Quand Sakyo avait ouvert la porte, il avait fait l'erreur de ne pas se concentrer sur ce qu'il y avait devant lui, mais sur ses alliés à qui il voulait donner des indications. Par ailleurs, il n'avait même pas pris en compte le fait que Yarashin aie visé dans le couloir afin de savoir si la créature était là. Il allait alors constater de lui même. En effet, une masse informe, roulée en boule dans l'obscurité se trouvait vers la moitié du couloir. Immédiatement, ses frissons reprirent de plus belle. Et ce fut d'autant plus effrayant qu'il ne savait pas quel genre d'ennemi il devrait combattre. Il ne put que se baser sur les expériences qu'il avait déjà eues.

De toute évidence, ce ne devait pas être une infirmière. Ces créatures là avaient l'air plus humanoÏdes. Ici, c'était trop "bas". Cette chose traînait sur le sol et ne possédait pas de silhouette humaine. Chose qui le terrifia d'autant plus. Et en voyant l'endroit où il était, il finit par se dire que lui et ses alliés devraient anticiper si ce monstre les attaquait. Il pensait notamment à la possibilité qu'elle puisse envoyer un projectile... Ou bien qu'elle les poursuive.

*On ne pourra pas couvrir 50 mètres en si peu de temps sans la combinaison... D'autant plus si les portes battantes se referment derrière nous...*

Même si l'obscurité était bien présente, Sakyo pouvait voir malgré tout des chaises et des béquilles parterre, sans être sûr de vraiment savoir ce qui pouvait joncher sol plus loin. Il prit alors la chaise la plus proche et bloqua une des portes battantes. Déjà, ils auraient peut-être un peu plus de lumière et en plus, ils ne seraient pas freiné par cet obstacle là s'ils devaient fuir. Mais il jugea que cela ne suffisait pas...
Il regarda un peu mieux. Les murs étant beiges, il pouvait voir les ouvertures et les portes qui s'y trouvaient, sans vraiment être sûr de ce qui pouvait se trouver derrière. Si jamais ce monstre fonçait leur rentrait dedans comme un rhinocéros, l'idéal aurait été d'aller se ranger dans une de ces salles. Mais d'un côté... rien ne disait qu'il n'y avait que cette créature là sur les lieux. Si ça se trouvait, elle n'était qu'un appât et d'autres monstres viendraient de toutes ces salles qui occupaient les côtés du couloir...
Partagé entre plusieurs éventualités, il se contenta d'attendre que quelque vienne, tout en fixant la masse du regard... Il n'allait certainement pas se déplacer maintenant.

Rapidement il passa la porte, et se plaça contre le mur le bras gauche tenant le X-Gun en avant de l’autre cette extincteur qu’il espérait utile à un moment ou à un autre.

Soupirant il vit la forme sombre par terre plus ou moins loin. Il serra les poings et s’avança de quelques mètres dépassant Sakyo de quelques pas.

- « Qui m’aime me suive… »

Il dit ça dans un soupir mais n’en avançât pas plus pour autant, un demi pas a peine.

Posant son extincteur au sol il alluma son sabre et en augmentant la taille jusqu'à ce quelle atteigne celle d’une batte de baseball soi 85cm, il douta du tranchant mais il pourrait toujours s’en servir, il la glissa dans son holster déjà encombré d’un X-Gun. La lame était plutôt longue mais lui arrivait en début de cuisse ce qui lui permettrait de la prendre rapidement dans le besoin.
Glissant un coup d’œil à Sakyo il espérait un simple signe de tête et non pas un dialogue qui l’irriterait d’avantage encore.

Il alluma son viseur en direction de la masse sombre espérant que l’écran affiche une quelconque indication.
Son regard se concentrant sur l’écran il jetait néanmoins quelques coup d’œil outre voir si la masse ne bougerait pas, préférant presque ses yeux a un vulgaire écran.

