Nombre de messages : 2433 Pseudo : Gantz Surnom : Gantz Âge du personnage : Des décennies...
Fiche Technique Points: (1000/1000) Missions: (1000/1000) Équipement/Armement: Vos vies mes fidèles soldats.
Sam 14 Mai 2011, 16:10
Dès qu'il avait eu confirmation de la part de son jeune collègue, l'inspecteur Zaizen s'était chargé des visites. Après tout, il était le grand spécialistes des interrogatoires de l'équipe...
Parti dès 11 heures, il s'était écoulé une demi-heure depuis ses deux premières visites, infructueuses. Le premier suspect, Kuwabara Kazuo le présumé violeur, habitait dans un appartement minable. Une simple visite avait permis à l'inspecteur de déterminer que personne n'y était passé depuis au moins un mois. Poussière, déchets, aliments périmés et senteurs ne trompaient pas. Peut-être qu'il avait péri dans Gantz, ou avait changé de planque. Zaizen récupéra soigneusement un paquet de cigarettes vide pour les analyses ADN. Le second suspect, Hanaki Kyou l'orphelin androgyne, était le plus proche de l'habitat du premier disparu. De la même manière peu conforme, Zaizen avait investi la maison. Selon le registre municipal, il y avait quatre habitants déclarés : Hanaki et ses trois soeurs. L'inspection permit de déterminer effectivement la présence encore récente d'indices démontrant une activité récente, de l'ordre de quelques jours. Aucune trace des soeurs, aucune coordonnée... Il y avait cependant un paquet d'argent sur la table, et pas un mot. Démarche étrange qui incita Zaizen à s'emparer méticuleusement d'un billet, là encore pour les analyses.
Le troisième suspect quant à lui... était de sexe féminin, Mariko Manatami, une jeune fille de treize ans. On aurait pu croire que son dossier était moins étoffé que les deux énergumènes précédentes, et pourtant... Victime de nombreuses agressions, tentatives de viols, témoin d'un meurtre... Un adorable petit bouc-émissaire, qui avait de la famille. Enfin ! En se rendant à la demeure aisée des Manatami, Takuma Zaizen fut accueilli par deux jumelles, Akiko et Marisa. Les fillettes lui parurent vides, mortes à l'intérieur. La nourrice fâchée, Annie, vint confirmer la pensée de l'inspecteur en lui expliquant que les pauvres gamines étaient ainsi depuis la tragique disparition de leur grande soeur adorée, cette nuit du 17 Septembre. Quelques questions suffirent à Zaizen pour en apprendre beaucoup sur cette affaire, notamment au niveau relationnel. La nourrice était elle aussi démolie de l'intérieur depuis l'événement, car elle avait été comme une seconde mère pour la disparue. Sa véritable mère elle, tenait l'entreprise de son mariage, qui menaçait de s'effondrer depuis la crise économique... Il s'avéra aussi que, comme le dossier le présentait, cette Mariko était du genre à se faire entraîner n'importe où. Au final, Zaizen vint à penser qu'il était possible que cette affaire ne s'ajoute en fait qu'aux drames et faits divers quotidiens du pays. Cependant, un nouvel élément vint se greffer à l'histoire : Isao. Un camarade de classe, qui avait été le dernier à voir l'adolescente. Enfin... pas exactement. L'inspecteur saisit l'opportunité en rendant visite au garçon. Il n'était pas en cours et, il ouvrit avec un sourire masquant un véritable malaise. S'il garda le silence un moment, Zaizen employa rapidement ses "fameuses méthodes" pour le faire parler. Et il parla. Il n'aimait pas menacer les mineurs, mais quand il y avait anguille sous roche, il fallait savoir quand la chopper à la gorge. Isao confessa donc que sa mère avait délégué un jeune homme pour le raccompagner cette après-midi pluvieuse. Mariko Masatami s'était joint à eux, et avait même était ramenée chez elle ensuite par le type en question, bien qu'elle ne vit jamais sa porte d'entrée. Le nom du concerné tomba : Sakyo Jinnai.
Et bordel, il était temps de bouffer. Zaizen se commanda une gamelle chinoise, qu'il engouffra sans plaisir dans sa vieille bagnole alors qu'il observait derrière la vitre teintée la fenêtre de l'appartement du dernier suspect en date, le plus insignifiant de base mais, au final, le plus intéressant.
" Je déteste la bouffe chinoise... " grommela-t-il en jetant sur le siège passager le carton vide.
Il sortit et se dirigea vers le fameux appartement...