Une silhouette fortement féminine vint à son tour à se dessiner dans la pénombre. Enfin, Eileen arrivait. Elle vit tout noir au début, ses yeux peinaient à s’habituer aux ténèbres, alors qu’elle venait d’une pièce trop lumineuse. Elle entendait des murmures, des paroles, des pas et des exclamations. Visiblement, elle avait été transportée dans le même endroit que les autres personnes de la pièce. D’abord hésitante, elle tâtonna légèrement autour d’elle, jusqu’à que sa cécité s’atténue.
Enfin, elle distingua la lune, sphère lumineuse, qui lui permis de distinguer un peu plus les alentours. Un lieu bien abstrait, sur lequel elle ne sut mettre de mots. Un corridor visiblement, qui dégageait une forte odeur d’antiseptique, de javel. Mais elle ne s’attarda pas plus longtemps sur la description des lieux ; Eileen ne recherchait qu’une personne. Et, rapidement, elle mit son grappin sur ce qu’elle désirait ; l’odeur du tabac consumé, ainsi que la petite étincelle rougeoyante la guida naturellement vers l’homme sur lequel elle portait tant d’intérêt ; Kuwabara. Discrètement, comme une louve qui contourna sa proie, elle se glissa derrière lui, et s’approcha, jusqu’à coller se coller contre lui, son corps dans tout son dos.

« Nous nous retrouvons bien vite … »

Lui murmura-t-elle langoureusement.
Ses mains légères commencèrent à s’aventurer sur ce corps d’Apollon, mais juste au niveau des cuisses, là où elle pouvait sentir le relief d’un paquet rectangulaire.

« Sans vouloir abuser de votre gentillesse … Je peux me permettre de vous demander une seconde cigarette … ? »

Mais rapidement, comme pour faire durer le plaisir, elle se décolla totalement, relâchant sa faible étreinte, et vint se déplacer devant lui, lui offrant un sourire timide, mais à la fois joueur. Elle commençait à se faire à cette tenue grotesque, et à oublier qu’elle avait plus l’allure une star de pornographie qu’à une guerrière en pleine mission.
Devant elle se tenait sa proie, si désirable, si enviable, si excitante. Elle l’avait la sensation d’avoir trouvé sa perle rare. Et pour une fois, elle avait envie de bien s’occuper de son gibier, dans l’intention de le garder plus longtemps que les autres …

Yarashin apparut au milieu du groupe en train de discuter, son ventre frôlant l'écran de sakyo.
Reculant sous la surprise, il heurta le pied de Vargas et entama une course à reculon, les bras moulinant pour retrouver son équilibre.
aaaaaaaaaaaaaaah!!
Arrêté par une chaise, il tomba finalement à la renverse, sa tête plongeant vers le carrelage.
Il resta affalé par terre, méditant sur le karma, les lois de murphy.
Il leva une main pour signifier qu'il allait bien.
La combi fonctionne : Je n'ai pas eu mal.

Les apparitions s'enchaînent.
Finalement, au grand soulagement de certains, les combattants semblent téléportés tous au même repère. Il semblerait que Gantz fasse preuve de bonté... ou bien, les dysfonctionnements l'empêchent simplement de vous disperser. Espérons donc que personne ne soit téléporté amputé d'un membre, voire pire.


Le jeune Masatami, depuis le début terrorisé, est à son tour amené. Affalé sur le sol glacé du hall de l'hôpital, il serre fermement sa valise ouverte contre son maigre torse. Tremblant autant de peur que de froid, il relève la tête l'air perdu. Effrayé depuis tout petit par l'obscurité, il s'inquiète aussitôt du cruel manque de lumière. Il se met à geindre. Dorénavant, la chambre qu'il vient de quitter lui apparaît comme le vague souvenir d'un petit nid douillet et chaleureux. La place est laissé à un enfer glacial.
Juste sous son nez, les ombres griffues d'un branchage savamment éclairé par l'astre lunaire gratte lentement le sol. Le garçon suffoque, les pupilles dilatées de trouille, littéralement... Il tombe sur ses fesses, le conteneur toujours collé contre lui.

Finalement habillé et armé, le médecin sceptique fait son entrée, pas loin devant les derniers. Il est matérialisé à côté de son assistante, visiblement sous le choc.

Lorsque ses yeux se sont habitués à l'obscurité anormale de l'endroit, énorme contraste avec le lieu précédent, il s'inquiète aussitôt du masque d'angoisse qu'arbore Shirokawa, d'habitude si réservée dans l'expression de ses émotions. Sourcils froncés, il s'apprête à lui parler mais il subit comme un violent rappel en effectuant quelques pas pour l'atteindre.

Cette odeur... Cette place... Ce sol !
Immédiatement, il scrute tous les environs. Son visage se déforme alors lui aussi sous l'effet de la surprise et de l'incrédulité. Une triste découverte, qui lui apparaît comme un grotesque calembour, une farce sadique. Le choc est partagé.