Zurui se questionnait sérieusement sur ses chances de survies en passant la porte.
L'équipement ne marchait pas, autant du point offensif que défensif.
Sans compter la logistique.
Gantz aurait pu les envoyer à poil que ça n'aurait fait aucune différence.
La cible était heureusement vulnérable aux attaques standards, mais il y en avait surement d'autres.
Il y en avait toujours d'autres.
Yarashin remuait ses idées noires derrière Kentaro, regrettant de s'être posté en première ligne.

Vargas enjamba la chaise qu'avait placé Sakyo et vint se placer à côté de lui en essayant de discerner la silhouette de la créature qui se trouvait au milieu du couloir.

Il avait terriblement envie de faire marchine arrière mais il se sentirait trop coupable d'abandonner ces jeunes gens alors qu'ils avaient besoin de lui.

Il pointa son arme vers leur nouvelle cible et regarda ce que donnait l'écran. Ses jambes tremblaient mais il faisait de son mieux pour garder son sang-froid.

A son tour, la frêle Konoe a rejoint le groupe de Sakyo.

S'étant promise d'être forte et utile, elle tente de lever son arme au niveau de son torse... mais elle se sent faible. Ses muscles se crispent et se tendent, ils tremblent. Elle retient avec peine un hoquet.
Cette obscurité qui les entoure, ce silence permanent, cette horreur guettant dans les ténèbres...
C'est une pression énorme.

Malgré tout, elle avale sa salive, se mord les lèvres, serre de toutes ses maigres forces le manche de son arme et essaye de maîtriser sa peur, pour Sakyo.

Sakyo attendait depuis déjà quelques dizaines de secondes. Et à mesures que ses alliés arrivaient, il se rendait compte d'une chose... C'était simple, mais ce détail pouvait tout simplement suffire...

"Attendez..." chuchota-t-il.

Il jeta un coup d'oeil autour de lui. "Son groupe" était au complet. Il pouvait donc évoquer tout ce à quoi il pensait...

"Cette créature nous a repéré depuis longtemps... Et elle n'a pas attaqué..."

Il avança légèrement, tout en faisant un geste de la main afin que ceux qui étaient derrière lui puissent se rapprocher pour mieux l'entendre. Lorsqu'il fut suffisamment près de Yarashin et de Kentaro, il parla alors.

"Soit elle nous attend et est capable de nous abattre facilement, soit c'est un véritable appât..."

Cette malheureuse phrase lui rappela le moment où Saki avait attaqué seule le martien mosus... Elle avait survécu au nuage et au Smoker, mais la suite lui avait été fatale... Et pas seulement à elle... Il fallait que Sakyo puisse faire de la prévention. Il était hors de question que l'un d'entre eux meurt aujourd'hui. Il chuchota encore à l'intention de ses camarades.

"Essayons de jeter un œil aux salles, on trouvera peut-être même des trucs intéressants. Kentaro, profite de cette occasion pour prendre des vêtements, ça pourrait t'aider... Bon, il y a trois salles. Vargas et Lee, occupez vous donc des premiers vestiaires. Yarashin et Kentaro, allez dans les seconds et Konoe, tu viens avec moi voir dans le stock. L'un d'entre nous gardera le couloir pendant que l'autre fouillera la pièce. Et si vous trouvez des ennemis, signalez le. Il en est de même pour le truc au fond du couloir... Si cette chose se manifeste, vous prévenez et on avise selon la situation."

