il avait tout compris il était mort et aller participer à une chasse contre des monstres .Les monstres devaient être super balaise sinon un équipement ne serait pas fourni devenir invisible ok, la technologie y arrive presque pourquoi pas. Mettre des combinaisons qui ressemblent vachement a celle de natation pour « avoir des supers pouvoirs » on y croit, va falloir que kentaro
voit ça pour le croire .Si même des gars disparaissent et réapparaissent comme
par magie pourquoi ne pas croire au monstre .Il avait vu assez de film de sciences fiction pour savoir qu'il pouvait ressembler a tout et n'importe quoi ,mais en même temps que kentaro pensait ça, il sentait que la pression augmenter ce ne serait certainement pas comme se battre avec quelqu'un de normal . Un monstre, c'était vraiment peu crédible kentaro aurait voulu se persuader que c'était faux mais le problème et si c'était vrai il aurait fallu suivre ce que dit ce gray mettre cette combi et se battre contre ce monstre.

Ce n'est pas crédible comme histoire, mais je vais faire avec .Gray un peu plus d'explication sur ce monstre serait la bienvenue. Tu parles d'armes et de combinaison, mais je ne les vois nulle part.

Rien que de vouloir croire en cette chasse parait bizarre et kentaro allait passer pour un idiot à croire à un truc pareil, mais sa vie en dépendrait peut-être. Au niveau mondial !! Lui qui ne s'intéresse pas à internet ni aux informations en général il se contente d'écouter ces camarades au collège qui parle bien sûr que des filles, cette Reika il en avait déjà entendu parler et l'avait déjà vu
sur des affiches .Elle était morte pour une star qui a des gardes du corps c'est un peu stupide. Pour le reste on avait un allemand qui fait peur, un riche avec un couteau, un gars au cheveu blanc, un jeune qui ressemble à un fantôme (nishi), un gars qui ne c'est pas coiffé ce matin(Antonio), un gars qui s'appellent Sakyo *il a l'air un peu nerveux*, un militaire et kentaro
qui était loin d'être parfait on n'aurait pu le qualifier d'insignifiant au premier regard. Voici un joyeuse assemblé pour une chasse au monstre.

Soudain un coup de feu retentit kentaro leva la tête quelqu'un venait d'apparaître une arme à la main et était en train de tirer. Quelques secondes après une fille apparue dans la combinaison que kentaro avait aperçu sur quelques personnes qui étaient dans la salle.

Gray qui était relativement calme et détendu argumenta sur son choix d'en révéler un maximum à Antonio, avant d'attaquer sur un sujet plus sérieu.
Il apportait avec lui un dossier de feuilles tirées d'un site web fait par Nishi. Sur ce site des étrangers étaient intervenus pour laisser des commentaires en laissant sous-entendre le fait qu'il y ait présence du même phénomène à l'extérieur de Tokyo, voir même dans divers pays. Ceci augmentait encore la zone d'ombre autour de la dite boule noire... Enfin Gray fini par tendre une cigarette au français, visiblement il fumait comme un pompier.

" Non merci je ne fume pas, c'est mauvais pour mon kung-fu. "

* Hummm... Un phénomène à l'échelle internationnale, étrange que ça n'est pas été remarqué plus tôt... *

Soudain un coup de feu vint le tirer de sa rêverie, Akira était apparut une arme à la main et avait fait feu, la balle ayant raté de peu l'un des nouveaux. Visiblement il avait été en mauvaise posture au moment de son transfert, mais à vrai dire Rossa ne se souçiait guère du geste en question, ce genre de situation pouvait être fréquente dans la polie criminelle. Cependant l'agent était blême et mal en point, comme s'il avait été subit à une énorme pression émotionnelle. Il tituba et alla se coller à la baie vitrée en respirant bruyament.

Et comme si l'entrée fraquaçante de Muto ne suffisait pas ce fut au tour de Ren de débarquer les cheveux trempés, et les seins presques nus. Le français ne put s'empêcher de rougir tandis quelle finissait de refermer la combinaison d'air air décomplexé. Elle ne tarda pas d'ailleurs à s'approcher de lui et à dire à son attention...

Citation :

" Eh bien, y'a déjà pas mal de monde, et une sacrée ambiance ! Ha ! "

Puis elle s'essora les cheveux avant de refaire un tour d'horizon de la pièce marquant un temps d'arrêt lorsqu'elle regarda l'autre fille qui était présente.
La starlette en question n'était visiblement pas à son aise au milieu de tout ces gens inconnus, elle se leva et s'eclipsa dans le couloir.
C'est à ce moment là qu'Antonio attrapa le coude de Saki puis se pencha pour lui chuchoter à l'oreille...

" Tu devrais aller voir la starlette qui est dans le couloir, elle à l'air en panique et je pense que ça l'aiderai à surmonter ça. "

Au même moment un des nouveaux arrivants s'approcha pour parler à Gray lui faisant une remarque dubitative sur ses propos précédents.

[ Hrp : Afin de conserver une certaine cohérence, je continuerais de jouer Kyou en parallèle. ]




La chance semblait tourner, seulement elle s'y était prise quelques minutes trop tard. Kyou se retrouva dans l'incapacité de bouger mais il sentit bien sa main agripper son bras. Ce salaud avait une poigne de fer !

* J'y crois pas... cet enfoiré... il va quand même pas arriver dans la chambre sans crever ?! * songea-t-il en pleine téléportation.

Et pourtant si. Son visage efféminé apparut, puis progressivement, son corps suivit. Il n'était vêtu que d'un t-shirt bleu ciel à manches courtes et d'un jean noir, pieds nus. Subséquemment, il observa tranquillement la pièce, découvrant une pelletée de nouveaux, tous plus paumés les uns que les autres. La mort ne chômait pas ces temps-ci. Mais avant que son transfert ne termine, un troisième membre lui poussa sur l'avant-bras. Ou plutôt, une main qui n'était pas la sienne. Tournant la tête là où apparaîtrait l'enquêteur borné, il attendit que son "compagnon de voyage" arrive à bon port pour pouvoir se défaire de son étreinte. Et cela ne tarda pas, surprenant ainsi toute l'assemblée, enfin surtout les vétérans. Ce devait être l'unique duo. L'aveugle apparut alors complètement. Kyou profita du temps d'adaptation de son grappin humain pour s'en défaire violemment et s'écarter de ce type, jetant dans ses paroles une nouvelle vague de méfiance et de doute vis à vis du nouvel arrivant qui risquait de s'en prendre plein la tronche vu son mode d'arrivée assez inattendu.

" Eh ben voilà... vous êtes content ? Vous avez vos foutues réponses maintenant... "

L'adolescent reconnut rapidement la compagnie des survivants, tous regroupés pratiquement d'un seul côté, manquait juste le chien et le compte y était. Ne tournant pas le dos au flic, il salua furtivement Antonio puis Saki, en haussant les sourcils à la vue de sa chevelure encore humide... Ses yeux se plissèrent soudainement et son esprit pervers prit le dessus, couplé à son air sceptique qui rendait son expression burlesque.

" T'abuses... t'aurais au moins pu arriver nue... Je suis déçu, sérieux. "

Malheureusement non, le jeune obsédé ne pourrait plus revoir le corps de la jolie Saki, maintenant qu'elle ne quittait plus sa combinaison. Et pour une fois, lui n'arrivait pas à poil. Le regard amusé, il chercha des yeux une personne nue, histoire de voir si il était le seul baltringue à être arrivé à poil dans les chroniques de Gantz. Visiblement, oui. Dans les personnalités présentes, il n'y avait que des hommes, malheureusement... Et Kyou ne s'y attarda pas, préférant reporter son regard de jade sur le nouvel emmerdeur certifié par ses soins, l'enquêteur taré...

* Vraiment... super équipe. * pensa-t-il narcissiquement.




Bien qu'il ignorait absolument ce qui allait lui arriver, Mamoru n'avait pas hésité une seule seconde à se jeter à la poursuite de son suspect qui continuait à se volatiliser dans l'air. Malgré les sommations de son coéquipier, l'aveugle n'en avait fait qu'à sa tête, il n'avait pas tenté de comprendre ce que voyaient ses yeux artificiels, il avait préféré écouter son instinct. Et c'était toujours ainsi qu'il s'en était sorti.

Il y eut un instant de vide, de noir, d'inconnu, d'inconscience, un laps de temps indéterminé passa avant que ses yeux ne captent quelque chose. Soudain, une pièce se matérialisa progressivement, comme lors d'un balayage successif de traitement d'images trop lourdes, puis des formes humanoïdes se distinguèrent tout autour de lui. Sa main tenait toujours fermement l'avant-bras de Kyou mais la surprise d'avoir atterri dans un autre lieu, une pièce bondée qui plus est, le fit totalement oublier la présence de son "prisonnier". Il sentit des regards posés sur lui et même quelques auras agressives. L'air était étouffant et l'air puait le stress. Son premier réflexe fut cependant de conserver les données que lui seul pouvait actuellement visionner, en enregistrant tout ce que ses lunettes voyaient. Dans un murmure inaudible, il prononça le mot "mémoriser" afin de mettre en route le logiciel d'enregistrement visuel.