" Est-ce... l'Hôpital des Cerisiers ?! "

Sa mâchoire tremble, ses yeux aussi, ses mains d'autant plus. Un râle aigu s'échappe de sa gorge noué, un son de malaise.

" Pas... Pas possible. "

Même réaction.

Le regard du violeur n'était pas rivé sur Venus, mais sur la Lune.

Tous les participants de la mission étaient transférés dans une certaine confusion.
D'une oreille distraite, il écoutait les dires des médecins paumés non loin de là. Ils connaissaient vraisemblablement l'endroit, s'ils en savaient suffisamment, l'éventualité de se promener avec eux n'était pas à exclure, surtout que la petite assistante était charmante. S'il jouait bien son jeu cela pourrait se faire. En contrepartie, il avait cessé de guetter l'arrivée de sa proie - préférant lorgner sur les formes bien moulées des femmes plutôt que le vide, pensant qu'elle viendrait d'elle-même. Et il eut raison.
Bien qu'il soupçonna ses petits pas, il ne fit pas volte-face, se laissa "prendre". A cet instant, le chasseur souriait pleinement, autant parce qu'il appréciait pleinement l'appui soutenu des formes toutes serrées de la belle qui s'étalait sur son dos musclé comme pour le masser que parce qu'il la savait désormais proche et définitivement conquise. Aucune possibilité de retour en arrière, pas une issue de secours pour elle.

Une fois qu'elle fit sa demande banale, elle se décolla. Il put se retourner, changeant radicalement l'expression perverse qui avait habité son visage une seconde plus tôt. Il n'y avait désormais plus qu'un faciès enchanté et un sourire généreux, surplombé d'une clope.

" Bien sûr, tout ce que vous voudrez, Hyde. "

Il avait particulièrement insisté sur son nom, soutenant un timbre de voix murmurant pour conserver l'intimité de leur conversation.
Il partagea son bien, utilisant le même procédé quasi mécanique que dans la chambre pour se faire. La cigarette allumée au bord des lèvres de la fumeuse, il rangea le tout et l'observa. Il la laissait s'exalter sur son bâtonnet de tabac, se désolant personnellement de ne pas avoir de chanvre avec lui... il lui faudrait absolument se préparer quelques sticks pour la prochaine mission. Il souffla, évacuant une partie de la fumée grisée qu'il avait aspiré.
Il se mit ensuite à penser aux ennemis, les infirmières sexy. A entendre les autres brailler, les dysfonctionnements foutaient un peu le bordel... Tout ce que Kuwabara espérait, c'était que bugs ou pas, Gantz lui laisserait le temps de se faire Hyde et quelques martiennes, et pourquoi pas une autre nana qui se serait éloignée du troupeau. Il n'avait pas jeté son dévolu sur une autre pour le moment, une chose à la fois. Il n'empêche que son imagination débordante n'avait de cesse de lui rappeler les positions aussi torrides que morbides qu'il avait inventé dans l'espoir de s'accoupler avec une martienne et Hyde en même temps.

Rossa se matérialisa tranquillement, toujours assis en tailleurs, prenant une dizaine de seconde pour jeter un regard périphérique sur sa position.

* Un brancard, des portes coupe-feu, le martien nurse… Pas à réfléchir très longtemps sur la nature du lieu… *

La majorité des gantzers étaient présent, la plupart étaient regroupés et semblaient lancés dans une discussion bien avancée, l’air préoccupés.

* Blablabla……*

Il posa alors son arsenal à ses côtés et commença à se retrousser la manche du bras gauche, après avoir retiré son gant. Il inspecta la seringue, l’ouvris la frappa du bout de son majeur pour faire partir les bulles d’airs, tout en évacuant quelques gouttes.
Puis il attacha le tuyau flexible autour du membre tirant l’une des extrémités avec les dents, maintenant ainsi l’élastique tendu et serré. Enfin il nettoya avec le coton et le désinfectant le creux de son coude.

Nul doute concernant ce qui allait suivre, mais il ne cherchait pas à le cacher…

* C’est parti… *

Il tapota la veine pour la faire ressortir, piqua la seringue en biais et tira un peu de sang dans celle-ci…

Le liquide rouge se mélangea avec le PCP liquide jusqu’à revêtir une couleur uniforme. Puis disparue du réservoir pour aller se réprendre dans le corps d’Antonio.

Aucune sensation, c’était normal, il faudrait encore quelques minutes à la drogue pour agir…

Le français retira l’aiguille et la jeta au loin, desserrant et abandonnant négligemment le flexible sur le sol, tout en se redressant en replaçant sa combinaison.
Sa tête bascula de droite à gauche, faisant craquer ses vertèbres pour se détendre.

Il serra le poing, contractant à l’extrême les muscles de son bras pour vérifier l’état la combinaison…
Elle ne répondit pas comme à l’accoutumée. Aucune déformation caractéristique ne se manifesta sur le revêtement noir.

Intrigué il vérifia son contrôleur, celui-ci non plus ne fut fonctionnel.

