A peine arrivés à la salle principale, qu'Antonio arrivèrent à leur rencontre pour les réprimender. En effet, ce n'était pas le moment approprié pour agir comme dans un salon de thé, mais Saki savait déjà ce qui l'attendait. En partie du moins. Elle ne répondit donc pas à Antonio, même pas pour le contredire, car elle savait qu'il avait raison dans le fond. La demoiselle aux cheveux châtains regarda Reïka, qui semblait la regarder avec douceur et reconnaissance. Elle semblait s'être ressaisie, et Kyou y avait en partie contribué. C'était une bonne chose. Saki semblait commencer à éprouver de l'affection pour cette petite - qui devait avoir à peu près son age cependant -. Mais c'était une affection particulière, presque similaire avec celle qu'elle avait autrefois avec Tanaka. Elle répondit donc à regard par un sourire nostalgique, les yeux plissées. Puis elle s'écarta quelque peu et alla s'adosser contre le mur observant le reste des occupants. L'un d'eux, le lycéen pria à tout le monde de se présenter. La demoiselle redevint elle-même à cela, et etouffa un rire cynique. Ce n'était pas parcequ'elle était dans le même pétrin - qui pour elle n'en était plus un - qu'elle allait mettre de sa personne pour encourager une communauté à se former. Elle avait déjà des attaches, Antonio et Kyou. Et maintenant déjà un peu trop avec l'autre fille. En avoir davantage serait dangereux pour elle. A ce propos, Antonio vint la trouver pour la solliciter à ne donner que son prénom. Ce dernier l'appellant lui même par son nom, ironique et toujours instigateur d'un grinçement de dents. Mais elle s'était habituée, le français l'avait toujours appelé ainsi. Il s'était bien accoutumé aux courtoisies nippones, c'était certain. Elle lui répondit alors avec dédain, qui ne lui était bien entendu par adressé.

" Tu fais bien d'employer le conditionel. Je ne souhaite pas me préoccuper avec des futilités. Me présenter à eux, ne m'intéresse pas. "

Elle s'était déjà présentée à Reika. Et dans un sens c'était déjà un risque pour elle, mais elle avait éprouvé de la curiosité envers elle, tandis que pour les autres, elle n'en avait pas encore trouvé, et esperer de pas en trouver. Saki avait compris que dans ce jeu, c'était chacun pour sa poire. S'entourer un minimum la satisfaisait amplement.

Son attitude ne fit que davantage s'encrer lorsqu'elle vit une collégienne chouiner. Une fille supplémentaire, tiens. Non pas que la grande brune était redevenue insensible, mais elle était particulièrement agaçée par son attitude. Si cela continuait, elle deviendrait un poid pour ceux qui escompte la protéger. Elle le savait que trop bien, car même n'ayant pas été expressive à ce point lors de sa première fois, elle en avait été un, et elle avait eut de la chance.

Kyou s'était trouvé une place dans le dernier coin libre de la chambre, celui positionné juste à côté du couloir. S'y adossant, il observa les formalités se prolonger, ne retenant que les noms qui lui importaient. Étonnamment, même Akira et Gray se présentèrent, ainsi que le gamin propriétaire du site, Nishi.
Mais l'androgyne reporta plutôt son attention sur l'intrus de la mission : le flic. Allait-il révéler son identité ? Kyou en doutait, c'était le genre de personnage extrêmement prudent et pas franchement social, même dans des situations comme celle-ci. Tant mieux, cela le rendrait d'avantage suspect.

Voyant que seul lui et quelques autres personnes manquaient à l'appel, il décida finalement de se présenter sans tomber dans les détails inutiles. D'une voix sobre, il prit la parole au moment propice.

" Kyo pour moi. "

C'était dit. Au moins, il n'avait fait que révéler son pseudonyme, rien d'autre. Après tout, c'était l'essentiel, il était inutile d'en dire trop à des gens qui risquaient de ne jamais revenir ici-bas. Peut-être que si de nouveaux survivants voyaient le jour, il se risquerait à en dire plus mais pour l'instant, cela n'en valait pas la peine, même les vétérans ne s'intéressaient pas à lui alors les autres...

Les présentations se firent sans trop de problème, bien que certains aient décidé de rester dans l'anonymat. Mais, après tout, cela se comprenait plus ou moins. Et il n'allait pas les inciter à le faire. Et puis... s'il pouvait survivre à ce qu'avait dit Gray... il les connaitrait un peu plus. Non, vraiment, il ne fallait pas qu'il appréhende sa seconde mort. C'est sur cette pensée qu'il avait portée son attention sur un des adolescents qui étaient arrivés un peu après lui. Il avait dit s'appeler Kentaro Miyuchi. C'était un collégien, bien plus jeune que lui. D'ordinaire, il aurait eue une pensée plutôt mauvaise envers lui, telle que d'appréhender une intelligence et une culture de très bas niveau ou une maturité inexistante. Mais sa rencontre avec Mariko avait changé les choses. Et plutôt que de le critiquer, il fut plutôt heureux de mieux voir la musculature de ce dernier. Pour un collégien, il était impressionnant, et surtout, son intention de l'aider à protéger Mariko rajouté à cette physionomie avait provoqué un très grand soulagement chez l'écrivain. S'en suivit un conseil qui fut de ne pas stresser, suivi d'une petite tape dans le dos, puis il se sentit bien mieux. Tout ce qu'il savait, c'était qu'il pouvait jouer sa vie dans les prochains moments. Alors avoir un tel allié l'avait complètement calmé, et il imaginait encore une fois ce qui allait se passer, un peu plus détendu, tout en remerciant presque imperceptiblement le collégien. Les présentations avaient suivi et Sakyo avait enregistré noms et visages.
Mais c'est alors que Mariko se colla à lui. Ce contact provoqua directement chez lui un sentiment de gêne. Il était encore trop désolé n'avoir pas su la protéger. Mais les paroles de cette dernière avaient changé les choses, et il se sentit bien mieux lorsqu'elle exprima sa gratitude. Cependant, le désolement refit son apparition lorsqu'elle lui posa des questions quant à ce qui se passait actuellement...

- S..aky..o..merci de m'avoir présentée et réconforter ça va un peu mieux maintenant mais...qu'est ce que ça veut dire, ou est ce qu'on est, et qu'est ce que Reika fait ici? J..e comprend rien, deux personne viennent de parler de leurs morts, et un chien vient de ce ma..d'apparaitre comme...comme par magie..tu comprends quelque chose..je suis devenue folle..je suis dans le coma à l'hôpital....??? Et..c'est quoi cette gross.e..boule noire?

Ce qu'il aurait pu faire, cela aurait été de lui mentir. De lui dire que tout allait bien et qu'elle irait mieux après. Si elle n'avait pas de souvenir de sa mort, elle ne pouvait qu'aller mieux... Du moins, il le pensait. Mais, après tout, même avec toute sa bonne volonté, il ne pouvait lui promettre qu'elle irait mieux. Elle pouvait mourir. Il le savait. Et elle devait appréhender la possibilité de sa mort afin de ne pas tomber de haut... Oh, bien sûr, elle irait mal. Mais elle devait comprendre. Il lui expliqua alors plus ou moins brièvement les choses, s'agenouilla devant elle, adoptant encore une fois son air désolé.

Gray, l'américain, là bas... Il m'a expliqué que l'on est mort et que l'on est téléportés ici. J'ai été battu à mort et je suis là... Toi, tu... enfin... voilà. Nous sommes tous morts ici, mais on est ressuscités. On arrive ici comme le chien, avec une espèce de laser. Quant à la boule... Je ne sais pas vraiment mais... Il parait qu'elle nous ordonne de tuer des monstres...

Il la serra dans ses bras, tentant de l'empêcher de pleurer, de faire en sorte qu'elle aille mieux, puis il reprit.

Je suis désolé, Mariko. Je crois qu'on va devoir survivre, après. Il faudra qu'on se batte. C'est ce qu'il a dit.

Sauvé par le gong? Ses paroles se conclurent sur une musique. Une musique étrange, selon lui. A vrai dire, il n'imaginait absolument pas de musique d'introduction dans cette situation. Ou alors, si c'était le cas, il supposait plutôt qu'il viendrait une musique telle qu'une chorale. Une espèce de chant divin... Mais les choses furent toutes autres. N'était-ce pas une musique d'émission télé? Toute cette salle aurait été un jeu télévisé? Cette pensée lui traversa vite l'esprit, mais elle disparut immédiatement. Cette souffrance, lorsqu'il avait été battu à mort... il l'avait ressentie...
Puis la musique cessa pour laisser apparaître un message sur la boule noire. Les S étaient retournés, mais Sakyo n'y porta pas vraiment attention. A vrai dire, c'était le contenu du message qui était troublant. Ce dernier montrait définitivement qu'il était bel et bien mort. Et que, surtout, comme l'avait dit Gray, il allait être un guerrier. Guerrier sous les ordres de cette sphère. Était-ce une représentation de Dieu? L'écrivain était athée, mais il osait tout de même penser à cela. Après ces évènements, toute chose lui semblait possible. C'est sur cette pensée que le message disparut pour en laisser apparaître un autre, accompagné juste après de la photo étrange d'une espèce d'aborigène dont la description lui faisait plutôt penser à certains étudiants de son université. La dernière phrase de la boule aurait été troublante si seulement cette photo n'avait pas suivi. En effet, elle annonçait explicitement que toutes les personnes dans cette salle allaient devoir tuer cette créature. Et même si les mises en garde de Gray s'étaient avérées très impressionnantes, il baissa la sienne en voyant une description et une photo aussi ridicule...

