[B1-2B] L'Appel du Large

Dim 14 Nov 2010, 20:56

L'Appel du Large

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Carte de la mission
[B1-2B] L'Appel du Large Mapb0

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[B1-2B] L'Appel du Large Mapb2

I5-I6

Tadao Jundai

Déterminé à atteindre cette source mystérieuse, le représentant Labellis nage droit devant, de plus en plus vite.
Une allure qui ne désempli pas, malgré que l'homme soit totalement immergé par les flots, retenant machinalement sa respiration, pour continuer à avancer.
Si l'opacité ambiante est totale, l'homme ne dévie pas de sa trajectoire, rectiligne et irrévocable.
Pour autant, son obsession est mêlée d'un étrange malaise alors qu'il parcoure les flots.
Est-il seul ?

I6
[B1-2B] L'Appel du Large Nassimmini

Najim Larzi Al Hazred

Quelques mètre en avant, le musulman nage, lui aussi, avec détermination.
Bien qu'à moitié immergé, et en avance sur le reste du groupe, celui-ci commence à ressentir les effets de la fatigue...

TEMPS RESTANT : [00 H 55 M 38 S].

I5 > I6

Je nageais depuis quelques moments. Talonnant de près le gaijin, j'avais eu le temps de réfléchir. Un doute s'était immiscer dans mon esprit. Et si l'appel ne venait pas de ma femme, comme j'en avais l'intime conviction, mais d'un démon qui souhaitait ma perte ... ou alors se jouer de moi, vu que j'étais déjà perdu ... J'ouvrais les yeux. Entre deux vagues, je pouvais apercevoir l'étranger devant moi. Un coup d'oeil derrière moi. Un autre mec suivait, mais je voyais surtout distinctement la terre s'éloignée !

J'étais gagné par un conflit de sentiment. D'un côté, une puissante envie de répondre à l'appel du large teinté d'un subtil espoir de revoir ma femme. De l'autre, une urgence devant l'insécurité de ma position. Mais je n'arrivais pas à me décider, tout en continuant de nager tout droit. Mais j'avais beau lutter pour faire une pause, pour remettre en place mon esprit, je n'arrivas à rien. Quoi que je fasse, j'avançais à vive allure. Ca ne me ressemblais pas et la panique me gagnais.

Ven 14 Jan 2011, 17:36

I6>H7

Najim Larzi Al Hazred

Nageant par delà la brume et les remous, le musulman aperçoit une bande de terre, si proche et si lointaine à la fois.

L'oriental pourrait presque toucher terre, mais son avancée semble interminable. Et pour cause, cette appel, loin de désemplir, semble être empreint d'une certaine urgence. Quel type d'urgence, Najin l'ignore. Mais il lui faut être là-bas le plus vite possible. Pas dans une minute, pas dans une seconde, maintenant !

Ven 14 Jan 2011, 17:38

I6>H7

Tadao Jundai

Pour le salaryman, c'est presque l'asphyxie.

L'homme sent l'eau pénétrer ses poumons, la nausée monter. Ses muscles faiblissent. Ses efforts sont ralentis. Il lui faut toucher terre, vite.

Autrement, le trépas sera son seul répits...

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H7

[B1-2B] L'Appel du Large Nassimmini

Najim Larzi Al Hazred

A quelques kilomètres de la côte, une petite île, à la végétation basse, et au ressac léger, est habité par une étrange mélodie, un appel, ou une prière, une voix qui perce les flots et attire vers elle.

D'un bond, un homme, d'origine arabe, sort des flots et avance sur le sable, à la recherche de cette appel.

Bien que son pantalon humide ralenti sa marche, ce dernier ne se préoccupe pas des risques encourus, à se balader trempé à une telle période de l'année. Il lui faut avancer, rejoindre la source de cet appel...

H7

Tadao Jundai

Sur cette même plage, se trouve un salary-man japonais, allongé, épuisé.

- Qu'est-ce ? Keuf ! Que... Keuf ! BLorggg...

