Il revint dans la chambre, enfin, de la même manière qu'il l'avait quitté. Aucun souvenir de sa presque mort, évidemment. Il se souvenait avoir tranché quelques martiennes, mais rien d'autre. Il plissa les yeux. Il n'y avait rien dans la pièce, à part cette saloperie de boule noire. Il était le seul à en avoir réchappé? Il approcha de la sphère. Le seul. Il abbattit son poing sur celle ci.

-Rends la moi...

Il pleurait à présent. Il avait eu trop de chose à penser durant l'action, et il n'avait pas eu le temps de pleurer son deuil. Voila deux fois qu'il manquait à sa parole, et à cause de lui, Nakomi était morte deux fois. A cause de lui. Personne d'autre n'en était responsable. Il partit s'asseoir dans un coin, derrière la boule noire, à l'abri des regards, pour ruminer ses pensées noires et ses lamentations. Il ne remarqua même pas Artiom et Yarashin se matérialiser, pas plus qu'un autre d'ailleurs. Nakomi aurait pu apparaitre qu'il ne s'en serait pas rendu compte.

Le détective était face à un nouveau mystère. Un mystère parmi tant d'autres au cours de cette soirée. Mais ceux-ci étaient certainement liés. Artiom avait du mal à croire au hasard, même s'il y avait déjà été confronté par le passé. Après avoir écouté la conversation des étrangers, le père de famille se retrouvait à nouveau dans la chambre. Allongé dans la pénombre, il ne se redressa pas tout de suite. Et quand la lumière vint, il se contenta de s'assoir. Ils avaient franchi une étape difficile, et avaient probablement subit quelques pertes, mais rien ne disait que le calvaire étaient terminé. Ils n'avaient toujours pas retrouvés leur liberté. Dans l'attente d'autres développements, le jeune homme se contenta de reprendre son souffle, en silence...

Les lasers jaillirent à nouveau reconstituant l'otaque vétéran, dépossédé de son équipement.
Sans sa veste, chacun de ses bourrelets était visible, moulé par la combinaison.
Lorsque celui-ci fini de se reconstituer, il afficha immédiatement une mine surprise.
Pas de Reset? C'était franchement douloureux, pourtant.
Préférant attribuer l'inaltérité de sa mémoire à un détail technique qu'à sa propre sensibilité, il posa un regard circulaire sur la salle, plongée dans la pénombre, sans voir Le jeune homme noyé dans ses regrets.
Une panne?
Il s'approcha des vitres, espérant que sans le reflet des lumières, il parviendrait à distinguer un détail dans l'abysse.

Blondin arrivait à son tour dans la chambre de la boule noire, juste avant Ayame et sur ses gardes mais visiblement, les ennemis mortels du début de la mission n'étaient pas là, pas encore là peut-être, tout était possible. En tout cas, le blond était content d'avoir survécu à tout ça et il aurait bondi dans tous les sens avec son énergie un brin trop exubérante s'il n'avait pas repéré Ikari, lequel pleurait sa chérie. Oui, en même temps, ça n'était pas la notion de deuil qui lui traversait l'esprit lorsqu'il voyait Ikari toujours en vie. Non parce que Blondin pensait qu'Ikari était mort et qu'il le pensait toujours à ce moment-là, en fait. Aussi sursautait-il immédiatement mais pas de joie, de surprise.

"Ah ! Un fantôme !"

Voila voilà.

*Scotty, Téléportation*

Sur cette pensée tout à fait digne d'elle, Ayame se retrouvait à son tour dans la chambre de départ. Elle ne repérait pas de danger immédiat. Zurui essayait de regarder au dehors par la baie. C'était très sombre à l'extérieur, on se serait crus dans l'espace sidéral. Ikari pleurait Nakomi et Blondin avait l'air d'avoir vu un fantôme et comme il regardait en direction d'Ikari, la japonaise devinait aisément sa réaction et surtout, sa méprise.