C'est... ce "truc" qu'on doit tuer?

Il se demanda accessoirement pour quelle raison il devait tuer cette chose. Après tout, même si cette créature n'avait pas tout à fait l'air humain, méritait-elle vraiment de mourir? Mais cette pensée s'effaça vite de son esprit. Car une autre vient la remplacer. C'était soit lui, soit elle. Et lui, voulait survivre. Alors il tuerait cette chose, vivrait, protégerait Mariko et écrirait son livre, comme il l'avait souhaité. Après... cela dépendrait certainement des apparences... Gray était bien trop sérieux pour que ces évènements ne soient qu'un jeu. Sans doute que cette créature cachait bien le sien...

Saki répondit au français lui disant que faire ami ami avec les nouveaux ne l'intéressait pas. Ceci arrangeait bien Antonio qui souhaitait garder le plus de choses secrêtes sur son identité et sa vie.
Suivirent cependant les présentations de Gray, du type louche et de la starlette.
Il s'agissait bien de Reika, son intuition ne l'ayant pas trompée. Antonio l'avait fréquement vu dans des publicités ces derniers temps, elle était en pleine explosion médiatique ce qui pouvait se comprendre dans une société de coinçés qui devenaient fous à la première paires de seins au dessus de la norme... Le type à lunette quand à lui n'avait pas répondu, ce qui renforçait d'autant plus le mystère qui l'entourait.

Ceci n'empêchait pas malgré tout le français de s'ennuyer fermement, il detestait attendre les bras croisés à rien faire... Et c'est alors la fameuse mélodie retentie...
La surface terne de la boule noire s'éclaira d'abord du speach en lettres vertes avant d'afficher l'ennemi de la soirée. Le français s'approcha très près de la boule pour observer le mutant qui y était indiqué.

A voix basse il relut le nom de la chose :
" Le martien stoned... "

Il ne pu s'empêcher d'émettre une remarque de dégout, toujours à voix basse, sur l'aspect de ce martien.
" Putain la gueule... C'est un putain de junkie tout droit sorti d'une fosse sceptique ce machin... "

Au même moment l'écrivain paniqué intervint à nouveau en posant une question.

Citation :

C'est... ce "truc" qu'on doit tuer?

Antonio répondit d'un ton affirmatif.
" Exactement. "

Après cela il s'écarta légérement sur la gauche de la boule. Paré pour la suite.

L'écrivain s'agenouilla, probablement pour éviter à la gamine de ce tordre le cou. Puis, avec un visage empreint d regret, il répondit au question de la collégienne.

- Gray, l'américain, là bas... Il m'a expliqué que l'on est mort et que l'on est téléportés ici. J'ai été battu à mort et je suis là... Toi, tu... enfin... voilà. Nous sommes tous morts ici, mais on est ressuscités. On arrive ici comme le chien, avec une espèce de laser. Quant à la boule... Je ne sais pas vraiment mais... Il parait qu'elle nous ordonne de tuer des monstres...

Mariko buvait les paroles du jeune homme, afin d'essayer d'encrer cette situation improbable dans la notion de réalité, de normalité qu'elle côtoyait chaque jour. Mais ce fut le contraire, à chaque mots, phrases la gamine était assailli de question ou de réflexion plus ou moins absurde, tant son esprit sou pression essayer de contrôler les choses. Le dénommé Gray, un homme que la gamine ne regarda vraiment que quand Sakyo le lui montra, devait être un sportif de haut niveau, tout du moins c'est ce que pensais la gamine, un boxeur peut être? Bref il disait lui aussi qu'ils étaient tous morts. Morts? C'était absurde, totalement stupide, elle respirait, elle ressentait, elle avait froid, enfin elle avait faim et soif. Elle en était sure, elle vivait! Mais sa conviction fut ébranlé par le jeune quand il lui rappela qu'il était mort battus . Cela lui rappela sa chute dans l'escalier, elle n'avait pas put y réchapper sans une seule égratignure, et pourtant elle ne ressentait pas la moindre petite douleur, à part le tiraillement de son estomac. C'était donc vrai, elle était morte et elle venait d'être ressuscitée? Mais comment cela pouvait il être possible, une machine comme dans les séries américaines? Ou alors un dieu? Non un dieu ne ressusciterais pas quelqu'un avec une sorte de laser, oui ils apparaitraient par un "plouf", non ça devait être par une machine. Puis vint enfin la réponse à la question qui intriguée le plus la gamine, plus encore que sa résurrection, la boule noir. Apparemment elle était la pour leurs donner des ordres, c'était peut être elle qui les avaient ressuscités d'ailleurs. Bref ces ordres consistaient à tuer des monstres? Pourquoi?
Une nouvelle étreinte qui étouffa presque la jeune fille, qui pendant un instant ce raidit puis accueilla une nouvelle fois cette étreinte, enfoui son visage contre le cou de l'écrivain et entoura ses bras autour de lui le serrant fort. La jeune fille n'avait jamais eu de frère, alors un grand frère improvisé occulta quelque peu la situation présente.

- Je suis désolé, Mariko. Je crois qu'on va devoir survivre, après. Il faudra qu'on se batte. C'est ce qu'il a dit.

Ce battre? Pourquoi, pour survivre? Mais de quel droit devait elle survivre au prix d'une autre vie, les créatures qu'ils devaient affrontaient était elles méchantes, ou juste victime elle aussi? Si c'était le cas elle pouvait accepté cela avec difficulté, mais sinon jamais elle ne pourrait faire du mal à un autre être vivant. La jeune fille pensait sérieusement qu'en étant gentille, compatissante, qu'en aidant son prochain et qu'en étant toujours honnête était le meilleur moyen pour être la plus heureuse possible, elle savait que cette pensée était égoïste, mais tant pis. Dans quel situation ce trouvait elle maintenant, obligée de ce battre pour avoir le droit de vivre, de quel droit pouvait on la forcée à vivre en brisant ces convictions? La jeune fille sentie les larmes venir, mais elles les réprima immédiatement, elle espérait trouvée un moyen de s'en sortir sans devoir faire quelque chose d'aussi honteux que de prendre une vie volontairement.
Ce fut au moment ou Sakyo termina sa phrase qu'une musique vieillotte ce mit à retentir de nul part. La gamine chercha des hauts parleurs mais n'en vit pas, en se concentrant elle remarqua que le son provenez du gros meuble inutile de forme cylindrique. Elle reporta donc son attention sur la dite chose. Les phrases qui ce dessinaient doucement confirmée tout ce Gray avait put dire. La jeune fille poussa une exclamation incontrôlée qui ne pouvait qu'exprimer la surprise quand s'afficha la description du monstre ainsi que son portrait. Mariko enregistra les informations transmise sur la boule noir, non rien n'indiquait que ce...cette chose était méchante, certes inquiétante et horrible avec des yeux reflétant une sorte de folie, mais rien qui convainquerais Mariko de lui ôter la vie.

- C'est... ce "truc" qu'on doit tuer?

- Exactement.

Puis ce fut au collégien, un certain Kentaro d'intervenir, apparemment lui aussi était sportif, d'ailleurs apparemment tout ceux qui étaient présent ce trouvaient en bonne forme physique.

- A tous ceux qui sont déjà venus dans cette salle je veux connaître toutes les règles que vous connaissez absolument toutes il y en a certain qui vont penser que je suis qu'un abruti mais si ma vie en dépend je veux au moins connaître toutes les règles.

- C'est absurde, il à l'air un peu timbrés d'accord mais pourquoi on devrait tuer cette chose? C'est pas possible.....non non non ça peut être vrai, de quel droit on pourrait vivre en ôtant une vie sans que ça soit pour ce nourrir. On ne peut pas juste détruire cette grosse boule et rentré chez nous? Non je ne deviendrais pas une meurtrière....je..ne veux pas..être responsable de ça. On à le choix hein? Dite moi que l'on peut survivre sans être obliger de tuer cette chose?

Mariko parla plus fort qu'elle ne le voulut, tous purent entendre le moindre de ses mots.

