Salle de Gantz

Yakumo alla vers Shugo pour le rassurer... Se qui marcha assez bien puis du coup le jeune homme commençais toujours à prendre connaissance des visages dans la pièce. Il se fit chuchotter quelque chose qu'il n'avait pas vraiment compris, étant donné qu'il n'avait même pas pris la peine de suivre aucune discussion... Il se contenta de s'exécuter a la demande de Yakumo, il dira donc qu'il est un Otaku pour le moment si jamais il fallait qu'on lui demande quelque chose sur ça tenu...
Shugo lâcha donc d'un simple "Ok" en guise de réponse.

Puis il se releva, il vit alors qu'une drôle de femme approcha de Yakumo pour lui demander quelque info, mais il était plus attiré par la téléportation d'un nouveau venu. Il trouvait une fois de plus ce mode de "téléportation" assez horrible, transférer quelqu'un de cette manière, si lente était aussi bien plus réaliste que de voir quelqu'un apparaître d'un claquement de doigt!

Je ne m'y ferais jamais

Pensa-t-il, non pas que la vue de organes le terrifié... Mais c'est un peu comme si ceux qui organisez tout ça veulent nous exhiber ce spectacle horrible, comme une mise en bouche avant l'horreur totale. Mais en observant cette personne qui fini par se matérialiser complètement il pris soin de relever son crie. Normal que quelqu'un panique, dans un cas comme ça il est dur de garder son calme... Mais se contenter de gueuler un simple et ridicule "ça m'énerve" reste tout de même assez unique, Shugo imagina alors le contraste entre son arrivé et celle de Ethan et il ne peut s’empêcher de sourire un peu.

Que lui est-il passé par la tête pour soudainement dire ça...

Pensa-t-il avant de finir par regarder la tour de Tokyo au loin...

Mais alors pourquoi il avait mal au crâne ? Un saut dans le vide, et un maux de tête ? Ses yeux s’ouvrirent d’un seul coup produisant de surcroit une opposition de couleur dramatique dans ses iris virevoltant du noir des ténèbres à la blancheur du paradis. Il s’éblouit littéralement, ne distinguant que dalle, refermant par instinct immédiat ses yeux tout en se redressant nonchalamment sur un sol froid. Une main lui couvrait désormais le visage tendit que l’autre s’appuyait sur ce sol glacial. Il s’habituait désormais à ce nouvel environnement, bien loin du béton dans lequel il s’était projeté comme une merde d’oiseau. Foutue gravité quoi.

Il était pas à l’hosto. Il était pas à la pension. Il était sur les hauteurs, un appartement blindé, peut-être un squat.

La lumière l’avait lessivé. Étrangement d’ailleurs. Autant qu’il s’en souvienne il venait de se défenestrer avec un lardon, il croyait qu’il pouvait voler ou toucher le ciel. Il a bien gouté le béton. Et ça faisait trop mal pour être un rêve. Il sentait encore les coups qu’il avait administré à ses cowboys comme des bonbons qu’on distribue aux pubères. Ses poings semblaient encore trembler d’excitation.

Et pourtant, il était là dans cet appartement avec un mal de crâne à faire hurler un muet. Etait-ce ces voix incessantes ? Sa tête bascula sur sa gauche, ses yeux papillonnèrent nerveusement cherchant un point de repère visuel à cette sonorité insupportable, il était dos à un mur, dans un coin de la ^pièce assez vaste juste en face à l'extrémité d'une boule noir soucieuse. Sa flexion crânienne lui donna un sérieux coup de vertige, il se massa langoureusement le cou et se détendit la colonne. Un spectacle se dessina sur ses yeux : une foule distincte et diversifiées jouait devant lui une pièce dramatisante à souhait, un remake assez vaseux d’un conte pittoresque où l’ensemble des protagonistes paraissait inquiets et tourmentés. Hideaki entendait geindre et se plaindre, de discussions naissaient des appréhensions et des questionnements qui dépassaient la compréhension du voyou. Lui il se relevait péniblement au rythme des allégations bruyantes, le sourire moqueur sur le bouche et des yeux narquois d’incrédulité.

