- Salut et bienvenue dans l'E-MISSION !

Nous vous en avions parlé il y a quelques semaines déjà, l'affaire du Ginza et de la terrible fuite de gaz qui avait engendré des explosions phénoménales et de nombreux blessés n'a toujours pas été résolue par les autorités ! Avant-hier, un événement similaire s'est produit dans la banlieue de Tokyo, devant les immeubles Hayate du quartier Ouest !

(grésillements/ changement de station)




- Interrogeons tout de suite le ministre. (gresillements)


- Bon sang ! ! !

http://www.deezer.com/listen-2574170


- Ca se chante, ça se danse... (gresillements)

A bord de petit véhicule deux, place, un homme d'une trentaine d'année, vétû d'un costume de fonctionnaire, se débat contre une poste de radio.
A mesure qu'il passe d'une station à l'autre, son mégot se consume doucement dans le cendrier.

- Pff ! Allez Kentaro, me laisse pas tomber...

Alors que l'homme reste obnubilé par son poste de radio, un son de klaxon se fait entendre. Le feu était passé au vert. Sans précipitation, l'homme s'engage dans le carrefour. Tandis qu'il tient le volant de la main gauche, il fait signe, de l'autre main, à l'automobiliste mécontent, de le dépasser.

- Et de rien, surtout...


Laissa-t-il échapper, avec un demi-sourire. S'il trouvait l'empressement de ses concitoyens d'ordinaire plutôt loufoque, l'humeur de l'agent Daniel Fujita n'était, à ce moment là, pas à la plaisanterie. Il venait de perdre deux ses collègues, et, de toutes évidences, l'assassin était un membre de sa brigade. Il avait rendez-vous ce matin avec de grands pontes des services secrets, certainement pour un interrogatoire. Pas un de ses collègues n'y avait échappé, ces dernières 48 heures...

Et pour couronner le tout, Kentaro et Vergaras, son duo de manzaï préféré, semblait comme absent des ondes.

Pourtant, s'il avait toutes les raisons d'être inquiet, l'agent Fujita savait aisément le cacher. En tant que membre de l'élite de la police Tokyoïte, Daniel Fujita se faisait un point d'honneur à conserver une image de grand frère rassurant auprès de ses collègues et concitoyens.

Ainsi, alors qu'il se garait dans le parking du QG de la section, qu'il passait le portique de sécurité, ou prenait l'ascenseur, c'est un Daniel Fujita sifflotant que l'on pouvait croiser ce jour-là, deux jours après la mort de ses collègues.

- Ca chante, ça se danse, comme un chanson popu...


- Arrête ça tout de suite !

- Arrête ça tout de suite !

- Pardon ?

Daniel Fujita reste coi, devant l'interjection de son collègue Hajime Hondo.

- Cette starlette chante pour de vieux croulants. Écoute plutôt Reïka ! ! !

- Rei quoi ?

- Tu connais pas Reïka ?! Décidément, faut refaire toute ton éducation ! Passe me voir tout à l'heure, que je te mette au parfum...

- Pas certain que mon emploi du temps me le permette. Masanobu Kato veut me voir...

- T'inquiète pas. T'en auras pour deux heures maxi.

- On verra bien... Je t'enverrais un texto.

- Ouais c'est ça, un texto. Hé ! Hé ! Hé ! A tout à l'heure ! ! !

Tandis que son ami le quitte en riant, Daniel Fujita continue d'avancer, la gorge serré, s'engageant dans le long couloir menant au bureau du consultant rattaché au ministre de l'intérieur, Toshiro Harada, l'illustre Masanobu Kato.

Quoi qu'il se dise dans les prochaines d'heures, cela n'allait certainement pas le laisser de marbre. Il semblait notamment incontournable que l'on aborde le cas "Akira Muto". Ce flic si intègre, disparu aux yeux de tous, après avoir abattu deux collègues. S'il n'avait pas vu lui-même les vidéos de sécurité de la Maison Hattori, il lui aurait été impossible de croire à un tel revirement, chez un de ses collègues les plus respectés. Au fonds de lui-même, il avait encore du mal à y croire. Cela n'avait quasiment aucun sens. Et pourtant, que dire face à de tels éléments ?

