[ Important : l'image ci-dessus n'est là que pour vous aider à mieux visionner l'endroit, elle n'est en aucun cas complètement représentative et fidèle à l'idée originale. Ce n'est qu'un support. Ne vous basez donc pas exclusivement sur elle. ]




En passant les portes battantes, vous avez devant vous un long couloir tout droit, quasiment similaire à l'étage inférieur, excepté que l'obscurité est quasi totale ici en raison du placement particulier de l'étage.
Distinguer la couleur du sol n'est pas possible, en bon état général quoique légèrement sali.
Les murs eux, sont initialement beiges mais apparaissent étrangement pâles en raison de l'éclairage naturel fourni par la Lune.
L'endroit n'est pas insalubre mais l'obscurité qui l'habite est angoissante.
Le couloir s'étend sur cent mètres environ.
Son étroitesse vous empêche de circuler à plus de trois côte à côte.

De plus, le passage est encombré de meubles divers : bureaux, chaises, corbeilles... mais aussi fauteuils roulants et béquilles, difficiles à distinguer dans ces ténèbres.
Comme dans le hall, l'emplacement de certains objets signalent une activité passée et une interruption brutale, le temps s'étant comme approprié cet hôpital.

Le corridor est aménagé de sorte à ce que tous les quatre pas, une porte occupe le mur de droite.
Des notes multiples sont accrochées au mur adjacent, impossibles à lire cependant.
Les panneaux faiblement lumineux vous indiquent sur certaines portes : Pharmacie, Salles de repos, Salles d'examen...
Au milieu du couloir, la pharmacie ouverte sur un comptoir se distingue, un renfoncement encore plus sombre.

Ici aussi, le silence règne en maître.

Tu n'as parcouru que quelques mètres, te déplaçant avec une soudaine mesure.
Courageuse initiative, risquée néanmoins.

Devant toi, bien que tes pupilles se soient habituées à cette nuit noire, tu distingues à peine les formes qui dessinent divers meubles.

Soudain, il te semble entendre un vague murmure au loin, de source inconnue.
Il te faut complètement t'arrêter pour essayer d'en saisir le sens.
En vain.

Le silence revient.

Tu as beau plisser les yeux ou réessayer de voir quelque chose à travers le scanner, il n'y a rien de perceptible.
Un vrai brouillard nocturne.

C'est alors qu'un son précis se matérialise.
Comme un long sifflement, un vent d'une froideur extrême te fouette lentement le visage. Est-ce le toucher de la mort ?


Que décides-tu ?
Avancer ?
Reculer ?

La réponse semble évidente, cependant, un pas de plus et tu t'aventures dans l'obscurité totale, car il n'y a plus de fenêtres avant une bonne distance.

Gêné par ces ténèbres menaçants, tu décides de t'approprier la lumière comme arme.

Lorsque tu presses la gâchette de ton X-Shotgun, pointé en direction du mur de gauche, les six côtés latéraux s'écartent et diffusent une faible lumière qui éclaire l'espace d'une seconde ton champ de vision.
L'action se répète une seconde fois.

Un peu en retrait, tu attends le résultat de tes deux tirs, faisant le décompte des dix secondes de latence imposées par la technologie de Gantz.


Cela fait quinze secondes, et rien ne s'est passé.
La réaction de ton arme à feu avait pourtant eut de quoi te donner un maigre espoir...

En l'état actuel des choses, ton attirail paraît bien inutile.
Que décides-tu ?

Derrière toi, le chariot que tu as envoyé cogne murs et meubles dans un fracas assourdissant qui couvre le son de tes pas.
Tu viens de tourner le dos aux ténèbres, intolérable imprudence...

Ou peut-être que l'excès de colère vient de te sauver la vie ?

La première porte sur le mur de droite est ouverte, dans ta course tu ne le remarques que lorsqu'une forme plus ou moins humanoïde en jaillit brusquement.
Un bras semble-t-il.
Un ennemi fourbe qui rabat violemment son arme au niveau de ta tête.



- - - -

DESTIN


Activation du destin.
À toi de lancer le dé. (c'est un dé à douze faces donc un seul lancé est requis)
Voici les conséquences en fonction de ton résultat.

1-5 : Woot ! Le coup ne t'atteint pas ! Maestro, l'instinct, tout ça, rien à dire. Initiative totale : esquive, contre, bloque, riposte... [2 actions Max. dans la chrono de 10 sec Max.]

6-7 : ET BIM ! Dans ta face !!! Un bon coup de barre de métal en plein dans ta mouille, ça fait du bien non ? Vas, j'sais que t'as la tête dure, t'auras juste l'air bien con avec un filet de sang au milieu de ta trogne. [Etant donné que le PCP commence doucement à faire effet, tu es encore un peu sonné]

8 : Connerie ! T'es passé devant trop vite et voilà qu'on te frappe par derrière au niveau de la nuque. C'est puissant, ça surprend... tu te retournes, susceptible de subir une autre offensive. C'est quoi ce bordel ?! [Etant donné que le PCP commence doucement à faire effet, tu es encore un peu sonné]

9 -12 : Kuwabara avait tord, t'es un putain de ninja ! Par derrière ou par devant, tu esquives l'attaque et tu peux aisément contre-attaquer. Frappe Antonio, Fraaaaappe !