* Tous inquiets ? Je comprends mieux pourquoi… *

Il récupéra alors les armes posées, et se mit à scanner avec la lunette du X-Shotgun pour voir si cet équipement là était ok. Rien n’y fit. Un sarcasme lui traversa alors l’esprit…

* Une situation intéressante s’il en est… *

Jérôme apparut en tailleur avec sa valise, X-gun et X-shotgun sur les genoux. La température du lieu lui donnât un frisson. Ses vêtements en lambeaux, à cause des infirmiers, ne lui offrait pas une grande protection contre le froid.

*Un jean à 50000¥, le T-shirt de Mayuri. Fait chier! Heureusement que ses branquignoles n'ont pas touchés à mon cuir, ils n'auraient jamais eu assez de dents à cracher.*

Un rapide coup d'œil et l'odeur caractéristique de désinfectant, lui indiquèrent clairement le genre d'endroit où il se trouvait. Jérôme était familier du milieu hospitalier...ou des infirmières plutôt.

Les autres gantzers était tous là. Découvrant ce lieu, sombre et froid comme le fond d'une canette vide.

Ce qui le frappa par contre, c'était de voir Antonio, la seringue dans le bras.

*La sacoche, c'était ça! J'espère que tu sais ce que tu fait, petit. Car moi, je sais où tu va.*

Interloqué, mais consciencieux. Jérôme entrepris d'enfiler sa combinaison. Il entreprit de retirer les restes de ses vêtements et revêtit la combinaison par dessus son boxer. Il remarqua au passage, que toutes les cicatrices de son corps avaient disparus.

*plus la moindre petite trace. Si Gantz efface les séquelle...*

Jérôme venait de comprendre le geste de son compatriote.

* Surement une drogue de combat.*

Un rictus excité se dessina sur son visage. Les yeux écarquillé d'impatience, il du se faire violence pour ne pas dire à haute voix.

*Tu veux sentir le vent du jugement sur ton visage, jouer à pile ou face avec la mort. Tu veux saisir le destin par les burnes et te ruer en hurlant vers la piaule puante du roi des mensonges. Compte sur moi, frangin.*

Une fois la combinaison enfilée, Jérôme glissa le X-gun dans son holster et saisis le X-shotgun à deux mains. Il en testa le fonctionnement en essayant d'activer la vue à rayon X. Rien. Soupir

*Parfois, on à l'impression que la vie est une pute, mais on se rend compte que c'est juste une grosse nympho.*

Voyant que personne ne se proposait pour l'aider à se relever, il roula sur la droite pour permettre à ses bras de soulever sa masse. Fléchissant les genoux, il entama une homérique lutte contre la gravité.
Bordel, la combinaison n'est pas sensée amplifier les mouvements?
Se relevant, il entendit quelque chose qui éveilla son attention.
Son premier geste en tant que bipède fût donc d'interpeller le médecin du groupe.
Excusez-moi, vous connaissez cet endroit?

Kakuzawa se ressaisit et s'extirpe de sa torpeur, se tournant vers celui qui vient de leur poser cette question. Il reprend sans doute encore ses esprits vu le temps qu'il met à répondre, même s'il fixe son interlocuteur. Il parle enfin, la voix creusée.

" Oui... c'est notre lieu de travail. C'est notre hôpital. "

Son assistante ne fait qu'acquiescer ses propos.
Le médecin baisse les yeux, recherchant des réponses supplémentaires, des explications raisonnables. Hormis un désir sadique de jouer avec eux et les torturer, il ne voit pas. Non sans hésitation, il évoque un point important en rapport avec leur mort et cet endroit, un point qui n'a plus rien d'une coïncidence désormais.

" Nous avons été tués, dans un de ces couloirs et... "

Mais avant qu'il ne termine sa phrase, quelque chose d'aussi violent qu'imprévisible se produit.

Personne n'aurait pu deviner les réactions du géant à priori incontrôlable, pas même les plus perspicaces.

Une trop longue attente, quasiment insoutenable. Une pulsion meurtrière pourtant maîtrisée. La raison n'est plus, ni la logique, seule la vengeance compte.
La ligne droite, le vide qui caractérise l'espace qui les sépare est idéal, dénué d'obstacles. Rien ne peut entraver sa course, car il s'est élancé. A la surprise générale il court vite pour son gabarit, fonçant comme un taureau vers deux points rouges lumineux. Un fauve à la force d'un ours enragé. Bien que la combinaison ne marche pas, Kuma pense le contraire. Un placebo qui semble lui assurer la victoire.

Une énorme lance humaine qui se projette à toute vitesse dans le tumulte de ses pas lourds qui font presque trembler le sol du vaste hall, alors que sa voix grave et haute pousse un hurlement qui s'étend durant sa course. Une seule voix dans sa tête qui hurle le nom du salaud qu'il veut écarteler, répétée de plus en plus vite, suivant les battements accélérés de son coeur. Cinq secondes à peine lui ont suffit pour arriver à destination

Le choc des titans ?
L'impact.
Kuma contre Kuwabara.

