AdministrateurYarashin Zurui | |
Mer 27 Avr 2011, 13:18 |
| Un bus s’arrêta dans la nuit, s’allégeant alors que le trottoir accusait réception d'un otaque aussi pesant qu'invisible. Yarashin avait songé à rentrer à pied en utilisant sa combinaison, mais la marche n'était pas amplifiée. Et il était loin d'être un bon coureur. Il arriva enfin devant chez lui. Son père était sur le palier, fumant sa dernière cigarette de la journée. Le jeune homme profita de la porte ouverte pour se faufiler à l'intérieur. Un grincement lui fit comprendre que son infiltration à son propre domicile allait être compliquée. Il progressa avec lenteur, répétant un sketch digne d'un mauvais cartoon. Constatant l'absence d'obstacles dans l'escalier, il bondit, se rattrapant de justesse à la rampe lorsqu'il atteignit la dernière marche. Il continua, avançant jusqu'à sa chambre. Il esquiva sa mère, en partance vers la salle de bain. Finalement, il atteignit la porte. Il retira l’allumette signalant que ses parents ne s'étaient pas inquiétés de son silence si tôt dans la nuit. Il entra dans son antre et ferma le verrou. Il se déshabilla, retirant encore le costume pour enfiler un pyjama. Ses vêtements étaient bons à jeter. Son ordinateur était mort. Et lui aussi. Se souvenant à quel point la soirée avait été longue, il décida de s'occuper de ces détails plus tard. Pour l'heure, son lit l'appelait du plus implacable des attraits. Il s'endormit comme une masse. |
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AdministrateurYarashin Zurui | |
Mer 04 Mai 2011, 18:05 |
| Le réveil sonna, tirant l'otaque des limbes. Celui-ci mit un temps à se rappeler ce que l'attirail de cosplayer SF faisait dans sa chambre. Émergeant au fur et à mesure que sa douche, il réalisa dans quel pétrin il s'était fourré. Il jeta à la poubelle les lambeaux avec lesquels il était venu durant la nuit et fouilla son placard à la recherche d'une veste. Il s'habilla, testant différentes manières de masquer sa combinaison sous ses vêtements. Il emporta le contrôleur, mais cacha le pistolet et son holster et ferma sa chambre à clé. Il avala son petit déjeuner sans y réfléchir, filant vers son arrêt de bus comme un automate. Il commença à planifier sa journée alors que la machine l'emmenait.
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