• Dieu Suprême •Gantz | |
Mar 01 Avr 2014, 19:34 |
| Le voyage devenait de plus en plus pesant pour le capitaine Arundo Osugi. Déjà deux heures qu'ils avaient épuisées leur réserves d'eau et de nourriture, et la chaleur était toujours aussi insupportable. A la prochaine turbulence, il était certain que le lieutenant Terajima vomirait une deuxième fois, tant son subalterne était d'une pâleur extrême. Le jeune homme avait décidément une constitution qui ne l'avait pas préparé à tant d'épreuves.
Mais Arundo ne pouvait guère lui en vouloir. Ses employeurs avaient été généreux en termes de salaire, mais plutôt radins en ce qui concerne la logistique. Mais là aussi, il n'avait guère de raisons de se plaindre. Après une mission aussi longue, il était normal que les ressources finissent par se tarir. Mais heureusement, cette mission allait toucher à sa fin. Ils avaient obtenu ce qu'ils étaient venu chercher et ils s’apprêtaient à le livrer. Au loin, le capitaine apercevait déjà les lumières de la capitale nippone. Ils allaient bientôt atterrir et il prendrait un bon bain... Avec un peu de chance, Kazuo invitera quelques filles pour agrémenter son réveil... Son métier pouvait être dur, mais y avait également d'agréables compensations...
S'agissant du "paquet", ce dernier n'avait plus bougé depuis plusieurs heures, mais cela n'inquiétait pas le capitaine Osugi. Sa respiration était lente et régulière, il était solidement attaché et il y avait toujours au moins deux paires d'yeux pour veiller sur lui...
Si Sojiro Akamatsu était un homme plein de ressources, le capitaine Osugi n'était pas prêt à lui laisser l'opportunité de s'enfuir de nouveau. Depuis la blessure subit par Akihito, il ne doutait pas que plusieurs de ses hommes étaient prêts à abattre le prisonnier, s'il cherchait à nouveau à se soustraire à leur autorité. Le visage recouvert d'un sac de pommes de terre, les main menottées, et le reste de son corps attaché à une chaise métallique, Sogiro Akamatsu envisageait difficilement une évasion. Connaissant le capitaine Osugi, il n'atteindrait jamais le cockpit.
Son seul espoir d'échapper à cette captivité, il le redoutait... ll y avait tant été confronté qu'il avait choisi sa destination en connaissance de cause. Hélas, sa crainte était fondée. Soudainement, il constata une différence frappante de luminosité, et l'extinction totale des nuisances sonores liées à la pitoyable machine volante qui leur servait d'avion...
Ça avait recommencé...
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