Toc Toc Toc

(son etouffé par la porte)
- Entrez

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- Entrez, entrez...


Comme le pressentait l'agent Fujita, un comité des plus austères s'était installé dans le sombre bureau, ayant autrefois appartenu au directeur Musashi Sasake. Que de grands pontes, tous en smoking et à l'air grave. Au côté de Masanobu Kato se trouvait le rigide Minaro Roshi, connu pour sa très grande fermeté, ainsi qu'un jeune homme, visiblement très encombré par la charge de documents qu'il tenait. Au bout de la pièce, assis derrière le bureau de Kato, un vieil homme au visage froid, éclairé par les néons bleus vifs de l'écran d'ordinateur portable qui lui fait face. Après avoir balayé du regard la sombre assemblée, l'agent Fujita s'avance prestement vers le consultant Kato, qu'il salue de la tête, protocole oblige.

- Kato-sama. Messieurs les consultants.


- Inutile de vous incliner ainsi, Fujita. Ce n'est pas une visite de courtoisie...

- Vous connaissez déjà Monsieur Roshi, il me semble...

En effet, ce n'était pas la première fois qu'il faisait face au serpent de Nagoya. Et sa présence ici n'augurait rien de bon, quand on connait ses habilitations...

- Permettez-moi de vous présenter Monsieur Asataro Kimura, agent de liaison, auprès du ministre Harada.

- C'est un honneur, monsieur Kimura...


- L'honneur est pour moi, monsieur Fujita. Votre intervention dans la crise des otages, en 2007, fut admirable.

- C'est le travail de toute une équipe, monsieur Kimura...


Mais cela, le jeune devait probablement le savoir, s'il connaissait son implication dans l'affaire. Probablement qu'il avait étudié son dossier de long en large avant cet entrevue. A coup sûr, s'il s'agissait de déterminer qui sera le gentil et le méchant flic, dans cette affaire, nul doute que les rôles étaient déjà préétablis. Un interrogatoire bien rôdé s'annonçait vraisemblablement. Puisse-t-il ne pas perdre leur temps en...

- Trève de formalités. Nous ne sommes pas ici pour écrire la biographie de l'agent Fujita.


- En effet, je ne voulais pas...

- Que savez-vous de l'affaire Hattori, mon cher Daniel ?

- Que savez-vous de l'affaire Hattori, mon cher Daniel ?

Quel euphémisme. Typique en ce genre de drame, que de se refuser à appeler un chat, un chat. Le jeune agent espérait que Roshi réagisse à nouveau, pour clarifier la question, comme l'ancien de l'inspection générale des services savait si bien le faire. Mais ce dernier, imperturbable, jeta simplement un regard vers le vieil homme, situé au fonds de la salle.


Froid et mutique, le vieil homme se contentait d'observer l'agent Fujita avec insistance. L'agent Fujita se gardait bien de lui renvoyer ce regard. Tout d'abord, cela ne se faisait tout simplement pas. Ensuite, le reflet généré par l'écran, dans une partie aussi sombre de la pièce, empêchait l'agent Fujita, de bien voir, sans efforts. Efforts qui, bien sûr, seraient dévolus à un autre objet...


- Nous vous écoutons, Daniel...

- Je pense qu'il ne fait aucun doute, quant à l'affaire qui nous occupe tous, spécialement dans la section 9...

- Soyez factuel, Fujita.


- Avez-vous besoin que je vous rappelle les faits, vous qui enquêtez sur cette affaire, depuis maintenant 48 heures ?

- Monsieur Fujita, il est important que nous puissions nous assurer de partir sur les mêmes bases...

