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Mizuyuki entendit également dire que l'ennemi arrivait. Apparement, cette découverte avait à voir avec l'appareil et il s'empressa de regarder l'écran du contrôleur. Effectivemment un point rouge était apparu en K1 C'est-à-dire du côté opposé du corps de Yakumo.

"Mizuyuki, qu'est-ce qui se passe, où est l'ennemi ?" Demanda Kugen en s'approchant de son élève.

Mizuyuki pointa son index droit en direction inverse à son regard et dit d'une voie encore tremblante :

" Pars là. "

Mizuyuki récupéra son téléphone et le rangea dans sa poche sans même essuyer le sang qui était encore dessus. Puis se tournant en direction de l'ennemi il dit :

" Je pense que je vais avoir besoin de mon stylet. "

Effectivement le jeune homme avais compris que sa seule chance de survie contre un ennemi inconnu était encore de mettre toutes les chances de son côté.
Mais malgré avoir rapidement et maladroitement jugé la situation dans laquelle il se trouvais, avait-il réellement jugé tous les éléments l'entourant à leurs juste valeurs ? Non, bien entendu que non, sa combinaison était bien plus utile qu'il le pensait et le contrôleur également.
Tous les tests qu'il aurait voulu effectuer avant le début du combat il serait obligé de les effectuer sur le tas.
C'est dans un état d'esprit de combattants que Mizuyuki récupérait le stylet et se préparer à recevoir l'ennemi. C'est pour cela qu'il commença à penser à une stratégie.

* Bon, analyse rapide de la situation. Ennemis à la puissance inconnu, équipements à effets inconnu et arme à retardement. Je pense que la meilleure stratégie serait d'attaquer à distance afin de jauger la puissance adverse. *

Et c'est ainsi qu'il en fit part à son maitre.

" Maitre je pense que la stratégie à adopter serait la suivante. Attaquer à distance avec nos pistolets afin de jauger de la puissance de nos adversaires et décidé ensuite s'il faut les attaquer au corps à corps. Qu'en pensez vous ? "

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Une créature, un nouvel allié ou un relais à franchir, nulle autre indication ne vous est apporté que ce point rouge, immobile, au beau milieu du cadran [K1] de votre détecteur.

Tandis que chacun s'organise comme il peut, le signal, lui, reste immobile, comme en attente...


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Tadao Jundai

Tandis que l'ex comateux l'interroge, l'homme d'affaires tends vers lui l'autre objet qu'il possède.


- "Abdul AMid El Kimiavi". Si c'est la votre, je vous suggère de la garder précieusement. Quant au reste, c'est de la pure fiction. Enfin... Pas tant que ça.. Une sphère opaque dispose de nos vies et nous convoque à une vaste chasse. Ca, c'est réel... C'est réel...

Abandonnant la valise sur le sol, le réprésentant Labellis avance doucement, l'oeil rivé sur son dispositif...




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Goro Philips

Au beau milieu de la clairière, un léger brouillard se forme autour d'une silhouettes au contours verdâtres, que la plupart des chasseurs sauront désormais reconnaître.

Dans une position à peu près similaire à celle de son arrivée dans la chambre, l'afro-nippon, retourné à son état de transe, semble railler ses congénaires, de sa position confortable...


- La zone ! C'est la zone, brother ! Tu l'as dis Andrei ! En noir et blanc qu'elle est ta zone ! T'es sûr que c'est pas l'inverse, man ? La zone...


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Abdul Amid El-Kimiavi & Najim Larzi Al-Hazred

Alors que les uns se changent, s'affairent pour la mission, ou encaissent la mort du sabreur, les deux orientaux se retrouvent enfin. Sur le visage de l'un, on ne peut voir que l'embarras, sur l'autre, des larmes de joie.

Quelle que soit sa confession, celui qui assiste à cette scène ne peut qu'envisage la notion de miracle. Quoique dans une telle configuration, après avoir été transféré à l'article de la mort, puis dehors, chassant une énigmatique créature, pour de mystérieux commanditaires, assisté au trépas du jeune sabreur, difficile de se contenter d'un seul mot pour expliquer tout l'enchaînement des événements.

Alors que Najim Larzi repousse poliment ses marques d'affection, Abdul Amid se met à toucher les cheveux et le sac de son ami, d'abord avec tendresse, puis avec un stress non dissimulé.

Décidément pas rassuré, le musulman désigne le sac de son amis, de son bras gauche, tout en tenant son arme, orientée vers le sol, avec l'autre main.