Largement entamé par la nage, l'homme vomit abondamment sur le sol sablonneux.
Se sentant faiblir, il prends néanmoins soin de s'éloigner de cette mare jaunâtre.
Pour autant, l'homme peine à se redresser, tousse, crache, vomit à nouveau.
C'est l'épuisement qui l'emporte.

A quelques mètre, un autre homme semble nager droit vers lui.
Le japonais lui fait un signe de la main.

*C'est la fin du voyage...*

I6 > H7

Pris de panique, mon effort coordonné rendant ma nage efficace disparu. Je ralentissais le rythme et en même temps mon cerveau accélérait. Dans quoi je m'étais embarqué ? Les images défilaient et j'avais le plus grand mal à mettre de l'ordre dans ce désordre. Sans concentration, je ne fis même pas attention à ma ligne de flottaison et une vague se rappela à mon bon souvenir lorsque j'en bus une quantité non négligeable. Au moins étais-je de retour sur terre ! Piqué à vif, je recrachais ce surplus d'eau pas vraiment à mon goût. La personne derrière moi m'avais dépassé et je ne voyais plus le type de devant. Mais nous touchions terre !

Je m'extrayais des flots, trempé. Mon costume dégoulinait d'eau de mer mais étrangement je me sentais bien dans le costume de latex... Je ne ressentais pas vraiment l'humidité que j'aurais du ressentir. Je remettais de l'ordre dans mes pensées, arrivant à occulté en parti l'appel pressant qui émanait du plus profond de l'île. Je ne pourrais plus me servir de mon pistolet, mouillé... je me sentais déjà beaucoup plus vulnérable. Tandis que le gaijin, pressé, s'engouffrait dans l'intérieur de l'île, le salary man, lui, régurgitait ses boyaux. Il était visiblement à bout de force. Je ne ressentais pas vraiment cette fatigue, de mon côté. Une sorte de poussée d'adrénaline semblait me pousser au delà de mes limites. Curieux mais la situation l'était plus, alors je ne cherchais pas plus loin d'explication.

Dans la même galère, je ne pouvais pas laisser le jeune homme tout seul. Il ne survivrait même pas à un poisson sauvage l'agressant de toute sa sauvagerie.
Je m'approchais de lui pour l'aider. Même s'il ne servirait pas à grand chose, sans doute, dans l'adversité, au moins pourrait-il être cette présence rassurante que tout être ressent face à l'inconnue. Je regardais la silhouette du gaijin disparaitre petit à petit.

"Il ... je .... vais y aller."

L'appel reprenait son effet avant même que j'ai pu aider le jeune homme. Mes pensées avaient tout doucement glissé vers lui sans m'en rendre compte et je ne pouvais déjà plus lui résisté. Je reprenais ma marche, d'abord titubant, puis d'un rythme soutenu. Je mettais à nouveau de côté ce sentiment urgent d'insécurité. Sans même une arme fiable pour me défendre...

H7

Tadao Jundai

Ereinté par sa nage sous-marine, le salary-man peinait à se relever. Dans sa peine, un espoir naquit. Un des locataires de la sphère noire s'approchait de lui, lui tendant la main... Avant de s'en éloigner aussi sec ! ! !

*Quel sadique ! ! !*

Pensa le représentant Labellis, avant de se reprendre.

