Nom : Goro Suzuki
Age : 79 ans
Rang : Humain
Sexe : Masculin
Taille : 1m66
Poids : 80 kg
Groupe sanguin : AB+
Milieu social : Aisé
Métier : Politicien
Qualités fortes
Éloquent, entreprenant, sociable, Déterminé
Défauts importants
Égoïste, orgueilleux, Paresseux, Têtu
Capacités uniques
Éloquence, orientation, Sociabilité
Handicaps majeurs
Force, Sportif, Concentration
Description physique :
Visage usé par le temps et les courtes nuits de sommeil. On ne peut pas non plus dire qu'il fut une bête de sommes, ni qu'il néglige son apparence. Toutefois, ses séjours longs et répétés en milieu hospitalier et ses multiples séances de chimiothérapie lui donnent un teint et une pilosité assez pâle. Ses cheveux sont parsemés et ses ses expressions faciales témoignent d'une fatigue extrême. Sans être maigre, on ne peut pas non plus considérer cet homme comme étant copulant, son intérêt pour la bonne chaire ne se traduisant tout simplement pas sur son physique.
Description mentale :
Personnage cultivé du point de vue de son histoire nationale,, mais dont le comportement au sein de sa caste revêt d'un caractère très prévisible. En tant que politicien, il sait ce que ses pairs attendent de lui et entends les satisfaire, quitte à laisser sur le carreau, subalternes et compatriotes les plus modestes. Même au stade actuel de sa carrière,dans laquelle il parait difficile d'obtenir davantage d'avancement, la retraite anticipée que lui inflige sa maladie représente pour lui un lourd fardeau. Sa fonction, le pouvoir, l'opulence et la notoriété qu'elle implique, constitue sa raison de vivre, légitime sa présence en ce monde. C'est la seule chose qu'il estime faire à peu près bien, et il se complait de savoir que son opinion puisse avoir valeur d'exemple, du moins, en apparence...
Au cours de sa carrière, il a souvent joué les médiateurs, mais ce n'est pas pour autant qu'il fait preuve d'une ouverture d'esprit exemplaire, réglant souvent les problèmes en travaillant à réduire la crédibilité de ses détracteur, ou à minant de prendre en considération leur avis. Sans avoir conscience de son tempérament borné, Suzuki joue souvent sur les traditions et les principe admis, bons ou mauvais, pour donner de l'épaisseur à son rôle de gardien moral. Ses méthodes de gestion consistent bien souvent à régler les question en apparence, pour les aggraver de part ses compétences limités. Toutefois, son patriotisme est réelle, quant à l'image qu'il souhaite donner au Japon, une grande nation, fière, qui n'a de leçons à recevoir de personne.
Notoriété :
Pour faire simple, Goro Suzuki est un survivant de la politique.
Très populaire à ses début, sa notoriété s'est doucement effrité en quarante ans de carrière.
Aujourd'hui, il reste encore un exemple, souvent idolâtré, au même titre que Malraux en France, parmi les plus de soixante ans.
Chez les 50-60 ans, il est encore respecté, quoiqu'avec plus de retenu, et fait partie de intégrante des figures majeures du pays.
Chez les 35-50, il est considéré comme un fruit trop mûr, frein au modernisme, injustement respecté par les générations précédentes. Peu d'entre eux l'apprécient, mais la plupart le connaissent.
Pour ce qui est des 20-35, c'est un politicien parmi tant d'autres, dont l'éventuelle notoriété laisse indifférent.
Chez les japonais de moins de 20 ans, c'est un illustre inconnu.
Sur la scène internationale, seuls d'autres politiciens le connaissent, et encore, pas les plus jeunes...
Aucune rue, école, monument ou autre, ne porte son nom. Peu de ses citations sont passés à la postérité.
Au niveau de son influence sur la société, on lui doit la quasi-absence de vagabonds dans la capitale nippone.
Histoire :
Né d'un père précepteur des impôts et d'une mère institutrice, le jeune Goro Suzuki, cadet d'une famille de trois enfants, a été élevé dans le respects des traditions religieuses et institutionnelles.
Très patriote, il tenta en vain de rejoindre l'armée japonaise durant la seconde guerre mondiale. Trop, jeune, il dû rester au pays, s'occupant de sa mère et de sa sœur Kayako. Envoyé en kamikaze pour l'opération Tora Tora Tora, son frère n'en reviendra pas et deviendra le héros de la famille, cité en exemple, en maintes et maintes occasions, pour son courage et sa droiture. Pour son père, rentré au pays estropié, et pour le reste de la famille, ce fut l'humiliation des bombardements sur la capitale nippone, l'occupation américaine, et l'hégémonie d'une culture que les Suzuki ont en aversion.
