L'Ecume Nocturne

Carte de la mission


Zone du topic


Coordonnées de transfert

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Extinction des feux

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Le crépuscule s'en est allé, faisant place à un ciel noir, parsemé d'étoiles.

Sous vos pieds, ce n'est plus le parquet de la chambre à la sphère noire, mais un chemin de pierres, de se faufilant au milieu d'une vaste forêt.

Le décors est différent, mais la procédure reste la même. Vos compagnons apparaissent un à un, sauf qu'ici, il paraissent moins figé, plus alertes, tout simplement conscients.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que le territoire au sein duquel vous vous trouvez est emprunt d'une tranquillité des plus inhabituelles. Ce lieux, qu'il s'agisse d'une forêt ou d'un sanctuaire, semble être dépourvu de toute activité en cette heure si tardive.

Les seuls sons qui parviennent à vos oreilles sont ceux engendrés par une légère brise, caressant les feuilles des arbres. Au loin, une rumeur maritime vous parvient de façon ératique. Vous constatez une importante chute de température, contrastant avec la douceur de la capitale nippone. Un esprit éveillé y verrait les prémices de l'automne, mais dans votre cas, vos préoccupations sont tout autres...


Tenjo Kugen, vous voilà séparé de votre élève, libre d'appréhender la nature de ces lieux...

Autour de vous, vos compagnons tentent chacun à leur manière de composer avec les événements.



Alors que Biro, l'ovidé, continue sa sieste, que le canidé s'enfonce dans les broussailles, que le sabreur scrute les environs, l'arme au poing, l'afro-nippon semble subir le contrecoup de sa défonce, déglutissant abondamment sur le sol.




- Kof... Me faut... Kof, Kof, ma dose... Putain de manque...

Puis, se retournant vers le moine.

- Que ? Tu fais du cosplay man ? On est toujours au Japon ? Tu m'excuse, j'ai un passage à vide...

Tout en s'adressant à au moine, l'homme sort de sa poche une petite boîte de médicaments, dont il verse goulument le contenu dans son estomac.


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Après le moine, le sabreur et le junkie, c'est au tour du Yakuza d'émerger dans cet espace floral, tel qu'il était quelques secondes auparavant. Tel qu'il était, si l'on omet un détail, la douleur, douleur causé quelques minutes plus tôt par un animal furieux. Si les bandages ensanglantés assurent l'authenticité de cette blessure, le corps de Takeshi Murakawa n'en porte désormais étrangement plus aucunes traces...

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Yosuke Hanamura

L'arme au poing, Yosuke Hanamura scrutait chaque parcelle de cette épaisse forêt, prêt à bondir à la moindre menace. A ses côtés, ses compagnons d'infortune semblaient interagir comme s'ils étaient encore prisonniers de cette étrange chambre à la sphère noire. Inconscient des enjeux confiés par la mystérieuse sphère opaque, Yosuke ne songeait qu'à une seule chose : rentrer chez lui...

Mais où était-il ?

Yosuke était, encore une fois, perdu, à ceci près qu'il n'était plus entouré de Zoku ou de yakuza, et qu'il pouvait espérer compter sur l'aide de ses camarades.
Le sabreur avançait donc vers ces hommes, en quête d'assistance...

Kugen Tenjo a écrit:

"Non, en effet. Je ne suis pas très à l'aise avec les armes à feu, répondit-il en souriant."

- Hey, ça va mieux on dirait ? Tu pourrais me prêter ton téléph...

A ce moment là, une déflagration se fit entendre, pulvérisant un arbre voisin, ce qui ne manquait pas d'inquieter le jeune sabreur.


- Il faut quitter cette forêt au plus vite...

Atour du jeune nippon, de nouveaux arrivants faisaient leur entrée...

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Le temps semblait arrêté dans l'attente du transfert, Mizuyuki, les yeux rivés sur le compte à rebours, attendait patiemment son tour. Ce ne fut pourtant qu'au bout d'une poignée de seconde que le jeune homme ressentit la sensation d'un léger courant d'air le long de sa nuque. Son transfert commençait et il le savait.