*Le chant ! ! !*

Dans son épuisement, Tadao en avait oublié l'appel qui l'avait conduit ici. Sa soeur morte, qui l'inciter à la rejoindre, l'extirpant de sa condition, pour s'en aller vers les flots.
Tout cela était... Des plus incohérent. Et le pire, dans tout ça, c'est qu'il n'y avait pas réfléchit une seule seconde, avant d'acoster sur cette plage.
Il avait bravé les flots au péril de sa vie, sans même une once de reflexion. Cela ne lui ressemblait pas. Et que dire de ses deux compagnons. Quelle intérêt avaient à se précipiter vers sa défunte soeur.
Etaient-il ses anciens amants ? Il est vrai qu'au cours de ses 26 années d'existence, Chisato avait fait chavirer plus d'une âme. Et combien même ! Qu'en était-il de cet arabe, qui venait de disparaître, dans cette épaisse forêt.
Ce n'était certainement pas le genre de Chisato de s'amouracher d'un Gaijin, qui plus est, incapable de parler la langue. Et si Chisato n'était pas la seule ? Et si cette voix n'était pas la sienne.
Ce pouvait-il que Tadao Jundai avait été la cible d'un envoutement ? Après tout, ce ne serait pas la première fois qu'il observait des phénomènes paranormaux, ce soir-là.
Tout d'abord, ces baies vitrés Plaxellus, qui se sont brisé d'une simple pression, emportant le jeune homme dans une chute de 8 étages.
Puis son arrivée plus qu'improbable dans cette chambre à la sphère opaque, tout droit tiré d'un roman de Ronald Hubberon.
Et enfin, son arrivée ici, dans ce sanctuaire, où les hommes ont des têtes de ruches, où les défuns vous attirent de leur chant.

*J'ai été envouté !*

Aussitôt parvenu à cette conclusion, le sang du nippon ne fit qu'un tour. Se redressant d'un bond, le salary-man courru en direction de son compatriote de la péninsule, seul homme encore à portée de vue...

- Hey, camarade ! Entends-tu Chisato ? Es-tu appelé à elle ? Ne l'écoute pas !

*Ne fais pas ça Tadao ! Ne me laisse pas seule. Je te donnerais tout l'amour qu'il te faut...Viens à moi... Viens en moi...*

Allant à la rencontre de son compatriote, luttant contre cette voix qui le tenaille, l'homme jette un oeil sur son détecteur. Plusieurs points s'y trouvent. Et ils ne sont pas tous blancs...

H7

Takeshi Murakawa

Vous avez enfin acosté, posé les pieds sur le sol, attiré ici par un chant mystique, un appel de votre femme.
Pour autant, vous semblez encore atteint de quelques bribes de lucidités, ça et là.
La source est proche, vous le sentez. Pourtant une autre voix résonne au loin, celle d'un occupant de la chambre. Serez-vous assez perspicace pour le relever, ou bien est-ce déjà trop tard ?

• JET DE DESTIN •

1-5 : Sans nul doute, vous bénéficiez d'un esprit des plus résistants. Alors que la voix de votre ex-épouse vous harcèle de plus en plus, vous parvenez cependant à rester alerte, et prendre conscience de votre situation. Bien que fortement attiré par le chant, vous redevenez maître de vos actes et penseés. Vous reprenez le contrôle de vous-même.

6-9 : Si quelques doutes subsistent dans votre esprit, votre corps, lui, est totalement soumis à cet appel. Vos pas vous conduisent inexorablement vers la source de cette appel. Vous entendez l'homme qui vous accompagne, mais alors que vous tentez de lui repondre, la voix de votre épouse prends le dessus. Cette lutte ronge votre esprit, peu à peu.

10-12 : Totalement envouté, votre esprit n'a désormais plus qu'un but : Retrouver votre épouse. Cette île, cette chasse aux aliens, votre vie passée, tout cela ne devient qu'accessoire. Cette voix, faible au départ, envahit votre esprit, vos pensées. Vous croyez voir votre dulcinée. Celle-ci vous entoure. Toute notion de réalité n'éxiste plus. Seule votre union compte.

Pour plus d'informations sur le jet de dés, c'est ici.

- - - -

TEMPS RESTANT : [00 H 51 M 22 S].

H7

Dans ma tête, mes pensées tournaient à deux cents à l'heure. Rien ne restait figé pour que je puisse y mettre un avis dessus. Tout en moi semblait bouillonner. Ma femme m'appelait. Jetant outre tout élément de logique, après tout, y en avait-il une once auparavant ..., je ne m'en souvenais plus, je marchais. Sans me soucier de où mes pas me conduisait, je ne faisais qu'écouter cette voie. Elle était tout, occupait toutes mes pensées, ne partageait aucun espace. J'allais enfin la retrouver. La serrer dans mes bras. L'embrasser. La revoir. Lui reparler.

