Fiche : https://gantz.forumpro.fr/t219-sakyo-jinnai-valide Nombre de messages : 1071 Pseudo : Sakyo Surnom : Héros abandonné Âge du personnage : 19
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Jeu 21 Avr 2011, 18:42
Quand Saki eut terminé de prendre sa douche dans la chambre, Sakyo ne put s'empêcher de jeter un petit coup d'œil curieux à travers son "cocon" pour voir la silhouette élancée de la jeune fille. Il ne s'agissait que de l'affaire de deux secondes, mais il eut le temps d'apercevoir ses fesses rebondies et un moignon de sein, tandis qu'elle récupérait ses affaires dans son casier. Tout gêné par son acte un tantinet pervers, son corps se dressa comme un I, tandis qu'il fixa le haut du cocon, le rythme de son cœur incroyablement accéléré par un mélange de culpabilité, de gêne, mais peut-être aussi d'excitation... Il attendit un certain moment, le temps qu'elle se change, pour sortir enfin de la douche et récupérer lui aussi ses affaires. Cependant, lui qui était très pudique, il fut partagé un instant entre attendre qu'elle s'en aille et se changer son complexes, ou la rejoindre, être gêné, mais tout de même avoir le plaisir de sa compagnie.
Mais il n'eut pas à faire ce dilemme. Elle se dirigea vers le couloir, action dont il profita en un éclair pour se poster devant son casier et enfiler immédiatement le bas de sa combinaison. Étrangement, c'est en l'enfilant dans l'urgence qu'il se rendit compte tragiquement qu'il s'était adapté à la complexité de ce vêtement. "Tragiquement", car le revêtir impliquait de devoir se battre pour sa propre vie. Cette réflexion lui fit faire un temps de pose, puis il mit ses autres vêtements par dessus. Il garda encore ses chaussures à la main et laissa, comme prévu, son manteau dans le casier. Il prit aussi sont Y-Gun dont il aurait sans doute besoin pour les entraînements prévus au manoir.
Une fois équipé, se rendant compte qu'il avait sans doute pris beaucoup de temps pour se changer, il sortit en trombe de l'appartement à la recherche de son alliée. Mais elle avait sans doute été bien plus rapide que lui. Le romancier ne la vit ni dans le bâtiment, ni devant ce dernier. Aussi, résigné, il commença une longue marche pénible jusqu'à son appartement, espérant toutefois qu'il aurait l'occasion de voir la jeune fille dans un autre contexte que l'alliance formée avec Vargas, Akane et Yarashin. Il passa alors par différentes rues, dont certaines qui avaient mené à la résidence Hanaki. Sans doute par nostalgie...
Gantzer A
Saki Ren
Fiche : https://gantz.forumpro.fr/t158-saki-ren-validee#15554 Nombre de messages : 311 Pseudo : Noodle Surnom : Ushiro Âge du personnage : 17
Une fois changée, Saki sortit des vestiaires, elle n’allait bien évidemment pas attendre Sakyo devant sa capsule. Le silence s’était emparait de l’appartement, à croire que tout le monde était déjà parti … Et ne tarda pas à en faire de même. Quand elle sortit du bâtiment, elle sentit l’air frais lui fouetter le visage, une chose qu’elle avait toujours aimé. Elle tergiversa un long moment avant de se décider à finalement attendre Sakyo en s’installant sur un banc un peu plus loin.
Ce dernier finit enfin pas pointer le bout de son nez, et commença à marcher. Saki essaya de l’appeler, mais s’abstint au tout dernier instant, comme si sa voix lui avait été coupée. Elle se contenta alors de le suivre sans vraiment se presser pour le rattraper. Après quelques minutes, lorsqu’elle arriva enfin à sa hauteur, elle posa sa main sur son épaule.
« T’es vraiment gonflé toi ! Ca t’aurait tué de m’attendre ?! Pfff … J’espère que c’est pas trop petit chez toi parce que j’ai pas trop envie de me retrouver à l’étroit. »
Quelle bonne comédienne elle pouvait être quand il s’agissait de se voiler la face. Plutôt mourir que lui demander de l’aide, il fallait donc qu’elle fasse passer cela pour une dette qu’il aurait envers elle. Manipulatrice ? … Peut-être un peu, oui. Mais il fallait admettre que Saki n’était pas très douée dans les relations sociales, et que pour arriver à un même résultat, elle prendra un chemin sinueux et tortueux, alors qu’il en existe des bien plus simples … Décidément, lorsque l’on n’était pas doué dans un domaine, on se retrouve véritablement handicapé … Elle reprit donc de plus belle, sans à peine laisser le temps à l’écrivain de réagir ou de donner son opinion. La yankee le faisait culpabiliser pour ne pas lui donner le choix.