A vrai dire, il n'était même pas sûr que ce soit une bonne idée. Quoique... Si des créatures se cachaient dans ces salles, l'idéal était de les prendre par surprise, plutôt que d'encaisser leur arrivée au moment où ils se seraient attaqués à la "masse noire". L'écrivain ouvrit alors la marche et se plaça devant les stocks. Il était encore très loin de cette masse... Mais pourtant, à chaque demi-pas, il sentait son cœur se serrer. Clairement, il n'était pas sûr de pouvoir faire le poids. Et il n'était pas sûr non plus de pouvoir rester en vie. Mais il regarda alors derrière lui...
Cinq personnes comptaient sur lui. Il ne savait même pas de quelle manière il s'était retrouvé avec ce statut de meneur, lui qui n'avait que si peu d'assurance... Simplement, il avait fait en sorte que tout le monde puisse être prévenu. Mais cela avait suffit pour que ces personnes le choisissent lui, plutôt que Takeshi. Et il ne pouvait pas se permettre de les décevoir. Ce sentiment de confiance revint d'autant plus, d'ailleurs, lorsqu'il croisa le regard de Konoe. C'est alors seulement à cet instant qu'il réalisa...

*Bon sang... Mariko...*

Pas la même personne, c'était certain. Mais la même sensibilité, et la même vulnérabilité. Sauf que cette fois-ci, Konoe était persuadée être capable de se battre. Et le fait qu'elle soit venu le suivre alors qu'elle venait d'être traumatisée par cette infirmière le conforta dans l'idée qu'elle pouvait être une alliée de choix.

"C'est bien que tu sois avec moi. Tu es courageuse."

Il dit cela en se postant devant la porte. Il se rendit compte alors d'un détail qui pouvait être important. S'ils ouvraient tous les portes en même temps, ils risquaient une grosse vague de monstres... En tout cas, si l'on admettait la théorie qu'il puisse y avoir des choses à l'intérieur... Il éleva légèrement la voix, de façon à ce qu'ils puissent tous l'entendre. Cela, tout en visant le monstre.

"On ouvre les portes et on inspecte les salles chacun notre tour. Après pour la fouille, on s'y met tous, ok?"

Sans vraiment attendre de réponse de leur part, il se mit légèrement sur le côté de la porte. De sorte qu'il puisse la viser elle et aussi avoir un oeil sur leur ennemi qui les guettait deuis le début. Pourtant, il aurait donné n'importe quoi pour que l'un des autres gantzers émette une idée qui paraisse plus sensée que la sienne.

"Konoe. Quand ce sera ton tour, tu ouvriras la porte. Si y'a un ennemi je te protègerais."

Himiko-denka : "Non."

Tandis qu'elle parle, Inaba-no-miya Himiko shinnô denka pose sa main douce sur l'épaule de Sakyo. Il fallait envisager le pire.

"Ils nous ont déjà repérés. Essayer de les encercler serait trop dangereux, alors que nous ne connaissons ni leurs effectifs ni leurs puissance effective. Mais une chose est sûre, ils nous ont repérés depuis longtemps, ils sont dans leur domaine ici."

Le pire s'était produit. On les avait envoyé prendre d'assaut une place forte ennemie sans aucun renseignement ou équipement. Himiko se pencha doucement, sa voix devenant un murmure semblable à la brise printanière qui emporte les pétales de fleurs de cerisiers, comme pour les réconforter, tous autant qu'ils sont.

"N'ayez pas peur. La peur du noir ou la peur de la mort ne relèvent que de la peur de l'inconnu. Tout à l'heure vous disiez qu'elle était commune à toute l'humanité... J'ai connu quelqu'un qui n'avait peur de rien, dans ce monde ou dans l'autre... Pas même d'être ébouillanté vivant. La Vertu confer la Bravoure, les vertueux ne craignent pas la mort."

Himiko prend le pistolet 9mm qui se trouve dans son holster et le tient à deux mains, visant droit devant elle pour tuer la créature tapie dans l'obscurité. Trop loin, elle ne peut pas l'atteindre à cette distance. Mais si c'est un piège, ça aurait le même effet que le coup du caillou, peut être que l'ennemi sortirait de sa cachette ?

*Un Empereur... ne s'enfuit pas. Je dois être forte pour leur permettre de survivre, si j'échoue ici, comment pourrais-je devenir le pilier de la Nation toute entière ?*

Une idée saugrenue lui vient à l'esprit, tandis que son visage affiche sa perplexité. Ca pourrait marcher, elle devrait juste se rapprocher.