Un bon étirement et le revoilà sur pied. Bizarre sensation. Aucune blessure rien. Des vêtements impeccables, une classe inimaginable, un paquet de clopes dans sa poche et ses lunettes sur le col de sa chemise. Vraiment, comment pouvait-il penser qu’il était mort. C’était trop beau pour être vrai. Il se reflétait dans la fenêtre longeant un côté de la pièce. Sa vue était sublime, elle donnait un bon observatoire sur la ville. Malheureusement, spectacle gâchée par le brouhaha ambiant et le nombre incalculable de personne. Ses yeux se balancèrent tout autour de lui au rythme d'une marche saccadée vers l'étrange boule. Hé ouais, il venait de se rendre qu’il était en pleine centre de la masse. Il avait pris son temps le pépère. Des gueules cassés, des minots, des androgynes, une femme ou un animal se prestait devant son regard amusé. Putain mais où était-il ? C’est quoi cet appartement nom de dieu ?

Il fit des tours sur lui-même, telle une danseuse étoile au bouc taillé et à la coupe affreusement hirsute. Putain, elle l’était hirsute ! Oh merde, y’en avait assez pour la journée. Se reprenant, il observait tour-à-tour les différents interlocuteurs prendre la parole tout en essayant de comprendre toutes les mystifications dont ils faisaient preuves. Un coup il entendait que toutes les personnes ici présentes venaient de décéder dans d’horribles circonstances, l’autre coup qu’ils étaient tous en vie et qu’ils allaient participer à une chasse à l’insecte et au final, les beuglements de la chèvre avaient tout autant de valeur que ses racontards d’enfoirés.

Il dévisageait les fortes têtes et les beaux-parleurs avec insistance, et ils lui rendaient bien. Le petit bourge au costard, le petit faiblard en face à face avec un colosse en pâte à crêpe et se rapporta sur une jeune femme au charme quelconque mais aux formes malignes qui s’acclimatait bizarrement à l’endroit. Mais n’eut-il pensé qu’il avait les crocs, qu’il pensa tout d’abord à faire taire toute la peuplade. Se raclant la gorge à grandes flopées, il tint à peu près se langage (complètement hasardeux).

" Youhou, quelle fantastique cour des miracles ! Si j’avais su qu’il fallait faire la queue pour mourir, j’m’en serais bien passé. Pas question que j’rejoigne le paradis avec une troupe de poltron dans votre genre. Alors quoi j’vais en enfer ? " Dit-il d’une façon aussi grossière que je m’en foutiste.

Il prit une clope qu’il glissa dans sa bouche, et cherchant dans sa poche ses allumettes qu’il ne trouva pas, se reporta sur les deux clopeurs du fond.

" Hé, une petite étincelle pour un mourant ? " Beugla t-il à leur encontre tout en agrippant avec style ses lunettes de beau gosse.

Et soudainement, juste sous ses yeux, apparut un nouvel invité. Un vieux gaillard, un maton de l’ancienne époque, une nouvelle gueule cassée en somme. Et même pas japonais. Enfoiré d’étranger. Tout en l’évitant et en accentuant ses pas vers les fumeurs du coin, il laissa disparaître sa petite réflexion chicanière.

" Et lui là, il pouvait pas crever dans son pays ? Non mais sérieusement, où va le monde, hein ? " Lâcha t-il le regard dans celui d’un vieillard tremblant.

La chanson s’arrête et lui quitte le coin « fumeur » laissant le vieux et le gosse et l'autre nouvel arrivant dont il ne commentera pas l'attitude ni le look vestimentaire, la chanson suivante se profile déjà, plus le temps de regarder cette bande de con.

Try it, destroy it : And Just Do It

Quoi une bande de con ? Si tout a fait, on a déjà les intellos qui se précipitent déjà sur un débat a la con pour savoir ce qui va se passer. Le cirque continue de s’agrandir et lui a bien regardé la façon d’apparaître des gens, en pleine sciences fiction. Non non, rien d’étonnant franchement, tout le monde fait la gueule parce qu’ils sont enfermés ici. Il aurait voulut se frapper tellement la situation était ridicule. Il regarda l’heure et la date sur son Mp3, la même que celle de sa mort. Donc il était effectivement dans un sacré bordel, entouré de gamins complètement con, très rassurant. Il fallait vraiment qu’il retourne dans sa boite, pas le temps pour ce genre de connerie mais si l’autre avait raison il allait devoir tuer des « trucs » ? Wouhou, vive la réalité, plus on la suit et plus elle nous fuit.