« Bah quoi ? Tu croyais que tu pouvais me ressusciter comme ça et me laisser errer dans la rue ?! Je logeais chez Antonio avant de … Enfin tu vois quoi … »
Saki leva les yeux aux ciels. Ce n’était toujours pas évident pour elle d’accepter qu’elle était morte une seconde fois. La demoiselle soupira en lançant un regard fustigateur à l’écrivain.
Gantzer A
Sakyo Jinnai
Fiche : https://gantz.forumpro.fr/t219-sakyo-jinnai-valide Nombre de messages : 1071 Pseudo : Sakyo Surnom : Héros abandonné Âge du personnage : 19
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Ven 22 Avr 2011, 22:26
Sakyo avait accéléré sa marche en voyant une ombre le suivre, grâce à l'éclairage des lampadaires. Étrangement, c'était quelque chose qui avait le don de lui faire très peur, lui qui avait déjà l'imagination très fertile. Il avait alors complètement oublié la présence de sa combinaison et du Y-Gun dans son holster. Et quand il sentit une main se poser sur son épaule, il sursauta en poussant un petit cri aigu, plaçant les avant-bras devant son visage, comme si cela pouvait l'aider... Mais en entendant la voix de son acolyte, et en réussissant à la voir, il mit les bras le long de son corps, comme au garde à vous, sentant venir à la fois la moquerie et l'éventuel sermon de la résurrection. Mais il n'en fut rien. Elle était dure, comme à son habitude, mais pas aussi sévère qu'à son arrivée dans la chambre. L'écrivain fut avant tout déstabilisé par "l'évidence" du logement qu'il était censé lui offrir. Mais après une courte réflexion, il sembla logique, en effet, qu'il l'aide sur ce point là. Cependant, il eut comme une certaine pause en entendant le fait qu'elle logeait auparavant chez son propre rival...
*Elle... Elle a logé chez cette ordure?*
Sans doute un mélange d'indignation et de jalousie. Mais Sakyo ne l'avait pas connu à l'époque où Saki l'avait rencontré. Sans doute qu'il était plus appréciable. Et vivre dans cette chambre devait endurcir n'importe quel individu. Mais dans tous les cas, aux yeux du romancier, il était tout simplement impossible que l'on puisse apprécier un homme aussi égoïste et orgueilleux. Un homme qui, de surcroît, n'avait pas été touché un seul instant par la mort de sa propre amie... Malgré tout, il ne le releva pas. Il était sans doute trop bon pour salir la mémoire de ce type, bien qu'il fut son plus grand rival. Aussi, il ne fit qu'expliquer son inattention, d'un air gêné, et qu'acquiescer le fait qu'elle vienne chez lui...
"Ben... Je t'ai cherchée mais je trouvais plus... Mais ouais, chez moi c'est un peu petit. Je suis qu'un étudiant, tu vois..."
Il finit par reprendre sa marche, invitant son amie à le suivre. Ils n'étaient plus très loin de chez lui, mais il ne put s'empêcher de regarder avec insistant vers la ruelle qui menait à la résidence des Hanaki. Un chemin des plus particuliers quand on voyait la qualité de ce domicile.
"C'est là bas que Kyou vivait..."
Gantzer A
Saki Ren
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La première réaction du jeune écrivain laissa transparaître un léger rictus amusé sur les traits de la demoiselle. Il n’avait de toute évidence pas l’esprit tranquille … Quoi qu’il en soit, il sembla réconforter de constater qu’il ne s’agissait que d’elle. Comme elle s’y attendait, il se sentit gêné et motiva ses actes avec sa plus grande candeur, avant de lui avouer que son logement n’était pas très grand. En fait, Saki s’y attendait bel et bien et cela ne lui importait guère en réalité. Elle se contenta alors d’échapper un soupir exaspéré avant de reprendre la marche en compagnie de son partenaire. Lorsqu’ils arrivèrent à l’embouchure d’une rue, Sakyo s’arrêta pour expliquer à la jeune fille que dans la direction qu’il désignait se trouvait la demeure de leur Co-équipier absent. Mais quelque chose troubla la Yankee dans les paroles de l’écrivain. Ce n’était pas l’information en elle-même qui la dérangeait, mais la façon dont elle avait été formulée. De son visage inexpressif et de sa voix tranchante elle lui rétorqua alors.