Marqué par ces événements, la fierté du jeune Goro en prend un coup et il s'engage alors dans un groupe prônant la désobéissance nationale, face à l'occupant. Il participe à la création d'un journal de propagande illicite, qui ne tarde pas à se faire connaître, dans la capitale nippone. Sous la pression de l'occupant américain, il est arrêté par les autorité japonaises, qui décident de faire de lui un exemple, prouvant ainsi leur coopération avec l'occupant.
Goro Suzuki est alors condamné à 9 ans de prison, peine commuée en 5 ans, par la suite Ayant le sentiment de perdre ses deux fils, le père de Goro ne le supportera pas et se suicidera quelques heures après avoir appris la nouvelle. Rendu aigrie par cet évènement, son épouse rompra tout liens avec son fils Goro, lui reprochant effondrement de sa famille. Sa sœur Kayoko, sera la seule à lui rendre visite.
De son côté, durant ses cinq années de prison, Goro noua des liens étroits avec d'autres nationalistes, dont certains anciens fonctionnaires du régime ayant précédé l'occupation américaine, ce qui augmenta sa haine de l'occupant, tout en intentionalisant sa démarche, à travers son expérience, ses échanges et ses lectures. Pire que l'audace de l'occupant, c'était la faiblesse de la nation nipponne qui l'affligeait le plus. Pour lui, le Japon était une grande nation et se devait de l'affirmer, à la face du monde. Il purge sa peine avec la ferme intention de pouvoir redonner, à sa sortie, un certain prestige aux institutions de son pays.
Après être sorti de prison, il ne tarda pas à trouver une occasion de mettre à l'épreuve son idéal.
Alors que la guerre de Corée faisait rage, le nombre de réfugiés qui venaient s'entasser aux abords de de la capitale nippon atteignait des proportions records. Délaissés par les autorités japonaises, ces derniers vivaient dans un état de misère croissant. Chargé de la distribution du courrier dans ces zones de pauvreté extrême, Goro Suzuki ne pouvait qu'y être sensibles. N'ayant quasiment aucunes missive à délivrer à ces populations déracinées, le future politicien ait le temps et les ressources pour agir...
Prétextant que leur comportement est indigne d'une nation aussi grande, le jeune Goro témoigne d'un acharnement vivace auprès des autorités nippones afin de résorber cette situation.
L'argument rétorqué est qu'il est, en effet, indigne de traiter ainsi un japonais, mais que si ces coréens était dans une situation si misérable, cela incombait de la responsabilité des autorités coréennes, ou qu'ils n'avaient que ce qu'ils méritaient, après avoir quitté, et donc, trahit leur pays.
Manquant terriblement d'arguments, le jeune Goro Suzuki se tourna alors vers d'anciens co-détenus qui avait su rentabiliser leur talent, dans le privé. Ces derniers avaient les moyens de soutenir Goro Suzuki, mais pour une fois, leur avis ne divergeait pas tellement de celui des autorités en place de Tokyo. Pour les plus radicaux, la démarche des réfugiés coréens étaient intentionnelles, jetant l'opprobre sur le prestige japonais, en se posant comme victiemes de leur non-assistances, bien que ces derniers ne le manifestaient pas verbalement. Certains allaient même jusqu'à dire que cette situation était généré par les gouvernements coréens, eux mêmes à la soldes des ennemis Chinois et Américains secrètement alliés.
Théorie du complot ou ethnocentrisme exacerbés, les collègues de Goro étaient au moins d'accords avec lui sur le fait que cette situation ne pouvait pas perdurer, qu'il en allait du prestige de leur nation.
Je jeune Goro Suzuki, bien que très avisé sur les questions relatives à la culture et à la fierté japonaise, ne maitrisait qu'assez peu les enjeux géopolitiques internationaux de la situation. Ce qu'il comprenait très bien, en revanche, c'est qu'il s'était beaucoup trop investi pour laisser cette question sans réponses, mais qu'il lui était cependant impossible d'obtenir un quelconque soutien financer pour ces populations nombreuses et malvenues, sans faire quelques concessions à ses anciens amis. Conscient des désires de ceux qui avaient le pouvoir d'agir, et désireux d'adopter une solution qui embellirait l'image de son pays, Goro Suzuki le laissa aller pour la première fois à une méthode qui allait devenir sa marque de fabrique, celle de la face émergée de l''iceberg.
Son plan, en partie élaboré par ses collègues, allait lui assurer une grande popularité dans les différentes couches de l'humble société Tokyoïte.
Multipliant les actions d'éclat médiatique auprès des populations coréennes, et flattant l'altruisme des japonais, il se fit apprécier des deux communautés. Qu'ils s'agisse de soupes populaires, de chantiers solidaire,s, où de célébrations improvisés, Goro avait su donner une image de grand frère du pauvre, garant de la charité Tokyoïte.