Il les a tous écouté et pour le moment ce n’est pas bon signe, mort, vie, tuer et puis la boule qui allait s’ouvrir. Il émettait de la réserve, mais pourquoi pas au final. Il n’avait aucune raison de ne pas croire le gamin, il avait une explication au moins. Il suffisait de le voir faire pour voir qu’il connaissait certaines personnes ici. L’enlèvement était peu probable vu la tête de mioche de lui et de ses copains de toute manière…

Un sacré bordel, juste ça. Lui se dirige vers la grosse boule au centre de la pièce Placés comme l’aurais été une télé dans un salon. Sans doute le truc le plus étrange. Il se concentra pour essayer de percevoir l’intérieur, mais rien, il aurait pu essayer de faire chauffer le métal mais ça aurait été révélateur de ses pouvoirs.. il verrait plus tard.

Il se tourna finalement vers le reste de l’assemblé détailla les visages, il y avait trop de monde ici. On allait faire quoi, les empiler les uns sur les autres jusqu'à ce qu’ils crèvent ? Cette saloperie derrière lui qui sonnait creux avait intérêt à s’ouvrir bientôt. Il regarda encore cherchant peut-être des alliés ou une bande d’idiot de plus à contrôler. Enfin non, il n’y avait rien ici qui lui faisait envie. L’autre gominé ne disait rien pour le moment et rester impassible planquer derrière ses lunettes ne parlant a personne. C’était bizarre, comparé aux autres cons s’énervant ou s’excitant pour un rien. D’ailleurs ça manquait carrément de fille dans le coin, de bonnes filles du moins, plus canon que la pleurnicharde qui avait fait on apparition ne lui faisait qu’à peine envie vu son âge lui rappelant ses gosses à lui. Il n’avait pas de temps à perdre pour des conneries. Portes sans aucuns doutes fermés, entourés par une foule d’inconnus…


Il s’assoie sur la sphère et regarde la foule, continue de fumer, monte le son et écoute sa musique. Il baille, il s’emmerde franchement et se sent à peine concerner par tout ça. Il y a rien a faire ici, cette saloperie avait intérêt a s’ouvrir bientôt, même si il ne pouvait pas risquer de tout faire cramer ici et d’en crever, l’idée en devenait de plus en plus intéressante… il n’attendrait pas toute la nuit ici. La colère monte et lui commence à s’échauffer.

Une peau verte et décharnée, un regard luisant et obscène, et une mâchoire acérée, telle est la cible proposée ce soir. Si tout ceci est réel, vous doutez sérieusement qu'un tel être puisse être animé d'intentions louables...

Plusieurs choses s'étaient enchainées pendant que le jeune homme était perdu dans l'évaluation du massacre de ce soir. Le travelo, la succube, l'alcoolo,, il avait rien entravé à toute cette équipée, et doucement, il tapota l'épaule de l'arabe, qu'il n'avait pas remarqué.

-You did...progrès, hum...pas comme moi, quoi.

Il valait très certainement pour lui éviter de se prononcer de trop dans cette langue qu'il ne maitrisait de façon épisodique. L'important était que l'autre comprenne l'idée. Puis, la musique. Ce souvenir d'oppression, même dans son étrange empire enfumé de gandja lui était maintenant revenu intact. Il tremblait d'excitation, la cible, plus vite, plus vite ! Et l'autre bâtard devant, bordel. Bientôt le moment...quand il l'aperçut, il soupira de déception. L'horrible apparition n'était pas un poulpe : la cible avait changée...mais qu'étaient-ils devenus ?! Peu importait, après tout, il allait montrer à cet espèce de Batman et ces congénères qui était le boss !
Suite à l'intervention stressée de l'officier, il ne put s'empêcher de sourire.

-Ça, c'est juste UN des trucs à tuer. La dernière fois, c'était blindé de monstre, en plus de notre "cible". Et des bien plus dangereux. Tout le monde va devoir se battre, et si on ne s'entraide pas, vous mourrez. Simple et net. Ta fierté vaut plus que ta vie, l'inspecteur ?

(Ps : petit message rapide et médiocre posté depuis mon portable, justenpour dire que je suis toujours là ^^')

Kojiro tremblait malgré son calme. Il ne cessait de regarder les occupants de l’appartement de façon paranoïaque.

On ne lui expliquait pas grand chose, certains semblaient en connaître davantage sans pour autant en faire par aux ignorants.

