[hrp]Preum's![/hrp]
Le premier arrivant n'avait pas d'yeux pour le voir et de toute façon, même s'il y en avait eu, ils n'auraient rien vu.
Lorsque la boule noire eut fini d'émettre ses lasers, un éclair fit apparaitre un homme brun échevelé, de taille moyenne et vêtu d'un costume déchiré.
Le premier geste qu'il fit fût d'aller au coin où siégeaient il y a une semaine ses chaussures et sous-vêtements et de se dévêtir.

Alors qu'il voyait sa vie s'éteindre, il sentit son coeur battre à nouveau normalement. Les lasers de la sphère dévoilèrent un jeune homme au teint pâle et aux cheveux bruns plaqués en arrière qui semblait aussi bizarre que la machine infernale elle-même.

Dans un premier temps, il vérifia où il était sans prêter aucune attention aux autres personnes. Apparemment il était dans un appartement de Tokyo puisqu'on pouvait voir la ville par la fenêtre. Si il avait pu exprimer un sentiment, celui-ci aurait été la surprise. En effet, quelques secondes auparavant il se trouvait dans une salle de bain de son manoir à vomir du sang du à l'ingurgitation d'un poison, probablement du cyanure de potatium en se remémorant les symptômes qu'il avait subis, et juste aprés il se retrouvait ici sans qu'il sache comment on l'avait venir ici.

Puis son attention se porta sur l'étrange boule noire. Avait-elle un quelconque rapport avec ce phénomène qui tenait du paranormal?

Il hésita un instant à s'en approcher puis sa curiosité l'emporta, il s'avance et posa sa main sur l'objet en question.

Le germanique était désormais debout en combinaison, Le commutateur sous l'avant-bras et le col remonté sous le menton.
Ses vêtements siégeaient sagement sur la surface laquée, dans le coin derrière la sphère à l'opposé de la fenêtre.
S'étant retourné, il remarqua le jeune homme qui palpait la sphère.
S'avançant pour la contourner, il lança donc sur un ton amical.
Collé!

Quelques mots de Roméo et Juliette, les vibrations des coups dans son corps qui ne percevait à présent plus du tout la douleur... Ce furent ses dernières pensées avant qu'il ne sombre dans l'avide mort. On dit que dans la mort, on voit un tunnel avec une grande lumière au bout. Mais lui, il n'avait vu que des ombres. Celles de ses assaillants. La perte de ses sens autres que sa vue lui annonçait déjà sa mort. Et il en était conscient. Il mourait. Au final, il fut plongé dans un noir total, sans même être accompagné par le peu de sensation qui lui restait. C'était un sentiment indescriptible. Un vide incroyable. Il ne pouvait ni entendre, ni parler, ni sentir. Rien. Mais il ne pouvait prendre conscience de cet état léthargique seulement après.

Ce n'était jamais qu'une petite seconde. Juste une seconde après que son âme aie renoncé à rester dans son enveloppe corporelle. Mais d'un coup, il recouvrit tous ses sens et toutes ses sensations. A présent, il se sentait au sol, sur le dos. Il arrivait maintenant à savoir qu'il était couché. Il n'avait pas encore ouvert les yeux, mais l'atmosphère qu'il avait perçue grâce à son ouïe fut particulière. Déjà, il était sur un parquet. Puis il y avait un calme, une certaine tranquillité. Une toute autre chose que ce qu'il venait d'endurer dans son combat contre les présumés Yakuza. Mais surtout, il ne sentait plus cette douleur qui l'avait enivré. Et c'est avant tout pour cette raison qu'il ouvrit les yeux et se leva en sursaut, malgré une perception qui fut pourtant présente avant cela.
Il ne prêta pas vraiment attention à la pièce où il se trouvait. Il avait commencé à palper son corps, là où il avait été frappé. Rien. Pas une once de douleur. Il allait même plutôt bien. Mais... c'était incohérent... Encore, des hématomes, c'était bien possible qu'il ne sente plus rien. Souvent, quand il se cognait quelque part, même fort, il n'avait plus mal très peu de temps après. Même si ce n'était pas le même degré, ça aurait pu être normal. Mais comment expliquer le fait que son bras qui avait eu une fracture ouverte et que ses deux genoux qui avaient reçu une balle chacun soient intactes? D'ailleurs, il palpa avec un peu plus d'insistance ses jambes... et il sentit alors sa chair sous ses doigts... C'est avec stupeur et presque horreur qu'il comprit que les balles l'avaient bien touché. Ce combat, il l'avait bien vécu.