"Peut être que je pourrais essayer de l'exorciser... J'en sais rien, je n'ai fait qu'un ou deux exorcismes de toute ma vie, et jamais d'aussi dangereux."


HRP : A toi l'honneur, Sakyo.

Yarashin écouta distraitement le discours pompeux de la femme.
Surement une fille de politique. Ou de Yakuza. De la vieille école en tout cas.
Son attention grimpa lorsqu'elle sortit son arme.
N'y connaissant rien, il pensait que la portée serait largement suffisante pour, sinon tuer, du mois blesser la masse.
Ses paroles suivantes le firent réagir, aussi grinçant que nerveux.
Si vous comptez l'"exorciser" avec votre arme, allez-y.
Sinon, laissez-la ici car je n'ai aucune envie d'aller la récupérer sur ce qui restera de votre corps.

Kentaro entendit la meilleure blague de sa vie, à un point qu’il ne put s’empêcher d’éclater de rire nerveusement. La pression sans doute. Il aurait plus rire plus longtemps mais il s’abstint et devint rouge comme une tomate mur ignorant a moitié le baratin bon pour les simples d’esprits (qui devait lui être dirigé) quelle avait raconté avant de parler de l’exorcisme qui avait causé son rire.

Drôle vraiment…mais passons,

Il finit donc par se calmer et il repensa a ce qu’avait dis Sakyo, très mauvaise idée, les salles ne profité pas de l’éclairage de la lune et donc était plongé dans le noir, mieux valait donc éviter. Que ce soi pour trouver des choses utiles oui, mais si il ne maîtrisait pas déjà le couloir ils pouvaient se retrouvés pris au piège.

Son idée de jouer l’appât pour le permettre de tuer le monstre tout en l’attirant de plus loin était la plus logique, après tout cela leur permettrait de voir si leurs armes marchaient. Lui de voir si il en était capable et pour le reste d’avoir le temps de courir se cacher dans le pire des cas.

Bêtement il regarda les objets autour de lui et ne remarqua qu’une paire de béquille posé au sol, bonne arme de fortune, mais il avait déjà les siennes. Il reporta son attention sur l’ombre au sol qui ne bougeait toujours pas il se trouvais déjà a 10 ou 12 mètres du hall, il en avait marre de parler, trop de mots, trop d’oublie, trop de monde pour tenté de penser à sa place. Il voulait s'éloigné de tout ça .

Il savait que sa combinaison ne marcher pas il l’avait vu dans le hall. Ce n’est pas pour autant qu’il se découragea.

- « Je vais y aller, vous pendant ce temps préparé vous, les salles on verras après, je prend des risques mais derrière j’espère que vous m’aiderez, si les armes fournie ne marche pas trouvez en d’autres rapidement et sauvez moi la peau s’il vous plait. Si quelqu’un veut me suivre, je prends… »

Disant cela il pensa déjà a ce qu’il ferait là-bas quand il verrais nettement la chose au sol.
Il se dégagea donc du mur et commença à marcher, le seul bruit de ses pas résonants légèrement sur le sol de l’hôpital. Il pensa a tout ce qu’il pouvait perdre et tout ce qu’il pouvait gagner mais cela ne le retint pas, serrant plus fermement ses armes dans ses mains il avançait plus prudemment et plus silencieusement à mesure qu’il s’éloigner vers l’avant.

Un mètre, deux mètres, trois mètres….. Rien pour le moment, ça ne tarderait pas, marchant dans les ténèbres, éclairé tour à tour par chacune des fenêtres. Le sang finissais de sécher sur son corps donnant un teint plus sombre a sa peau.

*A ma mauvaise étoile, prend pitié de moi maintenant, j’en ai vraiment besoin… *

Déjà une dizaine de mètres de fait, il se retrouvât presque à mis chemin, un frisson lui parcourut le dos.