De part sa grande proximité avec la communauté coréenne de Tokyo, il pouvait aisément accumuler des informations sur ses ressortissants, mettant en place une solide réseau d'informateurs, afin de savoir, par exemple, qui est entré clandestinement, non répertorié sur le sol japonais, qui ne manquerait à personne, qui correspond avec qui, de sorte que, tandis que ces derniers pouvaient éprouver une certaines reconnaissance en son égard, ses amis pouvaient secrètement réduire leur nombre,n les renvoyant clandestinement en Corée, réduire les arrivée de gaijin, en faisant entrer divers bactéries et autres maux, dans les zones de quarantaine, des différents lieux de transit, estomper les communications entre coréens, en interceptant les missives, voire à en remplaçant les rares correspondances, par des faux, arrangés à leur convenance.
Cette manœuvre, très couteuse, permis à cette jeune mafia tokyoïte improvisée, d'installer durablement une partie de ses élites, au sein des des institution Tokyoïtes, et mêmes, nationales. Instigateurs des actions d'apparence solidaire, Goro Suzuki fut l'un des plus populaires de ses représentants. Fort de ses méthode et de son nouveau charisme, il ne tarda pas à passer de l'échelon local à l'échelon national. Très apprécié des traditionalistes, de par son éducation et sa propension à exacerber les fiertés nationalistes, il passe pour un garant du prestige national. De part sa propension à "régler" les difficultés, à la fois en respectant les impératifs de ses pairs, et en donnant une image positive des institutions nationales, l'ancien facteur nationaliste pouvait s'arroger une place de choix dans l'univers politique de son pays.
Ne briguant jamais le poste suprême, il ne faisait que peu d'ombres, aux autres politiciens, donnant, au contraire, un cachet populaire aux diverses administrations, qui se succèdent.
Comme souvent, en politique, il a occupé, au cours de ses quarante ans au gouvernement ( un record ), divers ministères. Si on devait comparer la politique japonaise à celle de la France, Goro Suzuki aura été alternativement ministre de l'industrie, de l'agriculture, des affaires étrangères, de l'intérieur, et, brièvement, de la culture. Ce court mandat ne lui aura pas été des plus bénéfique, passant pour un ringard, aux concepts arriérés, alors que les manifestations étudiantes faisaient rage.
De même,son leitmotiv et ses méthodes ne changèrent pas d'un iota, au cours de sa carrière, allant même jusqu'à l'engourdissement, ce qui le rendait prévisible, aux yeux de ses collègues, et peu compétitif, face aux jeunes requins de la génération suivante. Sans sa popularité chez une certaine tranche de la population, sa figure d'homme entré dans la culture populaire, et son absence d'ambition, quant au poste suprême, il y a longtemps que le vieux Suzuki aurait été écarté du monde politique. Sans cette popularité, son rôle de gardien des valeurs traditionnelles, il ne serait rien. conscient de cette réalité, Goro Suzuki se considère néanmoins comme utile pour son pays, contribuant à améliorer l'image de celui-ci, au moins sur le court-terme, et à faire du Japon une nation compétitive. Pour autant, ses méthodes, si elles lui permettent de s'offrir une carrure de renom chez les plus naïfs de ses concitoyens, ne sont guère suffisantes pour régler efficacement les problèmes auxquels il est confronté, se contentant bien souvent de sauver les apparences.
Marié une fois, divorcé la même année, il n'aura plus aucuns contacts, avec son épouses et ses deux enfants, se contentant de leur payer trois pensions alimentaires, qu'il perçoivent de leur nouveau foyer, aux état-unis.
Par ailleurs, Goro Suzuki perds de plus en plus pieds face aux préoccupations contemporaines de ses administrés, se contentant de jouer les figures patriarcales, mais sans gérer la moindre situation, ni avoir le moindre pouvoir décisionnaire. Dernièrement, la plupart des actes de son ministère sont gérés par ses subalternes.
Enchaînant cancers et rémissions, s'endêtant auprès des services hospitaliers tokyoïtes, l'homme est de plus en plus transparent et vulnérable, jusqu'à sa démission, alors que son pays aurait le plus besoin de lui, tandis que des agents de polices sont tués dans toutes les nations développées, alors que le problème se résolvera seul. Goro Suzuki n'aura pas la chance de faire un discours rassurants au policiers les plus démoralisés. Tout juste sera-t-il averti du problème. quant aux vampires, n'en parlons pas...
Endeuillé par la mort de sa sœur Kayako, sa plus fervente admiratrice, et seul soutien véritable, accablé par la maladie, Goro Suzuki s'enfonce de plus en plus dans la déprime et le fatalisme. Il prends conscience de la trop faible influence qu'il a pu avoir sur la nation nippone, et devient aigris par le monde moderne, le manque de reconnaissance de la génération future, se mets à craindre la déchéance de son pays...
Rongé corps et âmes par le cancer, il finit ses jours dans l'indifférence la plus totale, dans l'hôpital public de la capitale ...
Cause de la Mort :
Arrêt cardiaque. Les infirmières n'arrivèrent pas à temps...
Fiche source
https://gantz.forumpro.fr/t430-goro-suzuki-valide