Les crocs, encore et toujours. Rien ne change et sa route couverte de sang n’attends que lui, mais avant cela il doit apprendre à contrôler son corps. Il aura récupérer des vêtements camouflant la combinaison noir dont un liquide qu’il ne connaît pas suinte.
Aucun problème, jamais, il marche au bord des routes, allant tout droit et ne cherchant pas à faire de détour. Le sang l’appelle encore et encore, mais plus ici, il le voit dans les rues, la police, la crainte des gens, la peur qu’il peu lire le réconforte car sa marque grandis de plus en plus. Il passe son chemin les mains dans les poches. Une expression toujours aussi vide sur le visage. Il a récupérer un sac dans une poubelle, disons plutôt une espèce de baluchon crade qu’il traine sur son épaule contenant la combinaison et d’autres bouts de tissus, de l’eau, pas de nourriture car il peu endurer la faim plusieurs jours durant, mais la soif est trop désagréable pour ce corps. S’endormant sur la voie publique, il aura le plaisir de se faire réveiller par la police, lui disant de ne pas rester là. Un billet a ses pieds, quelqu’un aura eu pitié de lui.
Il ramasse et s’en va, le policier le laisse partir et lui disant de faire attention au loup. Il n’en faut pas plus pour qu’un sourire sadique naisse sur son visage, un sourire qu’il s’empresse de camouflé dans son col et qu’il finit par complètement anéantir, le sadisme est une émotion humaine. Il tue voila tout, ni plus ni moins. Sa quête de sang appelle a plus de sang encore, il n’a pas besoin de se rappeler des morts qu’il a causé, il ne peu se remémorer que quelques détails de ses chasses : les lieux, le sang, la nuit.
Sans doute passe t-il pour un mendiant maintenant. L’idée le réjouit car tout l’humanité se moque de sa présence, le laissant marcher tout son saoule sans qu’il ne soi déranger. Il croise des visages, il croises des vies, et se moque entièrement de ceux qu’il rencontre.
Il continue sa route, parcours les kilomètres, pieds nues et dans le froid. Un froid contre lequel son corps apprend à se protéger. La ville est beaucoup trop grande, mais à mesure qu’il marche il apprend des choses qui continuent de ne pas le réjouir, les moqueries de la jeunesse, la peur des vieillards. Le stress et la tristesse qui régisse ce monde de pierre. Son cœur se raidis, face à l’inutilité d’une telle existence dans la pourriture et la putridité d’une ville contenant leurs foyers. N’y a t-il donc rien de beau dans ce monde dans lequel ils vivent ? La joie ne serait-elle qu’une chose éphémère que peu d’entre eux peuvent connaître ? La mort qu’il offre semble presque être un paradis pour autant de vies qui s’empêche de ressentir.
On lui jette de l’argent et on le pointe du doigt quand il regarde les étoiles éclipsés par les lumières de la ville dans le ciel. On le regarde en riant quand il traverse en la route, manquant de se faire écraser par des voitures. Le voilà passé de mendiant à fou en a peine quelques heures. Il ne dis rien et continue sa route, ignorant les moqueries et jeu de mot à son égards qu’il peu maintenant comprendre. Peu de gens ont peur du loup car même si il entend le mot dans les discussions, les moqueries a son égards sont plus nombreuses encore, faisant monté la colère plus loin et plus fort qu'avant.
Il marche et s’arrête devant un lieu sentant le sang, l’odeur l’appelle alors même que la nuit n’est pas tombé. Il regarde la pancarte sur le dessus, apprécie la beauté de la forme en même temps que la crasse qui recouvre les Kanjis. Le mot "Dojo" s'associe a "combat" que son esprit associe encore avec celui de la chasse. Il entre, ressent la chaleur de la pièce en poussant la porte, il regarde les deux personnes dans la pièce. Des sacs accrochés à des chaines au plafond, de la moisissure sur les murs, du sang séché sur le sol. Un monde qu’il commence déjà à apprécier, ses dents se serrent dans sa mâchoire il veut se battre rien de plus, la rue ne lui suffit pas, la jeunesse incapable non plus.