S leurs retrouvailles a pu occasionner quelques instants de gaieté, les deux hommes en reviennent à un état de méfiance et énervement mutuel, haussant à nouveau le ton, comme lors de leur échanges initiaux.

Sauf qu'ici, le coupe d'orientaux semble être dotés d'un troisième sac à dos, que les deux hommes ne manquent pas de désigner distinctement...

Du bruit attira mon attention alors que je posais ma veste sur le sol. Le gaijin fou-furieux démontrait une nouvelle fois toute sa démence. Il s'agitait, élucubrant je ne sais quelle phrase, surement entrain de menacer un fantôme ! Il semblait dans son monde et ne pas s'apercevoir de ma présence. Prudent, je me faisais tout petit en m'accroupissant. J'enlevais rapidement mes chaussures, en gardant soin d'avoir à porter mon beretta. Je posais la seconde chaussure et pris le temps d'une pause. Observant les alentours, je ne voyais rien venir. Je continuais ainsi, enlevant mon pantalon et mes sous-vêtements.

J'entrepris alors de revêtir la curieuse combinaison de latex. Son touché laissait percevoir une certaine qualité de fabrication. Je la regardais sous toutes les coutures, remarquant quelques attaches et ces curieux cercles à l'allure futuriste. Je m'en demandais d'ailleurs l'utilité. Enfin, pressé, je l'enfilais en toute hâte. Le plus surprenant était sans doute le fait qu'elle semblait coller à ma peau. Je doutais qu'un seul autre personnages puisse entrer dans un tel vêtement. A moins peut-être un jumeau parfaitement identique. Ce qui soulevait certaines questions : comment faire pour créer une telle combinaison sur-mesure sans me connaitre ? Et comment prévoir que je serais présent dans cette appartement à la boule noire exactement ce soir... Était-on surveiller ? Tout était-il planifier par nos kidnappeurs ? Bon sang, j'en avais des frissons dans le dos. La chose me dépassait, et de loin.

J'avais enfin fini. Je tentais de jeter des coup d'oeil sur mon corps, afin de savoir à quoi je ressemblais. Devant, derrière, les jambes, les bras, ... Je remarquais d'ailleurs un petit détail qui attira mon attention...

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"Nous ne sommes pas obligés d'attaquer pour évaluer, nous pouvons aussi nous contenter de rester en retrait. Mais allons donc, nous ferons comme tu dis, toutefois, je te dirais ceci avant de commencer. Lorsque tu frapperas, fais le pour tuer, que chaque tir ou attaque a sabre compte."

Mizuyuki savait que dans ce combat il n'y a pas d'erreur autorisée et étant donné que malgré son envie d'aider les autres, il ne peut mourir ; car s'il meurt il ne pourrait plus sauver personne.

" J'en ai conscience, car je sais qu'ici je n'aurais pas le droit à l'erreur et puis je ne compte pas me sacrifier bêtement, ce serais preuve de faiblesse. "
* Et si je veux un jour pouvoir vous battre je ne peux pas me permettre de commettre quelque erreur que ce soi *

Mizuyuki posa son regard une nouvelle fois sur le contrôleur avant de reprendre la parole, mais cette fois si à l'intention de tout le monde.

" Bon je ne sais pas vous, mais moi j'ai envie d'en finir assez rapidement avec ce monstre. Nous allons le combattre et nous avons même mis au point une stratégie. Elle n'est pas très bonne je l'avoue, mais c'est toujours mieux que rien et puis nous attaquons car la meilleure défense reste l'attaque. Donc ceux qui veulent rester le peuvent, mais je pense qu'il est mieux de rester un maximum ensemble pour plus d'efficacité. "

Voyant la tête de l'étranger il essaya de lui expliquer rapidement dans un anglais approximatif.

" We go fight and kill the monster. If you want defeat him come with us. "

Puis il se tourna et commença à aller à la rencontre du monstre espérant qu'un maximum de personnes suivraient.

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Ne voyant aucun dangers, la jeune gemme finit par baisser son arme et observe l'évolution de la situation, un peu vexé que les autres aient à peine fait attention à elle. Puis, Mitsuko se relève et, nerveuse, recommence à analyser l'appareil pour comprendre son fonctionnement. Soudain, elle s'aperçoit de quelque chose... L'un des boutons semble l'avoir rendue invisible. Plutôt que de le réactiver, Mitsuko s'éloigne doucement derrière un buisson pour redevenir visible et vérifier sa découverte.

