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• Rappel des Règles •



1- Suivez l'ordre d'apparition donné par Gantz.

2- Pas de double-post.

3- Règle d'or : vous ne jouez QUE votre personnage.

4- Soyez réalistes, suivez votre personnage, pas votre mentalité ni vos connaissances.

5- C'est le MJ qui contrôle Gantz, ce sera donc lui qui balancera la musique, la cible et l'armement, qui décide des transfert et de la finalité de vos actions.

6- N'oubliez pas de régulièrement jeter un oeil dans la section Rappels de votre chambre pour vous tenir informés des problèmes annoncés par le MJ.

7- Amusez-vous et tâchez de rester en vie, ou en morceaux.


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Postez à la suite de ce message, dès lors que la sphère noire aura daigné vous appeler à elle...


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En l'occurence, le premier être à occuper cet espace nouvellement créé sera une petite créature d'un mois et demi. Délaissé par ses maîtres, ce dernier aura enfin trouvé une issue à son errance.

Faites place à Aiken.



Puisse-t-il faire honneur à son espèce...

La masse sphérique noire émit un rayon d'un blanc éclatant dont l'activité troubla le calme de la pièce. Au centre de celle-ci, de la matière naquit au bout du flux énergétique : des amas de chairs mêlés d'os inhumains recouverts d'un duvet de poils gris. Un second rayon fit irruption dans la pièce et entama le même procédé un peu plus haut en composant un crâne. Ce spectacle de la matière auto-générée fut terminé lorsque les rayons se rejoignirent après avoir rapidement balayé l'espace et un corps de chiot advint à l'être tel un fax, de façon tout à fait non-naturelle. Le corps fut tout d'abord inanimé, simplement allongé sur un flanc, au sol, inerte. Les yeux semi-clos étaient secs et figés. L'écoulement de quelques secondes permit aux organes de reprendre leur fonctionnement : le cœur palpitait à nouveau en pompant le sang pour le propulser vers les artères du corps entier, le petit ventre duveté de blanc se gonfla puis se détendit, signe de la respiration qui transmettait l'oxygène dans les veines. La vie reprenait son cours. Les yeux de la bête s'humidifièrent d'un clignement des paupières, et si les pupilles ne bougèrent pas tout de suite, leur éclat fut plus intense. Aiken retrouvait l'existence qui était la sienne.

Il se releva comme si de rien était, et effectivement, de rien était l'objet de toute son attention puisqu'aucun élément présent en ces lieux ne pouvait être rattaché à sa base de données mémorielles, si réduite soit-elle... Il demeura assis sur son arrière-train, immobile. De sa tête inclinée sur le côté se dégageait un air dubitatif. Il renifla l'atmosphère ambiant en levant la truffe, tournant sa ronde tête à gauche, à droite. Une odeur inédite, une senteur nouvelle vint enrichir son expérience pauvre de la vie : celle du renfermé et de la poussière, aussi dense comme il ne l'avait jamais vécue, lui fit pousser un éternuement. Cette pièce ne connaissait pas l'aération, ce que Aiken n'appréciait pas. Il se passa un coup de langue pour nettoyer sa truffe.

Un nouveau lieu s'offrait à lui mais ses pattes qui trépignaient dans tous les sens indiquaient qu'il n'osait pas s'y aventurer. Peut-être était-ce la grosse boule noire devant lui qui lui faisait peur ? Cette chose était inconnue pour lui, comme tant d'autres objets de ce monde. A peine âgé d'un mois et deux semaines, Aiken ne cessait de découvrir le monde et devait encore se familiariser avec beaucoup de choses de l'existence afin de ne plus avoir peur. Il percevait la sphère plus sombre encore que ses congénères humains, et surtout, quasi-inodore. Une chose avec laquelle sa truffe ne pouvait établir de contact n'éveillait guère d'intérêt à Aiken, d'autant plus si elle ne lui inspirait pas du tout confiance.

Il tourna sa caboche à gauche : un mur au papier-peint jaune si pisseux qu'il lui paraissait presque gris. Une vision si fade qu'elle n'aurait pu évoquer chez lui que le néant, si il aurait pu concevoir une telle chose. Ce mur fut gravé à jamais dans sa mémoire comme la chose la plus fade de toute son existence, c'était pour lui la fadeur incarnée. Il ne pouvait laisser quelque chose d'aussi inutile exister. Il s'approcha, leva la patte arrière-droite et urina tranquillement. Sa verge aspergea le bas du papier-peint qui s'assombrit d'humification. Le liquide jaune ambré s'écoula ensuite sur la plinthe du mur ainsi que sur le parquet du sol, sans être absorbée. Aiken se retourna et sentit son urine. Et en effet, c'était bien la sienne ! Elle imprégnait vivement la chambre et marquait à présent son territoire. Ce mur lui sera maintenant familier, loin de tout affect déplorable, et cela l'enchantait de faire sienne cette salle. Il se sentait maintenant plus à l'aise.