Puis la sphère s’alluma avec un message alarmiste, rapidement remplacé par un profil comme si il s’agissait d’un criminel recherché façon westerns italiens tout en déployant des sortes de casiers ouverts qu’on n’aurait pas soupçonné pouvoir tenir dans l’objet inconnu.

Ce que dit le jeune homme détruit l’effort de maîtrise que Kojiro faisait, ils allaient mourir.

« Non, non je ne veux pas ! »

passage du couloir à la salle Gantz

Albert se leva et jeta un coup d’œil vers l’armoire à glace qui semblait venir de Russie.

« Et toi je suis sur que tu n’es pas le genre d’homme à se laisser manipuler par un gosse qui n’a même pas encore trempé sa biscotte dans le beurre . » **en russe**

Sans attendre une réaction de l’homme physiquement impressionnant, il revint dans la pièce lorsqu’il vit la sphère afficher un message leur faisant bien comprendre qu’ils devraient se soumettre à sa volonté.

Un instant plus tard, elle remplaçait son message par le profil d’une créature. L’objet de leur mission. En apparence, un gros chat noir ou une gargouille. Les informations laissaient penser qu’il s’agissait d’une monstre faisant des attaques vivent.
Sûrement nyctalope, en se basant sur la citation on pourrait éventuellement penser que cette créature soit doté d’une intelligence allant au-delà de la frontière entre l’animal et l’homme. Selon ce détail, elle pourrait pousser l’arrogance au point de révéler sa présence à sa proie avant de la tuer ou de l’attaquer.
Enfin, le sang montrait bien qu’il s’agissait d’une créature carnivore. Étant donné sa morphologie, la créature devrait opérer sur les hauteurs et en se servant des ombres.

Il posa une main rassurante sur l’épaule de l’homme qui perdait la maîtrise de ses nerfs. A travers ses verres teintés, Albert le fixa.

« Mon brave allez souffler un coup dans le couloir vous en avez besoin, je vous aiderai si il le faut. »

Son ton montrait une certaine maîtrise de soi et une assurance déconcertante au vue de la situation dans laquelle les occupants se trouvaient.

Cette méthode n'était pas la plus originale, ni la plus délicate, pour la tendre succube, mais elle avait le mérite de fonctionner, avec grâce et célérité. Elle avait attiré l'attention de l'homme en costume, et l'avait conservé, révélant ce caractère de gros nounours protecteur qu'elle avait décelé, au premier regard. Tout robuste qu'il pouvait être, le brave homme ne pouvait résister à la tentation de soutenir une demoiselle en détresse, d'autant qu'il ne s'agissait pas de n'importe quelle demoiselle. Bien que la concurrence féminine n'était pas des plus rudes, en ces lieux, la fierté de la jeune femme ne désemplissait pas. Il ne faudrait pas longtemps pour que le brave salary-man ne se transforme en chevalier servant, prêt à se sacrifier pour elle. Il n'était pas encore temps de l'envoyer au casse pipe, cependant. Trop tôt, et inutile. Par ailleurs, il lui fallait s'assurer de la docilité du charmant gaillard. Aussi, la nippone, se décida enfin, de lui rendre son regard, adoptant une expression de désorientation, puis une attention particulière vers la boule. L'homme était sans voix, partagé entre le contenu de la sphère noire, et le regard de la succube. Se faisant, Mitsuko en profita pour observer avec d'autant plus d'attention, l'homme d'affaire. Un vrai roc ! Prêt à s'effriter à tout moment, pour un instant de grâce avec la démone... Si elle n'avait pas eut un orgasme quelques minutes plus tôt, elle serait déjà en transe. Mais ce n'était, encore une fois, pas le moment...
La jeune femme se contenta de prononcer quelques mots, timidement, à l'attention de sa proie...

- Je... suis fatigué... Tant d'armes, tant de morts... Quand cela va-t-il finir ?