Kuwabara n'eut pas le temps de converser d'avantage avec sa belle interlocutrice.
Il n'avait presque rien vu venir, c'est par instinct qu'il s'était tourné au moment M pour voir le colosse courir, lancé comme un boulet de canon sur une trajectoire qui ne trompait personne. IL était sa cible.

" ... ?! "

Les cinq secondes lui parurent n'en être qu'une seule en vérité, juste le temps infime de réagir, réflexes acquis au cours d'années d'entraînement et de nombreuses rixes.
Il y avait cependant un facteur sensible à traiter rapidement : Hyde. Il ne pouvait pas risquer de la laisser où elle était. La meilleure solution lui apparut aussitôt : lui sauter dessus. Ce qu'il avait rêvé de faire depuis la toute première seconde.

Il s'exécuta, plongeant au dernier moment sur la jeune femme. Ses bras l'emprisonnèrent contre son torse musclé, la protégeant d'un éventuel choc à la réception. Il l'emporta dans sa chute.
Kuwabara percuta le sol froid du hall sur le flanc. Il relâcha aussitôt sa proie pour se relever, conscient du danger qui le menaçait. Il prendrait connaissance de son état aussitôt qu'il en aurait fini avec ce conflit inattendu.

Il fit face au colosse.

" Putain ! C'est quoi ton problème, enfoiré ?! "

Les yeux de Kuwabara n'étaient que violence. Aucune trace de peur dans son regard ou sa voix, seulement l'adrénaline et la colère.
Il cracha sa clope éteinte et froissée par terre, puis se mit en garde dite hanmi - garde de base en Aïkido. Le pied avant est dans l'alignement de la jambe, le pied arrière ouvert avec un angle d'environ 50° par rapport à l'axe du pied avant. Le poids est réparti sur la plante des deux pieds, les talons très légers. Dans cette position les hanches se placent naturellement de trois quart. L'absence de garde des mains est caractéristique, dite position "naturelle", posture à l'apparence nonchalante.

Le Défloreur n'avait pas l'air d'un combattant et pourtant... il était prêt à cueillir son ennemi, guettant la moindre faute, la moindre ouverture.
L'obscurité représentait un degré de difficulté non négligeable, mais ce défi l'excitait.
Il avait l'occasion de montrer sa force à sa compagne, révéler sa nature puissante et dominante.
S'imposer "Roi" à ses yeux.

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'Destin' : 4


Kuma rate son attaque à cause de l'esquive de Kuwabara.
Son corps lourd et massif s'effondre sur le sol, il perd l'équilibre et glisse un peu jusqu'au comptoir de l'accueil mais ne le percute pas.
Il ne perd pas une seconde pour se relever, le visage rougi par la rage et les traits déformés. Il pousse un nouveau cri, s'apprêtant à se lancer de nouveau sur cible.

Sa perte de contrôle est sans doute une erreur. S'étant révélé aux yeux de tous, s'en prenant à un membre innocent pour la plupart, les réactions seraient peut-être virulentes à son égard. Mais c'était le dernier de ses soucis.
Grâce à sa combinaison, il se sentait assurément beaucoup plus fort, et il comptait bien se le prouver.


Comment vont réagir les autres combattants ?

Constatant les nombreux dysfonctionnement le vieil homme avait gardé le silence en écoutant les avis de tous. Ce genre de problèmes n’avaient pas l’air d’être aussi rare que çà à en juger par les paroles de Takeshi. Mais alors jusqu’où pouvaient aller ces « bugs »…

Plein d’interrogations émergées dans son esprit. Etait-ce la bonne cible? Les bugs étaient-ils volontairement introduis? Comment pourraient-ils combattre sans l’assistance des combinaisons? Selon Sakyo quelqu’un avait déjà survécu à une mission sans en porter.

Ne remarquant pas jusqu’à présent les nouvelles arrivées, il fut ramené à la réalité lorsque Yarashin lui heurta le pied. Décidément, Vargas commençait à croire qu’il était un véritable aimant à personne. C’était la deuxième fois que quelqu’un trébuchait par sa faute.

« Veuillez m’excuser tandis. » Dit-il avec sincérité alors que l’homme aux lunettes se relevait.

Il se concentra davantage sur les autres individus qui les rejoignaient dans le hall. Le médecin et l’infirmière avaient l’air de connaître les lieux. Peut-être pourraient-ils leur fournir un plan des lieux afin de remplacer le carte qui était censé s’afficher sur l’écran de l’appareil procurant également l’invisibilité. D’ailleurs en pensant à cette fonction le vieillard remarqua que personne n’avait encore essayé de faire fonctionner cette option offerte. Il suivit les conseilles de Takeshi mais rien ne se passa. Voyant que c’était inutile d’insister là-dessus, il reporta son attention sur Antonio qui était apparemment en train de se droguer en omettant de désactiver la fonction qu’il avait enclenché. Il aimait de moins en moins cet homme.

Il s’approcha des médecins en emboîtant le pas de Yarashin. Si ils travaillaient encore ici avant de mourir, c’est que le bâtiment était encore en fonction. Pourquoi ce froid alors?