D'ailleurs, pourquoi diable donc avions-nous été séparé ? La question m'effleura l'esprit puis sembla disparaitre. Mais la question revint et je fus capable de la retenir. Je la retournais dans ma tête. Pourquoi avions nous été séparé ? Bon sang... Quelque chose clochait. Quelque chose ... m'attirait. Quelque chose s'accrochait aux limbes de mon esprit. Une sorte de rêve. Un rêve curieux d'ailleurs. Pourquoi donc ce rêve prononçait ces paroles. Étrange, il ne me disait rien pourtant. Une face inconnue, une voix inconnue. Un truc qui ...

"Megumi, ne t'inquiètes pas, j'arrive !"

Je secouais mon bras pour le dégourdir, essayant de chasser ce rêve qui ne voulait pas me quitter. J'avançais vers Megumi. Je me réjouissais déjà de notre rencontre. Mais pourquoi ... Là, c'était agaçant.

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'Destin' : 10

Ven 04 Mar 2011, 22:33

H7

Tadao Jundai

*Que fais-tu ? Tu m'abandonne à lui ? Fais quelque chose ? Viens ! ! !*

Alors qu'il suivait son compatriote, le salary-man faisait tout son possible pour chasser cette voix de son esprit.
Chisato ne peut être là. Impossible.
Comme les aliens ne peuvent exister. Lui-même était-il là ? Une question qu'il se serait volontiers posé, s'il n'avait pas à poursuivre ses deux "camarades".
Seulement, les deux hommes aller beaucoup trop vite. Et sa nage ne l'avait pas laissé en meilleure forme.
Son corps tout entier était martelé par la fatigue et la douleur.
Mais son compagnon ne ralentissait pas, comme hypnotisé par sa tendre Chisato, ou qui que cela puisse être.

- Hey ! Attends-moi ! J'arrive à peine à resp...

H7

[B1-2B] L'Appel du Large Nassimmini

Najim Larzi Al Hazred

Alors que le représentant Labellis tentait de rattraper son compagnons d'infortune, les deux hommes avaient presque atteint l'autre côté de la petite île.

Parvenu au sein d'une petite clairière, le salary-man pouvait apercevoir le rivage le plus proche, et ses eaux tumultueuses.

Au milieu de cette clairière, le gaijin, tournant le dos à ses "équipiers", le regard braqué vers un être situé à quelques pas de là...

H7
[B1-2B] L'Appel du Large MartienAphro1mini

[B1-2B] L'Appel du Large MartienAphro1mini

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Martien Sereia

*Tu es enfin là ? Aide-moi. Ne le laisse pas n'emmener...*

A quelques centimètres du musulman, se tenait une créature des plus envoutantes.
Une paire yeux, à la fois pénétrants et versatiles, semblait balayer les trois hommes, avec une étrange assymétrie.
Malgré cela, Tadao sentait ce regard l'envahir.
Il ne connaissait pas cette femme. Quoique puisse lui dire son instinct, ce n'était pas Chisato.
Ce n'était...même pas une femme !
A la vue de ce qui se situait en deçà de son buste, le salary-man comprit le sens de sa marche.
Cette derrière n'avait pas de jambes. Elle était...comme un poisson...
Il allait être emporté par les flots !
Cependant, l'homme ne pouvait s'empêcher d'approcher.
Etait-ce sa chevelure luisante ? La perfection de ses sein ? Ou bien ce regard envoutant ?

Les deux hommes continuaient d'approcher de la créature.

Pour Takeshi Murakawa, c'était autre chose.
C'était sa tendre Megumi qui était en danger, attaquée par le terrible Masashide, qui commençait peu à peu à lui arracher ses vêtements...
(hrp: Je compte sur toi pour accorder cette illusion à ton propre RP)

Quant à l'être qui absorbait l'attention des trois hommes, sa froideur était aussi palpable.
Pas un mot n'échappait de sa bouche, pas un sourire n'égayait ses lèvres humides.
Quant à son regard, aucun clignement ne semblait s'y glisser.
Chacun de de ses yeux semblait se mouvoir indépendamment.
Scrutant ses futures victimes une à une, elle décida de s'en prendre au premier arrivé, le pauvre Najim Larzi Al Hazred...