- Très bien. Tout a commencé...

- Très bien. Tout a commencé il y a 2 jours, le 26 septembre 2009. L'agent Akino était en charge du centre d'appel de la section 9. A 19h39, très exactement, l'agent Ijime Sasuke, reçoit un appel anonyme, indiquant la présence de Yukio Muraki, dans la maison Hattori petit cabaret, du quartier de Shinjuku. Yukio Muraki est un truand notoire, recherché aussi bien à Tokyo, que dans le reste du pays. Une telle information a bien évidement mis en effervescence l'ensemble de la brigade. Une pareille occasion ne se présente pas deux fois. Ainsi, avec l'accord du directeur Daigoro Kaoru, et du consultant Masanobu Kato, une escouade de douze hommes armés, dirigés par l'agent Akino lui-même, fut dépêché en urgence, sur le site. Muraki, ainsi qu'une poignée d'hommes, était effectivement présents. Cependant, tout ce que virent les agents de monsieur Akino, fut un amoncellement de cadavres...

- Vous oubliez une information essentielle.

- Ne tournez pas autour du pot, Fujita...


En effet, il ne fallait pas être devin, pour comprendre ce qui motivait les consultants du ministre Harada. Pour autant, l'agent Daniel Fujita peinait encore à mettre des mots, sur de pareils évènements. Il lui fallait rester le plus neutre possible.

- Au cours de l'intervention, deux agents, Ijime Sasuke et Shugo Uribe, furent abattus, vraisemblablement par l'agent Akira Muto, disparu depuis...

- "Vraisemblablement"

- Il est impossible d'être catégorique, sur ce point...

- Nous avons des preuves vidéos ! Que vous faut-il de plus ?!

- Le contenu de ces vidéos présente des incohérences flagrantes. On y voit un homme emmitouflé, tuant un autre homme d'une main, encaissant des projectile sans broncher, puis disparaître littéralement. Rien de tout ça ne me permet d'avoir la moindre certitude, à ce stade...

- Vous confirmez cependant le décès des agents Sasuke et Uribe ?

- En effet. Mais je saurais cependant expliquer comment. Comment ni pourquoi l'agent Muto aurait agit ainsi, si toutefois il a agit ainsi...

- Ne vous demandez plus comment. Interrogez-le...

- Je vous demande pardon ?

- Ce que monsieur Roshi aimerait vous dire, c'est que...


- Épargnez-vous cette peine Kato. Que vous croyez ou non à la culpabilité de l'agent Muto est anecdotique, à ce stade. J'ai dans mes service, un dossier long comme la muraille de Chine, sur votre ami. S'il existe une pourriture dans nos service, c'est inéluctablement cette vermine d'Akira Muto.

- Nous vous ferons évidement parvenir une copie de ce dossier, monsieur Fujita.


Que Minaro Roshi soupçonne Akira d'être un pourri n'étonnait guère l'agent Fujita, connaissant le personnage. La rumeur dit que sa femme serait mise sur écoute, nuit et jour, alors un petit flicaillon, un poil ambitieux, c'était même pas la peine d'y penser. Pour autant, le Roshi qu'il connait n'est pas du genre à s'emporter si facilement. C'est plutôt une rage contenue, que l'agent Fujita avait tendance à observer, jusqu'alors...

- Pour ce qui est du comment, cela est évidemment liée à la question qui nous amène ici...

- Pour ce qui est du comment, cela est évidemment liée à la question qui nous amène ici...

- Vous voulez dire que cela pourrait s'expliquer ?

- Tout peut s'expliquer Daniel. Suffit de faire preuve de lucidité...

L'éminent consultant redevenait lui-même. Sans doute avait-il des éléments que l'agent ne maîtrisait pas. Ce n'était pas le genre du vétéran de s'avancer ainsi, sans éléments tangibles. Aussi, Daniel redoutait ce qui pourrait émerger de l'entretient...