* Bon, eh bien, je pense que cette fois c'est à mon tour. J'espère retrouver les autres à l'arrivée. *

Mizuyuki n'était pas le seul. Il aperçut l'homme à la lacrymo commencer à être transféré également. Il jeta un dernier coup d'œil sur la sphère et posa ses mains sur ses armes, prêt à parer toutes éventualités.

" C'est parti. "

Tous changea subitement autour de lui, si bien que ce changement radical de luminosité le fit cligner des yeux à plusieurs reprises. Une forêt ou un bois s'ouvrait à lui. À cette vue s'ajoutèrent les odeurs du bois et des plantes, une légère sensation d'humidité et de fraicheur et le son de plusieurs voix qui couvrait le léger bruissement des arbres.

* Encore un lieu inconnu *

Le jeune homme se tourna dans la direction des voies et reconnut plusieurs personnes dont le sabreur, l'étranger, l'homme qui avait donné une cigarette à la jeune fille et enfin, toujours avec cette aura unique, son maitre Kugen.
Il décida de les rejoindre silencieusement.

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Yosuke Hanamura

La réponse de l'ancien écorché ne manquait pas d'embarrasser le jeune Yosuke Hanamura.

A quoi bon se lancer dans une chasse interminable ? Après quoi ? Après qui ? Surtout si aucune force ne l'y poussait.
Ce qui importait à Yosuke, c'était retrouver sa liberté, rentrer chez lui, enfin...


- Ahem... Je ne sais pas quel est votre objectif, mais je remarque que nous somme enfin dehors, libéré de cet appartement étrange.

- Je présume qu'il nous est possible de retourner à nos habitats respectifs. Si vous êtes à nouveau en mesure de me prêter votre téléphone, je pourrais contacter mes proches, pour, au moins, les informer de mon retard probable... Qu'en pensez-vous ?

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Abdul Amid El Kimiavi

Désormais seul musulman dans cette forêt calme et obscure, Abdul Amid ne serait guère en mesure d'affirmer s'il s'agit d'un sanctuaire ou d'un envirronnement naturel. Tout au plus aurait-il conscience d'avoir ou non quitté la zone d'influence de la capitale Tokyoïte...

Constatant le calme apparant de ses compagnons d'infortune, l'arabe range délicatement son arme et aménage ses deux sacs, de sorte de rentre le plus aisé possible l'usage de ses deux bras. Puis, il lance à ses compagnon une phrase que l'on voudrait ici d'usage...


- Where are we ?!

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Tadao Jundai


Apparaissant aux côtés du jeune Fujiwara, le salary-man semble être dépourvu de stress, plus fasciné par son nouvel environnement que véritablement effrayé par la chasse qui s'annonce...

- Quel enchaînement ! Nous voilà dehors en seulement quelques secondes...

Puis, scrutant les environs...

- Est-ce là le sanctuaire d'Ebisu ? Si tel est le cas, nous ne devrions être qu'à quelques kilomètres de Tokyo. Vérifions cela...

Ne prêtant plus attention au jeune disciple, l'homme reprends la manipulation de son étrange détecteur...

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Dodo

Comme le petit Aiken l'avait fait avant lui, l'oviné ignore totalement ses compagnons d'infortunes, et pénètre dans cette forêt avec la plus grande nonchalance.

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Soto

Apparaissant dans l'indifférence générale, la créature nommée Soto le suit avec une détermination des plus manifestes.

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Sandy

Semblant s'être remis de ses émotions, la frêle Sandy n'en reste pas moins pourvu d'un strabisme des plus détonants.


Miyamura Takahashi

Apparaissant aux côtés de Miyamura , la brebis semble avoir jeté son dévolu sur la jeune fille du groupe, léchant goulument l'une de ses mains, laissée libre.

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- Quel enchaînement ! Nous voilà dehors en seulement quelques secondes...