Elle n'éprouve aucun besoin de suivre le jeune homme aux cheveux blancs. Après tout, elle n'a aucune raison de se mettre en avant s'il y a des coups à prendre.


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Kazuma Kuroda


Retrouvant peu à peu son calme malgré la stupeur dans laquelle les évènements récents l'ont plongés, Kazuma se redresse et entreprends de suivre Mizuyuki. Cette affaire doit être éclaircie. Si ce n'est pas le cas... PEnsant à sa jeune soeur, Kazuma appréhende l'instant où, dans ce lieu sanctifié coupé du monde, le Dragon SOlitaire se réveillera, et jaillira des eaux profondes de son âme.

Sans lui, qui aurait la bonté de s'occuper de sa soeur ? Les laissés pour comptes innombrables en ce monde ne seront jamais tous secourut par ceux qui en ont la force. Il ne mourra pas, pas comme le jeune sabreur. Et soudain, des idées folles se bousculent dans son esprit. Et si tout cela n'était qu'une farce ? Un simple jeu ? Même la mort peut être truqué, simulé. Même une mort comme celle de Yosuke. Yosuke, en s'éloignant, aurait put être évacué, comme dans une sorte de tour de prestidigitation. Ce serait assurément bien plus plausible.

Il est des fois où l'esprit se rattache à ses illusions, au point de nier la vérité sous ses yeux.

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"Qu'est-ce qu'on doit chasser exactement?... "

Mizuyuki s'arrêta pour répondre à l'homme.

" Eh bien d'après les informations reçu dans la salle, il semblerait que ce soit une sorte de monstre ou d'alien. Une sorte de zombie, avec un chapeau de crâne ou de sculpture de bois s'en rapprochant. Pour le reste les autres pourrons peut-être t'aider, car j'ai personnellement besoin de me concentrer sur le combat à venir. "

Sur ces paroles, il repris le chemin tous en remarquant que l'étranger les suivais à bonne distance. Il serais surment d'une bonne aide en combat mais Mizuyuki ne pouvais s'empêcher de se méfier de lui.
Il approchais du centre de la case suivante et Mizuyuki ne pu s'empecher de profiter de ce moment de tranquilité pour ressasser, non pas les derniers evenement, mais plutôt son parcourt jusqu'a aujourd'hui.

Il se rappela d'abord de ses dernieres années. Surtout quelques élément comme son père qui insiste pour qu'il adhere a un club, sa rencontre avec son ami Choji, sa rencontre avec ce bon vieux monsieur Fuyuzuki. Ou encore la fois ou a sa plus grande surprise la premiere fois depuis longtemps qu'il avais parler avec quelqu'un assez facilement. Cette personne était Aya Moru, une éléve de sa classe.

Les souvenirs suivant furent les journées monotones du college, le combat qui lui avait " pourri la vie " ou encore les longue ballade avec Yui.

Puis vinrent des souvenirs plus sombre, ceux de son enfance, de ses entrainements. Le vague souvenirs de disputes entre son grand-père et son père, mais plus il cherchais à ce souvenir et plus les souvenirs été imprecis. Il decida alors d'abandonner et de se concentrer un peu plus sur le moment présent.

Regardant le contrôleur, il s'apperçus qu'il venaient de passer le centre de la case ou il se trouver precedement.

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Alors que certains se remettent de leur émotions, se changent ou attendent un signe du destin, un petit contingeant très hétéroclite, formé de Tenjo, Mizuyuki, Kazuma, Tadao et Yakumo se lance déjà en quête de la mystérieuse menace. Si la clairière leur ayant servi d'accueil offrait une belle vue sur la pleine Lune, le climat était bien plus sombre, au fur et à mesure que le petit groupe avançait entre les cimes. Autour du petit chemin, la faune et la flore régnaient en maîtres sur les côtés, comme en hauteur. Cependant le pas reste plutôt aisé dans ce petit chemin de terre, vraisemblablement réservé à l'usages des moines et autres pèlerins. Pour autant, si dame nature nous fait grâce de ses attraits, l'ambiance n'est clairement pas propice à la randonnée...


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Tadao Jundai

Ouvrant la marche, le salary-man avance droit devant lui, au milieu de cle petit chemin, qui semble de plus en plus resserré, se perdant au milieu d'une végétation assez dense...

Le regard de l'homme, visiblement peu incommodé par la pénombre ambiante, alterne, entre les pins massifs de la forêt, et son précieux détecteur, qui, heureusement, pour le petit groupe, disposait d'un éclairage interne.