« Pardon mais savez-vous ou est-ce qu’on pourrait avoir un plan de cet… »

Vargas fut interpellé en même temps que le médecin par l’attaque du géant envers le vétéran aux cheveux longs. Ce dernier se montra réactif et sut éviter le choc en protégeant par la même occasion la jeune femme qu’il draguait depuis qu’il était arrivé dans la chambre. Le précipita entre les deux lorsqu’il vit la victime se relever et se mettre en garde. Même si il n’aimait pas se type, le géant n’avait pas à l’attaquer. Il imposa sa corpulence en tendant un bras vers chacun. Montrant le plat de ses mains pour demander l’arrêt immédiat.

« Vous n’allez pas vous battre dans une situation pareil. » Dit-il en évitant que sa voix ne résonne dans le hall.

Son regard se fit sévère envers Kuma.

Suite aux propositions de Sakyo, les réactions furent nombreuses et assez diverses. Kentaro avait ajouté l'idée d'utiliser un extincteur comme arme, ce qui était plutôt censé pour le corps à corps. Akane faisait part de réflexions similaires à celles de l'écrivain. Enfin, Takeshi, le vétéran, apportait un avis important sur lequel le héros abandonné allait espérer pouvoir se baser. Cela dit, il ne semblait pas apporter de détails techniques quant à la manière dont il fallait attaquer ces créatures. En vérité, comme l'avait imaginé Sakyo, la clé de la survie de tous résidait chez le médecin et son assistante.
Himiko, la jeune femme que Sakyo avait secourue dans la chambre, s'était imposée de nouveau après un transfert assez furtif. Il n'avait même pas remarqué qu'elle était là et qu'elle avait entendu les propos de Takeshi. Elle avait alors décidé de prendre une posture clairement autoritaire, sans que l'écrivain ne comprenne vraiment pourquoi. Elle donnait des ordres, sans savoir ce qui les attendait concrètement. Ce genre de comportement agaça vraiment le jeune homme qui ne voyait pas la légitimité de ce comportement. Vraiment, c'était condescendant... une vrai princesse... Il décida alors de ne prendre compte que de ce que disait Takeshi, attendant alors l'arrivée du médecin. En tout cas, il espérait surtout que cette proposition de laisser Kuwabara isolé avec Eileen ne serait pas prise au sérieux...

Les autres transferts s'enchaînèrent, notamment avec Yarashin qui affirmait que sa combinaison marchait. Suite à d'autres arrivées, il sembla aussi que l'arme de Takeshi fonctionnait. Sakyo essaya alors de faire fonctionner son propre katana rétractable tandis que d'autres transferts s'effectuaient. Après quelques insistances sur les boutons, la lame sortit enfin. Mais l'écrivain ne la fit pas sortir énormément. Il la garda simplement sur une longueur d'environ 70 cm, puis il posa l'arme sous le canon de son fusil en la maintenant avec la main.

*Si les bugs ne s'arrangent pas, je peux toujours m'en servir comme d'une baïonnette... Il faudra que je prenne de quoi la fixer.*

Puisque son NoteBook était inutile, il préféra le ranger dans sa petite sacoche, libérant ainsi un peu plus ses bras. Armé d'une lame dans sa main droite (directrice) et du fusil à la main gauche, il se sentait déjà un peu plus en sécurité, même s'il l'aurait été plus en sachant que la combinaison pouvait marcher.

*Les bugs ont l'air irréguliers... Il faudrait que je sache quand il est possible que l'équipement marche...*

Il ralluma son contrôleur. De toute évidence, lorsque les bugs ne survenaient pas, il y avait sans doute moyen que cet équipement marche. Et en effet, si la lame ne se rétractait pas automatiquement, le contrôleur, lui, pouvait lui indiquer lorsque les choses pouvaient fonctionner tout simplement s'il n'affichait pas de symboles. Ou mieux, si l'invisibilité marchait de nouveau. Mais pour l'instant, il n'allait pas la tester. Après tout, il devait s'entretenir avec tous les autres.

Sans s'en être rendu compte, beaucoup de temps s'était passé. Il y avait notamment l'arrivée du médecin et de son assistante, et même d'Antonio, son rival, avec l'autre français guitariste. Il ne semblait manquer personne aux yeux vairons du jeune homme. Mais il n'avait certainement pas prévu que Kuma fonce sur Kuwabara, le supposé violeur. Étrangement, cette tentative donna une certaine satisfaction à l'écrivain, qui ne se sentit plus comme étant la seule personne à soupçonner ce personnage de dissimuler quelque chose. Il n'aurait certainement pas réagit si Vargas n'avait pas tenté de s'interposer entre les deux hommes...
Voyant un homme de confiance risquer quelques coups, si ce n'était sa vie si la combinaison du colosse décidait de s'activer, Sakyo finit par agir, lui aussi. Mais d'un manière qui allait très certainement étonner l'assemblée... Ce n'était clairement pas raisonnable d'agir ainsi en tout cas, mais il avait agi par impulsion. Il tira Vargas par les épaules et se mit à sa place. Cependant, il avait plutôt décidé de se tourner non pas vers Kuwabara, ni même vers Kuma, mais vers le public.