Aussi, elle fait signe au musulman d'approcher. Ce dernier s'exécute, les larmes aux yeux.

Par ce geste, le représentant Labellis prends conscience d'un autre aspect de sa morphologie.

Des ongles longs, très longs, et surtout, acérés comme des rasoirs.

Alors que, de sa main droite, la créature se saisit du cou du musulman, un éclair de lucidité se saisit du représentant Labellis.

Sans plus attendre, ni hésiter une seconde de plus, l'homme braquait son X-gun en direction de la créature, abandonnant son détecteur, pressant les deux détentes...

Tenant toujours fermement le musulman, la créature s'aperçoit de la manœuvre du salary-man.
Ses trait se durcissent. On peut déceler des veines bleues se dessiner sur son visage.
Son regard est haineux. La créature ouvre la bouche, montrant à l'homme d'affaire des crocs des plus acérés.

Puis, emporte vers elle le musulman...

Ven 04 Mar 2011, 22:35

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Tadao Jundai

• JET DE DESTIN •

1-3 : Les réflexes du représentant Labellis sont prodigieux. Pas sa précision. En voulant protéger son amis, Tadao lui pulvérise sa colonne vertébrale. Alors que la créature dévore goulument le crâne du musulman, l'homme d'affaire est démoralisé. Et pour couronner le tout, son camarade Takeshi ne semble pas apprécier son intervention...

4-6 : Dans la précipitation, Tadao ne prends pas la peine de bien viser. Alors qu'il provoque une déflagration sur les rocher environnant, la créature arrache la gorge du musulman, de ses griffes acérées. Alors que son existence se termine douloureusement, le musulman est libéré de l'envoutement. Quant à Takeshi, il continue de s'approcher de la créature...

7-9 : La précision, avant la vitesse. C'est plus sage non ? Tadao Jundai touche la créature en pleine tête. Cependant, avant de subir la déflagration, la créature arrache le visage du musulman, avant de l'abandonner sur le sol. Les trois hommes sont libérés de l'envoutement. Le musulman s'effondre.

10-12 : La précision chirurgicale du représentant Labellis est stupéfiante. Avant qu'aucun mal ne soit fait à ses compagnon, Tadao Jundai fait exploser la boîte crânienne de la mystérieuse créature. Les trois hommes sont libérés de l'envoutement. Le musulman est sauf.

Pour plus d'informations sur le jet de dés, c'est ici.

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Ven 04 Mar 2011, 22:36

Jet de Tadao Jundai

Ven 04 Mar 2011, 22:36

Le membre 'Gantz' a effectué l'action suivante : Destin

'Destin' : 7

Sam 05 Mar 2011, 22:13

H7

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Martien Sereia

Elle avait beau jeter un regard noir à l'attention de son adversaire, la créature était défaite, et le savait.

Mais elle n'avait pas dit son dernier mot. Aussi se saisissant du pauvre étranger qu'elle tenait en main, elle lui creva les yeux, de ses griffes acérées.
Puis, de toutes ses forces, elle plongea ses larges dents dans le visage de sa victime, lui arrachant un cri de douleur magistral.
Léchant le sang de sa victime, tout en enfonçant ses crocs dans sa chair, elle en oubliant sa défaite l'espace de quelques instants.
Alors que son cerveau explosait, elle pu faire partager à son gibier, l'effet de la déflagration.

Puis la délivrance.
Alors que son corps inerte chutait dans l'herbe, les trois hommes était libérés de l'envoutement, regagnaient leur lucidité.

Sam 05 Mar 2011, 22:14

H7

Najim Larzi Al Hazred

Une lucidité dont ce serait bien passé l'arabe dément.
Chutant lui aussi, il avait perdu tout repère.
L'ensemble de ses sens l'avaient abandonnés.
Seuls le froid et la douleur l'envahissaient, alors qu'il se tordait de douleur, le visage arraché.