Vargas n'aimait pas cette situation. Ils se dirigeaient vers un ennemi totalement imprévisible. Ils n'arrivaient pas à bien le distinguer et en ils n'étaient même pas sur que l'équipement fonctionnerait pour le neutraliser.

Comme il avait placé sa confiance en Sakyo, il l'écouta et se dirigea vers le vestiaire le plus proche. Il n'avait même pas écouté jusqu'au bout le femme en kimono qu'il trouvait de plus en plus bizarre. Son comportement commençait à l'agacer.

Jugeant bon qu'il fallait agir au plus vite avant que cette chose ne se révèle plus dangereuse que prévu, il n'attendit pas plus longtemps. Il posa la main sur la poignée puis s'enfonça dans la pièce.

A chaque pas que Kentaro faisait en direction du monstre, Yarashin en faisait un vers la double porte.
Comme il était plus proche de son but que l'appât, il resta contre la porte qui n'était pas bloquée par la chaise de Sakyo.
Il avait la ferme intention de décamper lorsque la chose les attaquerait. Il ne pouvait compter sur ses faibles ressources face à un adversaire se trouvant sur le terrain qu'il avait choisi.
Il garda donc les yeux rivés sur la silhouette ténue qui disparaissait dans les ténèbres, la tension alimentée par la peur.

Il ne fallut pas que Sakyo ne le répète deux fois pour que la petite Konoe le rejoigne, heureuse et soulagée d'être à côté de son amoureux.

Réconfortée, elle écoute attentivement ses directives, regardant avec anxiété les ténèbres qui abritent une "chose". Alors que la vision de la créature chutant dans le hall commence à refaire surface, la douce voix de Sakyo l'interpelle.
Ce sont des encouragements, mais aussi des compliments sincères qui lui vont droit au coeur.
Les yeux écarquillés et le teint de nouveau écarlate, elle ne sait plus quoi répondre.

Est-ce qu'il est heureux d'être avec... elle ?
Alors qu'il lui dit de se tenir prête, elle se place.
La main tremblante sur la poignée de la porte, elle serre sa poitrine avec l'impression que son coeur va rompre sous le coup de la joie.

Mais soudain, tous sont interrompus par cette princesse autoritaire que Konoe ne peut pas voir en peinture - en fait, depuis qu'elle pense qu'elle veut lui voler Sakyo.
Le regard mauvais, elle aimerait la chasser tant elle est en colère, prête à défendre Sakyo envers et contre tous. Toutefois, le garçon torse nu, celui qui lui avait donné une autre arme, perd patience et s'aventure dans le couloir, coupant court au premier conflit.

Inquiète, elle dévisage son héros.

Etait alors intervenue la princesse, à l'étonnement de tous et plus encore de Sakyo, qui s'attendait à voir plutôt Akane ou l'un des médecins dans son groupe (si l'on avait décidé dans le groupe de Takeshi de faire migrer quelqu'un jusque dans ce couloir). Au lieu de ça, c'était Himiko-hime. Alors que l'écrivain avait vu à travers elle plutôt l'envie d'être protégée, il eut d'avantage l'impression que c'était lui qui allait mieux s'en sortir. Mais le fait qu'elle le contredise dans ses plans posait problème... Et surtout, elle perdit un crédit important... lorsqu'elle évoqua l'idée de l'exorcisme.

"Vous... Vous êtes sérieuse?"

Ne cherchant même pas à obtenir de réponses de sa part, il décida de faire abstraction de ce rang divinisé qui ne valait plus rien ici.

"Il n'y a rien qui soit divin ici! s'exclama-t-il. La seule utilité que vous auriez en vous rapprochant de ce monstre avec une telle idée en tête, ce serait celle d'un appât! Si personne ne veut suivre mes directives alors utilisez votre arme, qu'on en parle plus!"