Il était dans un quartier mal famé à l’extrémité de la ville et même si ce lieu porte le nom de Dojo, ce n’est qu’un titre, rien de plus. Un homme aux cheveux blancs le regarde, lui disant d’approché tandis qu’il frappe le deuxième plus jeune, lui faisant sauté une dent et craché du sang d’un simple coup de poing. Il regarde l’homme et lâche son sac tombant au sol. Il fonce vers lui, sans se préoccuper du reste, il veut du sang lui aussi. Il veut voir du sang rouge, neuf sortir d’un corps plein de vie. Il avance, poings en avant et frappe à la mâchoire. L’homme ne scille pas, ne ressent pas de contre coup, le sang ne sort même pas d’entre ses lèvres. Il le regarde, le pousse et l’homme loup tombe au sol avant d'avoir pu faire quoi que ce soi, encore trop faible sur ses appuis, la marche n’ayant qu’à peine commencer à lui créer des muscles. Il se relève cherchant à frapper de nouveau mais n’aura pas le temps de porté un coup, le deuxième homme le frappe, claquant la paume de sa main sur son oreille droite, troublant son équilibre déjà incertain et le renvoyant au sol. C’était ridicule, tout simplement, en seulement deux coups il avait fini au sol, complètement désorienté et incapable de se relever. Le plus jeune s’approche, l’insultant, envoyant un coup de pied dans ses cottes. Un coup que le loup ne sent qu’à moitié, Il attrape la jambe encore a proximité, il frappe le genou et malgré son manque de force, celui-ci se plie pour mieux tombé sur son cou, l’emprisonnant et l’étouffant doucement tandis que l’homme affirme sa prise. Le loup jette son bras en avant et saisis le cou de l’homme, il serre autant qu’il le peu, il sent la pomme d’Adam se contracté dans sa main, il sent la peau et le battement du cœur, il sent la sueur qui rend la paume de sa main moite. Le voici donc a égalité attendant de voir lequel des deux lâcheras le premier. La pointe du genou se fait plus oppressante et les ténèbres entourent le loup lentement alors qu’il cherche de l’oxygène. Et finalement la salvation, de l’air arrive dans ses poumons, le genou a disparu avec l’homme qui passe au dessus de lui dans une courbe descendante l’entrainant vers le sol. L’homme aux cheveux blancs, l’avait frappé une nouvelle fois. Mais son poing fonce maintenant vers le visage du loup.
Ténèbres puis puanteur, il est de retour dans la rue, le visage violacé. Il reprend son sac, jette des bouts de papiers en direction de la porte qu’il sort de sa poche, bois de l’eau et s’en va. Faible. La nuit l’appelle car déjà le soleil se couche, quelques heures et il mangera.
Son souffle est lourd, son corps léger. Il avance dans les ombres, il esquive la police il passe par des ruelles, il s’éloigne. Et même si il y a danger pour lui, il est impensable que la police puisse être partout, de même que les citoyens cadenassé dans leurs maisons. Il ne reste que les moqueurs se disant qu’un loup n’est pas dangereux. Il ne reste qu’eux sur lesquelles abattre les crocs et la rage. Il passe par les ruelles et une silhouette se dessine, un sac de victuaille dans une main, un sac à main dans l’autre. La pression monte et la vitesse s’accélère. Ce sera une mort bien loin du spectaculaire d’auparavant sans la combinaison. Il saute et s’abat dans son dos refermant sa gueule sur sa nuque, elle pousse un cri, mais déjà le loup l’étouffe de ses mouvements, secouant sa prise de droite à gauche pour la faire céder définitivement. Il raffermit sa prise et le sang coule entre ses crocs. La voix se tait et finalement il sent la vie qui quitte ce corps. Il se nourrit, rapidement car le cri aura résonner pendant plus d’une minute à cause de sa faiblesse physique humaine et à cause de la transformation à laquelle il n’est toujours pas habitué. La chair rouge se répand sur le sol de pierre, le sang coule encore et encore, il mange, attrape ce qu’il trouve dans ce corps pour en ingurgité la viande encore chaude. Déchiquète le corps et le visage, se venge du monde qui l’entoure autant qu’il le peu, puis des bruits de pas dans sa direction et il s’enfuit, fuit la chair rouge qui l’attire pourtant. Fuit la mort promise si ont le retrouve. Il est traqué toute la nuit pour une seule victime. C’est stupide et pourtant humain. Il réussi à disparaître, retrouvant sa forme humaine et ses vêtements. S’endormant sur les marches d’un immeuble assis dans un coin. Se cachant du froid et nettoyant son corps et son visage recouvert de sang alors que la police passe devant lui sans un mot. Une nuit comme une autre. Il veut plus de sang mais il doit renforcer sa forme humaine, demain il retournera dans le dojo, même si ce n’est que pour se faire tabasser il vaut mieux ça que de s’habituer a des proies facile. Il doit devenir plus fort car l’homme tigre lui semble inaccessible sans ruse dans un combat directe. Si ils existent, d’autres plus fort encore seront capable de le tuer. Une proie cette nuit, maintenant il devait devenir plus fort pour ne plus être la proie. Le sang lui manquera, mais c’est un sacrifice pour que le cœur dans sa poitrine continue de battre et de battre plus fort encore.
Blessés : 41
Morts : 39
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