Kyou avait bien remarqué que l'idole était en train de craquer pour lui... et il jubilait intérieurement de son succès grandissant à chaque regard prolongé qu'elle lui accordait. C'était tout de même hors du commun. Jusqu'à aujourd'hui, il n'aurait jamais effleuré l'idée de séduire Reika, ni de la rencontre d'ailleurs, et encore moins d'avoir le potentiel requis pour attirer son attention. Comme quoi, icône ou pas, le cœur d'une femme demeurait le même. C'était bon à savoir. Avec le même regard malicieux, il se mit à l'observer, sans vraiment de retenue, cherchant ses beaux yeux afin de voir sa réaction.

Les présentations se terminèrent dans l'ensemble mais quelques solitaires, comme le flic, s'évertuèrent à garder le silence. Gantz ne leur laissa plus de temps de parole, il envoya la sauce d'une traite. L'adolescent efféminé se surprit lui-même à apprécier la mélodie diffusée par la lugubre Sphère. Bien qu'elle soit complètement ringarde, l'air décalé de cette chansonnette digne d'un jeu télévisé l'enivrait... Elle lui avait manqué en l'espace d'une maigre semaine. Ensuite, la chanson cessa pour laisser apparaître les mêmes paroles d'introduction que la dernière et première fois, avec exactement la même police.
Puis le cauchemar commença... Kyou ne le remarqua que ce soir, mais Gantz avait le don de transformer la confusion en peur en l'espace de quelques secondes. Si les paroles pouvaient déjà inquiéter les concernés, la face hideuse qui apparut au devant de la boule ne laissait rien présager de bon. La plupart des personnes peuplant la salle s'étaient rapproché pour admirer la magnifique tronche du gagnant de la soirée, un Martien tout particulièrement hideux. À côté, le Martien Rugissant passait pour une grosse peluche.

* On dirait presque un humain... plongé dans un bon bain d'acide ouais... *

C'est vrai qu'une gueule pareille, ça ne peut pas laisser indifférent, surtout avec un regard de pervers comme le sien, limite pédophile... Kyou s'attarda ensuite sur le nom de la créature et les descriptions qui lui étaient associées. L'androgyne rigola brusquement devant l'humour toujours aussi excellent de la Sphère, parfois ironique, parfois noir, souvent les deux, le mélange était savoureux, et il devait être un des seuls à s'en délecter dans cette salle. Antonio ne manqua pas de rajouter à voix-basse ses propres réflexions, ce qui ne manqua pas d'amuser le jeune nippon.

" À mon avis, il est pas tout seul, le salaud... C'est un ami à toi Saki ? "

Il faisait le malin mais intérieurement, il se sentait embarrassé. Sûrement à cause de son regard de taré... à côté, l'Allemand faisait pâle figure. C'était à n'en pas douter, un adversaire puissant. Plus c'est moche, plus ça fait mal, parole d'hard gamer !
Les nouveaux ne tardèrent pas à s'agiter à la vue de la cible. Antonio avait répondu à l'écrivain, en ferait-il autant pour les autres ? Sans doute, avec plus ou moins de détachement, il s'intégrait en tant que leader... C'était toujours mieux lui que Gray, tant que ce dernier n'aurait pas prouvé qu'il avait de si "bonnes intentions" à leur égard. Voyant également que la fillette était toute ébranlée à l'idée de devoir tuer le Martien Stoned, Kyou se décida à parler. Il se releva et fixa les nouveaux à tour de rôle.

" Regardez bien ce visage, c'est notre cible. Qu'importe ce qu'il a fait, l'essentiel c'est ce qu'il peut nous faire et croyez-moi, ça tiendra certainement pas à une joyeuse fumerie. "

Il marqua intentionnellement un temps de pause avant de reprendre de plus belle, désignant Antonio du regard.

" C'est la deuxième fois que lui et moi participons, comme d'autres dans cette salle, comme Gray. On a bien failli y laisser notre peau et plusieurs personnes ne sont pas revenues de cette mission. Cette boule, Gantz, est le maître absolu. La seule manière de quitter l'appartement, c'est de finir la mission qui nous est donnée, c'est seulement à ce moment que vous pourrez sortir et rentrer chez vous. Mais pour sortir une bonne fois pour toutes de cet "enfer", il va falloir récolter cent points, pas vrai ? "

Kyou se tourna vers Nishi. C'est en partie grâce à son site qu'il avait appris tout cela. Dire que ce gosse avait survécu plus d'un an dans ce bordel... Il reprit immédiatement son monologue sans attendre de réponse de la part de l'étudiant, enchaînant afin de ne laisser aucun temps de parole aux nouveaux, histoire qu'ils en finissent tous une bonne fois pour toutes avec les explications.

" Et devinez comment on les récupère, ces précieux points ? En tuant ces monstres. Ils ne feront de cadeau à aucun d'entre nous, que nous soyons gentils ou bien beaux, leur survie dépend de notre extermination. Vous verrez, dans quelques instants, Gantz va nous fournir notre matos, il s'agit d'armes et de combinaisons ultra-sophistiquées... J'vous conseille de tout prendre et de vous armer comme il faut, il en va de votre survie. Ensuite il nous transférera là où se trouve cette sympathique chose, et sûrement ses potes tant qu'on y est. " dit-il en fixant aléatoirement l'écrivain et son ami.

Il reporta ensuite son attention sur la collégienne. Tous deux devaient avoir à peu près le même âge.

" Alors n'espérez pas vous en sortir sans rien faire, sinon c'est "eux" qui viendront pour vous. C'est triste à dire mais c'est la seule issue... "







* Quelle ambiance... *

C'est sûr qu'avec une musique aussi entraînante, il y avait de quoi s'extasier. Ayant d'abord était surpris par le volume insupportable de la chanson, l'aveugle souffrait désormais en silence, espérant que ce terrible chanteur se taise une bonne fois pour toutes, dans la minute... non, seconde, qui suivrait. Son voeu fut miraculeusement exaucé.
Ce doux moment de silence ne dura pas cependant. Pour une raison qui lui était inconnue, un troupeau d'intéressés se forma devant la Sphère aux goûts musicaux plus que douteux. Les réactions fusèrent immédiatement, de vive-voix, chacun s'exprima, faisant souffrir un peu plus les pauvres tympans de l'invalide. Manifestant à son tour un certain intérêt pour ce que pouvait bien afficher la boule paranormale, il entreprit de rejoindre discrètement le groupe mais s'arrêta brusquement dans sa lancée en se rappelant bien vite que ses lunettes ne lui permettaient de voir que les inscriptions en relief, elles étaient par déduction complètement inutiles face au virtuel. C'était sans doute pour cela qu'il n'avait jamais touché à une console et ne connaissait internet qu'entre les mains d'Igawa...

* Je suis tombé dans un endroit où je n'ai absolument pas ma place... *

Il n'était pas du genre à se lamenter mais il le pensait tout de même, ses yeux lui auraient été très utiles dans ce cas-là. Son visage se durcit immédiatement à cette simple songe. Il chassa rapidement ces souvenirs encombrants de son esprit et se concentra sur les conversations actuelles, peut-être qu'il en apprendrait assez pour ne plus regretter l'irréparable. Heureusement pour lui, les personnes dans cette chambre étaient assez expressives, donc bruyantes. Il ne tarda donc pas à apprendre de leurs bouches ce que venait de leur transmettre "Gantz". Et la nouvelle n'avait rien de réjouissante...

* Vu la description que tout le monde fait de cette "créature", je suis pas mécontent de ne voir que l'essentiel, en fait... *

En effet, la seule émotion qui émanait des paroles des autres était le dégoût. La chose devait vraiment être très peu accueillante pour susciter autant de remous dans l'assemblée. Et maintenant, que devaient-ils en faire, de ce monstre qui lui était invisible ? Comme tout à l'heure, les adolescents effarouchés posèrent toutes les questions nécessaires. Mamoru fut étonné de voir l'androgyne prendre la parole pour répondre à toutes ces interrogations incessantes.

* Ce gamin en sait donc bien plus qu'il n'y faisait paraître, tss... j'avais vu juste. *

Il n'éprouvait aucune satisfaction à cela. Avoir raison n'était pas une finalité pour lui, ça ne l'avait jamais été, ce qui l'importa fut les révélations qui furent faites dans la minute. Maintenant, il s'agissait de points et de guerre inter-planétaire, rien que ça... Bien entendu, le seul moyen de s'en tirer était cette nouvelle condition des cent points, qui forçait donc quiconque qui avait le malheur d'entrer dans ce sanctuaire à y rester pour longtemps et surtout, à y survivre, et ce jusqu'à parvenir à rassembler le score demandé pour retrouver sa liberté. Un objectif digne d'un projet gouvernemental ultra-secret ou d'une secte... Cela lui paraissait impossible vue la technologie dont se servait Gantz, beaucoup trop évoluée pour être le fruit de l'intellect humain. C'était surnaturel. Et si c'était virtuel, il était dans la mouise, jusqu'au cou et même au dessus. L'efféminé en rajouta ensuite une couche en parlant du matériel qui leur serait fourni très bientôt, sans se montrer rassurant, il insista sur la férocité des créatures à abattre au prix de leur propre liberté.