"Stop! N'intervenez pas!"

Il aurait aimé leur expliquer de quoi il avait été témoin. A quel point son action était légitime. Mais actuellement, il savait que certains allaient agir de manière à protéger Kuwabara du colosse. Simplement parce que l'un avait une aura et un physique différent de l'autre. Il répéta alors, mais ajouta une justification qui semblerait peut-être un peu plus importante.

"Ne bougez pas! Chaque combat est légitime! Pensez à vos combinaisons!"

Rétabli et de nouveau prêt à frapper, Kuma est soudain interrompu.
Les sourcils froncés à l'extrême, il fixe l'audacieux grand-père qui tente de mettre fin au conflit.
Bien que n'ayant aucune animosité à son égard, il vient de commettre une grave erreur. Kuma s'apprête à l'écarter, à sa façon.
Heureusement, Sakyo intervient et demande à ce que personne ne prenne part à ce combat. Une demande qui le rendit plus estimable aux yeux du colosse.

Kuwabara avait bien esquivé mais cette fois, il ne le raterait pas.
Il le saisirait et le presserait comme une vulgaire orange entre ses bras.
Briser tous ses os et percer chacun de ses organes, le réduire en bouillis, ce que cette ordure et d'autres ne lui avaient que trop fait subir par le passé.
Ses mains tremblantes réclament la vengeance.

Le tank fonce à nouveau, bras écartés, similaire à un Zangief chauve (et habillé), faisant trembler le sol.
Il arrive au corps à corps.

Kuwabara avait été exaspéré par l'intervention du vieux altruiste, tout comme celle du bon samaritain de service.
Cependant, il l'approuva intérieurement.

Ni une ni deux, le colosse était de nouveau lancé.
La petite altercation l'avait suffisamment distrait pour que le géant le prenne de vitesse.

Pourtant, il avait tenté de saisir un des bras imposants du géant, s'apprêtant à exécuter une prise de judo classique, malheureusement il fut surpris par la puissance de son adversaire.
Ce dernier ne s'embarrassa pas, il le bloquant en l'enlaçant comme un lutteur et commença à le serrer entre ses muscles pour le briser.

Kuwabara grinça des dents, bloqué par la prise de son ennemi acharné.
Il marmonna, se rendant compte que ses pieds avaient quitté le sol.

" Bâtard... ! "

Il fallait faire quelque chose, mais quoi ?
Il devait absolument reprendre le dessus. Si seulement sa clope ne s'était pas éteinte, il aurait pu lui balancer à la figure.
Présentement, ses bras étaient bloqués et ses jambes n'avaient pas assez de marge pour frapper efficacement.
Il tenta de se défaire par se simple force, mais ce n'était pas suffisant.

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'Destin' : 1


Kuma, sûrement grâce à une férocité extrême engendrée par une raison inconnue aux yeux de tous, parvient à s'emparer de sa proie, enfin.
Le début de son contre a été bloqué, les bras massifs du colosse emprisonnent Kuwabara qui est légèrement soulevé par l'étreinte.
Le temps de gagner une bonne prise, qu'il se met à utiliser sa force titanesque pour exercer une pression.

Yarashin observa la scène un moment.
Le géant contre le nonchalant.
Différents scénarios défilèrent dans sa tête, celui décrivant le nonchalant profitant de sa combinaison pour détrôner le yakuza retenant finalement son approbation.
Sakyo lui offrant un prétexte, il se désintéressa du combat pour la valise qu'il tenait en main.
La combinaison qu'elle contenait ne lui était évidemment d'aucune utilité, mais le holster, une fois fixé à son autre cuisse, lui permit de libérer son autre main du second pistolet.
Ceci fait, il porta la main à son contrôleur.
Bon, voyons les limites de la zone...
Il appuya sur un bouton une fois.
Puis une autre.
Ben? A marche pô?
Il tritura à nouveau la manette.
Rien.
Inquiet et légèrement énervé, il lança à la cantonnade, levant le dispositif au dessus de sa tête.
C'est normal que les HLD ne fonctionnent plus?

Kentaro aperçu de loin un extincteur dans un brancard et se jeta presque dessus, le prenant d’une main il recula vers l’arrière. Pendant ce temps les têtes aperçues dans la chambre apparaissaient, petit à petit. Il eut la surprise de voir Antonio commencer a se droguer, mais il ne fit pas de remarques c’était peu être sa dernière nuit après tout.

Il ne fit pas attention à la princesse qui se voulait maitresse du monde, mais qui montra que les sabres marchaient encore, ni à ce Yarashin qui dit que sa combinaison marchait après être simplement tombé par terre. Une preuve légère, mais suffisante pour qu’il se demande si la sienne pouvait marcher. Il leurs laisseraient le soin de vérifier le X-Gun, pour le moment ce qui l’intéressait était ce qu’il pourrait faire de son extincteur…


Bien sur il n’eut pas le temps d’y réfléchir, le yankee repéré dans la chambre se jeta sur une des personnes auquel il n'avait pas fait attention jusque là. Avant même qu’il comprenne quelque chose, il avait fait une esquive et les deux c’était retrouvé en face l’un de l’autre. L’un des papis dont il ne se souvenait plus le nom s’interposa, mais fut ressorti de leur champ de bataille par Sakyo qui lui n’avait pas traîné.

