Shizuo avait d'énormes atouts pour faire flancher hommes comme femmes.
Raison de plus pour se barrer.

Le récipient était déjà plein à ras-bord, cette nuit fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase.

Depuis hier, il était surveillé par ce raton pestiféré de Kaizuki, le second du boss, qui l'épiait à chaque moment de la journée, jusque dans les toilettes... Impulsif, Shizuo avait eu extrêmement de mal à se contenir pour ne pas envoyer voler du dernier étage cette vermine hypocrite qui se tortillait du fion derrière lui pour le critiquer et essayer de l'empêcher de faire son travail. Ce soir, il se sentait à deux doigts d'exploser.


Sa tâche consistait à monter 26 putains d'étages pour apporter des foutus serviettes à une invitée de marque, pour changer. Ne désirant pas se retrouver cloisonné aux côtés de ce rongeur chauve pendant plus de cinq minutes avec une interlude musicale pourrie pour combler le malaise, il avait choisi l'option la plus sportive, les escaliers. Sacré challenge, mais Shizuo avait une forme physique largement au dessus de la norme... L'occasion d'en griller une tranquille ? Que dalle ! Ce fouine-merde l'avait suivi, essoufflé, tenant à peine debout et vociférant des menaces intraduisibles alors qu'il tentait vainement de rattraper le fauteur de troubles, protégé du patron.

Dans le couloir débouchant au 26ème étage, Shizuo marchait le plus tranquillement du monde alors que la furie collée à son arrière-train n'arrêtait pas de hurler à l'incompétence, le traitant d'incapable et tout ce qui va avec. Les mots venant des vermines n'atteignaient jamais notre fumeur, mais cette sangsue pâle lui donnait quand même la gerbe.

    * Cette fiente de grenouille me lâchera jamais, bordel. *

Il arriva devant la porte de la cliente, blasé, fixant le numéro 63 indiqué en grosses lettres dorées sur la porte blanche.


[A5 - Eileen C Hyde] La nuit nous appartient (Décès) Yoki

Kaizuki : " Comment pouvez-vous, espèce de CANCRE !!! Huf... huf... vous m'écoutez ?! Vous êtes un INCOMPETENT ! Retirez-moi cette cigarette tout de suite, vous allez remplir nos magnifiques couloirs de votre fumée dégoûtante, IDIOT !! On ne fume JAMAIS devant les clients !!! Vous m'entendez ?! Huf... huf... Et enlevez vos RIDICULES lunettes de soleil aussi !! Comme si on avait besoin d'un type comme vous ici !! Sale décoloré BOSOZOKU !!  "

Shizuo poussa un soupir, écoutant à peine le chieur qui lui servait de "coach". Sans toquer, il ouvrit la porte de la chambre luxueuse et pénétra à l'intérieur. Ce qu'il y vit le pétrifia.

Kaizuki : " Co... COMMENT ?! VOUS OSEZ ENTRER SANS DEMANDER LA PERMISSION ?!!! Mais d'où venez-vous espèce de CRETIN FINI ?! Présentez de suite vos excuses à notre somptueuse cliente, sale DECHET !!! Vous n'êtes qu'un DETRITUS, je suis sûr que vous êtes même orphelin, DEBILE ! Regardez votre tenue en plus !!! Elle n'est même pas réglementaire, votre chemise est froissée, votre veste mal boutonnée !! Oh, Mademoiselle Hyde, veuillez ignorer cette énergumène impardonnable, je suis tellement désolé que cet INSECTE vienne vous importuner. "

Une jeune femme, très belle, vêtue d'une tenue des plus aguicheuses se tenait à peu près au centre de la suite. Il fut un instant subjugué par son minois, jusqu'à en faire lâcher sa clope sur le beau tapis de l'entrée. La nudité de cette plante était intolérable. Et les hurlements du chihuahua à côté de lui finirent par le mettre définitivement hors de lui. Comment pouvait-il espérer rester dans un endroit avec des nanas pareilles qui se tapaient des soirées phénoménales, alors que lui apportait des serviettes ?!

Kaizuki : " Heiwajima !! VOUS VENEZ... hic... hic... de faire tomber votre IGNOBLE tabac sur ce tapis oriental du 15ème siècle ?! Co... Vous... je... a... allez... ARGH !! Sombre DECHET !!! Vous n'êtes qu'une ORDURE, un MOUCHERON !! C'en est assez, vous entendez !!! C'est la fin, je... "

    * Boulot de merde, ouais !!! *

Shizuo écrasa sa clope par terre. Sans prévenir, Shizuo balança d'un geste simple les serviettes en l'air.