* Fantastique... Je sais pas ce qui me déconcerte le plus, la musique de tout à l'heure ou ce que memeshii vient de nous apprendre ? Je penche plus pour la musique... * pensa-t-il ironiquement.

En entendant la musique venir de l'engin et en voyant les autres regarder la sphère, mécaniquement Vardec fit le tour pour voir ce qu'il regardait. Tout en restant calme, il observa ce Gantz montrait, on aurait dis la photo d'une sorte d'aborigène au visage de babouin. A côté il y avait une description qui nous informait un minimum, histoire de savoir qui était cette chose. Cela ce résumait à un truc frippé qui fumait.

Ce qui était intéressant, c'était les différentes réactions des personnes. Certains étaient prêts à tuer la cible, d'autres comme Mariko se refusait d'agir ainsi. La pièce se remplit de toutes sortes sentiments, allant de la peur à l'excitation en passant par l'étonnement. Le dénommé Kyo commenca alors de nouvelles explications, ils allaient devoir prendre des armes et ces fameuses combinaisons. Il leur conseilla vivement de s'équiper de cela.

Maintenant qu'il disposait de pratiquement toutes les cartes de la partie qui venait de débuter. L'étudiant en médecine réfléchit à la tactique qu'il emploierait pour à la fois survivre et s'occuper du monstre. Vu qu'il ne connaissait pas encore le comportement des choses qu'il fallait traquer, il tentera de se servir de l'un de ses équipiers temporaire, Manatami fera parfaitement l'affaire. Le problème était les deux imbéciles qui s'étaient mis en têtes de la protéger. Il allait devoir gagner leur confiance pour au final pouvoir les manipuler. Il s'approcha du jeune écrivain et prit la parole sur un ton poli et serein.

"Je suis désolé de ne pas vous avoir correctement répondu alors qu'on est apparu pratiquement au même moment dans cette salle. Permettez-moi de me présenter Vardec Von Casteirn, je n'ais pas pu m'empêcher de vous observer et votre attention vis-à-vis de cette demoiselle ma toucher, je vous propose donc mon aide. On pourrait s'entraider dans cette situation périlleuse. Cependant, je dois bien avouer que cet objet est fascinant."

Gardant un visage sans expression, il lui tendit la main pour pouvoir conclure sa proposition.

Sakyo avait espéré que la collégienne décide d'accepter son destin, cette fatalité. Mais ce fut une chose toute autre. Elle ne voulait pas combattre ce... "martien stoned". Et ce fut dans un sentiment mêlant désarroi, sidération et colère qu'elle exprima son avis quant à l'élimination de ce monstre. Et elle avait plus ou moins raison. Comme l'avait pensé l'écrivain l'espace d'une seconde, ils ne pouvaient pas vraiment se permettre de tuer ce monstre. Après tout, on ne savait pas même pour quelles raisons ils devaient faire cela. Oui, il n'avait absolument pas l'air humain. Ou alors, s'il en était un, il avait dû séjourner dans une cuve d'acide. Le lycéen aurait aimé pouvoir faire comprendre la situation à Mariko. Il aurait aimé lui faire comprendre qu'ils n'avaient pas d'autre choix s'ils voulaient rester en vie. Mais les mots ne vinrent pas. Elle avait partiellement raison, même si Sakyo gardait son avis quant à cet assassinat. C'était soit cette chose, soit lui. Et il avait décidé que ce serait lui, le survivant. Heureusement, l'adolescent androgyne avait su combler son incapacité à expliquer les choses à Mariko. Et mieux encore, il put avoir quelques informations en plus. Du moins, étant donné qu'il avait déjà sues certaines choses grâce à Gray, son attention fut essentiellement portée sur la fait que cette "boule" se nomme "Gantz".

*Gantz...?*

Les paroles de Kyo avaient été bizarrement bien plus convaincantes que celles du militaire. Chose plutôt étonnante étant donné l'expérience que laissait transparaître leurs physionomies. Ainsi donc, il avait bu ses paroles de la même façon qu'il l'avait fait pour celles de l'américain. Et les choses se confirmaient encore une fois. C'était véritablement une guerre qui allait les attendre "dehors". Mais il y avait tout de même certaines choses qui restaient obscures pour lui. D'accord, il allait prendre des armes pour tuer une créature. La première question fut celle ci: qui était réellement Gantz? Une homme derrière un ordinateur, qui utilisait cette boule comme moyen de communication? Une intelligence supérieure? Un martien, comme celui qu'ils devaient tuer? Une entité comparable à celle de Dieu, qui aurait droit de vie et de mort sur les hommes?
Quant à la deuxième, il avait repensé aux paroles de Gray. Les évènements qu'il avait énoncés, l'effondrement des immeubles... Cela voulait donc dire qu'ils devaient se battre à Tokyo? Cet objet qu'avait l'allemand les avait rendus invisibles, eux et la cible de leur mission? Et surtout... cela voulait dire qu'ils risquaient de tuer des êtres vivants? Il s'apprêta à poser un résumé de ces questions à Kyo, homme dont il voyait à présent à travers lui comme une forme de messager de la mort. Mais c'est alors que l'étudiant noble s'était approché de lui.
Il disait s'appeler Vardec et vouloir l'aider à protéger Mariko. Sakyo ne comprit pas vraiment dans un premier lieu. Pourquoi ne s'était-il pas présenté alors qu'il avait réclamé une présentation de tout le monde? Il avait fallu que l'androgyne parle de cette mission pour que finalement, il décide de cesser son attitude snobinarde et de se mêler au groupe. L'écrivain voyait cela d'un mauvais œil. A vrai dire, cette demande ayant suivi les dires de Kyo lui laissait attribuer une image de profiteur à ce Von Casterin. Oui, un profiteur. Un homme qui était seul, qui avait besoin d'aide pour survivre, et qui finalement, allait donner une raison idiote pour se faire accepter et que l'on décide de créer une entraide avec lui. Cependant... même s'il semblait agir totalement par intérêt, chaque homme ici restait une aide à ne pas négliger. Il accepta alors cette demande, tout en se disant tout de même qu'il devrait faire attention à cet homme...

C'est d'accord. Mais tout le monde ici devra s'entraider si l'on veut tous survivre... lui répondit-il en lui serrant la main. En tout cas, c'est ce que je crois.

*C'est seulement quand on parle du fait qu'on risque de mourir que tu décides d'agir... Je vais garder un œil sur toi. Tout le monde, ici, veut rester en vie. Je te laisserais pas rester seulement un profiteur parmi nous. Si tu n'agis pas alors qu'on risque nos vies... Je...*

Cette pensée légèrement mauvaise s'estompa vite. Il voulait surtout poser ses questions. Qui était Gantz? Et qui est-ce que les humains à l'extérieur risquaient leurs vies? Il cessa alors sa poignée de main avec Vardec pour s'approcher un peu plus de Kyo, qui avait été très convainquant dans ses propos.

Kyo, tout à l'heure, Gray m'avait dit que lors des effondrements de certains immeubles de la ville, il était là. Vous vous étiez battu là bas? Est-ce que ça veut dire que des personnes autres que nous risquent de mourir? Et... par ailleurs... que sait-on de ce "Gantz"? C'est un humain? Un alien? Peut-être... Dieu? Si c'est le cas, ce que je pensais se confirme. Dieu est un bel enfoiré qui jubile de donner et reprendre la vie de ses "enfants".

* Quelle plaie, j'aurais dû la fermer... *

Le dénommé Sakyo était revenu à la charge avec d'autres questions pas vraiment évidentes. (juste après que l'autre étrange aux airs de noble pourri gâté se soit présenté au groupe de recrues inexpérimentées qui était en train de se former) Heureusement pour Kyou, Gantz se chargea d'apporter lui-même les réponses à ces interrogations en leur livrant le matériel. L'androgyne ne sursauta pas, il ne se retourna pas non plus, se contentant juste de fixer l'écrivain. Après cette pause, il décida de lui répondre.

" Ouais, la mission s'est passée là-bas. Une chose est sûre, c'est que personne ne nous voit, ni les monstres d'ailleurs. J'ignore pourquoi mais ça nous facilite la tâche. Par contre les civils sont exposés au danger, c'est clair, ils sont baignés dans l'ignorance, alors... "

Kyou se tourna lentement vers la Sphère. Il reprit cette fois sans regarder son interlocuteur, comme pensif.

" Un conseil... n'essayes pas de sauver des vies... La tienne va déjà être très dure à préserver. Si tu t'impliques, tu finiras par le payer cash... "

Il échangea un regard sincère avec le garçon, puis il contourna rapidement la Sphère, fixant son "ennemi" toujours immobile au passage, jusqu'à atteindre le compartiment des valises.