* Où est-ce que ce gosse m'a emmené... ? *

L'idée du guet-apens lui vint immédiatement à l'esprit. Une organisation criminelle ou une mafia, qu'importe de qui il s'agissait, Mamoru se rendit vite compte que l'adolescent androgyne était familier à cet espace car il se comporta tout autrement envers lui. Toute trace d'inquiétude avait quitté le timbre de sa voix ou sa gestuelle, il était désormais à l'aise comme un poisson dans l'eau.

Il y avait énormément à dire concernant la situation actuelle. Tout d'abord, la latence. Il captait vaguement les images et les détails étaient plus floues que d'habitude, c'était le plus embarrassant. De ce fait il en déduisit que Igawa était très loin de sa position, vu la quantité réduite de transmission d'images. Jusqu'où avait-il été transporté ? Sans le van à proximité, la qualité de modélisation environnementale était loin d'être performante et le traitement de la mémoire devenait plus complexe. Heureusement que l'informaticien avait eu la bonne idée d'intégrer un relais suffisamment puissant à la ceinture de l'épéiste pour qu'il puisse continuer à voir ce qui l'entourait, même de façon ponctuelle, lorsqu'il tomberait justement dans de telles situations. Quel génie.
Entre deux réflexions, il entendit les commentaires salaces du gamin efféminé à l'attention d'une personne, qu'il chercha du regard discrètement. Il s'agissait d'une femme vêtue d'un habit uniforme que Mamoru peina à distinguer. Il retrouva le même costume chez un homme non loin de là, après un rapide tour visuel de la salle. Qui étaient ces personnes ?

* Il y a pas mal de monde... visiblement, le memeshii connaît du monde pour être aussi décontracté d'un seul coup... *

Méfiant et prudent, il tenait fermement sa canne dans sa main droite, prêt à dégainer au moindre geste ou mot suspect. Et puis les paroles de Kyou à son arrivée ont certainement semé le doute quant à son identité ainsi qu'à sa présence. Il était en terrain hostile, il pouvait le sentir. Sa vue avait beau lui avoir été partiellement restituée par la technologie, il restait un aveugle et ses sens étaient bien plus développés que la norme, à un tel point que sa maîtrise des arts martiaux lui permettait d'identifier les auras et les présences. Enfin ce n'était possible que lorsqu'il était dans un espace relativement calme.
Qu'allait-il se passer désormais ? Est-ce que Igawa parviendrait rapidement à retrouver sa trace ? Il avait l'étrange sensation d'être piégé dans cette salle vide de meubles. C'était comme si l'être-humain faisait ici office de mobilier. Restant impassible, droit et observateur au centre de cette pièce peuplée d'inconnus, il attendait sans mot-dire, à l'affût de tout.

Le nouveau venu était aparemment une raison suffisante pour que Klaus oublie son interlocuteur et revienne au centre de la pièce.
Il se planta devant l'espèce de yakuza.
Besetzer...
Il avait vraisemblablement abandonné l'idée de parler japonais.
Il recula pour le détailler d'un air intrigué et avança pour faire une chose soit illogique soit déplacée.
Il remua sa paume de gauche à droite juste devant les lunettes noires.
Blind? Paul war blind. Blind geboren desshalb Gantz nichts gemachen hatte.
Er wurde von einen WasserSpeiern gefressen.
Bist du Blind geboren?
Il arrêta de remuer sa main pour saisir une branche des lunettes, apparemment décidé à les enlever.

En observant les autres arrivants, Vardec se demandait si il y avait un quota à remplir à chaque soirée ou si le nombre variait en fonction des chasses. Il regarda l'homme avec le pistolet qui réfléchissait près de la fenêtre, vu comment il était arrivé il devait lui aussi faire parti des personnes qui avaient déjà vécu cette expérience. Il rangea son couteau puis fit le tour de la sphère noire pour examiner la partie proche du mur. Rien.

Il était tellement concentré à connaitre davantage de cet engin qu'il ne prêtait pas attention à l'agitation autour de l'homme aux lunettes noires. Si cette machine était à l'origine de leur "séquestration", elle devait bien faire autre chose. Le fait qu'elle projete un laser pour faire venir les gens qu'elle désire, prouvait qu'elle possédait un source d'énergie pour pouvoir le créer.

Les arrivées se succédèrent dans la chambre. Il y avait maintenant pas mal de membres à devoir participer à ce jeu mortel. Peut-être même que d'autres allaient être téléporté ici. Shino savait pertinement que tout le monde ne survivrait pas à cela, il devait forcément y avoir des sacrifices à faire pour être survivant. A peine Shino avait prononcé ses mots à Klaus que l'allemand le souleva du sol et palpa une de ses canines entre deux doigts.

*tsss incapable de garder son sang froid.*

L'allemand le reposa finalement à terre, laissant les dents de Shino à leur place. Ce qui n'était pas plus mal pour lui d'allieur. C'est la technique de l'adolescent... tester les personnes présentes pour faire d'elles ses alliés ou ceux à qui il ne porte aucun intérêt. Il voyait dans cette chambre non pas une grande famille soudée mais plutôt deux équipes distinctes; celle qui se donnera la peine de survivre et celle qui ne pourra fuir la mort une deuxième fois. Les yeux cendrés de Shino parcourèrent la salle et s'arrêtèrent sur le collégien. Il avait un regard froid et ténébreux, un regard opstiné pour gagner, un regard prêt à tuer pour survivre.

Parmi toute la foule d'inconnus, un seul se démarqua du lot en s'approchant de Mamoru et en lui faisant face, il s'agissait justement dans l'homme en combinaison étrange. Sceptique, l'aveugle examina de plus près le vêtement improbable sans s'approcher d'avantage. Elle était composée de boutons extérieurs assez massifs, disposés à peu près partout sur le corps, ressemblant étrangement à des capteurs. Cela aurait évidemment pu être un simple déguisement mais deux des personnes dans cette pièce la portaient déjà, si elles étaient toutefois bien identiques.

* Si Igawa voyait ça... il pourrait sûrement m'en dire plus... et j'y verrais déjà mieux. *  songea-t-il en scrutant l'habit en question.

Soudain, la voix du marginal d'en face l'interpella, autant pour le ton que pour la langue. Mamoru releva la tête pour fixer le visage creusé de son interlocuteur. Le premier mot qu'il entendit n'était pas Japonais mais Allemand. Cette révélation le laissa dubitatif. Est-ce qu'il venait d'atterrir en Allemagne ? La réponse était sujet à controverse vu l'aménagement de la salle typiquement nippone. Si il était encore au Japon, l'homme qui lui parlait n'était un simple étranger. Pourquoi venait-il lui parler ? Il était rarement pris pour une personne fiable et fréquentable. L'aveugle ne le comprendra que quelques instants plus tard.
L'Allemand s'exprima à nouveau, captivant l'attention partielle du mercenaire qui écouta les répliques et interrogations du curieux personnage, tandis que ce dernier balançait sa main devant ses lunettes comme pour s'assurer de sa cécité. C'était un geste futile étant donné qu'on ne voyait rien à travers ses verres teintés, un geste peu commun et déplacé dont Mamoru ne se préoccupa pas, trop occupé à traduire les phrases de l'étranger. Il avait quelques notions d'Allemand, très faibles cependant, ayant collaboré un mois avec un agent de ce pays pour régler une affaire de haute-importance lorsqu'il était encore indépendant. Il savait également parler couramment Anglais et Coréen. Au fur et à mesure que les mots défilaient, il tenta de les déchiffrer.

* Qu'est-ce qu'il raconte... *

L'aveugle comprit sans mal que l'inconnu s'intéressait de près à sa cécité, pour une raison bien précise, prétendant qu'un certain "Paul" l'avait été et que quelque chose, "Gantz" apparemment, l'avait aidé à se débarrasser de son handicap. Est-ce qu'il venait de tomber dans le repère d'une secte ? Ce "Gantz" semblait être une sorte de prophète aux dires de l'Allemand... Les mots de l'étrange intéressé étaient parfois incompréhensibles et Mamoru avait du mal à trouver un sens aux paroles de son interlocuteur qui en remit une couche en disant que ce même "Paul" s'était fait manger par quelque chose, un genre de volatile apparemment... Complètement ridicule. Cela faisait référence à une sorte de sacrifice ? Tout ça était difficile à avaler : une secte Allemande qui sauve des aveugles pour finalement les livrer à des poulets carnivores.

