Kyle Hyde
Nom : Ganryû.
Prénom : Artiom.
Race : Humain.
Âge : 24 ans.
Nationalité : Japonais.
Origines : Père Russe, mère Japonaise.
Classe sociale : Modeste.
Métier / Études : Master MUC.
Cadre d'une multinationale. Détective privé.
Famille : Père décédé. Renié.
Connaissances : Peu.
Ennemis : Peu.
Description Physique : D'aucuns croient que je possède quoique ce soit d'asiatique. En dehors de mes yeux légèrement bridés, je n'ai rien hérité de ma mère. Tant mieux. Mon père m'a tranmis ses gênes, me conférant des origines Franco-Russe. Aux yeux des autres, ça fait davantage de moi un étranger qu'un métis. Peu importe.
Je ne me mesure et ne me pèse quasiment jamais. Aux dernières nouvelles, comptez 1m79 pour 69 kilos. Je n'ai plus l'occasion de pratiquer d'activité sportive, mais j'ai le mérite d'avoir conservé une silhouette svelte. Pour les banalités, cheveux châtains virant au blond, yeux gris virant au bleu. Je sais, passé à "ça" du cliché du blond aux yeux bleus. Je n'ai rien à dire sur ma gueule. Je m'efforce d'être présentable pour m'uniformiser, ça inclut coiffure et rasage correct. Du reste, une barbiche brune, ça plaît à ma fille.
J'ai jamais su m'intéresser à la mode. Même jamais effleuré l'esprit. Les costumes suffisent à m'habiller. Lucky me, je sais au moins comment ne pas ressembler à un stagiaire endimanché. Tant que c'est sobre et solide, je n'ai pas d'autres exigences.
Description Psychologique : Entre les avis d'autrui, et son propre regard dans le miroir, l'objectivité ne risque pas d'être au rendez-vous. Alors autant dire les choses comme elles sont, en me laissant le bénéfice du doute.
Je ne pense pas être quelqu'un de bien. Mon statut se résume à celui de père célibataire, veuf tant qu'à faire, à charge d'une petite fille. De quoi faire fuir la majorité des gens, et attirer les marginaux. Masochistes et psychologues compris. Pour faire court, je suis orgueilleux, paresseux, avare, colérique, jaloux et... j'ai oublié les deux autres. En fait non. Je suis pervers et gourmand. Je n'en ai plus l'occasion maintenant.
Pas assez modeste pour revenir sur mes décisions passées ; pas assez courageux pour aller au bout des choses, comme mes études, qui m'ont été imposées ; trop avare, selon ma mère, le comble ; trop impulsif, dit ma lettre de renvoi de mon dernier patron ; trop jaloux, dit mon statut social. Mais balayez tout ça. Cela n'a aucune importance, car tout ce qui compte est d'être le père qui convient à ma fille. Elle est ce qui importe, ce qui fait la différence dans mon quotidien. C'est tout ce que je sais véritablement vis à vis de qui je suis, ou de qui je veux être. Un bon père, en dépit de tout, et de tous.
Histoire : Je n'aime pas mon enfance. Je n'aime pas mon passé en général. Est-ce que je déteste la vie ? Pas depuis que j'ai Elena. Elle est littéralement ma raison de vivre. Pour elle, je suis prêt à tout. N'importe quoi. Elle est tout ce qui me reste. Mon seul souhait est d'arriver à lui donner l'éducation qu'elle mérite. C'est une petite formidable, dans un monde qui l'est moins. Ma plus grande peur est sans doute celle de tous les parents concernés... ne pas arriver à la protéger. J'imagine que pour entrevoir le pourquoi du comment, un résumé s'impose. Faisons le bref.
Mon père était un grand homme d'affaires d'origine Russe, un fils d'ouvrier qui devint riche grâce à un travail acharné qui porta rapidement ses fruits. Le vieux mit longtemps à se caser. Ce ne fut qu'à l'âge 50 ans, lorsqu'il rencontra une aristocrate Japonaise durant un de ses nombreux voyages, avec qui il s'associa d'abord pour le travail, qu'il se maria. Beaucoup plus jeune que lui. Beaucoup plus avide. Au bout de plusieurs années, elle décida de donner à mon père un enfant, pour le garder à ses côtés. Ma naissance. D'où le foutu nom prestigieux de Ganryû dont j'ai été couronné.
Je ne peux pas me plaindre du luxe de mon enfance. En revanche, la prison que représentait mon nom d'héritier ainsi que l'esprit fermé de mes géniteurs suffit à me démolir dès le plus jeune âge. On ne me demanda jamais ce que je voulais faire. On me demanda toujours jusqu'où je pensais mériter mon futur statut. 6 ans passé, on diagnostiqua un cancer au vieux. 4 ans plus tard il décédait, léguant la totalité de sa fortune à la harpie qu'il croyait en capacité de m'élever. Au final, elle trouva bon de dégoter rapidement un autre parti et d'engendrer un autre rejeton plus... asiatique. On me donna une "chance" de faire mes preuves. Grandes études, grande destinée, mais évidemment toute tracée... une espèce de compensation maintenant que le géniteur n'était plus, et un message clair m'annonçant que je ne servais dans l'absolu, à rien.