" Si tu veux voir ce qu'est Gantz, mattes dans la boule, tu vas avoir une surprise. J'sais pas qui, ou qu'est-ce que c'est, mais c'est là et ça nous est supérieur... C'est tout ce que je peux te dire... En attendant... " dit-il à Sakyo.

L'adolescent se pencha pour regarder les surnoms loufoques inscrits sur les valises, il chercha celles qui pourraient correspondre aux trois jeunes acolytes.

* Qu'est-ce qu'on a... "Poulet rôti", ça c'est Akira... "Sniper Maladroit" ... un des nouveaux ça... Ensuite, "Sir... Yakuzai" ? Ha ha, le con... Hum, ah, j'ai trouvé je crois, "Barricade à Camion", c'est comme ça qu'il est mort, l'autre... "Mauvais héros et Appât à viol"... Charmant. Ca doit être eux... *

Kyou se releva subitement avec trois valises en mains, il les balança une à une au groupe de "noobs" et leur indiqua l'essentiel avant de retourner chercher sa propre combinaison.

" ...Tenez. Je crois que ce sont les vôtres. Allez vous saper dans le couloir, c'est du sur-mesure alors ça devrait vous aller comme un gant. Revenez chercher vos armes quand vous serez prêts, mais grouillez-vous, Gantz n'attends pas longtemps avant de nous envoyer à l'abattoir ! "

Il disparut de leur champ de vision en se rabaissant pour chercher sa propre mâle, ne mettant pas longtemps à la trouver. Il ouvrit alors sa valise... Son sang se glaça et sa bouche devint sèche.

" Je vais... mourir... putain... "

La combinaison n'y était pas !
Il l'avait laissé, il n'avait pas pu la prendre à cause de cet enfoiré de flic !
Il sentait la sueur dégouliner de son front et de chaque pore de sa peau.
Cette fois, c'était vraiment différent.
Cette fois, il était complètement désarmé.

" Fais chier ! "

Il s'en serait volontiers pris à ce type, si il avait sa combinaison, mais s'acharnait sur lui ne rimait à rien, surtout qu'il risquait plus de se faire marbrer qu'autre chose devant un gabarit comme le sien. Il était impuissant, il allait vraiment crever ce soir...





Le mercenaire se posait lui aussi beaucoup de questions sur "Gantz". Pourquoi ordonner de tuer des créatures dont on avait jamais entendu parler jusque là, qui plus est sans se soucier des victimes et pertes humaines que cela engendrerait, comme l'avait dit l'androgyne ? Gantz était vraisemblablement un mot, un nom qui cachait une organisation. Tout était trop flou...

Mamoru demeurait impassible en l'état actuel des choses. Il avait tout de même faillit dégainer son épée lorsque la boule s'était ouverte sans prévenir. Il s'était ensuite ravisé en voyant qu'il s'agissait en fait du fameux matériel de "Gantz". Des armes à feux, elles avaient un look assez particulier, très futuriste, à l'effigie de la boule...
Heureusement qu'il avait sa propre arme constamment avec lui, se servir de flingues, normaux ou à laser bionique ou encore à explosion infrarouge, était juste impensable. Déjà que la latence dû à l'absence de relais du van était une grosse lacune, si en plus il s'était retrouvé avec des pistolets comme seul moyen de défense... Il ignorait cependant si son épée serait efficace, ne connaissant pas les capacités propres aux armes données par la Sphère. La réelle différence résidait dans l'utilisation qu'en ferait son détenteur.

* Mieux vaut se contenter d'observer, pour le moment... *

Kyou passa près de lui et se servit dans le tas de valises que Mamoru n'avait pas encore remarqué, le gosse envoya quelques boîtes aux débutants avant de lui-même chercher la sienne. Quelques secondes après, il trouva sa valise mais vide, il enragea aussitôt, aux bords de la crise de nerf.

* Cet habit est si important que ça ? *

Apparemment, oui vu la réaction de l'adolescent.

La sphère s'ouvrit kentaro vit que des armes y étaient disposes des valises étaient aussi entreposait. Le gars qui s'appellent Kyo prit les valises et les lançât a Mariko moi et Sakyo .Kentaro préféra regarder l'arsenal il s'occuperait de la valise plus tard .Kentaro s'approchât de la sphère noire pris un
pistolet (X-gun) et le soupesât .On aurait dit un jouet si c'était ça les armes elle était utilisable par tous .Il le garda avec lui et regarda ce que contenait le reste de la sphère notamment les espèces de fusils qui avaient l'air assez puissant .

Si c'est ça l'arsenal va falloir bien s'arme.

Il prit un fusil et le colla contre son épaule en le dirigeant vers la fenêtre pour l'instant le viseur ne fit pas grand-chose il verrait son utilisation plus tard.

Prenait le plus de matériel possible chacun après on verra pendant la chasse mieux vaut en avoir trop que pas assez.

Reste un pistolet bizarre et encombrant était aussi disponible mais kentaro le laissât où il était il y avait aussi une espèce de portable qui avez l'air compliquer à utiliser kentaro le prit et le lançât a Sakyo .

Attrape .Essaye de savoir a quoi sa sert d'accord ?

Gantz fini enfin par souvrir dévoilant l'arsenal habituel.
Des fusils, deux types de pistolets, les fameux détecteurs et les combinaisons.

Faisant fit des pallabres des nouveaux il s'avança lui aussi prenant trois X-Gun, deux détecteurs, et deux fusils.
Alors qu'il se servait Il avait entendu Kyou parler de son hypothétique mort prochaine et remarqué le fait que sa valise était vide. C'était mauvais signe, très mauvais signe... Les craintes du français se confirmaient, la combinaison était belle et bien unique et l'ammener hors de l'appartement signifier la faire disparaitre du ratelier-boule. C'était pour cette raison que durant cette semaine il avait garder H24 cette combinaison avec lui que ce soit dans un sac ou sous ses vêtements. Aujourd'hui sa théorie se confirmait...
* Putain il aurait pas pu y penser ?! *

Il s'approcha de Kyou et lui chuchota en lui tendant un détecteur et un X-Gun.
" Prends ça et planque toi avec. Si tu peux pas directement participer au combat ça servira néammoins à ce que tu reste en vie. "

Puis il se retourna pour regarder en direction de Saki et Reika et leur dit.
" Attrapez ça ! "

Il lança à la première le deuxième fusil et un des X-Gun à la seconde.
Après ça il décida d'intervenir à l'attention des nouveaux et nouvelles.
Il frappa trois fois séchement dans ses mains pour attirer l'attention des gens présents avant de se mettre à parler.
" CLAP ! CLAP ! CLAP ! "

" S'il vous plait 2 secondes d'attention pour éviter de se taper encore 50 questions gavantes. Ces armes ne sont ni des armes à feu, ni des pistolets lasers de série TV. "
Il désigna du doigt le X-shotgun et le X-Gun...
" Ces deux là font imploser la zone d'impact sur la cible visée avec un décallage de plusieurs secondes après avoir tiré. Pressez les deux gachettes pour tirer, sinon utilisez la gachette du bas pour vérouiller votre cible et celle du haut pour détruire la zone vérouillée. "
Puis il montra le Y-Gun...
" Celui-ci permet de lancer un filet sur une cible pour après la faire disparaitre. Le système des gachette est le même. Maintenant mettez vos combinaisons et préparez vous mentalement, c'est maintenant ou jamais, si vous êtes incapables de vous battre tant pis pour vous on viendra pas vous tenir la main en vous tendant un mouchoir, auquel cas restez à l'écart pour pas gêner ceux qui se battront. Ah et une dernière chose... Les combinaisons ont une durée de vie limitée en terme d'encaissement, et vos armes sont aussi effectives sur chacun d'entre nous alors l'approximation n'est pas autorisée. "
Il avait dit ces mots avec volonté et fermettée, ceux qui suivraient ses conseils pourraient survivre, les autres... Seraient responsables de leur propre mort.

Il s'adressa à nouveau à Kyou.
" On se retrouve après le transfert, j'ai quelque chose à faire pour le moment. "

Il activa alors le camouflage optique, disparaissant de la vue de ses comparses.

Klaus réapparut devant l'adolescent(sakyo)), apparemment peu désireux de se faire bousculer par des Gantzers désormais en combinaison.
Il fouilla le râtelier d'armes,peu intéressé par le discours de l'italien, et saisit un pistolet à trois canons.
Il prit et ouvrit sa valise.
Elle était vide à l'exception d'un holster que l'allemand accrocha à sa cuisse avant d'y glisser son arme.
Il attrapa également un fusil qu'il garda à la main alors qu'il allait s'appuyer contre un mur pour le triturer.
Il le tourna et retourna.
Il déploya l'écran de visée, pointa son fusil un peu partout dans la pièce.
Enfin, après quelques minutes, il actionna la gâchette du haut, puis celle du bas.
Un éclat lumineux sorte du canon alors que la partie inférieure se rétractait.
Mais comme expliqué, quelques secondes devaient passer avant que l'impact se fasse sentir.
Fort heureusement, il tenait son fusil à la verticale, canon vers le plafond.