- Encore une case... C'est tout près...

Dans son élan, le représentant Labellis ne semblait s'adresser à personne en particulier, avançant droit comme un robot, vers une rencontre qui semblait être son unique centre d'attention...

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Yakumo Sonozoa

Se tenant aux côté du salary-man, le pâtissier avançait sans grande aisance. Parmi tout les gens présents. Il était certainement le moins préparé à ce qui pourrait se produire. Sans combinaison, sans armes, sans expérience, sa survie dépendrait entièrement des capacités du reste du groupe. Raison de plus pour ne pas rester seul. Pour autant, Yakumo ne souhaitait qu'une chose, disparaître une bonne fois pour toutes. Cependant, l'image du sabreur décapité restait encore ancrée dans sa mémoire. Un corps sans vie, au beau milieu d'une forêt abandonnée, un corps à la merci des charognards de tout bords. Si le danger n'était pas si imminent, le patissier se serait certainement déjà laissé aller à déglutir sur ce chemin de Terre. Mais ce n'était pas le moment pour cela. Quoiqu'il se produise, il fallait se tenir prêt...




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Abdul Amid El-Kimiavi & Najim Larzi Al-Hazred

Avançant un peu en retrait du groupe, les deux musulmans étaient à nouveau dans une phase de calme, entrecoupés de quelques paroles éparses. Bien qu'apparement peu concernés par la traque du martien Azif, il ne fallait pas être devin pour comprendre que pour ces deux Gaijins, rester seuls dans cette forêt déserte au beau milieu de la nuit n'était clairement pas une option viable. Aussi, quoique furent leur préoccupations initiales, les deux hommes ne perdaient pas de vu leur compagnons d'infortune.

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Yakumo Sonozoa

- Stop !

Après les avoir apostrophé à voix basse, le patissier interrompt de ses deux bras, la marche de Kazuma et Mizuyuki, provoquant l'arrêt de tout le groupe.

- Vous entendez ?

Alors que le petit groupe tends l'oreille, un son de bourdonnement, se fait entendre, d'abord faiblement, puis de plus en plus fort. A cela s'ajoute des sifflements étrangement graves.
A bout de quelques secondes, un son plus familier résonne entre les pins.

- Ouarf ! - Ouarf ! GGRrrrr !!!

Tandis que le contigeant des prisonniers de la sphère noire avait pris le soin de peser le pour et le contre, de tester leur équipement, d'admirer le clair de Lune, avant de se lancer, un petit être d'un mois et demi avait déjà devancé l'ensemble de l'équipe, et le faisait bruyamment savoir.

Un bref coup d'oeil sur vos détecteurs indique en effet la présence d'un point blanc, juste à côté du point rouge. Point rouge qui semble étrangement s'épaissir...


TEMPS RESTANT : [00 H 57 M 42 S].

Et quel détail. J'étais ridicule. On aurait dit un clown prêt à rentrer sur scène. Je sentis le rouge monter à mes joues et regardait autour de moi pour vérifier que personne ne m'observait. Mais il n'y avait personne. Plus personne. Sans y faire attention, je les avait presque perdu de vue. De vagues silhouettes se détachait au loin dans la nuit. J'étais donc seul. Bien. Il ne faudrait pas que je tarde à me mettre en branle. Si je ne pouvais compter qu'uniquement sur ma propre force, les autres feraient une bonne diversion. Bon, trêve de plaisanterie, j'avais encore de quoi m'occuper.

J'enfilais mon pantalon par dessus la combinaison sans problème. Elle collait à ma peau tant et si bien qu'elle était finalement une seconde peau. Je finissais de m'habiller en toute hâte, glissant enfin mon beretta dans le holster. Je trouvais également un holster sur la cuisse de la combi. J'essayais d'y glisser le pistolet en forme de Y mais sans succès, comme si un autre engin y était destiné. Je le reposais dans la valise. Ce faisant, je remarquais une autre attache au niveau de l'avant-bras. Un coup d'œil à la valise me remis en mémoire le petit appareil. Je le pris et l'attacha à l'avant-bras. Il s'y inséra parfaitement, c'était donc sa place. Enfin je n'avais pas le temps de tester ces engins, j'allais perdre de vue complètement le groupe. La valise allait m'encombrer, mais elle ne contenait plus que le flingue-jouet. Je décidais alors de la prendre à la main et de laisser la valise là.