Il tourna sa bouille à droite et perçut une vague impression de l'extérieur. Cette vue se situait loin de lui et sa perception des choses éloignées était dégradée des sensations chromatiques ainsi que de la netteté optique. Les éléments visibles au loin lui paraissaient donc flous et dans des teintes grises. Sa vision de l'extérieur était toute incompréhensible : des points clairs baignés dans un halo gris, le tout flottant dans l'obscurité. Il se mit à trotter de ses petites pattes pour se rapprocher de la baie vitrée. A son approche, la vitre réfléchit l'image du chiot qui haletait, la langue pendue, mais ce fut à peine si ce dernier perçut le reflet comme signe d'un objet réfléchissant. Tout ce que Aiken comprit de son approche était l'extérieur qui se ravivait de l'apparence de l'extérieur. Les points ternes se réchauffèrent en lumière jaune saturé. Le halo gris verdit de l'ambiance des nuits japonaises. La tour de Tokyo et les immeubles alentours furent enfin assez perceptibles pour sortir de l'ombre. D'un grattement de patte, Aiken voulut les rejoindre pour jouir de l'air pur qu'il avait tant aimé pendant sa semaine d'errance, unique bénéfice de ce délaissement. Mais sortir était impossible, ses griffes ne pouvait même pas crisser et rayer la vitre. Il ne put seulement désirer l'extérieur dans une frustration immobile et gémissante.

Tandis que le jeune Aiken avait déjà marqué les lieux de sa présence odorante, une autre créature venait de faire son apparition, dans son plus simple apparat, ou presque...

Après le petit chiot innocent, voici venu la vipère, lubrique et venimeuse.

Centimètre, par centimètre, grandit la silhouette de Mitsuko Soma...

Accolé à la vitre, la langue haletante, Aiken fixait le dehors avec l'envie très transparente de s'y promener et de s'exalter de la fraîcheur des rues tokyoïtes.

Soudain, la boule noire se mit en marche et déploya ses rayons. Le son électronique surprit Aiken qui se retourna instinctivement. Un corps élancé de femme se composa tranche par tranche sous ses yeux. Aucun étonnement de sa part - ce sentiment n'existe pas pour lui - il accepta ce fait comme il accepterait un morceau de lard tombé dans sa gamelle. Profondément sincère, l'animal ne peut nier comme il ne peut pas mentir.

La matérialisation achevée, le chiot sentit immédiatement une odeur forte - pour son odorat - de parfum qui l'écœurait. Celle-ci en provenance de la demoiselle recouvrait une autre odeur, plus intime. Il la distinguait clairement, comme les canidés peuvent le faire, grâce à son sens olfactif très développé. Cette signature unique portait des informations que Aiken comprenait naturellement. Si une puissance sexuelle indéniable émanait de cette personne, il perçut aussi une présence élevée de prédation en elle. Aussi, se tint-il prudemment à l'écart de la jeune femme.

Il tourna sa petite tête vers l'extérieur, considérant la vue plus plaisante.

Une autre créature fait son apparition dans la chambre.

Le corps velu, et se déplaçant à quatre pattes, la comparaison avec Aiken s'arrête là...

Le pelage fourni et les cornes massives, c'est un bélier d'un mètre quarante qui fait son apparition dans la chambre.

Et on peut dire que celui-là fait honneur à son espèce. Sitôt le transfert effectué, c'est une vraie furie qui s'élance en direction des deux autres occupants de la pièce, manquant de faire trébucher l'ignoble Mitsuko. Le corps tremblant, balançant ses cornes à droite et à gauche, fonçant à toute allure aux quatre coins de l'appartement, ce dernier ne manque pas de susciter l'inquiétude autour de lui.

Quoiqu'il ait pu se passer auparavant pour cette créature, ça n'a pas dû être de tout repos. Il n'y a plus qu'à espérer qu'il ne le fasse pas payer aux autres occupants...

Voici Tido.