« Pourquoi tu emploies le passé ? D’après ce que j’ai compris, nous n’avons pas la certitude que Kyou et Reika soient encore en vie, mais nous n’avons pas non plus la certitude qu’ils soient morts … »
Saki reprit donc la route, qu’elle ne connaissait pas, devançant quelque peu Sakyo. Elle avança alors, très silencieusement, sans mots dire. Encore une fois, elle n’avait pas été des plus fines avec lui, alors que ses attentions étaient des plus pures. La jeune fille avait toujours été très dure dans ses paroles, avec lui plus que n’importe qui d’autre d’ailleurs. Peut-être était son innocence qui la faisait réagir de façon si poussée. Elle s’arrêta alors tout à coup, soufflant longuement avant de s’adresser à lui.
« Tu sais … Je ne te détestes pas Sakyo. Et je ne t’en veux pas non plus. Tu vois, tout à l’heure … J’ai dit beaucoup de choses que je ne pensait pas. Mais il n’y en a qu’une que je pense et que je ne t’ai pas dite. »
Elle se retourna alors vers lui, en lui adressant un sourire peu prononcé.
« Merci. »
Suite à cela, la yankee avait comme l’impression de se sentir ridicule et repris le pas à vive allure, sans même se soucier de la route à prendre et de son compagnon. Pour meubler son embarras, elle fit alors comme à son habitude.
« Oh et dépêche toi un peu, j’ai la dalle moi ! J’espère au moins que tu n’as pas que des ramens à manger. Et puis c’est par où ?! On est encore loin ? »
Gantzer A
Sakyo Jinnai
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Sam 23 Avr 2011, 20:56
Encore une fois, Saki s'était montrée particulièrement froide. Bien entendu, Sakyo ne voulait pas admettre le fait que Kyou et Reika puissent être décédés, mais il fallait dire que le retour de Takeshi dans sa chambre, en plus de l'attrister, était annonciateur d'une terrible éventualité. Après tout, si les "bugs" des sphères étaient corrigés, cela voulait dire que le duo devait être revenu à Tokyo. Mais ce n'était toujours pas le cas... Enfin, la yankee avait raison, d'une certaine manière. Rien n'était affirmé dans tous les cas. Et puis leurs visages n'étaient pas apparus sur le tableau mortuaire. Là était la source la plus sûre. Mais à vrai dire, le terme "certain" ne signifiait plus rien dans cet univers là... Ils continuèrent leur marche, puis Saki finit par lui accorder des paroles étonnamment douces. Un remerciement. La seule fois où il avait eu droit à de tels mots, c'était quand il l'avait sauvée du martien skull. Et encore, elle avait réagi vivement en lui reprochant son retard. Ici, c'était vraiment nouveau. Et de toute évidence, c'était aussi nouveau pour elle, puisqu'elle changea directement de registre en évoquant sa faim. Mais il ne lui répondit pas immédiatement.
"Merci, j'avais besoin de l'entendre de toi..."
Il avait fini par se persuader qu'elle lui en voulait, et qu'elle lui ferait payer d'une certaine manière pour l'avoir ramenée. De toute évidence en s'incrustant chez lui. Mais voir qu'elle l'accompagnait finalement parce qu'elle le désirait, celui lui fit vraiment plaisir. Après tout, elle n'était pas obligée: elle pouvait aller chez Vargas. Au lieu de ça, elle avait préféré le rejoindre, sans doute pour s'excuser... Un sourire à la fois gêné et satisfait apparut sur son visage tandis qu'elle continuait à marcher.
"On est plus très loin, mais ne t'attend pas à un quatre étoiles, hein."
Il la rattrapa puis la devança de quelques pas afin de lui montrer le chemin. Mais il fallait admettre que c'était aussi une manière de rappeler qu'elle dépendait de lui pour la soirée. Elle pouvait continuer à marcher vite ainsi, toujours était-il qu'elle ne pourrait pas faire autrement. Mais c'était vain, Sakyo savait bien que malgré tout, elle trouvait toujours un moyen de le gêner ou de se moquer de lui. Elle avait commencé ainsi dès leur première rencontre, quand elle lui avait confisqué ses lunettes... Il ne leur fallut pas plus de cinq minutes pour arriver devant le bâtiment où vivait Sakyo. Et il ne payait pas vraiment de mine. Il y avait seulement deux étages, et il devait y avoir seulement vingt logement en tout. Le crépis s'effritait un peu trop, rappelant l'ancienneté et le manque d'entretien du lieu, et la rampe du petit escalier menant au niveau supérieur avait été arrachée.
