Le soir était en train de tomber, assis dans un fauteuil confortable juste à côté d’une fenêtre donnant sur une ruelle sombre. Albert consultait la base de données qu’il s’était procuré auprès de son contact de Elements Network.

Ordinateur portable performant, bouteille d’eau à demi consommée, boite de cd vierge ouverte. Il n’avait pas quitté sa position depuis un moment. Il était plongé dans un combat intérieur. Partagé entre l’envie d’écouter son côté rationnel et son adrénaline qui ne cessait de bouillonner en lui, car d’un autre côté il avait envie de croire en ce qu’il venait d’apprendre.

En partant du principe que c’était véridique ce qu’il avait sous ses yeux, Albert était en train d’imaginer ce qu’il pourrait faire en détenant les technologies dont soupçonnaient l’existences, les gens de Elements Network, du moins ses dirigeants.
Parmi les nombreuses informations toutes très intéressantes, il y avait une explication du mode de fonctionnement de l’organisation qui l’avait engagé, une théorie qui avait l’air d’être prise au sérieux portant sur plusieurs évènements qui se seraient déroulés à travers le Japon, tous plus inexplicables les uns que les autres. Il y avait des rapports de polices et des rapports médicaux, abordant des explosions mystérieuses sur des infrastructures et parfois sur des personnes qui étaient sur lieux.
D’après divers témoignages, tous mentionnaient des sortes d’implosions chez les victimes comme si on les avait gonflé à l’hélium jusqu’à l’éclatement de leur corps. D’autres rapports médicaux indiquaient que des victimes étaient mortes de façon encore plus inexplicables. La police semblait vouloir étouffer tout déclencheur de mouvements de paniques.
LE CONTACT faisait part de ses sentiments dans certains dossiers Works. Il confiait que Elements Network avait à quelques reprises enlevé certains témoins que la police jugeait cinglé. Lors des interrogatoires, les agents nommés pour cette tâche avaient recueilli avec inquiétude des récits filmés, évoquant d’étranges silhouettes entraperçu l’espace de quelques secondes. Certains pensaient à un nouveau mode opératoire du terrorisme. Théorie relayée au rend de mineure aux yeux des individus importants de l’organisations.
LE CONTACT expliquait qu’avec son statut de chef du département de recherche chimique et biotechnologique, il avait réussi à récupérer lors d’entretiens ces nombreuses informations toutes pas forcément acquises légalement aux yeux de l’organisation.
C’est ainsi après plusieurs témoins interceptées et quelques rares vidéos attestants de la plupart des dire de ces gens traumatisés, selon les rapports, que la théorie d’une armée invisible ou tout du moins d’un groupe invisible fut placé au rang de théorie majeure. Pour les dirigeants d’Elements Network, il y avait sous ces mystères de la très haute technologie employée. Cela paraissait complètement dingue pour Albert mais dans sa tête raisonnait une phrase.

**Et si c’était vrai.**

Son esprit était en ébullition. Il avait sous les yeux la réponse aux multiples questions qu’il s’était posé en analysant les différents échantillons qu’on lui envoyait, il s’agissait d’éléments inconnus. Une technologie inconnue. Son regard brulait de désir.

Puis, au bout d’un moment, son combat intérieur s’acheva lorsqu’il ouvrit un dossier parlant d’un site web dont les personnes importantes de Elements Network semblaient accorder de l’importance. En entrant l’adresse, il tomba sur ce qui semblait être un de ses blogs pour adolescents en déprécions bercés par la monde moderne dont Albert en avait entendu parler à la télé, même si il ne l’allumait pas souvent.
En approfondissant, il réalisa que les informations présentes sur le site avaient des points communs avec les affaires mentionnées dans les dossiers précédemment consultés. Le site était géré par un certain Nishi qui faisait de ce qu’il, apparemment ,était en train de vivre. Il se disait le pion d’une sphère noire qu’il appelait Gantz, qu’il devait affronter avec d’autres personnes des créatures redoutables et perverses, qu’il devait employer de la technologie qui faisaient que pour lui il n’y avait plus de frontières entre la science-fiction et la fiction.
Albert put consulter une série de « missions » telle que Nishi appelait ces moments. Des chasses mortelles où le chasseur pouvait à tout moment se retrouver gibier. Il disait que la sphère les obligeait à cela et qu’ils n’avaient pas le choix sous peine de mourir que se soit par les monstres qu’ils affrontaient ou les bombes qu’on leur avait implanté dans le crâne.
Il disait qu’à chaque fin de mission, il pouvait sortir de l’appartement dans lequel ils étaient amenés mais qu’il ne pouvait espérer d’aides extérieures.
Albert poursuivit sa lecture en épluchant la totalité du site web, quand il finit de lire le dernier poste en regardant la date qu’il était arrivé quelque chose à la personne qui s’occupait du site web. Son combat intérieur était terminé, il savait maintenant ce qui était derrière ces évènements étranges, il connaissait les règles et il avait à sa disposition les informations pour, sur le papier, s’en sortir.
Oui il la voulait, il voulait s’emparer de cette technologie, vivre cette chasse, ses informations lui faisait voir d’une autre façon ceux qui l’entouraient. Un plan était en train d’émerger dans son esprit. Il se savait déjà supérieur aux autres, avec cette technologie il serait invincible.