L'homme vivait certainement ses derniers instants. Et il ne savait même pas ce qui avait causé ses tourments.

Sam 05 Mar 2011, 22:15

H7

Tadao Jundai

Alors qu'il venait d'éliminer la créature, Tadao Jundai senti son esprit chuter lourdement.
Il était de retour. La voix de Chisato s'était tù. Il pouvait entendre le ressac, respirer l'air boisé, sentir la brise sur son visage.
Il était vivant...
A deux pas de là, une horreur qu'il aurait bien voulu fictive.
Son compagnon musulman, le visage arraché.
L'horreur à laquelle il pouvait assister était si grande, qu'il aurait été impossible d'inventer une telle illusion.

S'approchant de l'homme meurtris, le salary-man ne savait que faire.
Il n'avait aucune connaissances en médecine. Pas même s'agissant des premiers secours.
Et même dans ce cas, une telle blessure serait-elle guérissable ?
Le musulman pourrait-t-il retrouver sa physionomie ?
A ce moment là, le représentant Labellis repensait à Hubberon...

- Il faut éliminer la cible. Il faut tuer le martien Azif. C'est le seul moyen de sauver l'arabe...

Dim 06 Mar 2011, 10:35

H7

Malgré tout, je poursuivais mon chemin. Mon état second ne m'empêchait pas de ressentir tout autour de moi une épaisse forêt. Mais si certaines questions venaient tarauder mon esprit inquisiteur, aucune ne put me faire arrêter ma marche, ni même rebrousser chemin. Après tout, ma femme m'appelait, ne cessant de me parler. La source était droit devant moi. J'allais la retrouver. Enfin. Mais pourquoi avions-nous était séparé ? Pourquoi ? Non, la réponse me fuyait.

Je débouchais dans une petite clairière. Là, devant mes yeux, se tenait Megumi. Rayonnante. Souriante. Enchanteresse. Je sentis mon cœur se serrer, une vague de joie me submergeant. Je ne trouvais pas les mots à lui dire, restant debout, muet et hagard tel un grand dadet. J'avançais à pas lent.

Puis quelque chose clocha. Son tendre sourire disparut de ses lèvres alors qu'elle se tournait vers quelque chose. Je regardais et le voyais. Lui. Ici. S'avançant vers elle. Un mal de crâne fulgurant me transperça. La scène s'était comme dédoubler, un fort sentiment de déjà vue vrilla un instant mes tempes avant de disparaitre. Troubler, mais surtout alarmer, je voulus avancer mais mes jambes refusaient de m'obéir. Je voulus dégainer, mes mes bras refusaient tout autant de bouger. Et lorsqu'il commença à la dévêtir, j'entendis son cri perçant et ses suppliques larmoyantes. Je sentis la colère monter en moi. Je me débattais comme un fou pour me libérer de mes chaînes invisibles.

Et quand ma rage fut à son paroxysme, je me sentis partir en avant. La colère sourde qui bouillonnait en moi pris le contrôle de mon corps alors que je dégainais mon beretta. Marchant d'un pas rageur, je mis en joue ce porc de Masahide. J'allais tirer.

Tout d'un coup, mon esprit sembla imploser. Les gouts, les couleurs, les odeurs, les sons, tout semblait vouloir se mélanger dans une symphonie dantesque. La terre sembla se renverser, tournoyer sur elle-même. Une cacophonie incroyable envahie mes oreilles alors même que se taisait la voix de Megumi. Etait-ce trop tard ? Et puis me revint à l'esprit la scène. Megumi. Non... je n'avais rien pu faire. Mais alors ? Que ...

J'ouvrais des yeux neufs sur la scène. A quelques mètres de moi se trouvait le jeune japonais, debout, une arme-jouet à la main. Je le regardais, un peu hébété, les yeux grands ouverts. Puis je posais mon regard sur l'arabe, à ses pieds. Il semblait inerte. Du sang coulait abondamment. Il semblait avoir comme été croqué par quelque mons... ... ... Mon regard se posa sur la chose. Une queue croisant entre serpent et poisson, un buste d'humain. Et un bout de visage d'humain partiellement explosé. Ecœurant. Mais qu'était-ce donc ? Une image s'imposa dans ma tête. Une créature mythologique. Une sirène. Capable d'envouter les hommes, les attirer pour mieux les piéger dans leurs antres. Avant de les dévorer vivant, leurs victimes toutes souriantes, inconsciente de leur état. Alors tout ca. Megumi. Masahide.