Mariko regarda l'assemblée dans l'espoir d'avoir une réponse satisfaisante de l'assemblée, ce fut le garçon efféminé qui répondu aux interrogation de la gamine. Il expliqua pas mal de chose et la collégienne écouta attentivement ses paroles, cherchant une faille, un moyen d'échapper à tout cela. Rien, non rien ne laissait présagé la moindre possibilité de fuite. Apparemment la seule façon de quitter cet endroit était de tuer et de gagner 100 points, cela voudrait dire qu'elle resterait ici tant qu'elle n'aurait pas abattu une centaine de chose? Elle ne pourrait pas revoir sa famille avant cela? Et cela voudrait dire qu'il ce battraient dans cet appartement, comment un monstre décrit comme grand pourrait tenir ici? Puis le jeune homme parla de combinaison et d'arme sophistiquée, leur expliquant que sans cela pas de survie possible. Les questionnement interne de la jeune fille sur le lieu du combat trouvèrent enfin réponses, ils seraient envoyer à la tanière de la cible, cela voulait donc dire qu'ils ce retrouveraient en dehors de cet appartement. Dans ce cas pourquoi les personnes ayant déjà participé à cette chasse ne s'étaient elles pas sauvées? Ils n'avaient pas l'air stupide, c'est donc qu'il y avait quelque chose qui les retenaient, probablement le laser qui si ils s'éloignaient trop loin, les ramener au lieu du monstre. IL fallait donc ce résignée à tuer cette chose, Mariko devait abandonné 13 années d'éducation sur la vie en l'espace d'une nuit? Même au personne qui avaient essayer de la violer, oui même à eux, elle n'avait jamais souhaitée leurs morts. Comment pouvait elle tués quelque chose, il fallait ce résignée à rester coincée de cette sphère à tout jamais?
Un homme qui de par sa prestance semblait être un noble, s'avança à la rencontre de Sakyo. Mariko ce positionna discrètement derrière l'écrivain. Le noble ce présenta, Vardec von quelque chose, cela sonné européen, peut être Allemand, elle ne voyait pas trop d'autre provenance. Bref quelque soit sa nationalité, ce n'était pas important, l'important c'était que lui aussi désiré protéger la gamine.

* A nouveau, encore une personne qui ne me connait pas et qui pourtant souhaite me protégée. Ils sont comme Sakyo, peut être que je ne suis tombée que sur les mauvaises personnes, que ce n'est pas moi qui fait quelque chose pour qu'au final je me retrouve à être....je n'ai juste pas de chance. Si ils me protègent, peut être qu'ensemble on pourra trouvait un moyen de quitter cet...enfer, je n'aurais peut être pas à me battre. Mais est-ce bien de les laissaient risqués leurs vie po..our..pour moi? Non je ne veut pas que l'on soit blessés par ma faute , c..'es..t impossible je ne vois aucune issue.*

Sakyo répondit au dénommé Vardec par l'affirmative, puis il ce tourna vers l'homme au milles réponses pour sollicités une nouvelle fois ses lumières sur des points qui paraissaient important à l'écrivain. C'est à ce moment que la sphère décida de se manifestée à nouveau. Et encore une fois ce fût en grandes pompes. La grosse boule s'ouvrit violemment forçant une Mariko plutôt surprise à échappée un cri mélodieux.
La collégienne, remise du choc de cet événement, regarda les dizaines d'armes empilée sur des râteliers.Pendant ce temps Kyou discuta avec Sakyo, la gamine n'y prêtant pas attention, elle regarda les ignominies qui s'afficher devant elle, elle put distinguée trois sorte d'arme différente allant d'une sorte de fusil à pompes, à un pistolet plutôt bizarre à trois canons. Elle devait prendre une arme, elle n'avait pas le choix, et ne pouvait uniquement ce reposer sur ses gardes du corps.
Une valise atterrit violemment devant la collégienne qui regarda abasourdi la personne qui lui avait lança cela. Kyou expliqua que c'était leurs combinaisons, elle était donc personnelle et sur mesure. La jeune fille en eu confirmation quand elle découvrit Appât à viol sur la valise. Elle grimaça et la colla rapidement contre elle afin de caché le texte. Apparemment quelqu'un possédé un humour plutôt noir, probablement la boule ou quelqu'un en rapport avec cette chose. Sakyo partit en premier en direction du couloir. La jeune fille ce dirigea vers le râtelier et prit l'arme la moins menaçante, celle à trois canons. Puis elle ce dirigea vers le couloir.
En arrivant dans couloir elle aperçut Sakyo en train de ce changer, quelque peu gênée elle commença à se déshabillée aussi. Elle enleva le manteau de Sakyo, sa jupe et son chemisier, les plia, les posa au sol, puis ouvrit cette maudite valise. Un habit noir fait dans une matière ressemblant à du latex ou à quelque chose comme cela, des pastilles bizarre étaient fixées, la gamine gratta essayant de les enlevées, en vain. Un déguisement bizarre, c'était cela la combinaison indispensable à la survie. Jusqu'a maintenant Kyou n'avait pas menti, alors pourquoi le ferait-il maintenant. La jeune fille sorti la combinaison, après un examen minutieux elle comprit comment l'enfiler, elle commença par le haut. La tête fut dur à passer, par contre pour les épaules c'était impossible, l'habit était trop serré et son tee-shirt gêner le passage du costume. La gamine regarda autour d'elle par réflexe cherchant un endroit moins exposés, elle n'était pas extrêmement pudique mais ce mettre nue comme cela n'était pas non plus dans ces habitudes. Elle fut gratifiée du postérieur de Sakyo, la jeune fille pivoine ce concentra sur sa combinaison, elle ce déshabilla entièrement et enfila le costume, des difficultés arrivèrent au niveau des seins et des hanches. Le concepteur de cette tenue connaissait parfaitement ses mensurations. La jeune fille prit ses affaire posés au sol et les rangea dans la valise, puis elle retourna dans la pièce principale valise et pistolet en main. Elle alla directement vers Sakyo et alla s'assoir à cotés de lui en repensant au couloir et imaginant Isao à la place de Sakyo, son visage commençant à prendre une jolie couleur rouge. A cause de tout cela Mariko n'entendit pas les explications sur les armes.

Il voyait très bien que Sakyo se méfiait de lui, il devra donc être prudent si il veut se servir de la fille. Il regarda vite fait Mariko puis la sphére déploya deux compartiments sur les côtés et un plus petit à l'endroit où il se trouvait précedemment. Avant d'agir, il prit le temps d'écouter les différents commentaires, trois sortes d'armes pour se défendre dont deux causants des dégâts chez la cible avec chacune un système de vérouillage.

**Je vous remercie père.**

Se dit-il en s'approchant pour voir ce que regardait l'homme aux lunettes noires. Il s'agissait d'un étrange personnage nu qui semblait relié à la machine machiavélique. Ces équipements ne seraient donc pas d'origine extraterrestre, en voyant que tout le monde se hâtaient à s'équiper, il ne perdit pas plus de temps. Il promena son regard son vie dans la pièce pour voir certains qui examinaient les armes, d'autres la combinaison qu'ils avaient déjà enfilés. Imitant, Kyo et Reika, il s'approcha des valises et vit que des surnoms étaient marqués dessus, sans perdre un instant il s'empara de la valise qui portait le nom de Sir Yakuzai et se dirigea vers la petite pièce à la gauche du couloir en arrachant un X-gun et un des droles de mp3 qui restait. Il posa au sol l'équipement, s'assit en ouvrant le conteneur de la combinaison et l'enfila sans aucune pudeur, sans ce préoccuper des autres, jetant ses vêtements et l'enfilant rapidement pour qu'il soit prêt à combattre. Laissant la valise et ses vêtements dans le petit espace, il rejoigna Sakyo en fixant Kyo qui semblait ne pas avoir l'équipement qu'il espérait.

En attendant la suite, il examina d'avantage le pistolet. Il fut étonné de voir quand plus d'être une arme avec système de vérrouillage intégré, elle pouvait servir de scanner. Il découvrit cette capacité lorsqu'il passa sa main devant le canon et qu'il réalisa que l'écran offrait une vue détaillée de ce qu'était composée la main. Il ne put s'empêcher de lâcher quelques mots à voix haute en découvrant cela.

"Vraiment extraordinaire."

Réalisant que cette arme allait être vraiment utile, il alla chercher deux autres X-Gun dont un qu'il rangea dans le holster.