Presser, je me relevais d'un bond pour commencer à courir un peu et réduire mon retard. Mais quelque chose se mit à clocher. J'avais perdu mes repères habituelles et la coordination de mes jambes avec mes bras, et la prise d'appui sur le sol fut tout ce qu'il y a de plus anormal. Je trébuchais, battait des bras avant de m'effondrer vers l'avant. Une roulade plus tard je me retrouvais à quatre pattes. Sonner, je regardais autour de moi. Quoi ? Que ? Mais bordel, c'était quoi mon problème ? Comme si j'avais trop bu, je n'avais pas les bons repères ? J'avais senti une trop grande pousser ! Putain, j'étais dans un autre monde, je nageais en plein rêve avec ces conneries moi ! Il me fallait en être sûr. Je me mis sur mes jambes, pliées, prêt à bondir. Et je sautais.

Je sautais bien trop haut. Si haut que j'en eu le vertige. Pris de panique, je me mis à descendre vers le sol à une vitesse proprement hallucinante. Ça y était. Mon calvaire allait prendre fin. Mes jambes allaient se briser à l'impact avant que ma tête ne heurte violemment le sol. Et Takeshi Murakawa serait de l'histoire ancienne.

Encore ?

Mais, chose surprenante, je retombais sur mes jambes sans ressentir la moindre douleur. Les jambes bien campées sur le sol, je fis un pas. Doucement. J'avais laissé de profonds cratères sur le sol meuble de la forêt. Mince alors. J'étais transformer en super-homme. Rien n'allait plus. La Terre avait-elle cesser de tourner ? Probable. J'étais déjà mort et les démons me jouaient une mauvaise farce à leur goût... Ô qu'il devait donc se régaler à me voir dans cet état. Un sentiment de rage profonde m'envahis ! Et il voulait en plus que je joue à leur jeu ! Je me baissais, ramassais le pistolet que j'avais fais tomber dans ma chute et me mit à courir pour rattraper mon retard sur le groupe.

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Dans le bois obscur, un vent penetrant vient perturber la cîme des arbres. Des arbres aux traits marqués par les années, le froid et les parasites, chargés de feuilles séchées qu'ils abandonnent sans regrets. Alors que la brise s'intensifie, les clochettes disposées ça et là dans le sanctuaire d'Esibu tintent d'un son froid et métallique, martelant votre ouïe déjà aiguisée par l'attente d'un danger imminent.

Si elle perturbe vos sens, cette bourrasque brusque et brève dissipe également l'aura brumâtre de l'être élevé, déjà en communion avec les herbes de la sagesse.


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Goro Philip

Alors que les éléments affichent leur pouvoirs pleins et entiers dans cette nature au relief ancestral, il est un être qui ne s'embarrasse pas d'une menace alien, urbaine ou bien chasseresse.

A l'abris dans son bocal hallucinogène, l'afro-nippon jouit sans entraves, de senteurs et de sensations que lui procure une substance dont seul le Dieu Sasuke en maîtrise les dosages.

Si aux yeux du monde, il parait assis, à ses yeux, le monde lui parait si bas. De sa position, il lévite, il vole, parcoure les kilomètres, les pays, les continents, les galaxies, vole jusqu'au firmament, au pays des chevalier aux épées de bambous, et aux chevaux de chanvre...

Alors que le petit groupe avance péniblement vers une mort certaine, l'homme noir a déjà atteint la vitesse de la lumière...



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Miyamura Takahashi & Sandy


Alors que la jeune Miyamura Takahashi se remettait doucement de ses émotions, d'étranges démangeaisons commençaient à lui parcourir le corps.

Curieuse de la gène qui l'accapare, celle-ci ne tarde pas à découvrir l'objet du trouble. Ou plutôt les objets.


Fourmis (X 9999)
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Malgré la pénombre, un fourmillement des plus familiers commence à apparaître sur le sol où est allongé la jeune fille. Un fourmillement important, quoiqu'impossible à évaluer dans ces conditions de stress et d'obscurité.

Si la réaction de la jeune fille est encore à sa discrétion, l'oviné ne tarde pas à s'agiter, quittant les lieux à tout allure, pour enfin d'encastrer dans un arbre, une quinzaine de mètre plus loin...