Il avait beau lui évoquer beaucoup de respect, il n'appréciait pas vraiment qu'on contredise tout ce qu'il avait dit avec l'unique prétexte de la Vertu et de la peur. Ici personne n'était guerrier, et c'était quelque chose qu'il fallait relever. Il le lui avait dit, mais décidément, elle n'avait pas compris. Ne pas avoir peur dans une telle situation, en étant de simples civils, c'était tout bonnement impossible. Et même s'il avait déjà connu une mission auparavant, il devait être le plus effrayé. Car lui pouvait déjà avoir une idée de la puissance de leur adversaire.
Après avoir évoqué son avis sur l'exorcisme, il remarqua seulement à ce moment que Kentaro s'était avancé. Et Yarashin, lui, qui devait l'accompagner, n'avait clairement pas fait de même: il s'était reculé jusqu'à atteindre les portes battantes. Et ce n'était pas tout: Vargas avait décidé d'ouvrir la porte, puisque cette dernière avait laissé le son de sa poignée résonner aux alentours. Heureusement, Lee semblait être resté avec lui. Mais cela impliquait que leur groupe se sépare lentement. N'appréciant pas que la venue de cette princesse ait permis à deux membres du groupe de s'écarter, il éleva la voix.

"C'est pas vrai! Yarashin! Reviens ici immédiatement! Kentaro, tu ne bouges pas! Quant à vous, Himiko, gardez le monstre en joue."

Il mit son fusil à l'épaule, le doigt sur le bouton pour faire sortir la lame de son katana et se mit à regarder du côté de la porte de Vargas. S'il y avait du danger, il interviendrait. Il éleva la voix de nouveau, de façon à ce que Vargas puisse l'entendre.

"Vargas! Vous avez trouvé quelque chose?"

Vargas fut soulagé de constater que la pièce n'était pas occupée. Lentement il s'enfonça et tenta d'utiliser l'interrupteur pour vérifier si la lumière fonctionnait ici, sans résultat positif malheureusement. Il allait devoir s'en remettre à sa vue devenue mauvaise avec le temps.

S'aidant du faible éclairage provoqué par les vitres dans le couloir, il finit après avoir regardé les casiers par repérer une blouse de médecin et des clés sur une chaise. Il ramassa ce qu'il venait de trouver et sortie de la pièce en lisant ce qui était marqué sur l'étiquette. Une chance de trouver ceci, si ils venaient à en avoir besoin ils pourront leur servir.

En ressortant, il entendit la voix de Sakyo qui semblait rappeler à l'ordre à l'ordre certains membres du petit groupe.

"J'ai trouvé une blouse pour Kentaro et des clés, regardez." Dit-il en lui montrant l'étiquette.

Le froid, une vague net qui vint à son encontre. Pour se réchauffer rapidement il se claqua sèchement les muscles, les faisant rougir suffisamment pour que le froid passe inaperçu. Son nez commencer a couler mais il n’y prêta pas attention, un détail.
Créer la douleur pour en faire oublier une autre…
Quoiqu’il en soi il avait mieux a penser que ce que Sakyo derrière lui pouvait bien dire pour le retenir. C’était important pour lui de montrer que finalement il existait. La mort n’était pas une option, il reviendrai aussi sûrement que cette chose au sol prendrait son poing dans la gueule, tête ou mandibule si elle s’approchait suffisamment.

La forme commencer à se préciser même si il en était à un point ou il ne pouvait pas précisément voir de quoi il s’agissait. De loin avec les ténèbres il pensai a un bloc de glace couché, en espérant que ce ne soi pas la raison du froid environnant sinon… il devrait faire vite, le froid finirais par avoir des conséquences sur lui et c’était à évité bien sur.