Je fis quelques pas titubant pour m'approcher du japonais survivant.

"Ca ne me plait pas tout ca."

Je me rappelais son arme-jouet. Ce devait être lui qui avait abattu la chose. Frêle comme il était, cela avait du requérir un énorme effort. Mon estime augmenta soudainement pour lui. J'aurais très bien pu me faire dévorer sans m'en rendre compte après tout. Tout comme le gaijin.

"Ne nous attardons pas ici. Il n'y a plus rien à faire. Rejoignons les autres. Viens."

Me retournant, je serrais mon poing sur la crosse du beretta. Et doucement, comme un souffle :

"Merci."

Lun 07 Mar 2011, 14:27

H7

Najim Larzi Al Hazred

A mesure qu'il remuait, le musulman perdait en mobilité.
De plus en plus faible, de plus en plus fatigué, il se plaça en position fœtale.

Comme synchronisé avec son compagnon, situé à quelques centaines des mètres de là...

Lun 07 Mar 2011, 14:28

H7

Martien Sereia Jr

Alors le yakuza se préparait à une retraite stratégique, un cri d'enfant retenti dans la petite clairière.

Un être d'un mètre, à peine, se glissait auprès du groupe, pour se blottir contre le corps repoussant du martien Sereia.

Le visage du petit être semble étrangement humain. Hélas, le reste de sa physionomie est semblable à l'horreur que vous venez de terrasser.

Les larmes aux yeux, criant son désespoir, le petit être n'a d'yeux que pour la dépouille fraîchement abattue.

Lun 07 Mar 2011, 14:29

H7

[B1-2B] L'Appel du Large Martiendodumini

Martien Doudiruc (X1)

Émergeant d'un des bosquets avoisinants, un autre spécimen fait son entrée.
Un être aux traits plus familiers, si on peut dire.

Ce martien Doudiruc avance doucement vers les deux gantzers.
Enfin, doucement pour un Doudiruc. Pour un humain, c'est une allure normale.

Il tient dans sa main droit, une épaisse branche, taillé comme une masse, qu'il agite vigoureusement.

Son regard alterne entre les deux hommes, et le petit être.De sa bouche, ne sont émis que des bourdonnements.

Rien qui ne vous permette de déceler ses intentions...

Dim 20 Mar 2011, 10:07

H7

Un cri me fit m'immobiliser. Un cri d'enfant, perçant et cristallin. Mais un je ne sais quoi de monstrueux aussi. Je me retournais et observais le monstre-enfant s'approcher du cadavre de la sirène. Selon toute vraisemblance, sa détresse évoquait une relation intime avec l'être décédée. Était-ce son enfant, là, qui se blottissait contre le cadavre encore fumant ? Était-ce capable d'engendrer ? Ce genre de monstre ? Mais dans quel enfer avions-nous été transporté ? Je m'approchais du petit être pour mieux le contempler, l'esprit déjà alerte qu'il devait manquer un membre de la famille ... Peut-être dans les parages. Je lançais à mon compagnon :

"Bon sang, y'en a combien des comme ça ? J'aimerais bien savoir d'où ils sortent tous ces monstres !"

Une idée me vint. Je rangeais mon beretta dans mon holster et prenais l'arme-jouet que j'avais encore sur moi. Je ne l'avais pas encore testé. L'autre, avec moi, avait réussi à faire exploser cette sirène. Le mien semblait différent. Une forme de Y plutôt qu'un X. Soit. Surement différent. Trois canons... Pourquoi faire, j'allais être fixé !