"Il devait lui rester un souffle de vie et ça a suffi pour qu'il soit ramené ici, indemne si j'ai bien compris. Si peu sont de retour ? C'est terrible."

Comme les transferts n'étaient néanmoins peut-être pas encore terminés, la jeune femme se tenait sur ses gardes, se souvenant toujours du spectacle macabre auxquels ils avaient assisté pendant leur arrivée en ce lieu.

L'otaque était frustré par les ténèbres qui semblaient les entourer.
Impossible de savoir où ils se trouvaient.
Pour autant qu'il pouvait en juger, ils pouvaient tout aussi bien se trouver dans un autre appartement qu'à l'arrivée.
Lorsque les lumières retrouvèrent une intensité normale, il abandonna sa scrutation pour répondre à la survivante.
Tant que la sphère n'a pas commencé à afficher les scores, on peut encore espérer l'arrivée de retardataires.
Il se rapprocha de la jeune femme, lorgnant les fripes qu'elle avait gardé durant son transfert.
Je peux récupérer mes affaires?

Si le retour de la lumière avait interrompu l'observation de l'otaque, les premières secondes de celle-ci n'avaient pas donné grand chose. Du noir, du noir et encore du noir. Une brève ondulation semblait s'être produite, mais avec du noir sur noir, et le reflet éventuel de la chambre, rien ne pouvait être affirmé avec certitude. Les seuls éléments tangibles se trouvaient dans la chambre, et ils étaient peu nombreux... Une sphère sombre et opaque qui refusait encore de s'ouvrir, une luminosité retrouvé, et cinq survivants encore sous le choc. Un silence pesant entrecoupait les rares paroles des occupants de la chambre. Pour Zurui, la suite logique étant le décompte des points par la boule noire. Pour les autres, l'attente de l'inconnu...

Ayame n'avait pas du tout oublié de rendre ses affaires à Zurui, simplement, elle répondait d'abord à la question muette de Blondin et elle attendait que le vétéran cesse d'observer au dehors. Elle n'allait quand même pas lui jeter ses affaires à la face dès son arrivée comme si c'était une corvée ou du linge sale, ou comme si c'était à la fois une corvée et du linge sale.

"Les voila."

Et ceci dit, ceci fait, elle lui rendait donc ses affaires.

"Je crois bien que tu n'as pas été frappé d'amnésie mais il valait mieux ne pas prendre de risque inutile.

Disait-elle en restant sur ses gardes, des fois qu'un nouvel arrivant à venir soit du genre agressif ou qu'une des personnes déjà sur place fonde un fusible et attaque subitement les autres.

[Rend ses affaires à Zurui, vigilante]

"Plait-il ?"

La question qui n'en était en même temps pas vraiment une fusait spontanément quand Ayame disait à Blondin qu'Ikari n'était en fait pas mort parce qu'il devait lui rester un souffle de vie au moment des transferts.

"Ha d'accord. Ha ? Ha ! Ha ok, je vois."

Donc Ikari pleurait et comme il n'était pas blessé, il ne pleurait pas parce qu'il souffrait physiquement. Il devait pas conséquent pleurer la mort de sa chérie.

*Que lui dire … félicitations vieux ? Je ne sais pas, je n'ai jamais été enterré*

Pensait-il et dans le doute, il valait mieux ne rien dire, n'est-ce pas, pendant qu'Ayame rendait ses affaires à Zurui qui n'avait pas perdu la mémoire. Puis il lui vint un souvenir précis, évoquant certaines paroles pour le moins énigmatiques, des paroles mystérieuses dont il n'avait pas pu parler avec Ayame et leurs alliés dans le feu de l'action.

"Maintenant que j'y pense, un des nouveaux venus a dit quelque chose que je ne suis pas sur d'avoir compris sur le moment, alors qu'on découvrait la grosse bestiole gigantesque. Il a dit que la bestiole valait certainement assez de points pour demander à partir, ou pour demander à ramener quelqu'un."