L'homme s'adressait à Mizuyuki qui répondit par un simple " Oui. "

Puis, il scruta les environs et ajouta

- Est-ce là le sanctuaire d'Ebisu ? Si tel est le cas, nous ne devrions être qu'à quelques kilomètres de Tokyo. Vérifions cela...

Mizuyuki voulu répondre, mais en regardant l'homme plongé dans la découverte de l'appareil que lui avait tendu son maitre avant de se volatilisé, il préféra rester muet et se remettre en marche.
Mizuyuki arriva enfin aux côtés des premiers arrivés. Il jeta à peine un coup d'oeil sur un arbre complètement explosé, il se doutait que c'était encore un coup de Kugen. Il s'apprêtait à lui demander ce qu'il s'était passé lorsque le sabreur s'éclaircit la gorge pour parler. Mizuyuki le regarda, il semblait légèrement stressé, peut-être une simple impression du jeune homme.

- Ahem... Je ne sais pas quel est votre objectif, mais je remarque que nous somme enfin dehors, libéré de cet appartement étrange.

- Je présume qu'il nous est possible de retourner à nos habitats respectifs. Si vous êtes à nouveau en mesure de me prêter votre téléphone, je pourrais contacter mes proches, pour, au moins, les informer de mon retard probable... Qu'en pensez-vous ?


" Un portable ? Bien-sur, tiens prend le mien dit-il en tendant son téléphone à l'intéresser. Je ne sais pas s'il va y avoir du réseau ici.
Et pour ce qui est de pouvoir rentrer personnellement je n'y crois pas de trop. On nous donnerait des armes et on nous laisserait rentrer chez nous avec ? Ce n'est pas très logique.
Non je pense plutôt que l'on va devoir éliminer notre cible pour pouvoir rentrer et pour le faire nous avons une heure enfin un peu moins maintenant. "

Sur ces paroles le jeune homme se tourna vers son maitre et lui demanda :

" Il est arrivé quoi à l'arbre ? "

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- Des armes ?


Des armes confiés aux jeunes captifs ? Cela paraissait très extravagant pour le jeune homme. Après tout, son propre sabre avait été dénigré par ses agresseurs quelques heures plus tôt. Quel est ce pays où les armes prolifèrent à foison au point qu'on n'y prête plus aucune attention ?
Prenant le téléphone confié par le jeune tokyoïte, Yosuke Hanamura n'était guère plus enthousiaste de ce séjour tant attendu. Il en était même à se demander s'il n'était pas tant de l'écourter...

- Je vous remercie, je ne resterais pas très longtemps...

Puis, inspectant l'objet.

- En effet, le réseau semble être difficile à obtenir dans cette zone. Peut-être en remontant cette clairière...

Tout en échangeant avec Fujiwa, Yosuke scrutait l'appareil, en quête du moindre signal. Peu à peu, il s'éloigna du japonais, téléphone à la main.

- Hum ? Je crois que ça sonne. Rien ne s'affiche pourtant...

Tout en portant le téléphone à son oreille, Yosuke continuait de s'éloigner du groupe.

- Allo ? Qui est-ce ?

Nul son ne semblait émaner de l'appareil...

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Mitsuko Soma


Les gens précédements retenus contre leurs grés dans la chambre de la sphère noire étaient amenés en ces lieux paisibles. Mitsuko sentit le vent frais sur son joli minois. Autour d'elle, les autres sont déjà arrivés. La situation semble plutôt calme, pour l'instant, pas trace de l'alien ciblé par leurs ravisseurs.

[center]D'un oeil inquisiteur, Mitsuko observe les lieux. Elle voit bien plus en ces lieux que ces pathétiques mortels. Les vagues, dont elle perçoit la rumeur au loin, qui se jette à l'assaut des rochers et de la plage, creusant des sillons dans le sol au fil de l'éternité. Les arbres qui déchirent la terre pour y puiser leur force. Le Vent qui souffle sur les pins, à la fois présage et mémorial des tempêtes passées, présentes et futures. La Nature n'est que discorde et lutte infinie. Pourquoi elle-même devrait-elle être différente ? Gardant précieusement son pistolet dans la main, tandis que l'étrange arme fournie par les ravisseurs est rangé dans le holster prévu à cet effet, Mitsuko va s'asseoir dans un coin, l'appareil en main et entreprend de l'analyser.