La peur ? Il la sentais oui, mais le courage était la, quelle que soi cette chose, il n’en avait pas peur au point de reculer, ce sentiment même ne faisait que l’inciter d’avantage a avancer, l’excitant même, pour lui il n’y avait pas meilleur adversaire que celui qui veut tout de suite vous tuer, ça ne laisser pas de place a l’erreur, des deux cotés. La peur de l’inconnu… La princesse en avait parlé, il se devait de n’avoir peur de rien. Pas maintenant qu’il c’était avancé devant les autres. Il était seul et ce n’était pas plus mal, le travail d’équipe demande trop de travail et de sacrifice à son goût.

*Je marche seul dans le couloir de l’ombre de la maladie, drôle non ...? *

Il avança un peu plus rapidement mais gardant son regard sur la forme au sol, il regardait malgré tout autour de lui par mesure de sécurité, l’erreur n’était pas possible.
15,20 mètres défilèrent sous ses pieds. Un regard déterminé. Les poings serrés.


*Même pas peur !*

Yarashin dût mobiliser toute sa curiosité au sujet des clés pour obéir à Sakyo et rejoindre le groupe, la main à la poche pour sortir son portable.
Observant les étiquettes à la faible lueur de ce dernier, il remarqua la mention "stocks".
Stocks? De quoi? SI seulement on avait les médecins avec nous, ils sauraient ce que c'est.
Au lieu de ça, on a un suicidaire qui va nous forcer à faire ce que veut cette bestiole!
Le geek, gémissait, prenant enfin pleinement conscience de ce que signifiait le fait d'être un Gantzer.
Juste à la frontière entre chasseur et proie, basculant de l'un à l'autre avec une rapidité effrayante.

Un hurlement manquer plus que ça pour que le tableau soi complet. Un bon vieux film d’horreur comme on en fait plus. Rester plus qu'a mettre une musique d’ambiance caverneuse et le tout était bon. Moteur action ça tourne.
Loin de se décourager Kentaro qui c’était arrêté cinq secondes à cause bruit s’y habitua rapidement. Un chemin vide est une forme toujours immobile par terre. Rien de bien effrayant quand on savait se vider l’esprit.

Mentalement il s’imagina rapidement les situations de combat qu’il pourrait rencontrer face à une forme humaine. Armer ou non. Des esquives il en connaissait, des attaques aussi, même si il devait prendre en compte la taille de son champ d’action avec ses armes.

*Directe du droit égale esquive rapide sur la gauche suivi d’un contre du gauche avec l’extincteur à la tempe ou les cotes voir fauchage à la cuisse. Crochet du gauche….*

Ignorant le bruit de dernier râle par ses pensées plutôt prenantes, il marcha de manière rectiligne au milieu du couloir. Soudain il se rendit compte qu’il avait suffisamment avancé, son objectif pouvait être remplie de là ou il était soi prendre des informations sur la chose. Le crie était plus fort à cette distance. Il aurait bien aimé jouer au jeu de celui qui pouvait faire le plus de bruit, mais il avait mieux à faire. De toute manière il était loin des autres qui auraient put juger ça.

Enfin trêve de plaisanterie et d’imagination. Il vit un fauteuil roulant contre le mur et le positionna rapidement de façon à pouvoir rapidement pouvoir le lancer vers l’avant.
A combien de mètres était-il, de visu il pouvait dire une douzaine c’était déjà bien.

Le X-Gun dans une main, un pied sur le derrière du fauteuil roulant près a l’envoyé vers l’avant à bonne allure. Il était de profil et resserra une nouvelle fois son étreinte sur ses armes avec ses mains a moitié geler.

* Faite que cette saleté marche…*

Il appuya sur les deux gâchettes à la fois se préparant malgré tout à ce que rien ne se passe.