Kaizuki : " Hu... ? "

Avant même qu'elles ne retombent, Shizuo s'était fermement emparé de la ridicule cravate de son persécuteur et prépara un poing vengeur qui promettait de décrocher une mâchoire. Si le blond paraissait svelte et un peu maigre, sa force colossale était crainte par tous ses ex-employeurs, certains flics et pas mal de gangs de la capitale. Kaizuki allait y goûter dans exactement une seconde.

L'impact fut si violent que le corps entier de l'hôtelier se courba en arrière. Au bord de l'inconscience, les yeux révulsés et une bonne dizaine de dents en moins, il n'était retenu que par le poing de son agresseur qui tenait sa cravate. Le sang avait giclé partout.
Et ce n'était pas fini. Shizuo était connu pour être excessivement violent et ne faisant jamais les choses à moitié. Une fois encore, il allait tenir sa réputation. Il tira sur la cravate de Kaizuki pour l'emmener avec lui et le balança avec une force monstrueuse jusqu'à l'autre bout de la salle pour le faire violemment atterrir contre le mur au dessus du lit géant. La victime tomba mollement sur les gros coussins. Le corps inanimé gisait là.

    Je démissionne, enfoiré.  " dit-il en ôtant sa propre cravate.

Il se tourna vers la cliente qu'il dévisagea l'instant de quelques secondes à travers ses lunettes de soleil et la salua nonchalamment, quittant l'hôtel sans se soucier de rien, comme d'habitude.

Il allait devoir retrouver du job... encore.
Superbe nuit, hein ?


Dernière édition par Gantz le Mar 19 Oct 2010, 14:27, édité 1 fois
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[A5 - Eileen C Hyde] La nuit nous appartient (Décès) EmptyLun 26 Juil 2010, 22:46

Pour que cette nuit soit aussi inoubliable que l’espérait Eileen, elle devait naturellement être parfaite. Cependant, les évènements prirent rapidement une tournure assez … Rocambolesque.

Pour être certaine que ses invités ne manqueraient pas de confort, la demoiselle avait demandé à se faire apporter du linge de bain supplémentaire, au cas où une baignade collective dans le spacieux bain à bulles s’improvise. Pour satisfaire aux mieux ses clients, l’hôtel se chargeait de répondre à leurs espérances le plus rapidement possible. Or, le serveur semblait trainer ; cela faisait déjà plus de trois minutes que la bourgeoise patientait. Agacée, elle se redressa subitement et avança à grand pas vers la porte d’entrée. Un certain remue ménage se faisait entendre à travers celle là, bien qu’insonorisée au maximum.
Soudain, la porte s’ouvrit en volée, laissant apparaître un jeune homme au physique tout à fait convoité, mais avec une expression horripilée et profondément agacée au visage. Sans qu’elle n’eut pu faire le moindre geste, Eileen vit alors une bagarre exploser sous ses yeux, où un autre serveur voltigea tel un vulgaire chiffon à l’autre bout de la pièce. La cliente resta bouche bée, puis vit le jeune homme tourner les talons et disparaître dans le long couloir de l’étage. Amusée par l’arrogance et le charme de l’inconnu, la demoiselle resta sans mot dire, puis se retourna sur le corps gisant de l’homme sur son lit.

    « Félicitation, ce spectacle était … Grandiose, ah ! »

Siffla t-elle entre ses dents. Les lèvres pincées, elle reprit d’une voix tout autant autoritaire.

    « J’exige qu’on me change de chambre dans la plus coûteuse de l’hôtel, et ce immédiatement. J’aimerais ne pas avoir à payer la différence, naturellement. »


* * *



Après toutes ces catastrophes, Eileen parvint à occuper une chambre encore plus luxueuse, et ce sans débourser un moindre centime supplémentaire. Ses invités n’allaient plus tarder d’une minute à l’autre ; impatiente, (quoique frustrée de n’avoir pu retenir le beau serveur belliqueux pour participer à la soirée), la demoiselle s’occupa des derniers préparatifs, prenant soin à ce que la chambre respire l’argent, le luxe, et la classe. Elle avait déjà préparé quelques matériels pour se droguer, ainsi que d’accessoires sexuels assez …Variés.
Quand soudainement, on frappa à la porte. Tournant les talons, la bourgeoise s’empressa d’aller ouvrir à ses nouveaux compagnons de jeu. Devant elle, se présentaient un petit nombre de beaux garçons, séduisants et respirant l’argent comme elle, ainsi que deux autres demoiselles toutes aussi charmantes les unes que les autres, dans une tenue légèrement osée, mais qui ne rivalisait même pas avec l’hôte de la soirée.