- Ce que nous nous apprêtons à vous dire doit rester confidentiel. Vous comprenez Daniel ?

- Je serais bien en peine d'évaluer la nature de votre propos, mais soyez certain de ma loyauté, monsieur Kato...

- Que savez-vous de l'affaire Ginza ?

- Je sais que divers bâtiment ont été détruits non loin des studios Uppers™. Divers médias parlent d'une force invisibles qui aurait provoqué la destruction de...

- Les mêmes évênements se sont produits dans la zone commerciale Hayate, il y a deux jours...

- Qu'a découvers l'agent Sendo ? Je n'arrive plus à le joindre depuis une semaine...

- Laissez Sendo en dehors de ça. Je pense qu'à votre âge, vous êtes capable de faire le lien entre ces affaire, et la question qui nous réunis ici...

- Vous pensez vraiment que l'agent Muto est devenu invisible ? Excusez-moi, mais les rares expérimentations dans ce domaine n'ont conduit qu'à une confiture de singe...

- C'était il y a 13 ans, en Angleterre, et au grand jour. Je doute que nos amis américains ou allemands soient aussi enclin à partager une telle découverte ! ! !

- Mais si l'agent Muto disposait d'une telle technologie...

- Précisément...

Si une telle hypothèse pourrait sembler logique, pour certains, l'agent Fujita ne penait encore y croire. C'était proprement de la science-fiction. Comment un homme tel que Roshi, si résolument pragmatique, pouvait s'adonner à de telle théories ? Nouveau mystère.

- Si l'agent Muto est capable de se rendre invisible, qui sait combien de personnes en sont capables ? Il pourrait s'agir d'étrangers, de malfrats ou de terroristes...

- ... Ou pire encore !

- Imaginez qu'un de ces hommes se glisse dans le bureau du ministre Harada, du chef d'état, ou encore de l'Empereur. Nos défenses seraient anéantis, quasi inexistantes...

- Sans parler du vol de biens, d'informations, de technologies. Un tel pouvoir ne saurait se trouver entre de mauvaises mains...


L'expertise de l'agent Fujita était relativement limitée. Son expérience en matière de terrorisme chimique commençait à dater, et les nouvelles technologies n'étaient pas son fort, pour dire les choses simplement. Son aide serait certainement requise dans un tout autre domaine...

- Comment envisagez-vous la contre-attaque ?

- Nos chercheurs basés à Nagasaki et Okinawa font tout ce qu'ils peuvent pour lutter contre le phénomène. Mais avant de développer une méthode de détection ou d'anti-invisibilité, il faudrait déjà savoir comment cela fonctionne. Ou au moins posséder un échantillon du procédé...

- Quelles pistes reste-t-il ?

- Je pense que vous devez bien vous en douter, Daniel...

- Si nos informations sont exactes, vous et l'agent Muto étaient proches amis ?

- Proches est peut-être exagéré, mais l'agent Muto avait, en effet, toute mon estime.

- Vous connaissiez l'homme avant d'intégrer la police. Ce qui fait que vous en savez plus que l'ensemble des personnes dans cette pièce.

- Enfin, presque toutes...

Precisa Minaro Roshi, s'allumant un cigare.

- Nous souhaiterions que vous retrouviez l'agent Muto, dans les plus brefs délais, et que vous identifiez un plus grand nombre de contacts possible, afin de déterminer qui serait susceptible de lui fournir, ou de simplement disposer de la technologie que nous recherchons.

- S'il est toujours parmi nous...

- Avec une pareille technologie, Muto pourrait bien être ici, en train de nous narguer, que cela ne m'étonnerait pas...

- Vous évoluerez en dehors du bureau, au sein d'une équipe réduite, que vous composerez en compagnie de l'agent Hondo et moi-même. Cette équipe sera financé par les fonds personnels du ministre Harada...

- J'aurais besoin d'accéder aux effets personnels de l'agent Muto...