Tout le monde bougeait, réapparaissait, s'équipait, faisait le nécessaire pour augmenter ses chances de survie... Pas Kyou. Il n'en avait plus les moyens, le temps s'était arrêté autour de lui. Sans combinaison, il n'avait strictement aucune chance de s'en sortir.

* Dire qu'il y a cinq secondes... j'étais en train de leur faire un speech sur la dangerosité de la mission... et là... là... je vais être le premier à y passer... *

Il ne ressentait même plus de la colère, juste de la peur. Il appréhendait de nouveau le fait de mourir, dans la souffrance, seul, sans orgie ni de jolies filles. Il en avait la nausée. Avalant ce qui lui sembla un litre de salive, l'adolescent tenta de revenir à la réalité comme il le pouvait.

* Il faut que je m'arme... au maximum... *

Heureusement, certaines personnes ici tenaient à lui. Antonio en faisait partie, étonnamment. Rapidement, il donna le matériel nécessaire à Kyou pour lui permettre de survivre, lui glissant au passage quelques indications sur ce qu'il devait faire. L'androgyne ne se fit pas prier, il s'en empara vivement en balbutiant quelques remerciements sincères. Dès lors, il ne s'occupa pas des autres, il accrocha le contrôleur à son poignet et plaça le holster laissé dans sa valise sur sa cuisse droite. Il y rangea son arme de poing. Cela ne suffisait pas. La seule arme avec laquelle il était familier était le lance-filet et l'arme de mêlée. Voyant que la plupart choisissaient le Y-Gun, il saisit à la volée un X-ShotGun et le serra précieusement contre lui. Peut-être devrait-il en prendre un deuxième ?

Pourquoi s'armait-il de la sorte ? Simplement parce qu'il comptait se défendre, même sans combinaison, il voulait se battre, vivre. Il avait attendu une semaine avant de pouvoir retourner dans la chambre, qui était devenue sa seule préoccupation et la principale source de ses ennuis... Il n'allait pas se terrer durant toute la mission et laisser les autres récolter les points, lui aussi il voulait jouer ! Il faudrait juste être plus prudent, très prudent. Plus déterminé que jamais, aussi excité qu'apeuré par sa situation, il fixa attentivement Reika. Antonio s'était chargé de donner les armes aux demoiselles, mais l'idole n'avait pas encore sa combinaison. En temps normal, il aurait jubilé en la lui apportant et en la conduisant dans le couloir pour l'épier mais ce soir, il n'avait plus la tête à cela. Il fallait qu'elle survive, elle aussi. Il pouvait compter sur Saki mais pas entièrement, ni sur Antonio. Si il voulait la voir survivre et revenir avec lui, il devrait veiller sur elle avec ses propres armes.

* Putain, cette mission... rien à voir avec la précédente ! *

Antonio disparut en adressant ses dernières paroles à Kyou qui lui répondit d'un vague signe de tête affirmatif. Il jeta un œil instinctif sur l'enquêteur, étrangement calme... trop calme. Avait-il au moins capté un traître mot de la situation ? Était-il juste barge ? Lorsqu'il reporta son attention sur les autres, il vit que Reika était désormais vêtue de la combinaison... digne d'un film fétichiste SM. L'adolescent fut pris d'une grosse bouffée de chaleur, inutile de préciser pourquoi.

* Oh merde... Il faut que je survive à cette connerie... il faut qu'on s'en sorte... y'a pas moyen... je vais y arriver... même sans combinaison... *

Les formes divines de l'idole avaient eu raison de lui. Il survivrait, coûte que coûte.





Toute cette agitation l'agaçait profondément. Pourquoi s'excitaient-ils tous de la sorte ? Ils étaient paniqués, certains plus que d'autres, cela pouvait se lire rien qu'à travers leur gestuelle maladroite et brusque. Mamoru demeurait troublant, gardant cette même posture droite et hiératique, ce visage calme, impassible, il faisait office de statue observatrice au sein de cette chambre. Il attendait son tour, tranquillement. Les armes ne l'intéressaient pas, le transfert et les créatures en revanche, beaucoup plus...
Excité ? Pas vraiment, juste très intrigué par ce que l'inconnu lui réservait. Tout ce qui était en train d'arriver devant lui était bonnement incroyable, même dans ses rêves les plus farfelus il n'aurait imaginé se battre contre des hordes de martiens sûr-puissants. C'était un défi de taille pour lui. Curieux de voir où ils allaient atterrir, il patienta et se décida enfin à bouger pour aller voir ce qu'il y avait à l'intérieur de la Sphère, vu les réactions qu'elle suscitait.

Il n'eut pas besoin de se pencher pour découvrir un homme totalement nu, dans une position fœtale, sorte d'embryon mécanique, I.A ou autre... Clairement, cette personne était réelle, puisqu'il pouvait la voir. Ce n'était pas une image de synthèse, pas une hallucination, il s'agissait d'un être inconnu, plongé dans une sorte de coma dérangeant à observer.

* Enchanté... Gantz. *

Tous s'étaient vêtus de combinaisons, il ne doutait pas non plus que la sienne faisait partie du lot mais il n'affectionnait pas ce genre de tenues moulantes, bien que "essentielles", elles seraient juste un handicap de plus. Il n'aurait pas besoin de ça sur le terrain. Plus les secondes passaient, plus l'impatience de se battre le gagnait...

Citation :

"Il est ici, mais invisible... Il s'amuse avec mon détecteur qu'il ma voler à la mission précédente."

*Mouais, je m'emballe avec cette histoire...*

Tout en échangeant avec le militaire, Akira ne perdait pas de vu les présentations des autres membre. Comme le visage de la pop-idole, son nom lui était familier, mais il ne parvenait toute fois pas à la situer exactement. Il y avait tellement de starlette comme elles qui avaient émergés ces dernières années, qu'il était impossible, pour le profane, de toutes les connaître.

L'inspecteur Muto n'eut guère le temps de se poser davantage la question, quand une musique des plus famillières retenti dans la pièce. D'autant plus famillière, que cette foi-ci, cela faisait seulement une semaine qu'il l'avait entendu. Beaucoup moins que la fois précédente.

*Les monstres pullulent en ce moment ?*

Cette foi-ci, la créature était une véritable horreur. Pour une fois, Akira Muto était tellement écœuré qu'il était pressé de se débarrasser de ce monstre. Plus loin il serait, me ce serait. L'agent corrompu savait déjà quelle arme utiliser pour ne pas avoir à s'approcher de cette créature. Il espérait seulement que le terrain se prêterait à une telle séance de tir...

Citation :

A tous ceux qui sont déjà venus dans cette salle je veux connaître toutes les règles que vous connaissez absolument toutes il y en a certain qui vont penser que je suis qu'un abruti mais si ma vie en dépend je veux au moins connaître toutes les règles

S'il n'était pas aussi pressé de se servir dans le ratelier, Akira aurait bien répondu qu'il était impossible d'être héxaustif, dans une telle situation, mais ses expériences passées lui avait appris à ne pas se laisser distancer. Il approcha de la boule, à pas de loup, tandis que les autres locataire conversaient à propos du monstre. Il était vraiment dégoutant...

Citation :

- C'est absurde, il à l'air un peu timbrés d'accord mais pourquoi on devrait tuer cette chose? C'est pas possible.....non non non ça peut être vrai, de quel droit on pourrait vivre en ôtant une vie sans que ça soit pour ce nourrir. On ne peut pas juste détruire cette grosse boule et rentré chez nous? Non je ne deviendrais pas une meurtrière....je..ne veux pas..être responsable de ça. On à le choix hein? Dite moi que l'on peut survivre sans être obliger de tuer cette chose?

Tandis qu'il scrutait la boule, l'attention d'Akira fut aiguisé par les propos de la jeune fille. En effet, à cette question, Akira Muto ne trouvait pas de répondre. A chaque fois, il avait dù composer avec une situation déjà hostile, et mis sa survie en adéquation avec la mort de ces créatures. Mais concrêtement, il ignorait tout de la peine encouru en cas de survie de ces dernières. Peut-être cela valait-il la peine d'essayer, dans le but d'en connaître davantage sur les véritables intentions des hommes derrière la boule noire...

Citation :

" Regardez bien ce visage, c'est notre cible. Qu'importe ce qu'il a fait, l'essentiel c'est ce qu'il peut nous faire et croyez-moi, ça tiendra certainement pas à une joyeuse fumerie. "

*Encore un bon petit soldat...Une seule mission, et il croit déjà tout savoir...*

Tandis que Kyou continuait d'aborder la question de la mission comme d'une absolu necessite, Akira fut tenté d'intervenir encore, mais il préférait laisser le jeune s'exprimer, se trahir, se dessiner davantage. Le proverbe dit bien qu'il faut se méfier de l'eau qui dort, et non pas du courant agité...