    « Enfin, vous voilà ! J’ai faillis attendre, eh ! »

Gémis Eileen d’une voix faussement enfantine.

    « T’es trop impatiente, Eilee’. »

La demoiselle se jeta littéralement dans les bras de son interlocuteur. Ce beau brun, de grande taille et de carrure athlétique, connu sous le nom de David, avait sympathisé avec elle, tous deux rapprochés par leur origine américaine commune.
Non sans gène, il laissa ses mains descendre sur le fessier de l’hôte, l’empoignant fermement.


    « Mais bon, faut dire que tu sais recevoir … Hé hé. »

Eileen se redressa subitement, et lui fit mine d’être vexée (alors que non, bien au contraire), puis incita le reste de ses invités à gagner la luxueuse chambre d’hôtel, prenant soin de bien fermer la porte derrière eux. La nuit ne faisait que commencer.
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[A5 - Eileen C Hyde] La nuit nous appartient (Décès) EmptySam 31 Juil 2010, 12:00

[A5 - Eileen C Hyde] La nuit nous appartient (Décès) Sanstitre1ns

    « Sois pas timide chéri, et montre moi comment tu culbutes les petites japonaises d’ici ! »

Éclatant d’un rire sonore, Eileen, sensuellement allongée près de David, le taquinait tout en agitant un verre d’alcool dans sa main droite.

    « Moi et mes copines ont serait ravies de pouvoir … Goûter, à tes talents de bête de sexe … »

Les deux demoiselles nippones avaient prit place dans un canapé fait de cuir et brodé d’argent. Elles jetaient des regards sensuelles et langoureux aux hommes invités. Ces derniers éparpillés sur quelques fauteuils ou à siroter un verre au mini bar de la chambre, avaient tous un seul point commun ; passer une folle nuit de sexe, d’alcool, et de drogue. C’était d’ailleurs le but de tous.


    « Ah, t’es pas vraie toi ! Je ne suis même pas défoncé, et tu me demandes de te sauter là, avec les deux autres ?! »

S’exclama David. Eileen ne répondit que par un sourire jusqu’aux oreilles, puis susurra doucement.

    « Qui a dit que tu ne serais pas défoncé ? »

Son interlocuteur laissa échapper un rire nerveux, puis empoigna d’une main bestiale fermement la poitrine de l’hôte, la malaxant avec un air gourmand. Puis il incita la demoiselle à se redresser pour qu’il puisse lui murmurer au creux de l’oreille.


    « Qu’est-ce qu’on attend alors, Eilee’ ? »


* * *


Elle défit son garrot, et envoya valser à terre sa seringue ensanglantée. Elle en avait prit trop, beaucoup trop. Eileen s’étala de tout son long sur le lit aux draps de satin, un air béat au visage, accompagnée de deux jeunes filles nues qui entreprirent de dorloter la demoiselle.

    « Oh, fucking God ! »

Lâcha t-elle, suivit d’un rire éclatant. Elle était à présent nue, elle aussi. Bien que dans un état plus que second, elle prit naturellement une pose aguicheuse, sous les yeux dévorant de David, qui lui aussi, ne faisait plus aucune différence entre son tripp’ et la réalité.


    « T’as pas idée de ce que je vais te faire … »

    « Non, mais j’ai juste envie de savoir ! »


* * *


    « Ah, bon dieu je rêve, où as-tu apprit tout ça ? C’est les japonaises ? »

    « Tu déconnes ouai ! C’est juste que je suis expert dans le domaine ! »

    « Je ne sais pas si tu peux être classé comme mon meilleur coup, mais tu entres sur le podium, je pense ... »

    « Sérieusement ? »

Tous nus comme des verts, l’orgie avait duré plusieurs heures, et s’était achevée sur des orgasmes continus. Eileen était au bout du lit, le corps perlé de sueur, qui émanait l’odeur de son parfum sensuel. Elle se leva difficilement, la retombée de drogue était le plus dur à supporter. Mais il lui en restait.
C’était une toute petite dose, mais suffisamment pour la faire planer encore une toute petite heure, et repousser le calvaire qu’était de rejoindre le monde réel. Elle se mordit la lèvre, puis se précipita sur la table passe pour préparer son mélange, tandis que le reste de ses invités recouvraient le lit, haletant et euphorique de cette grande partie de sexe.