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Dans une telle configuration, il fallait bien un artiste pour peindre cette atmosphère bestiale. Un artiste du crime, yakuza de renom, vestige des temps anciens, Takeshi Murakawa aurait peut-être apporté avec lui un peu de son prestige, mais l'animal n'en fit aucun cas, fonçant tête baissée sur celui qui ne faisait qu'arriver en cette terre inconnue.



Ne sachant encore rien de ce qui lui arrive, le yakuza ne peut compter que sur ses réflexes pour échapper à la bête, ses réflexes, mais surtout, son destin...

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Activation du destin.
À toi de lancer le dé. (c'est un dé à douze faces donc un seul lancé est requis)
Voici les conséquences en fonction de ton résultat.


• DESTIN •


1-4 : Hélas, le temps que vous réalisiez ce qui s'est produit, le bélier vous a déjà embroché. Vous faîtes une chute, votre pantalon est déchiré et votre hanche saigne abondamment. La douleur est immense. Il vous faudra du temps pour récupérer, si toutefois, vous y parvenez....


5-8 : Vous parvenez à vous décaler légèrement, mais encaissez néanmoins une partie de l'impact. Vous n'avez aucunes blessures apparentes, mais la douleur est réelle et vos réactions la trahissent, malgré vous....


9-12 : Une véritable prouesse. Vous esquivez la créature, sans même être frôlé par celle-ci.

Pour plus d'infos sur le jet de dés, c'est ici.

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Sitôt remis de vous émotions, vous détournez votre regard de la créature, pour vous posez une autre question. Mais que faîtes-vous ici ?

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Nullement perturbé par votre présence, Tido continue d'évoluer ératiquement dans la chambre, avant de fixer son attention vers la vitre de l'appartement. D'un oeil extérieur, on pourrait penser que le ruminant s'apprête à percer une brèche dans la vitre, grâce à ses cornes massives.

Pourtant si véloce, le bélier semble à chaque fois, comme paralysé à l'approche de la fameuse vitre...

A peine Aiken eut-il le temps de diriger son regard vers la baie vitrée que les rayons de Gantz s'activèrent de nouveau à générer de la matière organique. Cette fois-ci, il reconnut le son si particulier des flux en présence et savait maintenant quoi il devait s'attendre à une apparition. Il se retourna pour voir ce qu'il allait en sortir, à la fois curieux et inquiet. Pendant toute la durée de la matérialisation, Aiken assista en toute simplicité à cette genèse instantanée. Il ne comprenait pas ce qui était en train d'apparaître sous ses yeux : les éléments étaient trop disparates pour qu'ils fussent rapportés à quelque chose qu'il connaissait, il ne les percevait seulement comme de simples objets inanimés à ce moment-là. Aussi, ces bouts de chairs et d'os en suspens n'étaient-ils pas du même ordre que les objets inanimés à ce stade du processus ?

Le corps complété, l'attitude d'Aiken changea. L'individu demeurait pour lui inconnu. Ce chiot né dans la capitale japonaise n'avait jamais vu de sa vie, aussi fugace fut-elle, un bélier ou tout autre oviné. Néanmoins, l'entièreté de son être suait de tension avant même le premier battement de son cœur, une humeur agressive allait poindre. Naturellement, Aiken s'appuya de tout son poids sur ses pattes avant, prêt à bondir au devant ou à fuir. Une position d'attaque instinctive, sur le qui-vive. La gueule contractée, la mâchoire refermée, les toutes petites canines d'Aiken visibles, les yeux plein de méfiance.

« GRRrrrrrrrrrrrrrrr ! » gromella-t-il d'appréhension.

L'esprit d'Aiken était complètement canalisé sur les phéromones hostiles du bélier à présent éveillé, il était tellement dirigé vers ce fait que cela lui obscurcissait le fait que le bélier était trois fois plus grand que lui. Un coup de sabot de ce dernier, en train bouillir, contre le sol lui rappela cette frustre réalité. Sentant la furie qui allait éclater, Aiken se mit à japper de terreur, comme pour avertir l'imminente colère.

« Yap-yap-yap... » faisait le chiot dans un aboiement crillard et incessant qui amplifiait l'inquiétude d'une situation tendue à son paroxysme.

L'arrière-train du bélier ne tenait plus en place, sa mâchoire se comprimait de colère. Il éclata, furibond, en effectuant des cavalcades pleines de rage dans la pièce centrale, frôlant de justesse la jeune femme. Aiken continuait à glapir, rendant l'ambiance insupportable. Impressionné par le tumulte de la furie, il se replia, chétif.
Dans un fracas inattendu qui déchira l'espace, la boule noire projeta ses rayons. En quelques secondes un homme apparut et prit vie brusquement. Le bélier eut peur et lâcha sa hargne en fonçant droit devant lui. L'homme fut projeté contre le mur transversal dans un mouvement au début violent mais à la fin molle.
Ce fut le coup de trop pour Aiken qui eut une trouille bleue et se précipita où qu'il le put se protéger de l'endroit devenu violent. Il courra se cacher dans la petite pièce à côté.