Il se grattait le front d'un air perplexe avant de conclure ainsi :

"En fait, même maintenant, je ne comprends pas ce qu'il a voulu dire par là."

Merci. Mes blessures étaient moins graves que je le croyais.
Il renfila sa veste, puis chaussa le monocle.
Pendant que son ordinateur redémarrait, il entendit la réflexion de Blondin.
C'est ce dont je voulais vous parler. dit-il en rebranchant son X-Gun
Chaque ennemi abattu rapporte un certain nombre de points qui s'accumule à chaque mission.
Lorsqu’on atteint les 100 points, le CHCS vous propose un choix entre 3 options :
Il leva un index tournant le dos à la sphère.
Un équipement avancé comme la combinaison lourde que vous avez pu voir. Cette option peut être reprise plusieurs fois.
Il leva le majeur, reculant de deux pas.
Vous êtes remplacé par une itération de votre sauvegarde datant d'avant votre mort. Cette itération ne sera pas rappelée ici lors de la prochaine chasse et ne se souviendra pas des précédentes. En un mot, vous êtes libre.
Il leva le pouce, reculant encore.
Enfin, vous pouvez demander à matérialiser la dernière itération d'une sauvegarde de n'importe qui enregistré dans le CHCS. Autrement dit, vous pouvez ressusciter un compagnon d'armes.

Le rouquin avait levé la tête face aux explications de Zurui. Il s'était redressé d'un coup, et avait approché de ce dernier. Il l'avait regardé.

-100 points et je peux la ramener? C'est bien ce que tu as dit?

Il s'était ensuite détourné sans attendre de réponse, et avait fait face à la sphère noire. Il n'avait pas prété attention à Blondin ou Ayame jusque là. Il s'approcha de la sphère, pleurant toujours autant.

-Allez saloperie, donne les scores.

Il attendait à présent, à priori cette chose allait leur dire combien de points ils avaient chacun, et combien de points il leur fallait encore pour atteindre 100 points. Il regarda ensuite Ayame une seconde, puis soupira.

-Je me souviens de ces trucs rouges me fonçant dessus et plus rien, j'imagine que c'est à vous trois que je dois ma survie... Donc merci.

C'était pas vraiment son genre de remercier quelqu'un comme il le faisait à l'instant, mais bon, parfois il fallait bien le faire. Il s'assit face à la sphère, attendant le moment fatidique des résultats.

Le vétéran observait les chiffres avec incrédulité cherchant à intégrer leur signification dans ce qu'il pensait connaitre du système.
Bien qu'elle fût sa seule victime, il avait abattu la cible désignée par le système.
Même si elle ne constituait pas toujours la plus grande menace, celle-ci offrait toujours une quantité décente de points par rapport au reste des monstres.
Et il était inconcevable que ces créatures vaillent moins d'une dizaine de points.
Pour l'otaque, son score ne signifiait qu'une chose.
Cette chambre est vraiment radine sur les points.

14 points. Le roux fixait la sphère affichant son score. Son surnom n'avait pas changé, et il trouvait la remarque de la sphère un peu bizarre. Il était entier, non ? Il soupira.

-14 points ? Je ne me souviens pas de ce que j'ai tué, c'est beaucoup ?

Il soupira. Alors... Il avait du tuer... Au moins deux de ces monstres de la fin là, et puis... Trois ou quatre Mantes, un truc de ce style. A peu de chose prêt, Ikari miserait sur des scores allant dans le genre de "1 point par Mantis", et "5 par Tisseuse". Il soupira. S'il en avait tué plus quand cette blonde était arrivée, il aurait plus de points. Il serra le poing, et se détourna de la sphère pour s'éloigner d'elle. Il était en colère. Il approcha de la porte, et tenta de l'ouvrir.

Zurui tenta de se remémorer les victimes du blond et conclu amèrement que la boss était parmi les créatures valant le moins de point.
Et ce n'étaient pas les crises du nouveau doyen du groupe qui pouvaient le distraire de sa frustration.
Le compte à rebours qui s'affichait désormais sur la boule y parvint par contre sans difficulté.