Accès aux meilleures écoles, lassitude, regard dépourvu d'intérêt sur le monde au fur et à mesure que je le découvrais. Je savais qu'on allait préférer un autre héritier, mais ça m'était totalement égale. Je me fichais du confort. Je me fichais du luxe. J'ai toujours détesté l'argent, à cause de son importance omnipotente. Je souhaitais simplement trouver un intérêt parmi cet océan d'avarice, d'hypocrisie et de mensonges. Cette réalité. Parfois il y eut des gens biens. Souvent, non. Parfois, les gens biens ne l'étaient pas. Je trouve que ça résume l'adolescence admirablement. Avec les études, pas le temps de se consacrer à l'amour. J'ai tenu le temps de la puberté, comptant avec fainéantise sur mon intelligence et les solides bases de l'éducation qu'on m'avait inculqué sans jamais faire d'efforts. J'étais malade de cet univers de rapaces. Puis un semblant de chance me frappa, un coup de foudre pour une fille, métisse elle aussi. Alisha. Un rayon de soleil éblouissant dans les ténèbres. Deux années de bonheur, d'espoir et de promesses. Ce en quoi je croyais éperdument.
J'avais 19 ans lorsque je décida d'envoyer chier tout ça, par flemme, et peut-être par bêtise. Par orgueil de penser pouvoir s'en sortir sans, dans une réalité où le papier vaut tout. Diplôme ou billet. Mes deux némésis. Une immonde trahison pour ma mère qui me renia immédiatement du testament, mais trouva brillante l'idée de me laisser mon nom, sans nul doute afin de me rappeler tout ce que j'avais gâché, tout ce à quoi j'avais renoncé. Dont le fameux héritage de l'entreprise paternelle. Après cela, je trouvais Alisha distante. Je me sentais impuissant et terrorisé à l'idée de perdre la seule personne qui donnait à l'époque un sens à ce train de vie morose et misérable. Je décidais de la suivre, plusieurs semaines, l'observer. Oui, l'espionner. Je me découvrais un talent pour les filatures, la discrétion, une capacité à me rendre invisible, telle une ombre. L'ombre de moi-même.
Tout ça me mena à la trouver dans le lit d'un autre. L'effondrement de mon monde, résultant par un séjour à l'hôpital de l'homme qui m'avait brisé, ainsi que d'Alisha, victime d'un malaise suite à ce triste spectacle. Fantastique soirée. Non, ce n'est pas ironique. Car ce même soir, on nous annonça qu'Alisha était enceinte.
Passé des jours à réfléchir, à faire le deuil dans le mutisme, la décision de garder l'enfant fut mutuellement adoptée. Le seul choix que je ne regretterais jamais dans ma vie. Alisha me fit espérer que tout redeviendrait comme avant, et je fus naïf et terriblement crédule d'y croire. J'entrevoyais un nouvel avenir radieux, dans lequel je pourrais élever notre enfant comme j'aurais toujours voulu que l'on m'élève. Faire enfin quelque chose de bien, dont je serais fier. J'avais trouvé pour la première fois un but. J'étais heureux, déterminé et habité d'une nouvelle volonté responsable écrasante. J'eus vite trouvé un travail. Un apaisement de courte durée. Malgré ma motivation, six mois eurent raison de ma patience à force d'entendre le patron de la firme traiter ses subalternes de déchets. Résultat : une jolie lettre de renvoi signé de son sang après m'en être pris à lui. Je recommençais à plonger. Sombrer dans cette névrose infernale me faisant constamment sentir la pression d'une impasse dans un monde de pourris. Confronté à mes vices. Cependant, j'étais toujours sauvé, toujours rattrapé par l'idée de la naissance de mon fils ou de ma fille. C'était devenu mon obsession. Prendre soin d'Alisha, ainsi que de notre bébé. Je retrouvais par la suite un travail important de cadre en faisant jouer quelques relations de l'université. En parallèle, comme à la recherche d'un exutoire, je devins détective privé pour des particuliers.
Enfin, Elena naquit. J'étais aux anges. Abasourdi. Paumé surtout. J'étais papa. Un putain de papa paumé, enivré par le bonheur. Je pensais que tout irait bien. Je le pensais vraiment.
9 mois passèrent, magnifiques mois, somptueuses journées. Un soir, cela se termina brusquement. Le téléphone sonna pour annoncer la mort d'Alisha. Décédée dans un taxi suite à un carambolage, sur sa route pour rejoindre son amant. Le même qu'auparavant. Cette fois, je ne m'effondra pas. J'avais Elena. Plus rien n'importait. A partir de ce moment, je ne vivais que pour elle, je ne remplissais plus que la fonction de père dévoué à la survie-- non, à la vie de sa fille dans ce monde.
C'était ma vie jusqu'à aujourd'hui. Une vie qui s'acheva brusquement suite à une terrible imprudence, la veille des cinq ans de ma fille. Pas vraiment une erreur, disons que la malchance liée à mon acharnement afin de rendre la vie d'Elena meilleure, me coûta simplement la vie. Obligé d'abandonner un quotidien qui avait enfin du sens, une routine rendue agréable grâce à ma chérie, ma fille, ce que j'ai de plus cher. Je serais prêt à tout, n'importe quoi, pour avoir l'opportunité d'inverser le cours des choses. Arranger cela. Mais ce n'est pas possible. Pas dans ce monde, n'est-ce pas ?
Cause du décès : [Tué par balle dans une ruelle]
Dans quelle Chambre préféreriez-vous voir évoluer votre personnage et pourquoi ? Chambre X, parce que récente.
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