Sachant son temps compté, il se dépêcha de triller les documents qu’il voulait conserver sur son cd vierge, notamment ceux qui traitaient de Elements Network, les rapports de polices et médicaux, ainsi que les différentes enquêtes répertoriées dans la base de données fourni par LE CONTACT. Celles mentionnant les explosions et implosions mystérieuses, ainsi que celles mentionnant des disparitions cycliques très inquiétantes qui semblaient également liées à ce que mentionnait Nishi sur son site web.

Etant donné ce qu’il avait à sa portée et ce qu’il avait commis pour l’acquérir, les dirigeants de Elements Network ne tarderaient pas à envoyer quelqu’un s’occuper de son cas. Doutant que son bourrin ne tarderait pas, il avait revêtu la tenue qu’il mettait lors de ses missions durant son service sous la bannière des forces spéciales japonaises. Il s’était également équipé de deux Beretta 9mm semi-automatiques rangés dans la bandoulière, d’un couteaux de combat attaché à sa ceinture de cuir noire et de fil de fer. Il avait pris la peine de revêtir son manteau favori et sa paire de lunettes fumées.

Il sortit le cd de son contact et le brisa en plusieurs morceaux, puis sortit l’autre cd et le rangea dans une poche de son manteau. Entendant des pas étouffés, Albert se douta bien qu’il ne s’agissait pas d’une visite de courtoisie. S’arrêtant devant la porte, une voix masculine s’éleva.

« Albert Wesker ? »

L’individu devait probablement s’être posté à l’extérieur de l’immeuble et avait surement attendu la soirée pour intervenir, période où il y avait le moins de monde dans ce quartier. Complètement décontractée, la « cible » répondit de façon presque arrogante.

« Oui c’est bien moi, vous pouvez rentrer il n’y a pas de verrou sur la porte. »

Sans attendre, la porte fut enfoncé à grand coup de pied laissant place à un homme vêtu de noir arme au poing. Albert, d’un mouvement brutale projeta l’ordinateur portable qui fit barrage des premières balles tirées, tandis que son lanceur sautait par la fenêtre. Il se réceptionna sur le rebord d’une fenêtre quelques mètres plus bas puis se laissa basculer à travers pour atterrir dans l’appartement trois étages plus bas, réveillant brusquement la propriétaire des lieux, il ne prêta pas davantage d’attentions aux vieux hommes lorsque celui-ci s’empara d’une canne pour l’attaquer. Sans s’arrêter il se dépêcha de rejoindre les escaliers pour les dévaler quatre à quatre. Les pas de son bourreau avaient la même allure.
En sortant, il heurta deux passants qui ne ralentirent pas pour autant son allure, se dirigeant dans une ruelle de l’autre côté du trottoir. Il continua son sprinte à travers quatre ruelles, puis jugeant le jeu suffisant s’arrêta soudainement. Au bout de quelques minutes d’attentes l’individu qui l’avait attaqué dans l’appartement arriva en allaitant. Ils étaient face à face dans une ruelle suffisamment éclairée pour qu’il puisse voir son visage ne se gênant pas pour le mémoriser. Tout mérite avait son revers de la médaille, celui-ci aurait le privilège de le tuer mais il ne lui en laisserait pas l’occasion de s’en vanter.
Chacun portèrent leur mains droites à leur torse, Albert sortit un petit appareil photo dont il enclencha sans attendre sa fonction principale, l’homme en face sortit son pistolet et tira à deux reprises. Sans fléchir, le survivant de Sibérie sourit en rangeant l’appareil.

« Tu seras un des premiers. » Dit-il en affichant un rictus mesquin et en défiant du regard son bourreau.


Hj : Pas mal de choses à voir avec Ginko donc le poste sera édité sous peu (LE CONTACT doit notamment être remplacé une identité que Ginko voulait conçevoir)
Hj : Le poste représente cependant l'essentiel de ce qui doit y avoir donc il peut être validable
L’homme sans desserrer la machoire vida le reste de son chargeur sur sa cible.