L'expression de Mamoru fut la suivante, elle était parfaitement représentative de son état d'esprit.




* C'est une blague d'Igawa ? Il a voulu m'envoyer en thérapie ? * pensa-t-il sarcastiquement, tant il se sentait blasé.



Cette Saki... elle manquait vraiment pas de culot. C'est pour ça qu'il l'aimait bien quelque part. Comme réponse à sa vanne aux insinuations douteuses, Kyou tira la langue vulgairement à la demoiselle avant qu'elle ne s'éclipse dans le couloir. Il n'y fit pas attention en premier lieu, jubilant sur le sort incertain de l'enquêteur qui se retrouvait maintenant totalement démuni dans cet univers qui lui était inconnu... Et les réactions ne se firent pas attendre, déjà quelques secondes passées sous les yeux observateurs de tous que le taré de service accosta à sa façon le nouvel arrivant suspect.

* Ces deux marginaux font la paire... on dirait que l'autre timbré le croît aveugle pour de vrai... *

Riant intérieurement, l'adolescent se rappela ensuite que Saki s'était volatilisé dans le couloir pour une raison inconnue. Plus curieux et pervers que n'importe qui dans cette salle, le garçon s'imagina la demoiselle dans une situation inconfortable, comme une combinaison mal enfilée ou un truc similaire... Discrètement, il s'éclipsa à son tour dans cette direction avec l'agilité d'un voleur. Sans bruits, il se colla au mur tel un espion, jubilant silencieusement en se rappelant la première mission... il avait été exactement à cette même position lorsqu'il avait eut la chance d'admirer le corps de la jolie garce. Il se pencha donc, l'œil malicieux... il ne vit d'abord que sa camarade de dos, déçu, mais joli vue tout de même, avant d'entendre une voix qui n'était pas la sienne... Il crut rêver mais quand Saki se décala, il aperçut une personne très spéciale. Ses sourcils se levèrent de surprise.

* Elle ?! Ici ?! Gantz, je t'aime... *

Finalement, il n'y avait pas que les personnes comme lui que la Sphère choisissait. Toute personne susceptible de mourir avait sa chance d'être amené dans la chambre. Peut-être même qu'ils auraient le droit à un politicien un de ces jours. Ce serait une première ! Enfin, qu'importait la politique, il y avait dans ce couloir la plus belle nippone au monde. Non, Kyou ne faisait pas partie de la secte immense de fans de l'idole, il ne le connaissait qu'en affiches et publicités, mais il n'avait jamais vu une beauté si ravissante dans tout le pays. Et pourtant des femmes, il en avait fréquenté, et pas des moches. Comment cela se faisait-il, d'ailleurs, que certaines personnes aient ainsi tout pour elles ? Comme la vie était injuste...

* Il est temps de rectifier le tir... moi aussi j'ai envie d'une vie meilleure... pas vrai, Gantz ?! * pensa-t-il en souriant malicieusement.

Sans prévenir, il sortit de sa cachette et sans faire de bruits, il se glissa dans le dos de Saki. Elle allait avoir une sacré surprise. L'esprit vil et coquin de Kyou criait vengeance. Doucement, le visage de l'androgyne remonta derrière l'épaule de la demoiselle, et s'approcha d'elle un peu plus, à la manière des fantômes décrits dans les fameuses légendes urbaines d'actualité. D'un coup, il susurra à son oreille ses quelques mots prononcés d'une voix grave et glaçante qui était complètement méconnaissable de l'habituel timbre de sa voix.

" SAKI ! Je te roulerais dans du natto pour avoir essayé de tenter de nouvelles expériences sexuelles... "

C'était assez burlesque comme réplique, il passerait sans doute pour un gros crétin vicieux mais il s'en fichait. Subséquemment, il rigola d'une façon adorable en se reculant de quelques pas pour éviter les éventuelles représailles de son amie et reporta ses yeux de Jade sur la sublime invitée. Il ne la quitta plus du regard à partir de cet instant. Ce qui était le plus surprenant dans son comportement c'était que malgré le fait qu'il soit confronté à une superstar nationale, il ne montrait aucune gêne, ni même d'embarras, il affichait juste un sourire des plus jovials qui accompagnait parfaitement son regard perçant. Il ne la vouvoyait même pas. Il la respectait mais se sentait au même niveau qu'elle, dans la même galère.

" Bienvenue dans Gantz, Reika. "

Inconsciemment, il mit un point d'honneur à prononcer son prénom d'une manière totalement différente. Mais son sérieux le quitta bien vite lorsqu'il se pencha en avant et cacha sa bouche à Saki à l'aide de sa main gauche, pour communiquer un secret embarrassant à la starlette.

" Et fais gaffe à cette Sainte Nitouche, elle adore faire les trucs par derrière ! " murmura-t-il à son intention d'un regard coquin qui lui allait si bien. Cette remarque faisait bien sûr allusion au pseudo ridicule de Saki qu'elle semblait particulièrement abhorer.

Il manqua d'exploser de rire en sachant qu'il y aurait de terribles représailles mais au moins, il est peut-être parvenu à mettre en confiance la chanteuse, qui malgré sa beauté et sa renommée, semblait réellement intimidée par la situation. (elle était toute rouge, miam...) D'un côté, qui ne le serait pas dans un endroit pareil ? Bon, il y avait bien l'autre Allemand et le flic yakuza, et aussi lui en y réfléchissant, si il n'était pas arrivé à poil dès le début. D'ailleurs, il savait très bien que Saki n'hésiterait pas à sortir cette anecdote pour défendre sa position et se venger de l'imbécilité de Kyou, qui du principe, partait sur de bonnes intentions. (bien que perverses si d'avantage examinées) De toute façon, c'était donnant-donnant vu qu'il avait encore des cartouches à balancer si besoin était, il y avait matière à faire avec elle, surtout qu'il conservait une longueur d'avance.




La situation allait devenir critique dans la pièce principale. L'Allemand commit une énorme erreur en voulant s'emparer des lunettes de l'aveugle, sans doute afin de vérifier une fois pour de bon sa cécité. À cause de la latence, Mamoru n'eut pas le temps de voir venir ce geste mais il sentit le contact maladroit des doigts de l'étranger sur sa tempe et comprit immédiatement ses intentions en y associant ses dernières paroles. En un éclair, il réagit au quart de tour et repoussa vivement la bras du curieux à l'aide de son propre avant-bras.

" Tasten nicht... "

Nouvelle surprise. Il s'adressa à lui dans la même langue, et pas d'une manière des plus amicales d'ailleurs. Son ton était grave et menaçant et même si on ne voyait pas ses yeux, on pouvait aisément deviner qu'il ne plaisantait pas. Il ne voyait pas l'acte de l'étranger comme un geste anodin mais plutôt comme une agression. Vouloir retirer ses lunettes, c'était montrer son visage à tous ces types dont il ne savait rien et le priver du sens qu'on lui avait difficilement restitué. Avec cette nouvelle réaction, il allait faire douter de sa cécité et passer pour encore plus louche qu'il ne devait déjà l'être aux yeux de tous. Lentement, il baissa sa canne et reprit son calme, avant de répliquer une nouvelles fois en Allemand pour communiquer et répondre à son interlocuteur.

" Ich bin nicht Blinder geboren. Und dann ? "

La vue de l'escalier ce rapprochant dangereusement de son visage disparut, plus aucune image ne venaient ce collées à la rétine de la jeune fille. Une lumière vive apparut, chaude presque accueillante, puis Mariko sentit son équilibre vacillé, la jeune fille fit un roulé bouler pour au final ce retrouvée à quartes pattes. La collégienne reprit son souffle, elle sentit quelque chose de mou, un tissu dans sa main droite, elle regarda, sa jupe. Ce fut comme un déclic, l'homme la poursuivait, la gamine ce releva vivement et ce retourna, pas le moindre signe de l'homme qui c'était jeter sur elle. En revanche son jeune esprit, son cœur, son estomac, ses sens commençaient à lui signaler une situation anormale. La pièce dans laquel elle ce trouvée, était bondée, de plus aucun signe de l'escalier qu'elle venait de dégringolé. Ou était elle?

- Qu'..est..ce que..je me suis assommée, il m'a amenée autre part? murmura la jeune fille.

Mariko ne ce sentait pas différente, le jeune homme avait-il réussi ce qu'il essayé d'entreprendre quelques instant plutôt? Si c'était le cas elle devrait ce sentir quelque peu différente? Elle ce regarda, son chemisier était ouvert mais son fin tee-shirt n'était que légèrement remonté ne laissant apparaitre que son nombril. Plus de chaussures, plus de chaussettes, sa culotte blanche toujours à sa place. Non l'homme n'avait pas continué son acte, sinon il ne l'aurait pas à moitié rhabillée. Son cœur semblait vouloir déchiré sa poitrine tant il battait avec force.