[ Dans la plupart des cas, l'action est trop vive pour te permettre d'apercevoir correctement la créature, ce pourquoi elle ne sera dévoilée que dans le prochain message.]

Après avoir brillamment esquivé cette attaque surprise, tu saisis le bras de ton agresseur et le tire vers toi.
Malgré le port de la combinaison, tu es en mesure de sentir la froideur anormale de sa peau, comme s'il était mort.

Tu ramènes alors l'adversaire dans la lumière, te donnant l'occasion de le découvrir grâce aux faibles rayons lunaires derrière toi.
Une vision cauchemardesque.



La créature humanoïde est démasquée.
Aucun doute possible, tu as devant toi le Martien Nurse, cible de la mission.
Cette tenue aguicheuse, tenue d'infirmière d'époque, met en valeur les formes pulpeuses de ce qui ressemble à une femme.
Sa peau est noire comme le bronze (non il ne s'agit pas de cette chère Akane) et en même temps parsemée de reflets blancs luisants - effet accentué par les rayons Lunaires.
La barre qu'elle tient fermement dans sa main gauche gantée est rouillée et plus grande que sa jambe.

Mais l'élément le plus dérangeant reste son visage, ou plutôt l'absence totale de visage.
Ni bouche, ni oreilles, ni orifices ou aucune forme visible.
Ce crâne lisse semble modelé dans une sorte de pâte humaine, un peu comme si sa peau avait été malaxée par un quelconque artiste dérangé, de sorte à recouvrir entièrement la tête de sa sculpture grotesque.
Définir la nature de cette horreur est impossible : monstre, ex-humain, martien humanoïde ?


Maintenant que ton adversaire est visible, tu vise et frappe.
Un coup précis qui n'échoue pas.

Ce violent uppercut touche de plein fouet les côtes de l'infirmière, instantanément soulevée par le choc.
D'ici, on peut entendre un craquement lugubre.
En dépit de la force et la vitesse de ton assaut, tu remarques la rigidité cadavérique de ce corps.


Contorsionnée, comme broyée en deux par ton contre, la créature paraît morte.

Il n'en est rien.
Sa tête se met à trembler frénétiquement et elle émet un puissant cri.
Un cri aigu, en tous points identique avec le hurlement glacial entendu plus tôt dans le hall...
Comment une créature sans bouche apparente peut-elle hurler de la sorte ?

Sa main libre trouve le sabre que tu as laissé tomber à tes pieds.
Elle le ramasse et d'un coup rectiligne, largement influencé par sa posture déstructurée, elle tente de te tuer à nouveau.



- - - -

DESTIN


Activation du destin.
À toi de lancer le dé. (c'est un dé à douze faces donc un seul lancé est requis)
Voici les conséquences en fonction de ton résultat.

1-4 : Damn ! Cette salope est imprévisible et résistante !! La voilà qu'elle t'attaque avec tes propres armes. Aucune tenue ! J'y pense, tu louchais sur ses seins pour te faire entailler l'épaule ? Ouais tu sens rien et c'est mineur, mais bon... Hentaï va ! Tu peux quand même tenter une nouvelle offensive. Cette fois la loupe pas putain ! Crève charogne, yaaaah ! [Attaque possible : puissance moindre [10 sec Max.]]

5 : Tu sais, quand je regarde cette lame qui s'est enfoncée en plein dans ton biceps, je me dis que ça doit faire mal. Enfin, j'en sais rien. Tu nous donnes ton avis ? En tout cas, ton bras est temporairement bloqué par la lame. T'en reste un, le manchot ! [Attaque possible : puissance moindre et risque d'attaque supplémentaire [1 action Max. dans la chrono de 10 sec Max.]]

6-9 : Tu esquives à temps ce mouvement de lame diagonal... FRAPPE FILLETTE, FRAPPE !! [Initiative : esquive et riposte ou fuite [10 sec Max.]]

10-12 : OH MON DIEU ! OH MON MOI ! ANTONIO EST MORT, ANTONIO S'EST FAIT DECAPITER PAR... Non, je blague. Oui oui, on sait, tu déchires tout. Le voilà qui esquive et frappe une fois de plus brillamment la cible, réussite critique et mort de l'ennemi. Je vous jure, y en a qui sont pas marrants dans cette chambre... [Initiative totale : esquive, contre, bloque, riposte... [2 actions Max. dans la chrono de 10 sec Max.]]

- BOUCHERIE -