Des clés... Chose intéressante: Sakyo se trouvait devant la salle des stocks. Peut-être qu'ils auraient pu y trouver quelque chose d'intéressant. Si les conditions requises avaient été là, il serait allé voir ton acolyte pour les quérir et tenter d'ouvrir les salles qu'elles devaient compléter. Au lieu de ça, bien qu'il fut soulagé de savoir qu'ils n'étaient plus en danger, il se remit à viser la masse noire pour y voir Kentaro de plus en plus proche. Il n'avait pas suivi ses directives: il avait continué d'avancer, contre le gré de tous.

"Ne bouge pas Kentaro! répéta-t-il, sans pouvoir faire quoique ce soit d'autre. Ne bouge pas!"

Mais il avait encore avancé. Et le plus effrayant arriva: la masse avait gémit. Un long gémissement grave. Ce son à lui seul avait su lui glacer le sang. Il avait l'impression d'être en face de quelque chose de plus dangereux et mystérieux encore que le martien Stoned. Et Kentaro n'avait pas cessé d'avancer...

"Putain... Putain! Putain! Putain!"

Sentant son allié de plus en plus en danger, il ne tint pas son poste. Il mit son fusil à l'épaule, visant la masse noire tout en avançant. Il avait par ailleurs remarqué que Kentaro avait continué encore d'avancer pour finalement tirer. L'action qui serait sans doute de trop. Il imaginait désormais parfaitement cet adversaire montrer sa véritable nature. Alors tout en avançant, il se mit du côté droit du couloir en ordonnant à ses alliés de tirer.

"Tirez! Tirez tous! Et vous avez intérêt à bien viser! Konoe, Vargas, vos Y-Gun!"

Ce n'était plus de la marche, il commençait à courir. Évitant les obstacles sur sa route soit en les décalant, soit en sautant par dessus, il se sentait étrangement revivre, alors qu'il sentait la peur le dominer. Il avait déjà ressenti cela face au martien Stoned. Lorsqu'il avait tenté de porter le coup final... Sauf que cette fois, il ne comptait pas laisser son adversaire en vie...
Dans sa course, il avait tirer sur la masse. Et il avait aussi sorti un peu plus la lame du katana, de manière à en faire un arme plus redoutable encore. Si cette chose décidait de charger, alors il lui assènerait un coup vertical. Cela dit, l'écrivain était encore derrière Kentaro. Il lui faudrait faire un bon parcours tout en réussissant à laisser le champ libre pour ses alliés. En y pensant, il avait alors couru en courbant le dos tout en tirant. Mais le temps de voir si la latence de l'arme était effective, il avait lever le canon en cas de corps à corps.
En fait, ce n'était plus vraiment de la peur, dans le feu de l'action. Mais plutôt de la rage...

Alors que Vargas pensait la situation à peu près maitrisée, la peur l'envahit totalement lorsque le gémissement retentit à travers le couloir. Il pivota prusquement en laissant tomber la blouse à ses pieds et pointa son arme dans la direction de Kentaro qui avait continué à avancer alors que sa combinaison ne fonctionnait pas selon Sakyo.

**Il est fou.**

Ce bruit sonna comme un ultimatum pour le vieil homme. Il s'agissait peut-être d'un piège visant à neutraliser un maximum de gantzers. L'espace d'une seconde il hésita à partir dans le sens opposé mais il jugea cette pensée totalement inacceptable. Si ce jeune homme courait un danger immédiat, il se devait d'apporter son soutien.

Cependant, la situation qu'ils semblaient "contrôler" il y a peu leur échappait totalement. Avec horreur il crut voir le boxer actionner le tire de son arme. Les hostilités étaient engagées. L'écrivain leur ordonna de se préparer au combat. Sans attendre il s'empara du Y-gun en prenant soin de garder en main les clés.

"Konoe restez derrière moi." Dit-il avec l'intention sincère de la protéger.

Puis il pointa l'arme dans la direction du monstre prêt à tirer dés qu'il aurait le champ libre. Vargas avait accéléré le pas et s'était positionné au niveau de la porte du vestaire 2. Il espérait que personne ne se laisse dominer par le désir de fuir. Le retraité tremblait.