Bon, on a pas beaucoup de temps avant que le CHCS nous renvoie chez nous.
Vous pouvez remettre les combinaisons dans les mallettes ou les garder sur vous.
Dans ce dernier cas, assurez-vous de l'avoir au prochain transfert : il n'y a pas de tenue de rechange.
Je vous conseille de l'avoir toujours sur vous au cas où un des rescapés de la nuit dernière retrouverait votre trace. C'est rare, mais ça arrive.
Quel que soit votre choix, j'aimerais que vous me donniez chacun votre nom et un moyen de vous contacter.
Il tapota son poignet, allumant la caméra à son épaule.

Cette histoire de points dépassait un peu Blondin mais à priori ils avaient un bon score, Ayame et lui, alors c'était bien. Le blond évitait simplement de crier victoire en hommage à tous ceux qui étaient morts durant cette mission.

"Bien joué Ayame, nous avons donc une championne."

Disait-il sincèrement en ébouriffant la chevelure de sa partenaire, puis à Zurui :

"Si j'ai tout compris, on peut demander à la boule de ramener à la vie des personnes mortes pendant une mission mais comment que ce serait bien qu'on survive aux prochaines missions, alors m'est avis qu'on devrait non seulement rester en contact mais qu'on devrait s’entraîner ensemble comme une, comme une ..."

Zut, voilà que le mot lui échappait.

Ayame était la première étonnée par ce score, la jeune femme se disait que le boss des martiens abbatu par blondin aurait du rapporter un peu plus. Ca devait être comme dans ces jeux vidéo où le boss secondaire donne plus d'expérience mais la comparaison s’arrêtait la, et voilà que Blondin la décoiffait, déjà qu'elle était décoiffée , voilà qu'elle l'était encore plus, décoiffée.

"Screugneutudju, me voilà la chouchoute."

La jeune femme trouvait que les commentaires de la sphère noire étaient particulièrement généreux, surtout envers Blondin qui n'était pas trop souvent mais tout le temps à l'ouest ce qui ça faisait son charme. Puis Ayame redevenait sérieuse en entendant les paroles suivantes de Blondin qui avait donc compris le principe de retour à la vie made in Lago. Elle aurait bien sauté sur le japonais pour lui décoiffer à son tour ses tifs à lui et lui envoyer une vanne gentille mais elle n'en fit rien par respect pour les morts de cette mission et pour Hikari. Il n'y a de pire que des expressions de fête et de joie autour de soi quand on est en deuil.

"Ce serait une bonne idée de s'entraîner tous ensemble. Comme une équipe ?"

Disait-elle alors vu que Blondin semblait avoir du mal à trouver la fin de sa phrase mais s'ils étaient à nouveau physiquement en pleine forme après leur transfert, ils avaient le droit d'être moralement et mentalement pris d'une certaine lassitude, voire d'une lassitude certaine.

Zurui tapota son bras, puis sortit son X-Scanner.
Il y avait quelques semaines, il avait mis la main sur un nouvel algorithme de décryptage, permettant d'obtenir de nouvelles informations.
Il lui fallait encore l'optimiser, mais il pouvait toujours le tester sur son fixe une fois rentré.
Tout ce qui lui manquait était des images à traiter.
Il écouta le duo parler d'entrainement.
Je n'en ai jamais eu l'occasion avec mon ancienne équipe. Nous fonctionnions étonnamment bien étant données les circonstances.
Il ne voulait pas entendre parler de sport, mais il voyait l'utilité de maintenir une cohésion.
Mais d'abord, ôtez-moi un doute : vous venez tous bien de Tokyo?
Dans la précédente chambre, la question ne lui serait jamais venue, mais celle-ci était véritablement nulle part et la zone de chasse n'était certainement pas à Tokyo. Ils avaient eu un panorama suffisamment dégagé pour le voir.
D'où une théorie selon laquelle cette chambre prenait des gens sur tout l'archipel.
Restait à savoir si ses compagnons la validait.