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Kazuma Kuroda

De nouveau conscient, le jeune tokyoïte ouvre les yeux sur l'étrange pinède. Il peut voir que certaines personnes sont équipées d'objets étranges. Prudement, Kazuma s'avance vers ses étranges congénères.

"Qu'est-ce qu'il s'est passé ?"

Il se remémore les évènements avant qu'il ne perde connaissance, bizarrement, il se sent en pleine forme, comme s'il n'avait pas été sous l'effet de la drogue de Philips. Le rasta semble complètement perdu et ignoré par les barbouzes - en latex ou non. Le sabreur Yin s'éloigne avec un portable prêté par le sabreur Yang afin de téléphoné. La situation a l'air d'être revenue à une quasi normalité, les rigolos en combinaisons ont l'air fins cons dans une telle situation.Pourtant, il a le préssentiment que ce n'ets pas terminé.

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Yosuke Hanamura

Tandis que ses compagnons d'infortunes continuaient d'apparaître un à un, le jeune Yosuke Hanamura n'en finissait pas de se débattre avec l'appareil, changeant celui-ci d'oreille, appuyant sur divers boutons, ne cachant pas un embarras croissant...


- Ce téléphone a vraiment une sonnerie des plus désagréables... Y a-t-il moyen de l'éteindre ?


Une sonnerie désagréable ? Peut-être le suisso-nippon a-t-il un sens de l'ouïe surdéveloppé ? Ou bien a-t-il l'esprit dérangé ? Aucun autre membre de l'équipe, pourtant situé à quelques mètres de Yosuke ne semble entendre quoique ce soit.


- Je vais retirer la batterie...

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_ Putain ! ! ! Ca ne s'arre...Frolgkbpf...



Alors que le sabreur retire la batterie du dispositif, l'impensable se produit...
Dans son effort pour se débarrasser de l'événement sonore, Yosuke Hanamura n'eut pas conscience que ses secondes étaient comptés. Sous les yeux effarés de ses compagnons d'infortune, le crâne du jeune homme explose littéralement, laissant s'écrouler comme une masse un corps laissé sans vie... Sa dépouille, inerte, ne laisse place qu'à la peur dans l'esprit de la frêle équipée...





Sur la façade opaque de la sphère noire, le portrait du jeune sabreur apparait, se teintant d'une aura grisâtre, laissant comme seul retour au jeune homme, celui de la poussière dont il est issue...

Sitôt la chasse commencée qu'un concurent tombe déjà au champ d'honneur. Cette nuit n'est pas prête de se terminer...


TEMPS RESTANT : [00 H 59 M 12 S].





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Mitsuko Soma

Voyant la tête exploser sans aucun signe avant-coureur de ce qui allait troubler les lieux, Mitsuko sent un frisson d'excitation lui parcourir l'échine. Pour faire bonne mesure, elle laisse ses jambes se dérober sous son poids en prenant un air horrifié. Tandis que le moine éclate de rire, son cri strident vient perturber la douce et calme nuit de fin de printemps. Elle attrape son pistolet et le pointe dans tous les sens à la recherche d'un ennemi invisible, en reculant pour se blottir contre le tronc d'arbre.

Le jeu d'acteur de la femme démon est poussé jusqu'à la perfection. Il ne manquerait plus qu'un preux chevalier vienne essayer de lui ôter son arme des mains et la prendre dans ses bras pour la réconforter. Sur une scène de théâtre ou au cinéma, Mitsuko a l'impression qu'elle pourrait faire salle comble.


