Nom : Fujimara
Prénom : Eeichi
Âge : 22 ans
Rang : Humain

Classe sociale : Travailleur
Métier : Apprenti cuisinier
Groupe sanguin : A+

Description physique :
D’une maigreur dangereuse, Eeichi est bâti comme une serpillière usée par un sol granuleux. Ses cheveux, de couleurs châtaignes, conservent une longueur mi-longue juste assez imposante pour offrir le camouflage nécessaire à ses traits fins, pour ne pas dire féminins, qu’il maudit chaque matin lors de la contemplation fatiguée de son reflet. D’une taille moyenne (1m77), il passe inaperçu dans la foule gigantesque de Tokyo où ses vêtements, souvent triomphés par une veste bleue sans prétention, laisse sa personnalité taciturne s’exhiber au badaud curieux et quelque peu perspicace. Sa démarche, rythmée sur le son de sa musique, implique un enfoncement de la tête dans les frêles ossatures qu’il ose appeler épaules et un regard progressif sur les ornements hasardeux des trottoirs de la capitale. Lors des rares interactions sociales dont s’octroie le jeune homme, son interlocuteur aperçoit un regard incertain, souvent hésitant, et dépourvu d’une quelconque étincelle d’humilité. En effet, dès que l’on apprend à le connaître, son cynisme pompeux se révèle par de furtifs sourires narquois et des plissements de fronts moralisateurs bien souvent agaçants.

Description mentale :
La solitude s’accompagne souvent de longues réflexions métaphysiques dépourvues de contradictions, et ce même précaires. Inévitablement, ces monologues internes conduisent l’orateur à des vérités absolues et subjectives, déraisonnablement manichéennes, qui fusionnent avec l’idéologie du cynique enrobé de sa grotesque flatulence pompeuse ; Eeichi, socialement faible, s’adonne à la passion du débat solitaire et distille inexorablement sa sagesse théorique sur les braves osant partager sa compagnie.
Persuadé de sa propre importance, il ne possède réellement aucune conscience de soi. Aussi, lors de ses rares rassemblements sociaux, il s’imagine souvent brillant, perspicace et pourvu d’une érudition singulièrement délicieuse alors qu’en réalité, pour l’œil malheureux de l’observateur, il apparaît comme prétentieux et complètement hypocrite. Lorsqu’une situation exige une démonstration modérée de courage, Eeichi clame la tempérance pour justifier une lâcheté maladive et une crainte judicieuse de la douleur.

Histoire :

Eeichi est né à Tokyo dans une famille modeste et traditionnelle. Son père, un commercial pour une grosse firme de textile, entretient une relation très fusionnelle avec son fils dont il vante chaque action comme s’il s’agissait d’un haut fait chevaleresque. Sa mère, professeur de littérature japonaise, essaie de transmettre son goût des livres à son fils, sans grand succès. Ses années à l’écoles se passent sans encombre, malgré quelques difficultés dans les matières principales. À l’inverse, son passage à l’adolescence est caractérisé par une période difficile sur le plan social. Au lycée, les performances scolaires d’Eeichi reflètent son cruel manque d’intellect. Ses notes, aussi illustre que sa musculature, révèlent à ses professeurs le visage renfrogné de la médiocrité. Les rares amis du jeune homme se lassent très vite de sa personnalité cynique et en quelques mois, ses camarades, adoubés de la vérité majoritaire, le bénissent du rang de paria. Esseulé, il se réfugie dans la cuisine où il trouve un réconfort gastrique. La confection de plats simples évolue naturellement à l’élaboration de mets fins et raffinés. Bientôt, son quotidien ne devient qu’une distraction à sa véritable passion : la cuisine. Désertant le cursus scolaire habituel, il entre dans une école de cuisine où les choses prennent une tournure plus agréable. Il se fait des amis, tombe amoureux, triomphe dans ses études et entre dans un prestigieux restaurant en tant qu’apprenti. En couple, il se montre affectueux, fidèle et dénué de jalousie inconsidérée. Malgré une rupture difficile, Eeichi parvient à conserver une vie organisée et éloignée de son enfance difficile. Seul son patron, surnommé « le Tyran » par ses collègues de travail, lui mène la vie dure. Ses parents, maintenant rassurés par la stabilité de la vie de leur fils, savourent une retraite bien méritée. Ils accueillent depuis peu leur nièce qui entame des études de droit à Tokyo et qui devint rapidement la confidente d’Eeichi.

Cause du décès : Rupture d’anévrisme lors d'un "plaisir solitaire"

Dieu non, je n'ai pas honte pour la simple raison que j'ai trouvé mon avatar sur le site mangavatar.com Je ne savais pas qu'il s'agissait d'un personnage de Yaoi avant que tu ne le soulignes. Et non, je ne m'inspire pas de moi, enfin, si un peu évidemment, comme dans toutes créations, mais nous sommes différent sur bien des domaines. Merci en tous cas pour les précisions morphologiques des asiatiques, j'ignorais tout ça.