Chambre BTakeshi Murakawa | |
Dim 21 Aoû 2011, 16:23 |
| Déjà un mois s'était écoulé depuis l'incident. Un mois au cours duquel je m'étais livré à toutes sortes d'interrogations. La première, sans doute la plus importante, avait été de découvrir que j'étais mort. Réellement. Je n'avais pas rêver. Ou au moins tout le monde me croyait mort. J'ai rapidement compris qu'il me faudrait faire profil bas. Ensuite, le clan. Il n'avait plus rien de familier pour moi. Tous mes contacts étaient morts ou bien content d'avoir disparu avant la tempête. Du coup, j'étais seul. Seul, je ne pouvais rien faire. Ma vengeance ne pourrait pas être accomplis.
Du moins pas avant d'avoir compris ce qu'il se passait. Mais j'avais beau chercher, rien n'avait transparu de l’évènement. Personne n'avait parler d'une sphère noire, de démons ambulants, d'armes futuristes et de téléportation. Rien.
Seul dans un minuscule appartement, je contemplais le costume, seul preuve de ce qui m'était arriver. L'enfer. La mort. Tout ceci arrivait, mais pourquoi avais-je pu regagner le monde comme si de rien n'était. Car je vivais. Bien en chair, je n'étais pas un fantôme. Alors quoi ? Qu'étais-je encore ? Un chasseur de prime enrôlé de force dans une armée par des chefs invisibles ? Pourquoi vouloir nous faire tuer des démons ? J'aurais aimer avoir des explications. Mais un mois c'était passé et rien ne venait.
Le soir tombait. Et comme depuis quelques temps, je prenais l'habitude de revêtir ce costume sombre. Quel que soit mes 'employeurs', je ne pensais pas que ceci préviendrait à l'avance. Leur méthode était plus abrupte. Épousant mon corps comme un gant, je me regardais avec dans un miroir. Un vrai petit cosplayer. J'enfilais un costume noir et chemise blanche par dessus, camouflant le tout. Je vérifiais mon chargeur de beretta et le passait dans sa gaine. Enfin, je me coiffais d'un chapeau et des lunettes noires. Je passerai incognito dans les rues.
Sortis dans la rue, je m'allumais une cigarette. La nuit serait longue. Avec un peu de chance, je découvrirais un indice ou un vieil ami auprès duquel me confier. Peu de temps après, dans une ruelle sombre, je sentis un coup de vent. Étonné, je me retournais. Personne. Devant. Personne. Bizarre. Puis je fus incapable d'avancer. Que se passait-il ?
Ca y était. L'appel. J'allais retrouver la chambre de la sphère... |
|