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Kazuma Kuroda

Kazuma vit avec horreur quelque chose d'encore pire que son passé de violence refoulé se produire sous ses yeux. Kazuma avait déjà frappé des gens, il s'était battu avec eux. Parfois, ces combats étaient presque des combats à morts. Certains en avaient été. Mais il y avait une large différence entre frapper quelqu'un avec une barre de fer et voire la tête d'un autre exploser en projetant des morceaux de cervelles et des giclures de sang sans aucun signe avant-coureur.

Kazuma était pétrifié, il se contentait de regarder cette scène d'horreur avec un regard vide et confus.


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Yakumo Sonozoa

Yakumo sentit l'effet de la drogue se dissiper tout à coup, et le vent frais souffler sur son visage. Il y avait quelque chose d'humide et chaud sur sa tête. L'apprenti pâtissier ouvrit les yeux sur le paysage nocturne et boisé du sanctuaire d'Ebisu, dieu du travail honnête et protecteur des marchands. Il se redressa péniblement et porta sa main sur sa tête. C'était du sang. Ses yeux cherchèrent vaguement, ne tardant pas à se poser sur le cadavre de jeune sabreur, décapité. Visiblement, le sang et le bout de cervelle collé à son front était les siens...

Pétrifié d'horreur, il tomba en arrière, s'asseyant brutalement sur ses fesses.

"Sa... Sa... Sa tête... Que se passe-t-il ici ? Qu'est-ce qu'il lui est arrivé ?!"

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Mizuyuki eu droit à un petit cours sur " comment utiliser le pistolet ? ", tandis que le sabreur s'éloigner de plus en plus. Le discours de son maitre fini, celui-ci même posa entre les doigts du jeune homme l'appareil électronique.

Mizuyuki scruta le contrôleur dans son intégralité tout en se déconnectant partiellement du monde. Après quelques secondes d'observation; il appuya sur un bouton qui alluma l'appareil.
À l'écran apparu le quadrillage d'une zone qui semblait être géante. Le jeune homme trouva comment faire un zoom assez rapidement et s'aperçu que cette zone n'était autre que l'endroit où ils se trouvaient. Plusieurs points les représentant sûrement étaient visibles dont certains bougeant et d'autre apparaissant.

Mais alors qu'il s'apprêtait à chercher les autres fonctionnalités de l'appareil quand un bruit de chair déchirer résonna. Un point disparu subitement de l'écran.
Mizuyuki quitta subitement les yeux du contrôleur et regarda en direction du corps du sabreur étendu par terre, la tête exploser. Le jeune homme eu grande peine à retenir un haut le coeur à la vue de ce spectacle.
Kugen, lui, éclata de rire.

"Sa... Sa... Sa tête... Que se passe-t-il ici ? Qu'est-ce qu'il lui est arrivé ?!"

" Qu'est-ce que ... "

Ce qui se passa dans les secondes qui suivirent Mizuyuki l'ignoré, car le choc de cette vue lui pétrifia les sens. Lorsqu'il revins à lui, son Maitre tenait dans ses mains, son portable et le katana du défunt.

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Tadao Jundai

Au milieu de la petite troupe d'esprits égarés, le représentant Labellis faisait figure d'élève discret.

L'attention dévouée à une analyse minutieuse de son nouvel outil, l'homme ne semblait guère s'attarder sur les questions qui obnubilaient l'esprit de ses voisins de chambrée.Sii Ronald Hubberon disait vrai, sa survie pourrait bien être menacée, même ici, à deux pas du sanctuaire d'Ebisu.
Il ne fallait négliger en aucun cas des outils mis à sa disposition...

Yosuke Hanamura a écrit:

- Je vais retirer la batterie...

- Putain ! ! ! Ca ne s'arre...Frolgkbpf...

Se préoccupant d'analyser son dispositif, le salary-man ne s'était pas rendu compte de l'embarras du sabreur. Tout ce qu'il pu voir, c'est un homme sans tête s'écrouler sur le sol, ainsi qu'un signal blanc, s'effaçant peu à peu en périphérie de son écran.


- Il... Il a quitté la zone... Cet homme a quitté la zone ! La zone ! ! !