Personne n’avait rien vu, et Eileen commençait à redécoller. Sa vision brouillée, son bras avait sérieusement était mutilé. Elle se redressa, les bras ballant, et s’avança vers David, qui continuait de se faire entretenir par les deux agréables demoiselles.


    « Oh, regardez, le soleil se lève … La nuit est déjà passée … Oh non … »

Mâchant ses mots, la bourgeoise fit volte face, et se dirigea lentement vers un petit meuble d’époque. Elle en sortit du tiroir un objet métallique, et semblant peser son poids. Elle le tripota quelque peu, puis s’amusa à faire retentir le bruit de son mécanisme.

    « Et si … Si on s’amusait encore un peu ? »

Un lourd silence vint gagner la pièce, faisant se redresser certains invités. David écarquilla les yeux, et se remit sur pieds soudainement.

    « Putain ! Eileen, c’est quoi ce bordel ?! »

    « Mais détend toi ! Je ne vais faire du mal à personne voyons ! Et à moi non plus, et tu sais pourquoi ? »

Dans un faible rire nerveux, la demoiselle ordonna à son interlocuteur de s’avancer vers elle. Tétanisé, et méfiant, l’homme ne fit qu’un petit pas hésitant vers elle.

    « Et bien parce que … Je suis immortelle ! »

S’exclama t-elle, hilare. Blanc comme un linge, David ne savait que faire. Il envisagea tout d’abord de bondir sur la jeune fille pour lui confisquer son arme, mais s’il ratait son coup, il pouvait sûrement se retrouver à la morgue dans quelques heures. Bien qu’encore sous influence de drogue, son instinct de survie lui rappela qu’ils étaient tous, dans cette pièce, en danger à présent. Prit de sueurs froides et de vertige, il leva fébrilement la main vers l’hôte de la soirée, et la supplia, d’une voix crispée.


    « Allez Eilee’, déconne pas. Pose ce flingue, c’est pas marrant … »

    « Et pourquoi, tu as peur ?! Tu as peur que je te tue ? Que je vous tue tous ?! »

Pétrifié de terreur, David resta la bouche grande ouverte, le teint livide et le regard vitreux. Les autres protagonistes n’osaient faire le moindre mouvement, tous envahis par la crainte de mourir sous un coup de folie.

    « Ou alors … Tu ne me crois pas hein. Tu ne crois pas que je sois immortelle. »

Le visage renfrogné, Eileen paru comme vexée soudainement. Après un court instant de silence, elle braqua avec férocité son arme sur la tempe de David. Ce dernier laissa échapper un cri suraigüe de terreur, et se mit à trembler comme une feuille, au bord des larmes.

    « Et maintenant, tu me crois, hein ?! Tu me crois un peu plus déjà ?! »

    « OUI, OUI, JE TE LE JURE !! Je t’en supplie Eileen, ne fais pas ça !! »

    « Ah et bien, maintenant il me faut convaincre tous les autres ! »

Rétorqua la toxicomane. Elle libéra son otage, qui s’enfuit à l’autre bout de la pièce en sanglotant. Les yeux mis clos, Eileen leva lentement son bras, et braqua cette fois-ci sa propre tête.

    « Regardez bien … Je ne mourrais jamais. »



Et pourtant, cette soirée avait si bien commencée. Elle était parfaite pour Eileen. Mais il lui en fallait toujours plus, repousser les limites, jouer avec la vie, ne pas se soucier des conséquences. À présent, son corps nu gisait sur le sol, sous les visages horrifiés des invités, se déversant d’un sang rouge profond, qui teintait de cette couleur de mort le tapis précédemment or. Les yeux grands ouverts, et un mi sourire aux lèvres, la riche bourgeoise Eileen avait tristement mit fin à ses jours, dans un délire de drogue.
Elle aurait tellement aimé fumer une dernière cigarette avant ça.



{ EILEEN CRIMSON HYDE ; DÉCÉDÉE }

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Décès accepté.

La drogue, c'est mal jeunes gens. Que ça ne vous empêche pas de consommer dans la chambre, vous êtes encore plus ahuris dans cet état !

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