Sans savoir ce qui le poussait à faire ça Kentaro se levât et se dirigea vers les deux énergumènes qui malgré leur age lui faisaient pensé a des enfants de maternel. Il se voyait mal les arrêter en leur disant que dans un hôpital il fallait rester silencieux ! Non juste qu’avec leur problème existentiel de qui est le plus fort ils se retrouvaient a gêner le groupe et donc sa survie face à la mission. Peu être valait-il mieux s’effacer comme le disais chaque phrase de Sakyo, le premier pas fut le plus difficile les autres vinrent tout seul mécaniquement, il s’avança l’extincteur dans une main. Prêt à s’en servir comme d’une batte pour calmer le jeu.

Un crie retentissant depuis les profondeurs du bâtiment se fit entendre, un cri qui le fit frissonné. Il lâchât tout de suite l’extincteur et pris son deuxième X-Gun dans la main gauche. Se mettant dans une pause du genre « je-suis-prêt-a-tout-aller-y. »

Il ne fit pas attention aux autres.
Il ne voulait pas que comme la dernière fois tomber avant même que cela n’est commencé a cause d’une légère distraction.

Et, peu être que tout le monde aller prendre ça au sérieux finalement…


* C'est parti...*

Rendu admiratif par le combat et la puissance du géant, Masatami déchanta dès qu'il entendit ce cri épouvantable.

Il sent un frisson intense lui glacer l'échine, tous ses muscles se contractent subitement alors que ceux de sa vessie se lâchent. Son pantalon presque entièrement mouillé, l'adolescent chétif semble en proie à une impitoyable crise d'angoisse, recroquevillé dans une position maladive.

Non loin de là, le vénérable Oji Chan frôle encore l'arrêt cardiaque. Peu intéressé par tout ce qui l'entoure depuis le début, il est complètement réveillé par ce hurlement d'outre-tombe qui lui rappelle immédiatement des cauchemars d'antan, fruits d'une imagination plus que fertile pendant une jeunesse exaltante. Les yeux écarquillés, il balance instinctivement une injure, manifestant à la fois sa surprise et sa peur.

" Nom d'un Kappa déchaîné ! "

Toujours aussi discret, Sakurai était lui aussi resté à l'écart, observant le nouveau conflit en haussant un sourcil, l'air dubitatif pour une fois. Lorsque le cri qui avait paralysé beaucoup des personnes ici-bas, lui était resté immobile, les deux sourcils relevés cette fois.

Sa bonne ouïe lui indique l'étage au dessus, sans avoir besoin d'un de ces contrôleurs défectueux.
En guise de réaction, la seule chose qu'il offre est une réponse décalée à la hauteur de son personnage plutôt étrange.

" Quelqu'un s'est fait mal ? "

Un cri. C'est tout ce qui sembla invoquer un ange, passant au milieu même de la confrontation. Une pause se fit sentir, et en effet, le temps semblait s'être figé. Ou tout du moins, ce devait être la peur qui stoppa toute action. Sakyo hésita, sans vraiment savoir quoi faire... Il pouvait toujours laisser Kuwabara aux mains du colosse... Mais même s'il savait déjà certaines choses, il sembla que cela n'était pas assez. Cette réflexion fut coupée immédiatement par l'allumage de tous les contrôleurs et la disparition intempestive de Vargas, qui devait très certainement avoir oublié de désenclencher la fonction d'invisibilité.

Le jeune homme jeta un œil à l'image. Elle était différente... en 3D. Il lui semblait jusque là n'avoir vu que la carte de haut lors de la mission précédente. Était-ce une espèce de mise à jour? Ou bien un plan bien spécifique à la mission? Dans tous les cas, un point rouge s'affichait. Au premier étage. Il allait falloir que tout le monde y aille, mais un autre spectacle était en cours, et pour inciter tout le monde à aller au combat, il fallait déjà empêcher la mort de Kuwabara... Et par la même occasion, montrer à tous quel était le risque de le laisser isolé avec une des gantzers.

Réaction plutôt différente, il se plaça alors sur le flanc du géant, rétracta sa lame et pointa le fusil vers lui. Il n'avait pas besoin de lui expliquer que le fusil devait forcément marcher si les contrôleurs fonctionnaient aussi. Il se contenta d'imposer sa présence et d'élever la voix, de façon à ce que tout le monde l'entendre.

"Qu'est-ce qu'il t'a fait?"

Comprenant que cette première question n'était pas suffisante, il la répéta avec plus d'insistance et en expliquant ce que lui savait.

"C'est pas une question rhétorique! J'ai bien une idée de ce qu'il peut avoir fait, mais il faut que tout le monde sache! Qu'est-ce qu'il t'a fait à toi et ton entourage?"