Le tapotement d'une bouteille de bière vide sur son pied n'arriva pas à le défaire de cette rêverie guerrière. L'enchaînement des événements qui s'accélérèrent à son arrivée dans ce purgatoire populaire semblait si irréaliste et complètement absurde ; à tel point qu'il en oublia sa clope fourrée dans le bec attendant son étincelle de vie. La présence d'une putain de grosse boule noire opaque dans un appartement limpide avec une vue sur Tokyo grandiose abritant un panel de décédés ça prêtait à sourire. Mais qu'elle chante et qu'elle serve de télé gratis, ça vraiment, Hideaki ne pigeait pas. Son visage entier c'était figé complètement hébété. Sa clope vacillait tendit que ses yeux s'écarquillaient nerveusement devant l'écran apparaissant. Un texte aussi cynique qu'arrogant défila rapidement. Hideaki ne réagit pas, scrutant l'écran avec une certaine curiosité attendant la suite de ces paroles - bien qu'au fond de lui, ça commençait à prendre une tournure assez chiante. Une gargouille digne d'une série B nanarnesque se dévoila alors suivit de quelques indications sur sa condition.

Il cligna des yeux. Une fois, puis une seconde. Et à la troisième, dans un claquement rapide la boule s'éclata en plusieurs parties laissant entrevoir un arsenal high-tech impressionnant. Hide ne se froissa pas, toujours figé par la tonnes d'informations qui se précipitaient dans son occipital et qui naviguaient désormais vers son cervelet tout chaud. Il comprenait rien à ce bordel, mais alors vraiment rien. Il venait de mourir, il s'attendait pas à aller quelque part ensuite, encore moins dans un appartement de tarés à exécuter les ordres d'une boule noire à la con.

"Qu'est-ce que c'est que cette merde ... ?! " Lâcha t-il insipide.

Tuer la chauve-souris humanoïde ? Qu'est-ce que c'était que ces conneries ? Et putain, d'où sortaient toutes ses armes ... et ce putain de chauve dans la boule ?! Hideaki zieutait une masse imberbe nichée dans la boule, reliée par celle-ci à l'aide d'une sorte de respirateur. La chose semblait en état léthargique, peut-être était-ce elle qui manigançait tout ça. Sur le moment, la chose qui retenait le plus d'attention au jeune homme, c'était la quantité d'armes dont ils disposaient et l'esthétique de celles-ci. Il avait jamais vu ça de vie, même à la télé dans des émissions quelconques. C'était purement fantaisiste, on se serait dit à une partie de laser game ou une rétrospective grandeur nature d'un jeu-vidéo ou un film de science-fiction. Une déduction purement logique si ce n'est qu'il était mort, mais se portait aussi bien qu'un vivant (et avait ses clopes et sa paire de lunette). Il voyait aussi disposées de façons grotesques des valises portant des étiquetages invraisemblables. Il y en avait un paquet, peut-être même le nombre suffisant pour toutes les personnes ici.

Il vit furtivement le prototype d'un taliban s'emparait d'une malette et s'enfuir dans un couloir avec. Au même moment, il sentit quelque chose frapper son pied, une bière vide.
D'un coup, il se réveilla comme si il venait d'assister à une scène en dehors de son corps et qu'il venait de regagner celui-ci grâce à un choc kinétique assez puissant. Ses cheveux s'allongèrent, son visage étincela et ses dents éclatèrent de blancheur. Un tremblement d'excitation s'empara de lui. Tout son corps résonnait d'un séisme d'ivresse : ses poils s'hérissèrent, ses doigts tendus se refermaient en deux solides poings déterminés, ses jambes lourdes s'avancèrent avec fermeté vers l'arsenal extraordinaire. Il attrapa deux guns en X et les retira de leurs enclos respectifs. Tout en les tournant dans ses mains, il sentit sa curiosité et son excitation bouillir comme face à un combat qui promettait. Un désir de compétition s'intensifia détrônant toutes les notions de craintes et de sûreté d'un individu lambda. Il était crevé de toute façon, alors même si il pigeait que dalle, il s'en tamponnait le citron. Un vrai gamin face à un nouveau jouet dont il voulait jouer capricieusement.