Ayame complétait la phrase de Blondin par le mot "équipe".

"Comme une équipe oui, ou comme une compagnie."

Zurui leur demandait alors s'ils venaient bien de Tokyo. Blondin répondait d'abord en hochant la tête de façon affirmative.

"Oui, je viens de Tokyo, de Meguro."

Meguro est un quartier de Tokyo considéré comme chic. Blondin complétait sa réponse en indiquant précisément l'adresse avant de donner tout simplement sa carte de visite au vétéran.

"Plus qu'à attendre notre transfert, on se contacte rapidement."

Blondin avait ses armes et sa veste, laquelle n'avait pas résisté au port prolongé de tout cet équipement, ses coutures craquant par endroits mais ça tiendrait certainement jusqu'au lendemain. Ayame avait ses armes et son pyjama star trek à récupérer dans la sorte de vestiaire, près de l'entrée. Quant àn Blondin, récupérer ses menus affaires au vestiaires ne lui prit que très peu de temps, et sans se presser.

Une compagnie, c'était bien trouvé aussi sauf que dans ce dernier cas, il faudrait lui trouver un nom, à cette compagnie. La compagnie des cosplayers ? Oui mais non. La compagnie des porteurs de combinaison noire ? Pareil, non. La compagnie des super héros de la mort qui tue, dans l'espace. Trop long, pas bon de toute façon. En partant du principe que tout le monde aimait manger des nouilles, la compagnie des mangeurs de nouilles ? Ayame se sentait nouille, pour le coup, heureusement que personne ne lisait dans ses pensées et puis ce n'était pas d'actualité. Zurui leur demandait alors s'ils venaient bien de Tokyo, ce qui était une façon habile de leur demander à nouveau leur adresse.

"Je vis dans le même quartier mais plus bas."

Répondait-elle après Blondin avant de donner son adresse plus précisément. De façon simpliste, plus on vivait en haut du quartier, plus on était aisé.

"Je n'ai pas de carte de visite."

Ses affaires se résumaient à son pyjama star trek et elle y tenait.

Les voila qui étalent tous leurs projets d'avenir pour la suite, former une équipe. Son poing se serra dans sa combinaison. S'il avait pu voir ses jointures, il les aurait surement vues blanches. Il ne prit pas la peine de répondre, et se dirigea vers la sortie. Lorsqu'il fut proche de celle ci, il lacha enfin.

-Demandez Ikari au club d'escrime de Tokyo, on vous dira où me trouver. J'ai pas la prétention de savoir moi même ce que je ferais, c'est le meilleur moyen de me trouver.

Il allait sortir rapidement, mais se ravisa. Il fit demi tour, et saisit sa malette, avant d'en étaler le contenu sur le sol. Il ramassa rapidement sa veste, qu'il garda sans l'enfiler. Il chercha du regard la malette de Nakomi, sans résultat, et songea que cette saloperie l'avait vraisemblablement effacée. Il sortit de la pièce sans même un regard pour tout ce qui trainait à présent au sol. Il allait ouvrir la porte, mais comme par une magie sans nom, sa main resta hors de portée de la poignée. Il tenta de forcer, n'entrainant que la fatigue dans ses muscles. Il soupira, et abandonna l'idée d'ouvrir la porte. Il fit demi tour, et partit s'asseoir dans un coin, le dos contre la vitre. Il replia ses genoux, attendant la suite des instructions de la boule noire. Il soupira, et fixa cette dernière un moment. Une idée germa dans son esprit, et il s'en approcha à genoux. Une fois devant celle ci, il articula.

-Sphère noire, pourquoi sommes nous ici ? Pouvez vous vous identifier ? Ou sommes nous ?

Les vétérans avaient expliqué que les 100 points permettaient de faire un choix, ce qui impliquait que ce truc entendait, et comprenait ce que l'on disait. Cela ne coûtait donc rien de tenter de la faire réagir...