Mais un autre bruit détourna mon attention. Un petit homme rapide venait de débarquer dans la petite clairière. Enfin, un homme. Non. Encore un monstre. Différent cette fois-ci. Pas le père de l'autre monstruosité infantile. Il agitait un bout de bois. Une arme ? Cette pensée me fit sourire mais en même m'interpella. Un être qui s'arme est un être intelligent et donc à ne pas sous-estimé. Il hésitait dans ses gestes, ne sachant pas vraiment quoi faire. Il nous regardait successivement, tous les trois. Fallait-il deviner ses intentions ? Voulait-il protéger le petit ? Comme une sorte de nourrice protectrice. Mais qu'avait-il comme relation avec le petit monstre ? Ou bien était-ce pour le dévorer ? Après tout, un petit sans défense est toujours une proie facile pour les charognards. J'hésitais sur la démarche à suivre. Quelques secondes seulement. Je lançais au nouvel arrivant une petit pique.

"Il a l'air délicieux ce petit ! Tu en veux un bout ? Je vais le faire rôtir..."

Puis je me retournais à moitié, gardant un œil sur le nouveau venu pour observer ses réactions et pointait le y-flingue en direction du jeunot. J'appuyais sur une gâchette en plein sur le monstre-enfant.

H7

Martien Sereia Jr

Distrait par la présence du martien Doudiruc, le preux yakuza est surpris par les petites fusées générées par son appareil.
Si distrait qu'il ne saurait dire d'où sont apparus ces étranges fusées qui encerclent la jeune créature.
Ces fusées sont bientôt suivi de fils lumineux qui enserrent le petit être, privé de mobilité.
La lumière est forte, mais pas assez pour éblouir Takeshi Murakawa, qui détient désormais son adversaire larmoyant.

Cependant, il est trop tôt pour dire si l'étreinte sera définitive...

H7

Martien Doudiruc (X1)

Alors qu'il observe l'effet de son arme, le paria ne se rends pas compte que notre martien Doudiruc est maintenant juste à côté de lui.
Ce dernier désigne le petit être, de son index, tandis que de l'autre main, il agite son bâton, avec une frénésie manifeste.

H7
[B1-2B] L'Appel du Large Nassimmini

Najim Larzi Al Hazred

Une libération ou un nouveau calvaire, la nouvelle vie de Najim Larzi Al Hazred s'achève tout doucement.
Aucun son, aucune lumière ne lui parvient, juste la solitude de la mort, sobre et inévitable...

[B1-2B] L'Appel du Large Thfaustdeathgif1

Sur la façade opaque de la sphère noire, le portrait de l'arabe sacrifié apparait, se teintant d'une aura grisâtre, renvoyant l'émissaire du monde arabe, vers des contrées encore plus lointaines.

Cependant, pas le temps de se lamenter. La chasse continue...

TEMPS RESTANT : [00 H 48 M 03 S].

H7

Tadao Jundai

Alors que son compagnon reprenait possession de ses moyens, le représentant Labellis comtemplait la dépouille de leur ancien équipié.
Il aurait suffit de peu, pour qu'il soit à sa place. A vrai dire, il ne devait sa survie qu'à un coup de chance.
S'il savait nager correctement, il serait maintenant décapité...

Mais ce n'était pas le moment de se lancer en conjectures.
Chisato, l'arabe, Hubberon, la chambre, ils n'étaient pas là.

En cet instant, il y avait lui, son compatriote, et deux étranges créatures.
Un homme-ruche, et la progéniture de cette créature putride.

Il aurait bien descendu le petit être derechef, mais les deux autres lui bloquaient le passage.
A son tour, il s'approcha. Observant les liens qui enserraient l'engeance malfaisante...

- C'est...l'arme en forme d'Y ? Ca ne doit pas suffir, je pense.

S'adressant à Takeshi, Tadao Jundai ne quittait pas de vu l'autre énergumène.

- J'espère qu'on est pas tombé dans un autre piège. On ne pourra compter que sur nous-même cette fois-ci...

Si les choses tournaient mal, l'étrange homme-ruche serait sa première cible.
Mais ses chances de succès dépendraient des actions des trois autres...

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