"Voilà, c'est ici."
Il monta les escaliers en longeant le mur du bâtiment et marcha jusqu'à la huitième des dix portes qui trônaient ici. L'on pouvait presque voir la personnalité de chacun des résidents en observant celles-ci. L'un avait encore les décoration de noël de l'année dernière, relevant très certainement d'un laisser-aller dramatique. Un autre devait avoir une fervente croyance envers le shintoïsme. Et puis il y avait le type que tout le monde connaissait: celui qui ne vivait que de musique, du metal, et le montrait à au moins deux de ses voisins. Sakyo, lui n'avait rien de très particulier sur sa porte. Il était le seul à ne pas avoir de paillasson devant chez lui, et la seule décoration qui trônait, c'était un petit Tanuki qui appartenait à l'ancien locataire. Comme il avait bien aimé cette statuette, il l'avait gardée et il lui arrivait même de laisser des fonds de bouteilles de saké dans un petit verre qu'il plaçait à ses pieds. Il l'avait aussi vêtu d'un petit foulard qui lui rendait l'air légèrement espiègle. C'était sans doute idiot, et il se doutait que beaucoup de gens pouvaient s'en moquer, mais il espérait que Saki apprécierait ce petit hobbie-là. Il se mit ensuite à chercher ses clés dans sa poche, mettant volontairement un petit moment afin de faire patienter un peu plus son acolyte qui était déjà très pressée.
Dernière édition par Sakyo Jinnai le Mer 27 Avr 2011, 19:24, édité 1 fois
Gantzer A
Saki Ren
Fiche : https://gantz.forumpro.fr/t158-saki-ren-validee#15554 Nombre de messages : 311 Pseudo : Noodle Surnom : Ushiro Âge du personnage : 17
Ce n’était pas une note de soulagement que l’on pouvait percevoir dans la voix de l’écrivain, mais tout un thème. Ce dernier était si expressif, tant par sa forme que par sa sonorité, que la demoiselle l’avait entendu, mais elle jouait la sourde oreille. C’était déjà trop embarrassant pour elle d’avoir présenté des excuses, alors en plus d’en recevoir un retour, n’imaginez même pas. Saki feignit alors l’indifférence d’un haussement d’épaules accompagné d’un bref soupir pour ne pas avoir à répondre quoi que ce soit. Mais elle n’eût pas à jouer cela bien longtemps, voyant alors son acolyte la devancer pour lui montrer le chemin.
Ils arrivèrent enfin après quelques minutes dans un quartier remplit d’habitation toutes plus glauques les unes que les autres. En temps normal, la demoiselle n’aurait pas aimé rester dans ce genre d’endroit, et se serait pressé de quitter ce genre de lieu qui lui refilait la nausée. Et bien qu’elle s’en plaindrait forcément, Saki n’en remerciait pas pour autant moins l’hébergement qu’on lui offrait. Bien qu’étant ce qu’on appelle de nos jours une « furyo » à savoir une délinquante, la demoiselle restait une japonaise qui connaissait la politesse et le respect.
Les deux jeunes gens montèrent alors les escaliers du piteux immeuble , ascension durant laquelle Saki se retint, non sans mal, de faire une quelconque réflexions quant à la salubrité du bâtiment. Une fois arrivé sur le palier qui devait mener à l’appartement de Sakyo, la demoiselle pu constater les variantes que prenaient chaque porte. Des décorations de Noël aux gohei suspendus qui n’allaient pas sans lui rappeler des souvenirs de ses visites au temple lorsqu’elle était plus jeune. Son partenaire s’arrêta à l’une des dernières portes du palier, de toute évidence la sienne. Celle-ci contrairement aux autres n’avaient au premier abord rien de particulier. Et pendant que Sakyo farfouillait dans ses poches pour trouver les clés de son appartement, Saki remarque quelque chose qui la surprit au point de la laisser échapper une réaction des plus inattendues.