L'écrivain le regardait dans les yeux. Il n'avait même pas le doigt sur la gâchette, seulement il fallait qu'il s'impose. Il soutint son regard, espérant qu'il réussirait, à travers celui-ci, à lui faire comprendre la nécessité de cette explication.

"Il faudra que tu le lâches... Nous avons maintenant tous un ennemi en commun."

SAI Himiko n'avait pas été obéie. Sakyo l'avait ignorée. Kuwabara l'avait snobé. Les étrangers l'avaient... Kuwa Kwa ? Un aussi gentil garçon n'était pas sensé réagir avec autant de mépris envers une femme. Surtout une aussi belle femme qu'elle même, répondant à tous les critères de beauté japonais (sauf un, le "Noblement Raffiné" évidemment, qui s'était perdu dans les dédales du temps et des chroniques anciennes) et vêtue de façon à plaire aux hommes. Juste avant de se montrer concupiscent avec sa bonne amie Hyde. Ni sourire de façon aussi troublante pour reprendre son masque juste après. Se pouvait-il que ce gentil garçon joue un rôle ?

Elle savait ce que valait son autorité naturelle sans son titre. Elle n'avait aucune emprise sur ces gens, le genre d'emprise que pourrait exercer maître Gentoku ou maître Kugen. Ou même Sa Majesté. Mais quand ils sauraient, comment réagirait-il ? Hypocrisie, condescendance. C'était si évident, si navrant. Morte bien trop jeune, elle devait maintenant goûter à la coupe de l'amertume et manger des plaquemine. Que des plaquemines ? Et pourquoi pas des noisettes ? Ces baka allaient lui payer cette attitude.

Et elle eut l'agréable surprise de voir Tennôji Kuma s'attaquer peu après à Kuwabara. Etait-ce en lien avec elle ? Peu probable. Il devait avoir des griefs personnels, comme le fît remarquer Sakyo. Elle apprécia savamment l'affrontement, notant la posture caractéristique du aikido qu'utilisait le faux héros, qui venait de "sauver" sa copine. Mais il devait être plus mauvais qu'il n'en avait l'air, car une perturbation dans son Chi lui valut d'être choppé par l'homme qui mugit aux oreilles des ours, qui entreprit aussitôt de le broyer entre ses bras. Plus loin, l'européen qui ne respectait que la force s'injectait tranquillement une drogue, probablement conçue pour le combat. Peut être du PCP, relativement populaire dans les combats truqués.

Mais il y avait un problème. Et elle, qui entreprenait un délicat coup d'état, le savait parfaitement. Elle en pris conscience lorsque le cri inhumain retentit dans l'hôpital et que, après un temps d'arrêt, elle avait vu son radar portable afficher les données topographiques. Elle eut envie de les embrocher tous les deux autant qu'ils étaient, mais s'eut été un pur gâchis. Ils avaient rompus la discipline militaire. Ils avaient merdés. Ils avaient mis tout le monde en danger. L'ennemi savait probablement où ils se trouvaient. Elle allait mourir, si elle ne prenait pas les choses en main. Alors que le Paradis lui avait donné une seconde chance d'atteindre l'Hégémonie et de sauver son pays.

"Une armée, il faut volée leurs âmes. Le Général, il faut voler son coeur. Les citoyens aimés sont faits pour souffrir !" Grogna-t-elle sans s'en rendre compte. Le genre de citations des classiques chinois, typiques du Légisme, l'école de pensée du Shikotei, le Premier Empereur de Chine.

Elle écarta les premiers citoyens sur son passage, quittant le parage réconfortant d'Akane et de Takeshi qui pouvaient veiller sur ses arrières, et se dirigeant dans le dos de Kuma. Elle allait lui mettre un violent coup de latte dans les parties, fruit d'un long entraînement consciencieux et exclusivement féminin, afin de le faire désséré sa prise sur Kuwabara, tout en se préparant à frapper d'un revers de lame au niveau de la tête, en utilisant le dos du sabre, afin de ne pas tuer ces deux pignoufs. Mais la rapidité de la réaction de Jinai, qui portait bien son nom en nabot qu'il était, la surpris. Il parlait d'avoir fais des choses à son entourage, et il était plutôt confus, mais il essayait de forcer Kuma à s'expliquer. Cet homme était l'ennemi de la femme. Mais quelqu'un d'aussi indiscret que Sakyo... En bref, il se mêlait de ce qui ne le regardait pas. Elle posa une main, de façon étonnamment douce, sur le bras de Sakyo, en le regardant dans les yeux. Un déclic, la lame de son katana brillait dans l'air nocturne, et reflétait parfaitement la Lune dans son acier trempé. Elle décida de l'appuyer quand même.

"Nous sommes dans une situation de vie ou de mort. C'est ce que vous nous avez dis, non, Sakyo-san ? Et ce type là qui à attaquer sans prévenir à rompu la discipline militaire, il n'y a rien aucune qui ne puisse légitimer cela. Ressaisissez-vous tous les trois !"