Les efforts combinés de Mitsuko et Takeshi eurent finalement raison de l'hémorragie. Le sang s'arrêta de couler et Murakawa pu enfin souffler.

Cependant, la douleur était encore palpable, et le sang perdu faisaient que le yakuza n'était toujours pas au mieux de sa forme.

Mais les deux individus n'étaient pas pour autant au bout de leur peines...




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Dans un procédé qui paraissait désormais si familier au jeune chiot et à la succube débridée, un nouvel être faisait son apparition.

Décidément, le pauvre étudiant était vraiment loin de sa destination première.

Apparaissant au beau milieu d'un groupe d'esprits égarés, Yosuke Hanamura n'était certainement pas celui qui leur apporterait des réponses...

Par l'intervention d'un rayon lumineux, que certains commençaient déjà à trouver familier, apparaissait une nouvelle créature.

Aussi nonchalant que l'on peut l'être pour un individu de son espèce, un nouvel émissaire du monde animal peuplait désormais la pièce.

Qu'il soit ou non préparé à ce qui l'attends, le mouton nommé Biro n'a que faire de ces tracasseries. Sitôt apparu, le voilà qui s'allonge dans un coin de la pièce...

Après que Murakawa fut projeté contre le mur, Aiken se précipita dans la pièce voisine, apeuré par la violence du bélier. Il se réfugia derrière l'établi de cuisine et resta planquer là un petit moment. En face de lui, la baie vitrée de la cuisine lui offrait une vue de l'extérieur. Une fois apaisé, il s'approcha de celle-ci avec l'envie de sentir à nouveau la fraîcheur du dehors.

Un jeune homme apparut dans l'ouverture de la porte. Il jeta un rapide coup d'œil à la configuration de la pièce sans vraiment faire attention au chiot avant de retourner vers là où il était venu. De jolis traits et une carrure svelte, un visage qui respirait le calme, de son corps Aiken reçut un affect positif. Contrairement aux hommes dont le cerveau traitent plus de données, celui des chiens, et des animaux en général, est plus centré sur leur sensibilité. Celle-ci est plus épurée et leur affectivité est immédiate, leur rapport avec les individus n'en demeurent que plus simples. Soit leur affect est joyeux et vous attirez leur sympathie, soit leur affect est triste et ils se méfieront de vous. Dans une confrontation naturelle, ressentir toutes les nuances de sentiment mettraient en péril la survie de l'individu. Dans la nature, pas de place au doute, tout se joue en une fraction de seconde, la communication doit être claire et simple pour que l'information soit comprise dans les premiers instants. Dans le cas de Yosuke, la première impression fut réussie et pouvait laisser place à une relation fructueuse.

Quand celui-ci se retira, Aiken décida de le suivre, tout enchanté. Étant encore bébé, sa naïveté était encore plus palpable que celle de ses congénères adultes.

Au moment où il allait réinvestir la pièce centrale, quelques instants après, la boule noire s'anima une fois encore et fit apparaître un nouveau colocataire. Bien qu'il s'attendait à voir surgir quelque chose, ce phénomène de génération l'apeurait un peu depuis l'apparition du bélier. Aussi, recula-t-il une fois de plus dans la cuisine. Voyant la bête s'allonger et qu'il se dégageait d'elle aucune hostilité, Aiken conserva tout de même quelques appréhension à l'égard des deux ovinés, et s'il se rapprocha à nouveau d'une démarche hésitante, il s'assit sur son arrière-train, à l'ouverture de la porte.

Il perçut alors Murakawa accolé au mur. L'homme en difficulté insufflait la sympathie d'Aiken par la pitié. Naturellement, le chiot s'approcha du monsieur et lui lécha, en signe d'affection, l'avant-bras sur lequel il se tenait.
Sous l'odeur du sang, Aiken sentait qu'il avait un bon fond, au-delà de tout ce que ce dernier ait pu faire de sa vie, car malgré sa blessure, l'homme gardait un contrôle de soi tout à fait honorable. Encore une fois, tout cela se donnait en un bloc à l'animal et résultait d'une intuition essentielle et brute de la réalité.