- Ce n'est pas normal, ou je suis? Qu..i..êtes vous..? Je ne...veux..pas..laissée moi partir..je..n'ai..rien.v..u.e.j..e.n.e.vaut..rien....

Mariko ce laissa tombée sur les fesses, des larmes coulèrent, elle ne voyait que des hommes sans réellement être capable de leurs donnaient un visage. Le stress ou la peur, venait d'occulter la présence des deux jeunes filles.

- Papa...


[Hrp: Désolé post trés court, mais je voulais posté rapidement mon entré, je me rattraperais aprés.]

La jolie petite nippone ne sembla pas plus sur ses gardes que Saki ne l'avait escompté, et pour cause, elle était déjà bien habituée, c'est vrai. Elle lui avoua cela avec nonchalence, preuve supplémentaire sur sa maturité. L'idole japonaise avait déjà trouvé sa manière de gérer le revers de la médaille. Cela voulait certainement dire qu'elle était capable de gérer bien plus de choses que l'on pouvait croire. Saki commencer déjà à apprécier le personnage qui se cachait derrière la star des adolescents.

Cette dernière s'avança alors à ses côtés, prête à affronter la réalité, quoiqu'un peu hésitante. Sa main effleura la sienne et lui pria de l'aider, insistant sur le fait que ce serait la seule fois qu'elle solliciterait son aide. A l'entendre, les traits durcis de la Yankee s'effacèrent pour laisser place à son visage de grande soeur. Saki ne pouvait expliquer cela, elle ressentait simplement une part de son ancienne vie la pousser à prendre soin de la jolie nippone. A ce moment là, elle était particulièrement vulnérable. Et la grande brune ne pouvait pas lui en vouloir, elle avait été comme elle la fois précédente. Une fois encore elle la pria de l'aider, elle particulièrement. Cette volonté toucha Saki en un sens, dans l'autre, elle se demandait bien pourquoi. Malgré ses efforts, elle n'avait rien d'une gentille fille, et ne faisait rien pour y ressembler. Elle avança d'un pas et fit face à Reika, posant alors ses deux mains sur ses épaules, et lui répondit, se mordant la lèvre inférieur de temps à autre.

" Ecoute, je ... Je ne sais pas si tu fais bien de me demander ça à moi, je ne suis pas très douée pour ça ... Mais je me dois d'essayer. "

Saki n'était décidemment pas douée pour adresser des mots rassurants. Elle avait déjà fait un énorme effort, et n'en revenait pas elle-même ... Mais elle n'eût pas le temps de réfléchir, ni de rajouter quoi que ce soit d'autre qu'une présence vint surgir dans son dos et lui sussura à son oreille.

" SAKI ! Je te roulerais dans du natto pour avoir essayé de tenter de nouvelles expériences sexuelles... "

A cela, la demoiselle sursauta et fit volte face. Elle n'eût pas besoin de l'identifier visuellement, tant un comportement pareil ne pouvait venir que d'une seule personne: Kyou. Son visage repris une expression plus habituelle, sourcils froncés et regard perçant entre autre. Elle toisa l'androgyne et maugréa de façon audible, en croisant les bras.

" Tiens, voilà Monsieur Testostérone. Nouvelles expériences sexuelles ? Ha, ha ! Oui j'étais tellement jalouse de te voir en tester des nouvelles que j'ai voulu faire de même. "

Ce dernier souhaita la bienvenue à Reika, à croire que c'était la maison du bonheur. Puis se pencha vers elle lui chuchotant quelques mots à son attention. Saki en perçut des bribes, et lança à Reika avec fougue pour répondre aux accusations de son ami.

" Tss ... Elle devrait plutôt se méfier de celui qui s'est fait nourri au viagra ! "

Le regard de Saki se porta discrètement sous la ceinture de Kyou, et rajouta avec un sourire malicieux.

" Fais gaffe Kyou. "

Elle lança ensuite un regard jubilatoire à son attention, puis saisit la main de Reika en levant les yeux au ciel, comme pour faire outre de l'attitude de son ami. Quelquepart, elle le remerciait de son intervention, car elle était un peu plus sereine après leur rixe verbale. Une certaine complicité s'était déjà installé entre ces deux là, même s'ils semblaient tout le temps se chamailler. Cette relation convenait à Saki, elle n'avait pas à afficher de faux semblants avec lui. Il semblait même s'amuser de son mauvais caractère, son audace sortait de la masse, c'est pour cela qu'elle l'aimait bien. Enfin, elle regarda Reika et l'encouragea à avancer avec un sourire. Tandis qu'elles s'avançaient peu à peu de la salles, suivies de Kyou, Saki lui chuchota.

" Il est un peu bête et pervers, mais on peut compter sur lui. "

Elle lui adressa un clin d'oeil, et tourna la tête vers Kyou pour lui tirer la langue d'un air narquois. Elle tenait à lui rendre son du à celui là.

Saki était partie à la rencontre de Reika et commençait à la rammener avec elle dans la pièce. Kyou en avait profité pour venir par derrière et commençait son show digne d'un collégien. Antonio lui commençait à perdre patience, les nouveaux qui sagitaient en compagnie de l'allemand, Akira qui déboulait en tirant une balle, Kyou qui se comportait comme un gamin en rute et pour finir une gamine venait de débarquer en chouinnant. On se serait presque cru dans une basse-cours.

Le français n'en pouvait plus, il avait besoin de calme et de concentration.
Prit d'une montée d'énervement il se racla bruyamment la gorge pour couvrir le bruit ambiant.

" HHMM ! HHMM ! "

Puis il prit la parole à l'attention générale se redressant pour se dégager de son appuit mural.
"Merci de pas oublier ce que vous foutez ici. On est pas au parc pour enfants. "

Il s'adressa ensuite à la collègienne qui venait d'arriver s'accroupissant devant elle pour se mettre à sa hauteur.
" Hé gamine tout va bien tu peux arrêter de pleurer. Il ne va rien t'arriver ici, tu es en sécurité. "

* Du moins pas pour l'instant... *

Il se relava et lança à toutes les personnes présentes dans la pièce.
" Je sais pas ce que vous être en train de penser, mais je suis certain d'une chose on est pas là pour se marrer et se tirer la bourre entre copains de bistrot. C'est maintenant qu'on doit s'organiser, après il sera trop tard. "

Il marqua une pause d'une seconde avant de reprendre. Ca ne lui ressemblait pas d'agir de manière aussi impulsive mais il ne supportait plus ce bazard ambiant, en continuant dans cette voie on courrait au désastre. Gantz c'était pas du feeling et du rock n'roll, les plus faible et les moins attentifs seraint les premiers à mourrir.
" Trop tard pour réfléchir, quand on sera face aux mutants. "

" N'oubliez pas ce que vous a dit Gray, il dit vrai, cette combinaison noire en est la première preuve. Maintenant soyez attentifs à la suite des événements s'il vous plait car le temps nous est compté. "

Il repensait à ce qu'avait dit Saki lors de leur discussion dans le parc concernant la prudence. Il craignait quavec un état d'esprit similaire et leurs combinaisons les gens présents ne se laisse porter par le cours des événements.

Après avoir dit ce qu'il avait sur le coeur il alla à son sac, s'assit à côté fouillant à l'intérieur pour en sortir une cannette de soda. Qu'il commença à boire tranquillement en gardant un oeil sur la boule noire.

* Pas mal ce thé glacé... *

[hrp]et ben, vive le ptitnègre [/hrp]
Klaus fût moins arrêté par le bras qu'il aurait pu broyer sans effort que par la soudaine agressivité de l'aveugle.
Il recula, lâchant la branche.
Du bist hier gekommen nicht, dass du gestorben hast.
Als gegenleistung hatte Gantz keinen Narbe abbricht.
Il ouvrit les bras.
Alle Leute hier waren blinden.
Nun sehen sie mehr.
Il sourit malicieusement, portant la main à son bras
Aber nicht genug.
Un nuage électrostatique et plus rien.
Si l'on exceptait toutes les autres personnes présentes.