« Oh ! Tanuki-chan ! »
Remarquant la statuette du Tanuki qui se trouvait près de la porte, elle s’agenouilla pour le contempler. Celui-ci semblait avoir été customisé au moyen d’un petit foulard bleu, ce qui lui laissa échapper un petit rire amusé. Saki aimait particulièrement les Tanuki, et pour une raison bien particulière et chère à ses yeux, ils évoquaient pour elle plein de souvenirs qu’elle avait partagé avec son petit frère. En réalité, si elle aimait ces petites bestioles, c’était parce que ce dernier les adorait. Une fois, ce dernier avait même dit que son rêve, ce serait de former un duo comique avec un Tanuki qui s’appellerait alors « Tanuki & Tanaka ». Pour lui, la ressemblance entre son nom et celui du petit animal n’était pas un hasard, ce qui avait toujours fait rire la demoiselle. Saki prit alors la statuette entre ses mains, la regardant d’un nostalgique, avant de se tourner vers Sakyo.
« C’est mignon ce que tu lui as mit. Mon petit frère aurait été ravi de rencontrer quelqu’un qui aime aussi les tanuki. »
La rookie attendrie soupira longuement avant de reposer la statue, après quoi un ange passa. Saki remarquant alors ce silence qui devenait pour elle assez gênant se redressa et retrouve son ton aigri.
« Bon, tu les trouves ces clés ? Je vais finir par croire que ce bâtiment miteux c’était une blague et que tu vas me ramener dans un palace. »
Et voilà qu’elle n’avait pas pu s’en empêcher. Décidément, elle ne pouvait pas tenir deux minutes sans faire une réflexion désagréable …
Gantzer A
Sakyo Jinnai
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Mer 27 Avr 2011, 20:38
La réaction de Saki envers le tanuki fut une grande réussite, puisqu'elle sembla vraiment apprécier la présence de la petite créature sur le pied de la porte. A tel point qu'elle le prit dans ses mains, en le qualifiant de "mignon"! Rien que ce mot, sortant de sa bouche, ne semblait pas naturel! Cette heureux évènement sut étirer un très grand sourire sur les lèvres du romancier, se félicitant d'avoir pu enfin tirer quelques mots gentils de son amie. Un sourire qu'il lui avait adressé, d'ailleurs. Mais il s'estompa presque instantanément lorsqu'elle lui rappela à quel point son logement était miteux... Il le savait, mais dans tous les cas, suite à ces mots, il afficha une moue gênée tout en se tournant encore une fois vers la porte pour introduire les clés dans la serrure. Il poussa la porte et appuya sur l'interrupteur qui fit éclater une lumière jaunie juste au centre de la pièce.
"Voilà le palace..."
En fait, bien que ce soit petit, ce n'était pas un si mauvais logement que ça. Il devait faire un peu plus de seize mètres carrés, la chambre étant principalement en longueur. L'entrée était petite mais il y avait la place de faire tenir les chaussures et au moins deux manteaux dans une petite armoire sur la droite. Ensuite, c'était une chambre assez pauvre en meubles. Sur la gauche, le lit était collé au mur, mais le mur était complètement vierge de tout poster ou tableau. Il n'y avait même pas de photos, d'amis ou de la famille. C'était assez dramatique de constater à quel point c'était vide. Sur la tête de lit, il y avait une petite table de nuit surplombée d'un réveil, d'une lampe et surtout d'une grosse quantité de livres. Un peu plus loin, son armoire où se trouvaient ses quelques vêtements. Mais sur la droite de l'appartement, cela s'apparentait déjà un peu plus à une chambre d'étudiant. Le bureau était grand, avec pas mal de jeux vidéos rangés sur un long range CD à sa gauche. Et surtout, sur la droite, une très grande bibliothèque. Très complète, remplie sur deux étages de romans, trois de mangas et le dernier, tout en bas, de DVDs. En progressant sur la droite, après le bureau et le range CD, il y avait un petit plan de cuisine. Le soucis, c'était que bien que les poêles, l'évier et le frigo, en dessous, marchent, la hotte ne fonctionnait que de temps en temps, et les odeurs restaient parfois longtemps, ce qui l'obligeait à ouvrir la porte d'entrée. Toutefois, malgré ce détail, ils ne mourraient pas de faim. Le frigo était plein, et il faisait partie de ces rares étudiants qui économisaient assez pour manger correctement. Tout au fond, après le plan de cuisine, il y avait la salle de bain, comportant aussi des toilettes. Fort heureusement, la ventilation fonctionnait et l'humidité n'était pas un problème ici.