" J'viens de clamser et tout ce qu'on me propose c'est une chasse à l'insecte volant ? C'est pas aussi excitant qu'un harem de femmes mais j'en suis ! On s'inscrit où ? Attention monstres intersidérals (la faute est volontaire, sauf pour lui) j'viens vous botter l'cul à coup de canon laser " Il marqua une pause, examinant scrupuleusement l'une des armes essayant de chercher l'amorce pour les munitions. Si y'en avait pas, disons c'est que c'était bien un canon laser.
Tout en les gardant en mains, il scruta les différentes valises. Yakuza, Gonflette, Le Précoce ?! C'était quoi la logique bordel ? Y'en avait vraiment une pour tout le monde ? Mais alors dans la logique c'était laquelle la sienne ? Yakuza ça sonnait bien. Il l'attrapa et la glissa sous le bras. Comme un client faisant ses courses, Hide fit le tour de la boule, histoire de voir tout l'équipement disponible. Des guns en X, mais aussi des guns en Y qui semblaient plus petits. Il en attrapa un quand même qu'il foutait rapidement dans sa poche arrière. Son regard curieuse se portait aussi sur la personne à l'intérieur. Il s'arrêta un instant, fronçant ses sourcils, et par une réflexion poussée frappa furtivement le crâne chauve du type avec le bord d'une gun - attendons une quelconque réaction de sa bêtise.

Salle de Gantz

Shugo se réveilla enfin une fois que la boule fournissait les armes...
Ayant déjà un contrôleur, un X gun et une combinaison il voulut profiter du fait que la salle avait l'air agité à l'ouverture de l'orbe... Pour s'attarder sur ces deux portes qu'il avait en vu depuis son arrivé ici. Il se leva et avança vers la porte la plus proche de la sortie, en prenant soin d'éviter les personnes qui se dirigeait vers la sphère noir. Dans son avancé il avait préféré passer derrière certaines personnes... Histoire de ne pas canaliser une certaine attention sur lui, car selon Yakumo il ne devait pas dire d'où pouvait bien venir ça combinaison.
D'ailleurs il ne remarqua pas Gregor Ozma qui insistait de nouveau pour lui faire cracher le morceaux.

Une fois devant la porte il voulu la faire coulissé, mais bien malheureusement elle était tout comme la porte d'entrée et les vitres... On ne pouvait y avoir accès, il se dirigea vers la suivante, mais avec beaucoup moins d'entrain. Il était persuadé que cette porte pouvait le mener quelque part, du coup puisqu'elle ne voulait pas s'ouvrir il douta... Il douta sur le fait que la deuxième porte est une utilité, il voulut même abandonner cette idée, mais une fois devant, il put entrer sans mal!

Se qui créa une certain silence chez certaines personnes, comme il pouvait le sentir... Il se tourna alors vers l’assemblé, affichant un visage assez craintif.
Avant d'entrer il jeta un oeil à Yakumo, le regardant droit dans les yeux, sans rien dire , en espérant qu'il puisse comprendre que quelque chose d’intéressant pouvait se trouver dans la pièce qu'il avait découvert. Puis il fini par rentrer...
Il bloqua un moment sur les machines présentent, ayant clairement le même style que la boule noir au niveau du design il refusa de trop s'en approcher. Elles étaient un peu trop imposantes pour lui, elles lui faisaient presque peur... Prenant soin de remarquer que cette salle n'avait pas de lumière il trouva alors dans cette pénombre des nouvelles armes... Pratiquant le Batto-do (Kendo dans l'art de dégainer son sabre) il reconnus sur le champ qu'il s'agissait de manches!
Il s'en saisit d'un après avoir fixer son gun sur ça jambe droite et il soupira un grand coup.
Ce n'était pas un soulagement, non c'était l'expression de ça fatigue... Le coup du "Lock" sur son X-gun il ne l'avait même pas compris, il avait fallut que Yakumo lui explique, mais maintenant il est face à un autre objet qu'il devra essayer de comprendre...
Il resta donc un moment avec la chose en main, remarquant deux molettes...

passage de la salle de Gantz au couloir

Kojiro Murdock


La présence de l'homme teinté qui lui vint en aida rassura quelque peu le mécanicien.

Cependant, l'apparition du profil d'une hideuse créature et le déployant de la sphère noir pour dévoiler des compartiments cachés effrayèrent l'homme qui s'enfuit en lâchant quelques larmes dans le couloir. Il tenta sans réussite d'ouvrir la porte d'entrée.

Voyant l'impossibilité de s'échapper, Kojiro se mit en boule dans un angle au fond du couloir.

"Pitié, pitié." Répétait-il en pleurant sans cesse.