Les réponses ne furent pas données par l'américain, mais par un autre personnage qui était certainement "téléporté" dans la chambre. Encore un étranger, de toute évidence. Quant aux "réponses", et bien ce n'en furent pas réellement. Mais il fut alors certain qu'il les aurait plus tard, dans quelques minutes. "Garder son calme et être patient." Sakyo en avait la capacité, bien que les questions traversent son esprit de part en part. Il commença alors à rester dans le silence, s'écartant un peu plus du ricain qu'il venait presque d'agresser. Mais... au final, il eut ses réponses immédiatement.
Des réponses plutôt bien expliquées, quoi que... choquantes. Il en avait la confirmation à présent. Sakyo était bel et bien décédé. Cela aurait pu le faire sombrer un peu plus dans la dépression qui avait déjà pris presque entièrement possession de lui. Mais ce ne fut pas le cas. Car la suite des explications furent tout à fait incroyables. Lui, qui écrivait des romans fantastiques, qui se voyait toujours dans la peau de ses propres personnages créés grâce à sa plume, il se voyait à présent dôté d'un nouveau pouvoir. Celui de vivre tel un héros. Le héros de sa propre histoire. La combinaison, l'histoire des points à accumuler jusqu'à cette disparition qu'avait provoqué l'allemand. D'ailleurs, cette précision, particulièrement, donna immédiatement l'envie à Sakyo de récupérer la combinaison ainsi que le module servant au camouflage. Mais tout en imaginant encore le destin épique qui l'attendait, il comprit certaines choses. Des choses autres que tout ce qu'il imaginait concernant ce passage fantastique de sa vie devenue véritable science fiction.

Il était mort à présent. Qu'est ce qui pouvait l'attendre dehors? Ces Yakuzas l'avaient tué, mais qu'en était-il advenu de son corps? Est-ce qu'il était encore dans son ancienne enveloppe corporelle? Chose qui serait plutôt logique puisqu'il se sentait resprier. Ou alors c'était son âme qui résidait dans cette chambre, que son inconscient lui faisait croire qu'il avait une biologie vivante, et que son ancien corps était à présent enterré dans les méandres du chantier à l'abandon. Si son corps existait encore sur terre, alors que pouvait-il faire après cette mission? Il serait "officiellement" mort, non? Pourrait-il vivre parmi les vivants? Oh bien sûr, il pouvait mourir. Mais ce n'était pas ce qu'il voulait. Tout ce qu'il désirait, c'était vivre cette expérience. Non pas qu'il voulait risquer sa vie pour se sentir un peu plus vivant, comme l'excuse qu'utilisaient certains dépressifs cherchant un sens à leur vie. Maintenant, ce qu'il voulait, c'était combattre, devenir le héros de sa propre épopée... pour la réécrire. Car il avait tout de même perdu son talent. Mais à présent, grâce à sa mort, c'était une chose ironique... mais il avait trouvé un sens à sa vie.
Il écrirait le roman de sa vie, mais surtout celui de sa fin. Celui qui retracerait ses derniers instants en tant que guerrier, héros et artiste. Après, seulement, il aurait le droit de mourir. Raison alors incroyable pour vouloir rester en vie, plutôt que celle que chaque homme choisirait: combattre uniquement pour rester en vie uniquement, sans autre raison. Lui se sentait alors unique. Il combattrait pour écrire l'oeuvre de sa vie. Mais... cette ambition descendit bien vite.

Durant toute cette longue réflexion qu'avait suivi les dires de l'américain, il n'avait même pas pris la peine de jeter un réel oeil autour de lui. Il n'était que légèrement anxieux quant à savoir de quelle façon les prochains moments se dérouleraient, tentant de savoir de quelle façon il pourrait retranscrire tout cela en encre. Et c'est assez égoïstement qu'il ne vit pas les "téléportations" de nouveaux arrivants.Il y eut tout d'abord dit inspecteur qui, sans que Sakyo ne sache pourquoi, avait tirée une balle dans un mur. Et bien que le coup de feu aie créé un rugissement impressionnant, il ne chercha même pas à savoir. Il conclut immédiatement à une forme de stress, un énervement... et de toute façon... il était déjà mort. Il ne se voyait risquer sa vie que lorsqu'il allait devoir... "accumuler ces points". Quant aux autres arrivants, il y eut un supposé aveugle, une jolie adolescente quoique délinquante dans le genre, un adolescent androgyne... mais surtout... une autre adolescente... Une collégienne à la morphologie lycéenne. C'est ici que son ambition baissa d'un coup. Car lorsqu'il entendit la voix suave de la jeune fille, il comprit immédiatement...

- Ce n'est pas normal, ou je suis? Qu..i..êtes vous..? Je ne...veux..pas..laissée moi partir..je..n'ai..rien.v..u.e.j..e.n.e.vaut..rien....

Il n'avait pas su la protéger. Il avait sauvé deux femmes pour que finalement... Mariko se retrouve dans cette chambre... C'était comme l'Américain l'avait dit... Tous ceux qui arrivaient ici étaient morts... Si elle était là, c'était à cause de son égoïsme. Son envie de devenir un héros avait pris possession de lui. Une telle possession qui fit qu'il ne s'était même pas soucié d'elle. Il se retourna, concluant alors ses pensées par la vue de sa présence... et surtout son état. Son état pathétique de jeune fille souillée. Il lui manquait ses chaussures, sa jupe était relevée tout comme son chemisier... Un viol... Pour Sakyo, c'était la pire expérience que l'on pouvait vivre avant de mourir. Tuer, pour lui, était encore moins malsain. Car le viol était une blessure à vie. Blessure qu'il avait alors infligée par sa négligeance...

*Bon sang... Tout est ma faute! Je ne suis même pas capable d'aider quelqu'un...*

C'est alors qu'une nouvelle raison de vivre vint percuter son esprit. Il s'en était rendu compte en... "mourant" la première fois... Il avait toujours été égoïste. Ne pensant qu'à son écriture et non à ceux qui l'entouraient. Et ici, tout cela se confirmait. Puisqu'il ne pouvait plus écrire, il ne pensait plus qu'à la dernière image qu'il donnerait en mourant. Et finalement, Mariko était morte elle aussi... Alors, oui, il comptait bien écrire ce roman qui retracerait sa propre épopée. Mais il avait surtout une envie. Sauver Mariko. La protéger de ces dits "aliens" dont l'américain lui avait parlé. Il se leva alors, car il s'était assis pour réfléchir à son futur roman, puis se dirigea vers la collégienne tout en enlevant son manteau. Il l'enveloppa alors dans le cuir de ce dernier, tout en rabaissant ses vêtements, lui redonnant un air plus "sobre". Elle était à présent adorable, toute emmitoufflé dans un tissu aussi grand et large, malgré ses grosses larmes. Et c'est avec une voix tiraillée par le remord et la tristesse que Sakyo s'excusa.

Mariko... je... je suis désolé... J'aurais dû te... te protéger. Je te jure que je ferais attention... maintenant... Pardon, vraiment, je t'en prie... pardonne moi. J'aurais dû prendre soin de toi.

Ainsi, plusieurs minutes passèrent, toujours dans un sentiment de regrets. Mais il savait ce qui allait arriver selon ce qu'on lui avait raconté. Les prochains instants allaient devenir à l'égal d'une guerre. Il lui fallait se préparer. Dans peu de temps, il allait combattre des créatures, risquant sa vie pour Mariko, son roman et lui. Il se leva alors, s'excusant encore une dernière fois auprès de la collégienne, tout en l'ayant enlacé comme forme de réconfort (chose qu'il ne maîtrisait pas vraiment) et se plaça au milieu de la salle, devant la boule. Tout le monde semblait discuter sans être trop dans un état de stress comme Mariko (et lui, accessoirement, qui se préparait psychologiquement). C'est alors la voix tremblotante qu'il laissa échapper quelques mots. Des mots qui exigeaient encore d'autres réponses. Mais il savait déjà l'essentiel. Alors, puisqu'il savait quels seraient les prochains instants et qu'il risquerait encore une fois sa vie, il voulait surtout savoir quelles étaient les personnes avec qui il mourrait s'il ne pouvait réussir cette "mission" et réaliser ses dernières volontés.

Excusez moi... tout... tout le monde. Je crois... je crois savoir que l'on peut définitivement... une seconde fois... mourir...

Il fit une longue pause. Il faisait une prestation pitoyable en cet instant, alors que d'habitude, il avait une bonne capacité d'élocution. Sans doute que la peur d'une autre mort prenait possession de lui.

Je sais bien que ça peut paraître... plutôt idiot... oui je sais... Mais je pense que ce serait mieux si... on se connaissait un... un minimum, tout le monde... Alors... Je propose qu'on se présente tous...

Il prit une grande inspiration, comme si ce qu'il allait dire allait prendre une grande ampleur dans son discours. Alors qu'en fait, c'était tout simplement chose difficile selon lui. Et ne voulant pas affubler d'autres difficultés à Mariko, il prit même la parole à sa place.

Je m'appelle Sakyo Jinnai. J'ai 18 ans, je vais entrer en université et je veux être écrivain. Et... J'ai été battu à mort. Quant à elle, c'est Mariko. Elle est collégienne. Et... ahem... Désolé, je pense que ça ira.

Prestation définitivement ridicule pour une action qui se voulait être bonne. Mais les choses étaient à présent dites. Il fallait voir à présent comment celles-ci évoluraient...