- Cela n'est hélas pas possible. Son logement, ainsi que ceux de ses proches ont été recements détruits, de même que le restaurant de son frère Yoji...

- Et son casier ? Le directeur Kaoru m'a informé de l'existence de documents...


- Ces documents sont confidentiels ! ! !

Lança l'homme dans la pénombre, d'un ton sec, et ferme, avant de retourner à son écran.

- Ceux-ci sont actuellement traités par un autre service. Le ministre Harada tient à compartimenter nos services, afin d'éviter toutes fuites...

- De toutes manières, ceux-ci ne vous seraient d'aucune utilité. Un vrai tissu de conneries ! ! !

- De quelles informations puis-je alors disposer ?

- Vous aurez un total accès au rapport d'enquête lancé depuis deux ans par l'inspection des services. Vous constaterez qu'il y a encore beaucoup à apprendre sur l'agent Muto...

- Vous aurez un total accès au rapport d'enquête lancé depuis deux ans par l'inspection des services. Vous constaterez qu'il y a encore beaucoup à apprendre sur l'agent Muto...


Rapport surpervisé par Roshi en personne, à n'en pas douter.


- Des pistes ?

- Je vous ferais parvenir tout le necessaire dans la journée.

- Compte tenu de la culpabilité de l'agent Muto, il n'est pas impensable que d'autres éléments de la section ne soient impliqués. Aussi, le ministre Harada tient à ce que votre mission reste secrète. Vous êtes donc prié de ne partager vos découvertes avec quiconque n'étant pas directement impliqué dans cette enquête.

- En ce qui concerne la section, cette conversation porte uniquement sur les mesures de sécurités apporté depuis le départ du ministre Suzuki.

- Si après avoir lu le rapport de l'inspection des services, vous conservez encore quelque estime pour votre ancien collègue, sachez que l'enjeu est bien plus élevé. Aussi, vous êtes autorisés à employer tout les moyens en votre pouvoir afin d'extraire les informations nécessaires à la sécurité de notre nation. Si vous ne le faîtes pas, un autre le fera...


Si ce n'est pas avant. Connaissant les méthodes de Roshi, il était bien possible qu'une ou plusieurs cellules d'investigations, aux missions analogues, aient déjà été mises en place par le serpent de Nagoya.
Celui-ci en avait aussi bien les moyens que la volonté. Aussi, bien que les querelles inter-agences ne le concernait pas, il devait à l'agent Muto, d'être là pour écouter sa version des faits. Et s'il s'avérait que l'homme était bien un fruit mûr, le consultant lui avait bien rappelé les enjeux.

-Je ferais de mon mieux pour appréhender cette affaires, messieurs les consultants. Si vous me le permettez, j'aimerais dores et déjà prendre connaissances des éléments mis à ma disposition. De ces éléments dépendront probablement des moyens à mettre en place.

- Trés bien, Daniel. Faîtes-ceci. Je me tiendrais à votre disposition concernant votre plan d'action. A très bientôt.

- Messieurs, je vous dis à trés vite.

- Monsieur Fujita, au nom de Monsieur le ministre et de son équipe, je vous souhaite bonne chance.

- Merci, monsieur.

Sur ces entrefaits, l'agent Fujita serra la main du jeune Kimura, puis des consultants Kato et Roshi, avant de quitter la pièce.

- Pour être honnête, si vous n'aviez pas tant insisté, je n'aurais jamais confié cette affaire à quelqu'un d'aussi proche de l'agent Muto.


- L'agent Fujita est tout ce qu'il y a de plus intègre.De toute manière, dans sa situation, je ne vois pas ce qui le pousserait au crime...

- Je constate également l'esprit pragmatique de monsieur Fujita, qui tranche nettement avec l'imagination de l'agent Muto. Peut-être fera-t-il abstraction des irrégularités de cette affaire...

- Si par irrégularités, vous entendez la recherche effrénée d'une avance sur la police, vous êtes bien naïf, mon petit...