Mais dans tous les cas, ce ne serait sans doute pas ce qui conviendrait à son amie... Surtout qu'il se rendit compte qu'il n'avait même pas de matelas gonflable ou de sac de couchage. Mais comme il l'avait ressuscitée, c'était un léger problème auquel il trouva la solution.
"Bon... J'ai pas de sac de couchage alors c'est pas grave, t'auras qu'à dormir sur le lit et moi je lirais un peu. De toute façon, le lendemain on ira chez Vargas et ça a l'air d'être bien assez grand..."
A vrai dire, ça lui posait tout de même un peu problème. La nuit aurait été supportable s'il avait eu son ordinateur, car tout bon romancier qu'il était, il n'avait toutefois pas la détermination nécessaire pour réussir à lui faire lire un livre toute une nuit sans dormir, sans même être dans quelque chose d'un peu plus confortable que son fauteuil.
"Je sais, je sais, c'est miteux... Tu pourras toujours te dire que le tanuki va nous porter chance."
Gantzer A
Saki Ren
Fiche : https://gantz.forumpro.fr/t158-saki-ren-validee#15554 Nombre de messages : 311 Pseudo : Noodle Surnom : Ushiro Âge du personnage : 17
Arriva enfin le temps où l’écrivain daigna trouver ses clés et alors leur ouvrir les portes de son antre. Saki entra après que ce dernier l’invita à entrer, et se retrouva dans une toute petite entrée. D’ici on pouvait déjà constater à quoi ressemblait l’appartement de Sakyo. Et ce n’était pas si mal que le suggérait l’apparence du bâtiment. La demoiselle ôta ses chaussures avant de franchir la petit marche de l’entrée tout en s’exclamant « Ojamashimasu »( « Je me permet d’entrer » ). Malgré ses airs de rookie, la demoiselle n’en connaissait pas pour autant moins la politesse. Elle restait japonaise, et avait été éduquée comme telle. Le respect était donc une chose qui demeurait ancrée en sa personne. Saki avança jusqu’à pénétrer dans la pièce principale, qui faisait office de chambre, de cuisine, de salle à manger et de séjour. C’était réducteur, mais moins vide qu’à l’entrer. Ici on reconnaissait bien l’emprunte de Sakyo avec tous ces livres amoncelés sur le sol, ainsi que le nombreux CD, DVD, et jeux vidéos qui étaient bien rangés sur des étagères. Une drôle d’ambiance se dégageait de cette chambre, la demoiselle n’en avait jamais perçue de telle jusqu’à ce soir, ce qui la fascinait quelque peu. Alors qu’elle observait son environnement actuel avec attention, Sakyo lui annonça qu’il n’avait rien pour les faire dormir tous les deux, et qu’il la laisserait donc dormir dans son lit. Elle s’approcha de la fenêtre qu’elle ouvra avant de s’y accouder.
« Ca ne sera pas utile. Je ne pense pas vraiment dormir … C’est plutôt même la dernière chose dont j’ai envie. Manger est plus dans l’ordre des priorités » dit-elle en se tenant la panse, audiblement gargouillante.
Elle s’adossa ensuite contre le rebord, afin de ne pas tourner le dos à son hôte, visiblement résigné vis-à-vis du logement dans laquelle il l’accueillait. Cela restait une chose assez marrante de constater combien il pouvait être naïf. Sakyo prenait vraiment toutes ses remarques et critiques au pied de la lettre. La Rookie avait toujours des paroles dures et tranchantes, mais elle ne les pensaient rarement vraiment. Celle-ci avait justement du mal à s’exprimer vraiment, ce qui expliquait son manque de sociabilité frappant.
Saki resta un moment la tête tournée vers la vitre rabattue sur sa droite, dévoilant son reflet. Elle se regarda longuement d’un air un peu perplexe. Quelque chose semblait la déranger dans ce qu’elle voyait. Elle ressemblait trop à la fille qu’elle était avant de mourir une première fois. Or beaucoup de choses avaient changés même si au fond elle restait la même. Machinalement elle glissa ses doigts dans ses cheveux, toujours aussi songeuse, mais un autre de ses gargouillis l’extirpa des limbes de ses pensées.