Une nouvelle fille venait d'arriver apparemment elle était bouleversé sa mort avait dû être douloureuse. Le petit un peu nerveux s'approcha d'elle et lui passa sa veste .Le petit nerveux lui présentât des excuses apparemment il la connaissait .A sa tête on pouvait comprendre la tristesse qui se dégagé de lui .Il dit qu'il c'est faits battre à mort certainement en la protégeant. Tout le monde se dit qu'ont à la vie devant soit mais on peut se faire surprendre par le destin. Ensuite il se présenta : Sakyo écrivain apparemment il était comme ...triste il était gêner mais qui ne le serait pas dans ce genre de situation, il avait voulu protégeait une fille est-il n'avait pas réussi en tout cas c'est ce qui ressortait de ces propos sinon il lui aurait demandé comment elle était morte. Kentaro se dirigea vers lui .

Je m'appelle Kentaro Miyuchi ,15 ans, collégien mort écrasé en sauvant une amie. Je pense que tu veux protéger Mariko .Je vais t'aider elle a du assez souffrir comme ça et ne doit pas être en état de se battre .Ah est calme toi si tu commences à stresser tu ne pourras pas l'aider à survivre et survivre toi-même rester en vie c'est déjà assez dur mais l'aider à rester en vie sera encore plus dur.

Après avoir dit sa Kentaro lui donna une tape amicale dans le dos.

L'Allemand ne tarda pas à répliquer aux paroles de son interlocuteur. Mamoru écouta une nouvelle fois ce que l'étranger avait à dire, tentant de décoder ses dernières paroles rapidement et efficacement. Il assimila les grandes lignes mais le sens n'était pas facile à déceler. Subséquemment, l'inconnu disparut dans un discours moralisateur qui laissa l'aveugle songeur. Voilà que ce drôle de personnage se mettait à faire de l'esprit. Pour quelle raison avait-il disparu ? Comment s'y était-il pris ? Impossible d'y répondre. Ce qui était certain, c'est que cet inconnu semblait en savoir long sur cet endroit. En dépit de son comportement singulier, le mercenaire s'y intéressait de près.

* Selon lui, il faut mourir pour être transféré dans cette chambre... *

C'est vrai que cette situation portait à confusion. Que croire ? Il venait d'être téléporté d'un endroit à un autre en s'accrochant à un memeshii en train de disparaître sous ses yeux. Tous ses sens étaient actifs, il ne s'agissait donc pas d'un simple rêve ou d'une hallucination. Mais si la mort était le passeport d'entrée pour accéder à cet univers paranormal, que faisait-il ici ? Il n'était pas décédé, il était arrivé ici par l'intermédiaire d'une autre personne...

* Je suppose que ça fait de moi un genre de fantôme... *

L'autre élément évoqué dans le discours du marginal disparu était la "guérison". À plusieurs reprises, il avait parlé de soins en soulignant bien l'exemple de ce mystérieux "Paul" qui, selon lui, avait été soigné de sa cécité en arrivant ici. Dans ce cas, pourquoi lui ne l'avait pas été ? Fallait-il mettre ça sur le compte de son arrivée improbable ? Là non plus il n'avait aucune réponse. La seule question sur laquelle il pouvait porter sa réflexion était la suivante : que croire ? Bien que l'Allemand se soit montré quelque peu étrange, Mamoru n'avait pas ressenti la même aura chez lui que chez les autres. La plupart transpiraient la peur et l'angoisse, pas lui.
De plus, si on écoutait les propos de l'occidental, ils expliquaient les disparitions recensées ces dernières semaines : morts disparus, transferts d'un petit public... Il pouvait aussi s'agir d'une simple coïncidence, mais vu la situation il était stupide de nier les faits.
Cette pièce "d'après-mort" dépassait l'entendement humain. Et la disparition de l'Allemand permit au mercenaire de discerner un objet sphérique qu'il n'avait pas eu l'occasion de remarquer à son arrivée. Intrigué, il s'en rapprocha, sans tenir compte de l'autre présence calme et intéressée de l'autre inconnu qui semblait analyser lui aussi cette boule parfaitement géométrique. Mamoru ne discerna aucune ouverte, aucune trace d'usure, rien, juste une surface lisse et polie. Il laissa sa main glisser sur cette forme, un froid glacial s'en dégageait. Il s'agissait d'un métal lourd mais sa structure était telle qu'elle paraissait appartenir à une technologie extra-terrestre. Une telle masse... Était-elle à l'origine de toute cette mascarade ? Elle était à vue d'œil le seul objet dans cet appartement surpeuplé.


Soudainement, un jeune homme haussa le ton parmi tous les chuchotements inquiets pour tenter de calmer la foule et éviter les débordements. Il tenait un discours mâture malgré son apparence, c'était un fait appréciable mais Mamoru n'y accorda qu'une moitié de son attention, plus concentré sur ses propres réflexions.

* Cette sphère, il doit s'agir de ce fameux "Gantz". *

Il ne voyait que cette chose capable d'endosser un pareil surnom, il ne comprenait toutefois pas sa signification et encore moins son utilité mais elle n'était certainement pas là pour faire jolie. Le beau parleur reprit de plus belle en parlant de "mutants", des paroles d'un certain "Gray" ainsi que d'une combinaison. Mamoru se rappela immédiatement la tenue endossée par son précédent interlocuteur. Il s'agissait de ce costume ?
Il avait donc vu juste à propos de l'Allemand, il savait ce qu'il faisait ici et ce qui s'y tramait. Le jeune garçon accolé au mur de droite termina sa tirade en demandant l'attention de tous pour pouvoir appréhender la suite des événements, laissant tout le monde pensif. Lui aussi semblait en savoir un petit rayon sur le sujet.

* Des mutants... une sphère... une combinaison... On se croirait sur une tournage de SF. *

Silencieux, l'homme qu'il était se posa dans le coin derrière la boule en attendant fixement, se contentant d'observer l'environnement et ses acteurs, profitant de sa solitude pour méditer. Un jeunot à la voix encrée de quiétude s'exprima subitement en tentant de faire les présentations, certains répondirent immédiatement à l'appel. Mamoru n'en fit rien.



Un nouveau transfert débute, le gentil toutou, ami des femmes célibataires, affectueusement surnommé "chien" par Gantz, arrive devant les yeux ahuris des nouveaux. Les vétérans savent qu'ils doivent déjà rajouter celui qu'ils avaient oublié à la liste des éternels survivants.



Kyou était satisfait de la réaction de l'idole. Non seulement elle était superbe lorsqu'elle était embarrassée mais elle offrit involontairement un spectacle divin à l'adolescent qui pourrait dès aujourd'hui, et jusque dans la tombe, se vanter d'avoir pu admirer l'espace d'un instant la plus belle poitrine au monde. Visiblement, la starlette perdait vite son sang-froid et était plus maladroite et intimidante qu'elle ne le laissait paraître. C'était amusant. À vrai dire, c'était même un jeu dont l'androgyne sentait qu'il allait profondément se délecter au fur et à mesure.

Saki emmena par la suite sa nouvelle amie dans la salle principale où l'agitation devait croître encore et encore. C'est en les suivant que Kyou entendit les adjectifs que lui conféra la starlette, comme déjà séduite par son adorable minois. Selon elle, il était gentil et attachant. Pourquoi pas ! Le mieux fut quand elle se retourna discrètement pour lui avouer, par insinuation, qu'elle le trouvait carrément craquant. Cette révélation fit sourire le jeune garçon, pas parce qu'il allait pouvoir se vanter, de toute façon il n'avait plus tellement d'amis, mais plutôt parce qu'il avait en quelques secondes, réussit à séduire l'icône féminine du Japon, en un temps record qui plus est.

* Ne t'en fais pas... tant qu'il y aura une place pour moi chez toi ma chère Reika... je vivrais heureux... *

Ils arrivèrent dans la salle principale. La musique n'avait pas encore lancée et déjà tout le monde avait les nerfs à vif, ça commençait bien. Antonio ne manqua pas de faire l'adulte en leur réprimandant d'agir comme des gosses. Kyou haussa les sourcils quelque peu excédé. Même si ses intentions n'étaient pas tout à fait louables, il n'allait pas pour autant faire de même que lui et rester prostré contre un mur, l'air sérieux et hiératique en ne cessant de penser à cette mission. Il était mort une fois, sans s'en rendre compte, il était maintenant prisonnier de cette chambre et il comptait bien s'y amuser...

Peu de temps après l'arrivée d'une collégienne plutôt mignonne en pleurs qui était visiblement reconnue d'un nouveau, qui se hâta d'aller les réconforter, les présentations furent ensuite lancées par ce même type. Kyou n'y répondit pas, préférant laisser les autres s'en charger. Il fut d'avantage intéressé par l'arrivée du chien, mascotte de la chambre, qu'il accueillit en s'agenouillant auprès de lui avec un grand sourire narquois.