Citation :

" Alors n'espérez pas vous en sortir sans rien faire, sinon c'est "eux" qui viendront pour vous. C'est triste à dire mais c'est la seule issue... "

Cependant, le propos de Kyou nuisait fortement à l'émergeance de la posisiton suscitée par la jeune fille, d'autant qu'elle parraissait, pour une bonne partie, infondée. Il ne connaissait qu'un type de créature, qu'un type de réactions. Peut-être etait-ce intentionnel, dans le but de manipuler les jeune recrues ? Un nouvel Onizuka dans la partie ? En tout cas, tant que cette position n'était pas clarifié, l'agent Muto n'avait pas intérêt à le contredire publiquement. Pas faire de vaques, tant que c'était possible...

Tandis qu'un nouvel étudiant commençait à rejoindre la garde raprochée de la petite Mariko, l'agent insomniaque tenait là sa fine équipe. Un bataillon aux objectifs dissident, une éventuelle force d'opposition aux recrus de la précédente missions. Tant que des groupuscules subsistaient au sein de la gantz team, véhiculer telle ou telle idée restait possible. D'autant que Mariko restait l'instigatrice de la proposition et que le jeune ecrivain, de part sa pratique littéraire, devait nécessairement avoir l'ouverture d'esprit necessaire, pour entrevoir la notion d'alternative, de diversité de choix.

Avant que l'agent Muto n'eut fait un pas en direction du petit groupe, la boule noire s'ouvrit brusquement, libérant un vaste éventail d'équipements. A l'image du nombre de gantzers, il semblait y avoir davantage de matériel. Il y avait dont moins d'urgence à obtenir le précieu matériel.

Comme l'avait fait Onizuka auparavent, Kyou tentait de gagner des points auprès des nouveaux, en etant leur première source de renseignements. Sauf qu'ici, le but était différent. Il les manipulait, certe, mais dans le but d'en faire une chair à canon plus résistante, et pas pour éliminer toute concurences.
Cela soulageait l'agant Muto, qui ne quittait cependant pas des yeux le jeune androgyne. Tandis que les autres gantzers se partageait le matériel, Akira ramassa tranquillement ce qui lui manquait, à savoir un Y-Gun et un X-Shotgun. Ces derniers venaient s'ajouter au détecteur et au X-Gun qu'il possedait déjà. Quel que soit l'utilité qu'il aurait d'un tel matériel, ce dernier n'en aurait aucune en restant dans la chambre. Il rangea le Y-Gun dans la poche de son imper, et inspecta le viseur de son fusil, rigoureusement identique que le précédent.

Citation :

" Je vais... mourir... putain... "
" Fais chier ! "

Tandis qu'il regardait le visage dépité du leader auto-proclamé, un léger sourire s'échappa du visage, d'Akira, qui d'un geste, secha ses larmes.
Peu importe s'il survivrait, se passer de combinaison devrait largement réfreiner ses ardeurs.

"

Citation :

Celui-ci permet de lancer un filet sur une cible pour après la faire disparaitre. Le système des gachette est le même. Maintenant mettez vos combinaisons et préparez vous mentalement, c'est maintenant ou jamais, si vous êtes incapables de vous battre tant pis pour vous on viendra pas vous tenir la main en vous tendant un mouchoir, auquel cas restez à l'écart pour pas gêner ceux qui se battront. Ah et une dernière chose... Les combinaisons ont une durée de vie limitée en terme d'encaissement, et vos armes sont aussi effectives sur chacun d'entre nous alors l'approximation n'est pas autorisée. "

S'il connaissait la fonction du Y-Gun, son mode de fonctionnement n'interressait guère l'agent Muto. Aussi, il laissa tomber l'arme au sol.

Tandis que le matériel était disponible, l'allemand apparu brièvement, et se servit dans le ratelier, moins brusquement qu'à l'accoutumée.
Encore une preuve de son aisance dans la chambre.
Mais ce n'était pas lui qu'il devait voir.

Tandis que le quatuor altruiste terminait de se changer, l'agent de l'Etat vint naturellement à leur rencontre, s'addressant au jeune ecrivain, tout en prenant soin de capter l'attention de ses trois compagnons d'infortunes.

- Bonne chance dans votre entreprise. Loin de moi l'envie de me risquer à intervenir dans vos affaire, mais si je puis me permettre, dans ce genre de situation, il vaut mieux n'avoir qu'un seul objectif et s'y tenir. Si votre but est de protéger Mariko, alors je vous conseille de vous tenir le plus loin possible du théâtre des opérations, avec, si possible, le maximum de détecteurs. Ces derniers vous assurerons l'invisibilité. Je ne peux, en aucun cas, vous garantir une totale sécurité, mais il y a une part de chances que les créatures vous laissent tranquille. Pour avoir participer à plusieurs missions, je peux vous dire que l'attitude qu'auront les créatures n'est jamais déterminé à l'avance. Certaines sont d'office hostiles, tandis que d'autres ne réagiront pas sans provocations.

Puis, portant son regard vers la jeune fille.

- Quant à savoir ce qui se passe si on n'abat pas les créature, je ne suis pas, non plus, en mesure de vous le dire. Dans chaque mission à laquelle j'ai participé, il y avait toujours un volontaire pour démarrer les hostilités, et jamais aucune créature debout à la fin du round.

Portant son regard vers Kentaro.

- Ce que je souhaite juste vous rappeler, ce que si votre but est de survivre, rien ne vous oblige à prendre part aux affrontements. L'issue serait imprévisible.

Par ce biais, l'agent Muto espérait seulement semer le doute, parmis les jeunes gens, sans pour autant appuyer son but véritable, instaurer une certaine crédibilité au pacifisme face aux créatures, dans le but éventuel de former de reelles dissentions au sein du groupe.

[HRP: Désolé pour ce post trop court à mon goût, mais ça me permettra d'avoir situé ma réaction au lieu de laisser un blanc pour le reste de la semaine si je ne peux me connecter et écrire durant celle-ci.]

Finalement, Mariko l'avait rejoint dans la salle de la sphère, suivie un peu plus tard de Von Casteirn. La présence de ces deux personnages lui rappela l'entreprise qu'il s'était imposée à lui même. Sauver une personne... Du moins, la protéger... Il ne faisait véritablement pas confiance à ce noble, qui ne semblait vraiment agir que par intérêt selon lui. Mais il n'avait d'autre choix que de faire avec. Sa présence n'était pas négligeable. Et il était certainement difficile "d'agir en traître" dans cette situation. Après tout, ils avaient tous le même ennemi.
C'est sur cette dernière réflexion que l'agent Muto se dirigea vers lui. Sakyo aurait espéré de l'aide. Mais si cela en était, elle ne fut pas celle qu'il espérait... Une mise en garde? Idiotie! Ce qu'il était en train de lui dire à lui, c'était qu'il ne pouvait pas la protéger. Ou plutôt, que s'il voulait le faire, il ne pouvait que risquer sa vie. Cela lui était égal... à moitié. Bien entendu, il avait l'intention de vivre. Mais c'était de sa faute si Mariko venait de mourir... et d'être violée, certainement... Mais la suite de ses propos fut intéressante. Ainsi donc, certaines créatures étaient pacifiques... Dans ce cas, il ne les tuerait pas. Pas devant Mariko. Chose plus ou moins logique. Elle ne voulait pas être confrontée à ces monstres, mais elle le devait si elle voulait rentrer saine et sauve chez elle. Sakyo les tuerait pour accumuler les points... Puis se sauver lorsqu'il pourrait se le permettre.
Mais la fin des mots de l'inspecteur changèrent sa vision du tout au tout.

- Ce que je souhaite juste
vous rappeler, ce que si votre but est de survivre, rien ne vous oblige
à prendre part aux affrontements. L'issue serait imprévisible.

A quoi s'attendait-il précisément? Il voulait les aider, ou non? S'ils ne tuaient pas ces monstres, ils ne pouvaient pas rentrer chez eux. Aussi, la confrontation était leur unique possibilité.

- Je ne sais même pas si je dois prendre ce que vous dites comme une mise en garde. Ce que vous êtes en train de nous dire, c'est qu'on ne devrait pas se battre. Autrement dit, rester ici pour toujours. Et donc n'avoir aucun autre choix que celui de mourir. Tout le monde, dans cette salle, veut retrouver sa liberté... Sur ce, je n'ai plus rien à vous dire.

Sakyo se rasseya, recallant sa paire de lunettes sur son nez. Etrange réaction face à une telle mise en garde, mais il mit cela sous le compte du stress accumulé. Bien entendu, cet inspecteur était intervenu pour leur expliquer les choses. Mais de là à leur conseiller de ne rien faire pour passer le restant de leurs jours dans cette salle... vivants... à observer leurs alliés mourir avant que ce ne soit leur tour... Vraiment, l'écrivain voulait sortir, coûte que coûte. Il retrouverait son inspiration et sauverait Mariko. C'était l'essentiel...