AdministrateurYarashin Zurui | |
Mer 18 Aoû 2010, 20:16 |
| Le bus nocturne approchait du parc. A l'intérieur, un jeune homme boursoufflé et nerveux. Une sonnerie se fit entendre. Yarashin appuya sur le bouton d'appel, se leva, puis bascula quand le bus freina. Il se releva à temps pour sauter hors du bus. Il avançait, branchant des écouteurs sur son portable afin de le taire. Le parc était relativement désert à cette heure, mais il restait quelques voyous intéressés par ses bagages. Et il savait qu'il s'agissait de la moindre des menaces. Il ne voulait pas mourir saigné à mort par des dégénérés. Non, cette mort n'était pas pour lui. Il trouva finalement un endroit approprié. Une rangée de buissons masquait une zone claire juste assez grande pour sa personne. Et personne à la ronde. Nul ne pourrait trouver son corps avant demain. Il s'y engouffra. Un bip retentit à son oreille. Le moment était venu. Yarashin sortit de sa poche un pistolet à clou ainsi qu'une cartouche de gaz et un briquet. Un fait divers était paru il y a un mois à propos d'un meurtre au pistolet à clou. Un blog avait repris l'article pour expliquer pourquoi le tueur avait du s'acharner pour abattre sa victime. Ces ustensiles ne disposent normalement pas d'une pression suffisante pour effectuer de gros dommages. Mais si on utilisait une cartouche de polyazotate de sodium(normalement utilisé pour les fusils à seringues mais librement vendus) comme celle que Yarashin chauffait à l'aide du briquet avant de l'enclencher, la pression devenait suffisante pour éclater un crâne. Yarashin chargea un clou et mit le canon dans sa bouche, fermant les yeux. Il hésitait. Et si tout était faux? Il pouvait encore abandonner, jeter ce truc et voir ce qui arrivait. Un tintement le fit sursauter. Le coup partit. Un homme obèse s'écroula, ses dernières pensées étant une auto congratulation sur la justesse de son choix. Sa mort était rapide. |
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• Dieu Suprême •Gantz. | |
Sam 21 Aoû 2010, 09:38 |
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Décès accepté.
Obèse ou pas, je ne peux pas te laisser obstruer le chemin avec ta carcasse... allez, petit cochon de lait, viens me rejoindre.
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