" Hé, salut toi... prêt pour une autre partie de léchouille avec ta maîtresse solitaire favorite ? Maintenant que tu connais les combos des deux kickers de service, tu devrais t'en sortir, hein ? "

Bien sûr, il parlait à un chien, qui d'ailleurs le fixait d'un air toujours aussi niais, haletant bruyamment et remuant la queue frénétiquement. Les paroles de Kyou étaient surtout adressées à Saki qui avait eu la frousse lors de l'attaque de l'infâme chien lécheur fou, à qui il jeta un petit regard amusé avant de se redresser.

* La mission devrait bientôt commencer... je me demande quel gros monstre on va encore devoir affronter cette fois... *

Cette fois était différente.
Cette fois, il connaissait le matos, il connaissait les règles, il connaissait le jeu.
Cette fois, il n'allait rien laisser passer.
Et cette fois, il avait quelqu'un à surveiller : l'idole.

Akira n'arrivait plus à se concentrer. A chaque fois qu'il envisageait une solution, un autre élément venait le contredire, tant est si bien que son cerveau semblait être frappé d'engourdissement. Son attention était porté vers la tour de Tokyo et ses lumières, se brouillant de plus en plus. Ses yeux devenait humide. Il pleurait. Au loin à ce qui semblait être des kilomètre, une faible voix parvenait à ses oreille. L'américain, le spectre semblait être sa seule compagnie dans ce moment de mélancolie. Puis la voix s'estompa, au profit d'autres voix. Doucement, l'agent de police revenait à la réalité. Le volume sonore semblait regagner en cohérence. Il ne distinguer pas encore les propos, mais pouvait en tout cas, déceler la présence de nombreuses voix. La salle était pleine à craquer. Cependant, une seul parole sembla attirer son attention...


on peut définitivement... une seconde fois... mourir...

* Mourir ? Mais bien sûr ! *

Comme une révélation, ce simple mot sonnait comme une révélation pour l'agent Muto. Au diable Ichigo, au diable la police de Tokyo. Quant aux vampires, il peut bien laisser ça à d'autres. La mort de l'agent de police Akira Muto signifirait une nouvelle vie. Suffisait de trouver quelqu'un de ressemblant, de faire sauter le restaurant, et de quitter le pays. Tout de suite, tout laisser derrière lui. Il avait suffisement d'argent pour voir venir. Mais quand bien même ? Il avait des talents à exploiter. Il pourrait trouver un moyen de subsistance, sans avoir à éxhiber son argent sale. Après tout, c'était cette liberté là, qu'il avait tant refreiné dans ces années de services, pour prendre soin d'une famille, trop faible pour s'adapter à la dure réalité du monde réel. Ayant tout perdu, il n'aurait plus rien à perde, plus rien à craindre. Chaque jour nouveau serait une bénédiction, un jour de gagné après la mort. Il en venait à célébrer cette boule noire, ce salaud d'Ichigo, qui, finalement, lui avait offert une seconde vie. Car, sans Ichigo, il n'aurait pas eu Gantz, et sans Gantz, il y aurait eu la grande faucheuse, un jour ou l'autre, sans y couper. C'était la dernière mission de l'agent Muto, son dernier jour à Tokyo...

Tandis qu'un nouveau plan murissait dans sa tête, son attention fut capté par cette même voix qui lui avait rendu sa joie de vivre, une joie perdu depuis des années... Il porta de nouveau attention au dernières paroles du jeune homme...

...vais entrer en université et je veux être écrivain. Et... J'ai été battu à mort. Quant à elle, c'est Mariko. Elle est collégienne. Et... ahem... Désolé, je pense que ça ira...


* Un écrivain ? Puisse-t-il garder l'inspiration*

Tandis que les larmes du jeune policier coulaient à flot. Il se surpris à sourire. On lui avait donné une seconde chance. Et lui seul le savait.

Puis un autre homme pris la parole. Apparement, c'était le moment des présentations.


Je m'appelle Kentaro Miyuchi ,15 ans, collégien mort écrasé en sauvant une amie. Je pense que tu veux protéger Mariko .Je vais t'aider elle a du assez souffrir comme ça et ne doit pas être en état de se battre .Ah est calme toi si tu commences à stresser tu ne pourras pas l'aider à survivre et survivre toi-même rester en vie c'est déjà assez dur mais l'aider à rester en vie sera encore plus dur.



* Survivre, tiens donc...*

A ce moment là, Akira faillit avoir une pensée pour Yoji, ou encore Mitsuko, mais s'en tint à sa décision, à savoir prendre le temps de vivre le moment présent.
Sans prendre le temps de sêcher ses larmes, Akira se retourna vers les autres gantzers.

- Akira Muto, section d'enquête de la police de Tokyo. J'ai survécu à deux missions de ce type. Et je compte bien regagner ma liberté. Coute que coute...

* Si je pouvais éviter de perdre la mémoire, ce serait pas mal...*


A ses pieds, se trouvait une grande enveloppe, avec son nom inscris. Il la ramassa et regarda en direction de Gray. Jetant un coup d'oeil à l'intérieur, il a aperçu des textes qu'il avait déjà pu voir sur le site de Nishi. Le militaire voulait l'assister dans son enquête. Mais cela ne le concernait plus désormais. Il enverrait tout ça à Fujita, ou à quelqu'un d'autre. Pour mener une telle enquête, il faudrait toute une vie. Et Akira ne voulait pas gâcher celle qui venait de commencer. Toutefois, il ne pouvait pas s'empêcher de garder en main le précieux document. Il tenait là une mine d'or. Et cela, son esprit cupide ne pouvait s'empêcher d'éprouver une certaine tentation, contre laquelle il luttait de toutes ses forces. Akira Muto n'était pas mort. Tout au plus avait-t-il mué, changé de peau...

Antonio toujours assis regardait attentivement ce qu'il se passait dans la salle.
Il avait observé en détail l'échange entre l'allemand et le type qui avait accompagné Kyou. Ce type en question n'était pas n'importe qui... Premièrement il semblait aveugle, et deuxièmement il savait se battre. Le français expert en la matière l'avait remarqué à son attitude et sa gestuelle, sa canne non plus ne semblait pas être une canne standarde elle était trop lourde et ne remplissait pas réellement son utilité habituelle.

* Tiens tiens tiens, ce gars là est intéressant. J'ai bien envie de le voir à l'oeuvre. *

Le lycéen stressé et bavard avait recommençé à parler.

Citation :

Je sais bien que ça peut paraître... plutôt idiot... oui je sais... Mais je pense que ce serait mieux si... on se connaissait un... un minimum, tout le monde... Alors... Je propose qu'on se présente tous...

Je m'appelle Sakyo Jinnai. J'ai 18 ans, je vais entrer en université et je veux être écrivain. Et... J'ai été battu à mort. Quant à elle, c'est Mariko. Elle est collégienne. Et... ahem... Désolé, je pense que ça ira.

Akira ainsi que le collégien Nishi avaient répondus à cet demande quelques peu indiscrête aux vues de sa formulation.

* Il se croit où ce crétin, il y a peut-être des gens fiables ici mais ça veut pas dire que c'est le cas de tout le monde, il croit que la planète n'est peuplée que de bisounours ? Pas étonnant qu'il soit mort comme ça. *
Le français ne put s'empêcher d'éprouver du mépris à l'égart du jeune écrivain. mais répondit quand même d'un ton froid.

" Antonio. Pas besoin d'en savoir plus. "

* Il vaut mieux éviter de trop en déballer alors que cette affaire est surveillée par les flics et peut-être même pire. *

Puis vida la dernière gorgée de sa cannette avant de l'écraser entre ses paumes pour la ranger dans une des poches de son sac.
Boire ce thé glacé avait appaisé son irritation mais l'envie de combattre se faisait sentir, il avait de plus en plus besoin de tester son potentiel avec l'intégralités de ses capacités retrouvée.
Puis se ressassant ses dernières pensées il se leva et se dirigea vers l'endroit où se trouvait Ren, il ne souhaitait pas que cette fille exubérante et peu discrête en dévoile trop. En effet elle connaissait maintenant pas mal de choses sur le français ainsi que son adresse.

Il vint la voir en l'interpellant.
" Hé Ren. "

Puis il s'approcha ignorant Kyou et la starlette pour lui chuchoter à voie basse d'un air grave.
" Si tu souhaite te présenter à l'écrivain bavard ton prénom suffira amplement. "

Dans les faits il ne s'agissait pas seulement d'un conseil.