« Tu veux que je t’aide à préparer à manquer où tu peux t’en charger tout seul ? »
En même temps qu’elle prononça ses paroles, un objet posé sur le bureau de son acolyte frappa son attention au point de s’immobiliser. Telle une pie ayant aperçue l’objet brillant, elle s’élança pour le subtiliser discrètement. Saki ne réfléchissait pas vraiment, comme si elle était hypnotisée par quelque chose.
« Ta salle de bain, c’est par là ? »
Après l’approbation de son hôte, elle se dirigea dans la salle d’eau. Celle-ci n’était pas très grande, mais elle n’était pas trop mal non plus. Saki s’y réfugia alors sans même fermer la porte à clé. Elle resta un long moment à se regarder dans le miroir avant de sortit l’objet d’argent long et plat. C’était une paire de ciseaux. Saki s’en arma tout en s’attrapant une mèche de cheveux qu’elle passa entre les deux lames de celui-ci. Elle hésita un instant, puis ferma les yeux avant de les trancher d’un coup sec, comme l’aurait fait une guillotine. Ce fut une mèche puis une autre … Et à chaque fois que ses cheveux tombaient, elle repensait à toute ces choses qu’on avait pu lui dire à leur propos.
« Regardez-moi cette petite comme elle est jolie avec ses longs cheveux ! Vous devez vous amusez à la coiffer Madame Ren ! » « Tu sais qu’à l’époque, on disait qu’une fille étai jolie parcequ’elle avait de longs cheveux ? » « Haaan Saki-chan, je suis tellement jalouse de tes cheveux, j’aimerais tellement en avoir d’aussi beau que les tient » « Quand je glisse mes doigts dans tes cheveux, j’ai l’impression que tu resteras avec moi pour toujours Saki » « Eh ! Grande sœur ! Quand je serais grand, j’aurais des cheveux aussi longs que toi ! »
Saki avait besoin de passer à autre chose. Car jamais plus elle ne pourra vivre comme elle le faisait avant. Elle ne vivrait plus comme une fille le devrait, comme une sœur, une amie, ou une petite amie. Cette vie là n’était plus pour elle, c’est pourquoi elle ressentait le besoin de se débarrasser de ce qui lui rappelait tant cette vie qu’elle n’aurait plus.
[ Désolée pour le retard ... J'ai essayé d'enchaîner dans mes intentions pour que l'on puisse enchaîner ... ]
• Dieu Suprême •
Gantz.
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Sam 14 Mai 2011, 20:15
12 heures 30, le 29 Octobre 2009. Un autre tournant de l'enquête. Deux oiseaux en cage ?
Zaizen sortit de sa voiture et se dirigea vers le fameux appartement... Un bâtiment miteux, bien plus encore que les demeures des deux premiers types. Sakyo Jinnai, simple étudiant de 19 ans. Quelques prix littéraires ici et là, rien de brillant. Un habitant à l'effigie du taudis. La boîte aux lettres lui indiqua le logement du suspect numéro 1 de l'affaire Gantz. Gravissant une à une les marches le menant à l'étage, il atteignit lentement le bout du couloir et fit face à la porte banale. En observant le tanuki à l'air espiègle, Zaizen souffla des narines, amusé. Il toqua. Aucune réponse. Il insista. Aucune réponse.
" Si seulement j'avais un mandat de perquisition... " déplora l'inspecteur.
Il recula.
< BLAM >
Enfonçant la porte de son 45, dégainant son arme de service sur le palier, Zaizen était entré chez Monsieur Jinnai. Tandis qu'il se chargeait de la lumière d'un coup de coude, le voisin, un petit gros chauve en débardeur, déboula en trombe pour pousser une gueulante.
" NON MAIS ! C'est pas bientôt fini c'bordel ?! "
Il prit immédiatement peur en voyant le pistolet de l'intrus braqué sur lui.
" Hii... HIIIII !! " " Du calme, ce n'est que la Police... " déclara Zaizen.
Il entra. Personne. C'était une chambre d'étudiant tout ce qu'il y a de plus banal... Déprimant même. L'inspecteur passa l'endroit au peigne fin, et récupéra un livre de chevet avec précaution pour faire analyser les empreintes... Et le peigne trouva aussi des cheveux dans le lavabo de la baignoire. Des mèches entières ici et là. Quelqu'un s'était coupé la tignasse. Une autre preuve, que Zaizen ramassa avec intérêt, pour la simple et bonne raison que la couleur de ces cheveux n'était pas celle du dénommé Sakyo...