Le salary-man était loin d'être sûr de ce qu'il affirmait, de sa voix frêle, à ses compagnons d'infortune. Mais, après tout, quelle pourrait être la raison ? Pourquoi ne pouvait-il pas évoluer à sa guise dans le contrôle, dans ce qui semblait être un gros GPS. Il pouvait bouger son écran de sélection, aussi bien vers le bas, que vers la gauche, mais guère plus loin à droite que d'un espace si restreint qu'il ne pouvait pas dépasser ce faible signal de la dépouille du sabreur, situé à quelques mètres de là où il était.

- C'est... La limite... De la carte... Nous sommes prisonniers... Encore prisonniers...



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Goro Philips

Inconscient du trouble qui angoissait ses pairs, l'afro-nippon se roulait de nouveau un autre bâton hilaro-soporifique.

Il avait beau probablement avoir été, lui aussi, embarqué dans cette série de déplacements instantanés, vu la sphère noire et entendu sa musique aliénante, le jeune homme ne semblait guère inquiété par le déroulement des événements.Peut-être n'avait-il pas conscience de la gravité de la situation ou ne la prenait-il pas suffisamment au sérieux...

En tout cas, son attention était portée vers tout autre chose...

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M1-N1

Biro

Alors que le junkie poursuit nonchalamment son activité, le mouton dort toujours d'un sommeil profond...



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Sandy

Tandis que l'oviné tarde à se réveiller, la brebis continue de veiller affectueusement sur la jeune Miyamura Takahashi.


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Abdul Amid El-Kimiavi

Braquant son arme vers toutes possibles menaces, l'émissaire du monde arabo-musulman était à nouveau sujet à une angoisse des plus manifestes.
Incapable de détecter la source de la menace, ni de comprendre les propos de ses compagnons nippons, l'homme en était réduit à une posture d'auto-défense, pour le moins précaire.Que pouvait-il faire seul dans ce grand saut vers l'inconnu ?

Avant d'avoir à répondre à cette question, l'oriental fut interpellé par un autre évènement...


- Najim ! ! !



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Najim Larzi Al-Hazred

M1-N1 > M2-N2

Tido

Comme pour ajouter un facteur troublant au chaos ambiant, deux nouvelles silhouettes viennent peupler la petite clairière.
D'un côté, avec son sac à dos noir et sa tenue exotique, se tenant sur ses deux jambes, c'est un Najim Larzi indemne qui apparait au milieu de la foule. A la différence du Yakuza, aucun signe extérieur ne semble attester de ses blessures passées. L'homme reste incrédule. Il observe hébété le jeune Kazuma Kuroda, resté à bonne distance, lâchant son couteau, semblant aussi surpris que peuvent l'être ceux qui l'entourent.

A deux pas du musulman, une autre créature semble avoir repris ses forces. Comme régénéré, le bélier ne semble pas, pour autant, avoir oublié, la hargne qui l'anime. Sitôt téléporté, le voilà qu'il charge à nouveau en direction de l'ainé des Al-Hazred, qui a tout juste le temps de l'apercevoir.

- Larzi ! ! !

Alors que son amis Abdul Amid hurle afin d'épargner au miraculé un destin tragique (une nouvelle fois), celui-ci parvient à éviter la charge en se jetant sur le sol, se contentant d'échapper au danger imminent.

Alors que Larzi se relève doucement, Abdul AMid use de son arme et fait feu au dessus de sa tête, faisant fuir l'animal.


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M1-N1

Tadao Jundai

Alors que le chaos se poursuit, un nouveau signal, rouge, cette fois-ci, apparait sur le détecteur de Tadao.

Ce signal apparaît sur le cadran [ K1 ] et semble rester fixe.

- Ils... Ils arrivent ! ! !

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Le même signal apparait sur les autres détecteurs....

(Mitsuko Soma, Mizuyuki Fujiwara, Takeshi Murakawa et Tadao Jundai en disposent, à priori)


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TEMPS RESTANT : [00 H 58 M 57 S].