Un gout salé venait de s'infiltrer dans la bouche de la jeune fille, des larmes, Mariko ne s'était même pas rendue compte qu'elle pleurait. Des voix, des bribes de conversations, des bruits ambiants, un maelström indéfinissable de sons augmentant encore sa confusion et son désarroi. La jeune fille apeurée discerna un lointain bruit de pas se rapprocher. Ça y est l'un d'entre eux venait vers elle, surement encore un porc lubrique.
Ce n'était pas dans les habitudes de la gamine de penser à des qualificatifs pareils, mais les nerfs à fleur de peau, l'esprit troublé par l'affreuse expérience qu'elle venait de subir, faisait ressortir des mots enfermé par les barrières de son éducation . A nouveau un représentant du sexe masculin venait encore d'essayer d'atteindre son être, son corps sans qu'elle en ai la moindre envie. Elle était au courant à propos du sexe, mais elle n'en était pas encore intéressée contrairement à ses amies qui en parlaient de temps en temps, elle se sentait attirée par quelques garçons mais elle n'imaginait jamais rien de plus qu'un baiser.
L'obsédé ce rapproché l'attention de la jeune fille n'était concentré que sur trois choses, ses songes, le parquet et les bruit de pas lourd qui se rapprocher d'elle. Un bruissement devant elle, des pieds et des jambes déformés par les larmes apparaissent dans le champ de vision restreint de la gamine.

- Hé gamine tout va bien tu peux arrêter de pleurer. Il ne va rien t'arriver ici, tu es en sécurité.

Une voix totalement audible mettant fin au capharnaüm de sons, ancrant légèrement l'esprit de Mariko dans la réalité. Sécurité? La jeune fille leva ses yeux devenu rouge vers la personne qui avait sorti ce mot. Il était maintenant debout et s'adresser aux autres personnes. Il ne s'intéresser donc pas à elle? Un léger soulagement dissipa une petite partie de ses soupçons.

- Je sais pas ce que vous être en train de penser, mais je suis certain d'une chose on est pas là pour se marrer et se tirer la bourre entre copains de bistrot. C'est maintenant qu'on doit s'organiser, après il sera trop tard. Trop tard pour réfléchir, quand on sera face aux mutants. N'oubliez pas ce que vous a dit Gray, il dit vrai, cette combinaison noire en est la première preuve. Maintenant soyez attentifs à la suite des événements s'il vous plait car le temps nous est compté.

Mariko ne comprenait vraiment plus rien, Mutants? Combinaisons? Temps limité? Un fou, peut être, mais Mariko n'en croyais rien, elle avait déjà vu des fous en accompagnant, afin de réconforter, une amie qui allait rendre visite à son petit frère héberger dans un centre. Un fou ne ce comporte pas de la même manière, les regards sont distant vides, même si ils sont parfois remplit de conviction, il y avait toujours un petit quelque chose, une légère panique. Ce n'était pas le cas de cette homme la. Mais dans ce cas que raconte t-il. Un manteau enveloppa la jeune fille diffusant une douce chaleur, couvrant la gamine.

- Que..

- Mariko... je... je suis désolé... J'aurais dû te... te protéger. Je te jure que je ferais attention... maintenant... Pardon, vraiment, je t'en prie... pardonne moi. J'aurais dû prendre soin de toi.

Sakyo? Puis une étreinte, un réconfort. Les larmes cessèrent et la jeune fille ce blottit contre l'épaule du jeune homme, elle voulait que ça dure une éternité pour lui faire oublier ce qu'elle venait de vivre. Une nouvelle excuse puis la fin de la courte étreinte. L'écrivain ce releva et ce positionna au milieu de la salle, tournant maintenant le dos à la jeune fille emmitouflée dans le manteau humide et sale, mais chaud et réconfortant.

- Excusez moi... tout... tout le monde. Je crois... je crois savoir que l'on peut définitivement... une seconde fois... mourir...

Une seconde fois?

- Je sais bien que ça peut paraître... plutôt idiot... oui je sais... Mais je pense que ce serait mieux si... on se connaissait un... un minimum, tout le monde... Alors... Je propose qu'on se présente tous...

Non elle ne voulait pas ce présentée, elle ne voulait pas parler, elle n'en avait pas envie, elle voulait juste continué à reprendre doucement son calme, à occulter les événements du chantier, enfouir cela au plus profond de son esprit et ne plus jamais y penser.

- Je m'appelle Sakyo Jinnai. J'ai 18 ans, je vais entrer en université et je veux être écrivain. Et... J'ai été battu à mort. Quant à elle, c'est Mariko. Elle est collégienne. Et... ahem... Désolé, je pense que ça ira.

Un léger sourire ce dessina sur l'adorable visage de la gamine, tous les hommes n'étaient pas identique, elle venait à nouveau d'en avoir la preuve, il y avait quelques personnes qui se souciaient d'elle et non pas de son corps. Elle s'essuya le visage d'un revers de la main, ce rendant compte qu'elle tenait toujours sa jupe. Elle l'a remis rapidement, tout en restant assise. Un garçon ce présentât, pas beaucoup plus âgé qu'elle. Il manifesta l'envie de protéger lui aussi la gamine. La jeune fille retrouva son doux sourire habituel, apparemment quelque ce soit l'endroit ou elle se trouvait maintenant, elle se trouvée en sécurité. Parmi les présentations, un chien ce matérialisa à quelques mètres de Mariko. Il apparut dans une sorte de laser qui le recomposa petit à petit devant le regard hébétée de la collégienne. Un garçon efféminé pourvu d'un visage de mannequin qui venait probablement d'entrer dans la pièce s'agenouilla devant le chien et s'adressa à lui d'une manière plutôt familière, Mariko ne compris pas grand chose à ce qu'il venait de dire, mais elle s'en fichée un peu, encore sous le coup de l'entrer du canidé.

Un homme ce présenta, un policier, il expliqua qu'il avait déjà participé à deux missions de ce type. Missions? Puis il parla de liberté. Ils étaient tous enfermés? Ce fut à un autre collégien de ce présenté, et ce fut le deuxième à expliquer sa mort. Ils sont en vie alors pourquoi parlé de leurs morts? Puis ce fut au tour du jeune homme qui lui avait en premier adressé la parole, de se présenter. Il se déplaça passant à quelques mètres de la gamine, du chien et du mannequin, pour se diriger vers deux jeunes filles. Mariko ne put retenir son étonnement et laissa échapper juste un mot.

- Reika ?

La collégienne reconnut immédiatement la star, pour avoir écoutée quelques unes des ses chansons et l'avoir vue dans une dizaine d'émissions. La collégienne paumée ce leva et s'approcha de sakyo le collant presque.

- S..aky..o..merci de m'avoir présentée et réconforter ça va un peu mieux maintenant mais...qu'est ce que ça veut dire, ou est ce qu'on est, et qu'est ce que Reika fait ici? J..e comprend rien, deux personne viennent de parler de leurs morts, et un chien vient de ce ma..d'apparaitre comme...comme par magie..tu comprends quelque chose..je suis devenue folle..je suis dans le coma à l'hôpital....???

Puis elle remarqua qu'une énorme boule se trouvait aussi dans cette pièce.

- Et..c'est quoi cette gross.e..boule noire?

hrp 1 : Un truc tout con, je sais pas trop où Klaus a pu choper un détecteur...Ha oui, ça y est, tu l'as taxé à Gray, je me rapelle...

Akira écouta la suite des présentations, concise, chez ses compagnons. Comme à l'accoutumée, le jeune européen se prenait encore pour un rebelle à la manque. *Qu'est-ce que ça lui aurait couté de donné son nom ?* Pensa un instant l'agent Muto, sans même se donner la peine de chercher une réponse. En effet, la chambre de la sphère noire était bien plus rempli que lors de la mission précédente. Que des gamins, à l'exception de l'allemand lunatique et d'un balafré aux yeux masqués par d'opaques lunettes de soleil. Des mômes, tantôt apeuré, tantôt malsain. L'un d'eux tenait même un couteau. Quant à l'allemand, il échappa vite à son champ de vision, sans trop savoir pourquoi. A part l'écrivain et le chanceu aux cheveux décapés, pas un ne semblait sortir du lot. Quoiqu'il cru reconnaître une jeune pop-idole, sans doute en plein début de carrière. L'agent Muto était incapable de mettre un nom sur ce visage, pourtant familier.

Tenant son envelloppe en main, Akira alla rejoindre le militaire, pour lui glisser à l'oreille :

- Faudra te trouver un nouveau messager. Moi aussi, je suis un spectre, maintenant... Par ailleurs, cet endroit n'est peut-être pas le plus adapté pour s'échanger des informations. Si on meut tout les deux, on aura l'air malin. Laissons-le ici et emportons-le en quittant la chambre, en fin de mission, avant que la chambre n'efface toutes traces de notre venue... T'aurais pas vu le germanique ?

Akira cherchait l'allemand du regard. Peut importe ce qu'il déciderait, il avait encore des questions à lui poser, questions soigneusements traduites dans son carnet...