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K1


Kazuma Kuroda

Prenant de l'avance sur le groupe, le sabreur repenti se fraie péniblement un chemin dans des branchage de plus en plus épais, obligé de jouer des bras et des jambes, pour briser quelques roseaux récalcitrants. Passé quelques mètre délicats, l'homme avance désormais dans une clairière, serpentée d'un large chemin allant du nord au sud, dans un escalier de rondins descendants. (pente à 40°)

Au milieu de cette clairière apparaissent deux silhouettes étranges. L'une d'elles, celle de droite, tient un petit animal blanc, et portant son visage très proche de la petite boule de poil, tellement proche que cela semble impossible à tenir, pour un homme pourtant débout.

Mais au fur et à mesure que Kazuma s'approche des deux êtres, leur physionomie semble de moins en moins humaine.



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Martiens Doudiruc (X2)

Si leur silhouettes semble être celles de deux vieils hommes bedonnants, ce qui leur sert de tête n'a d'humain que dans la disposition des organes. Si ces êtres disposent d'yeux, d'orifices auditifs et nasales, de bouches, il faudra repasser pour y trouver des paupières, des lèvres, un nez ou des oreilles. Quand à leur boîte crânienne, il faut être un expert pour savoir s'il s'agit d'un gigantesque œuf, de part sa forme ovale, son odeur piquante, ou sa légèreté, ou s'il s'agit d'une ruche, si on en croit la profusions d'insectes jaunes et noirs, qui évoluent autour et à l'intérieur des petites cavités jonchant ces têtes difformes et volumineuses.

Alors que le celui de droite jette, puis rattrape, à plusieurs reprise, le petit animal, l'observe sous toutes les coutures, grâce à son cou pour le moins flexible, celui de gauche, observe Kazuma avec insistance, inclinant sa tête alternative vers la droite, et vers la gauche, émettant à nouveau des sifflements étrangement graves, faisant divers signes de main, à une vitesse tellement élevée qu'elle en devient difficilement perceptibles...


Alors que le sabreur s'abîme dans l'observation de cet étrange manège, celui-ci est très vite rejoint par le petit groupe, qui, du pâtissier au salary man, partagent tous le sentiment d'assister à un spectacle pour le moins inhabituel.

Pour autant, les deux musulmans du groupe ne tardent pas à tenir en main leur revolvers...




De son côté, le petit animal a cessé tout aboiements...




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L1

Ethan Thomas

Alors que le Gaijin suivait le petit groupe, en essayant de ne pas se laisser distancer, la fatigue visuelle commençait à se faire sentir, ajouté au tintement désagréable des cloches, qui perturba son ouïe quelques secondes auparavant.

Ayant beau balayer du regard les environs, l'homme ne pouvait se détacher de l'impression d'être suivi. Scrutant la moindre parcelle de forêt, rien de semblait bouger à l'horizon. "Visuellement", du moins.

Ce qui n'empêchait pas le bruissement des feuilles de demeurer suspect.

Un être se cachait surement dans la pénombre, prêt à saisir sa proie...

Et derrière ?


Ours (X1)
http://redac2k.free.fr/GantzROH/chambreb/mission1/PNJ/Ours.jpg

Un petit grognement... Et c'est parti ! ! !

Avant qu'il n'eut prononcé le moindre mot ou fait le moindre geste, une créature colossale s'était déjà jeté sur lui, crocs déployés, le plaquant violemment au sol. Alors que l'ivrogne tente péniblement de se dégager, les griffes de l'animal s'enfonce peu à peu dans les épaules du colosse anglo-saxon...

Seul un miracle peut désormais vous sauver...



• JET DE DESTIN •


1 : Votre voyage s'arrête ici. L'ours vous dévore goulument la boîte crânienne...

2-3 : Alors que la lutte s'intensifie, un de vos organes semble vous lâcher. Bientôt, votre épaule droite se détache, suivis du bras qui l'accompagne...


4-6 : Alors que vous lutter contre la créature, votre énergie s'épuise très vite, allant de concert avec une douleur croissante. Vos blessures sont importantes, et les séquelles seront visibles encore longtemps.

7-9 : Vous parvenez à faire jeux égales avec la créature, prolongeant la lutte, sans que l'un ou l'autre ne puisse l'emporter.

10-11 : Au prix d'un effort colossal, vous parvenez à repousser temporairement le plantigrade. Mais il vous faut réagir vite, car la créature est déjà sur ses pattes. Pas vous...

12 : Réussite critique ! ! ! Attendre le prochain post MJ....



Pour plus d'infos sur le jet de dés, c'est ici.

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A quelques mètre de là, une fine paire d'empreintes semble se former autour des feuilles séchés...

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TEMPS RESTANT : [00 H 57 M 03 S].