Salle Gantz - Salle derrière la boule

Bon. Ça n'allait pas tarder. Ce fut certainement la minute la plus longue de sa vie. Le sac toujours en bandoulière, Le jeune homme écarquilla les yeux à l'ouverture de la boule. On lui avait juste raconté tout ça, et les souvenirs qu'il en avait n'étaient que des flash rendus flous par la marijuana. En voyant l'homme à l'intérieur, il porta la main à sa bouche. Il avait vu bien plus dégueulasse, depuis son arrivée ici, mais là...maintenant, comment faire pour aller chercher une malette discrètement ?! Il commençait à se dire que c'était impossible, quand le gros type vint de nouveau le questionner. Parfait. De plus, Shugo avait suivi ses conseils, et ouvert la porte. Mimant l'appeuré, Yakumo faisait marcher ses cellules grises à 200 pour-cent, il fallait assurer pour pas se faire écharpper.

-J'y venais, stresse pas.

Il pointa la boule du doigt en s'en approcha. Il saisit la valise "Moule à pains" ainsi que deux guns, celui en forme de X et celui en Y. Il zyeuta sur les autres malettes et...hum...

-Bon, tout ça, c'est de l'équipement. Les malettes contiennent des combis qui boostent vos capacités. Pour les guns, c'est simple, il faut appuyer sur les deuf gâchettes en même temps, et y'a un décalage entre le moment où on tire et le moment où ça pète. Juste...le truc en Y, je m'en suis jamais servi...je peux pas aider là-dessus en gros, je sais pas si ça fait "boom" ou si c'est différent.

Il fourra les armes dans son sac, et trouva le Gps. Parfait. Il se serhit de la capacité qu'il connaissait si bien, et commença à disparaitre.

-Que..? Que..?!

Invisible, la valise bien en main l'était également, et il se dirigea sans toucher personne pour suivre Shugo. Cette salle était belle et bien ouverte. Toujours invisible, il se saisit d'un des manches, comme son camarade, avant de s'assoir dans un coin, toujours sur "une autre fréquence" pour enfiler sa combi...il fallait éliminer le gros russe. C'était un nuisible pour l'équipe, mais un humain...Yakumo ne pourrait pas le tuer lui-même, mais il avait peur de ce qu'il pourrait faire, pendant le combat...

A peine son conseille prodigué au mécanicien en panique, la sphère noire s’ouvrit dévoilant l’arsenal composé de deux sortes de pistolets, d’un genre de GPS muni de lanière, probablement pour mettre au poignet, d’un fusil et de valises. Quelques minutes plus tard, il avait la confirmation de la part de l’adolescent qu’il s’agissait de ces fameuses combinaisons.

Il regarda attentivement l’impressionnant tas de valises, une vingtaine et s’aperçut que chacune comportée un surnom. Puis il remarqua la présence d’un homme branché dans la sphère noire. Dés lors, des milliers de questions se bousculèrent et son adrénaline ne cessait de monter en flèche. Le goût du risque, le goût d’avancer sans savoir où on les menait. Autant de motifs qui le poussait au désire de découverte et bien plus.

**Impressionnant.**

Ses yeux notaient chaque éléments que présentait d’or et n’avant la sphère. Ces armes, cet équipement supplémentaire qu’était les valises, cet homme chauve qui semblait relié à la machine, le masque respiratoire qui indiquait qu’il était bien vivant mais l’absence de mouvement de paupières indiquait qu’il s’agissait d’une sorte de stase. La sphère noire n’était peut-être qu’au final un outil qu’utilisait cet homme. Mais alors pourquoi courir le risque de s’exposer ainsi, aux gens qui étaient amenés dans la chambre contre leur volonté.

Tout en saisissant une valise comportant le surnom « Le Fils Prodigue », il porta une main à l’homme mais se confronta à un genre de champ de force l’empêchant d’aller jusqu’à le toucher.

**Le contraire m’aurait particulièrement étonné.**

Il prit la valise comme un plateau repas et déposa dessus un de ces GPS, un de ces pistolets comportant un canon en rond et un de ces pistolets comportant trois petits canon répartis comme un Y.

Son chargement stabilisé, il ignora superbement les autres occupants de l’appartement et rejoignit le couloir. Il posa son chargement, puis entreprit de se mettre en sous-vêtement. Afin d’éviter que des petits curieux ne s’approchent, il dissimula avec son manteau le reste de ses vêtements pliés qui avaient les deux pistolets contemporains et le couteau de combat, en plus du fil de fer.

Il ouvrit le valise et regarda si la combinaison, en latex apparemment, était bien à sa taille.