Ah! Putain! Mais qu'est ce qui s'est passé?

Encore une fois, il sursauta. Cette découverte venait de lui donner une toute autre perception des choses à présent. Ce n'était plus seulement la "suite du combat". Chose certaine, il était mort. Il l'avait senti, il l'avait vécu. Et ces trous le confirmaient. Il était peut-être en train d'entrer dans une nouvelle vie...? Une forme de réincarnation? Les questions fusèrent dans son esprit, mais il finit tout de même par se calmer pour mieux observer la salle.
Un appartement, tout simple. Il était déjà entré dans un comme celui-ci. A la différence que ce dernier était totalement vide. Du moins... presque vide. Il n'y avait pas de meubles, mis à part une étrange sphère noire, si l'on pouvait appeler cela comme étant un meuble, bien sûr. Et puis... il y avait bien quelques personnes. Un jeune, bien différent de la plupart des autres. Un noble, de toute évidence, étant donné la qualité de ses vêtements. Mais Sakyo porta son attention plus particulièrement sur l'homme derrière lui. Un... cosplayer? Une combinaison noire moulante avec des pastilles blanches. Elle ressortait particulièrement sa musculature. Mais l'écrivain ne put s'empêcher de pouffer de rire intérieurement.
Mais malgré l'apparence plutôt spéciale de ces deux personnages, Sakyo était persuadé qu'ils ne pouvaient qu'en savoir plus sur sa situation. Tout le monde ne meurt pas de cette façon après tout. Et puis... qui aurait cru que la mort nous menait dans un tel lieu? Il avait beaucoup de questions à poser, mais il fallait rendre les choses progressives.

Excusez moi... vous tous... Je... ahem... Vous pouvez... m'expliquer où on est? Je crois que je... Est-ce que je suis mort?

Vardec était complètement hypnotisé par le noir éternel de cette sphère qui ne laissait paraitre que son reflet. Ceci l'intriguait au plus haut point puisqu'au touché il n'arrivait pas à déterminer de quelle matière l'objet était fait. De plus, il se demandait par quel moyen elle avait été fait puisqu'il n'y avait aucune marque d'outils. Puis il quitta ses pensées pour regarder qui étaient derrière lui.

Il vit près d'une autre pièce un homme en tenue noire et un jeune homme plutot grand. Ce dernier semblait également perdu. Aurait-il subis le même phénomène?

Excusez moi...vous tous...Je...ahem...Vous pouvez...m'expliquer où on est? Je crois que je...Est-ce que je suis mort?

Vardec alterna son regard vide aux pupilles totalements noires entre les deux individus. Alors comme ça, lui aussi croyait qu'il était mort. Même si il ne comptait pas discuter avec eux il prit tout de même la peine de répondre sur un ton neutre.

"Je ne pense pas que nous soyons vraiment morts dans l'état présent."

En restant immobile, il regarda attentivement ce que portait le plus vieux des deux. Etait-ce une tenue de cosplay?
Si il n'y avait pas ces sortes de pastilles, il aurait pensée qu'il s'agissait d'une de ces tenues moulantes que portaient les masochistes qui aiment être dominés mais il n'avait pas l'air d'en être un.

L'homme portant la combinaison noire réitéra sa "salutation".
Colle deux fois Gantz um pendu zujagen.
Canard Tokyo dieses Nacht.
So mange jusqu'à 100 petits indiens und Freiheit giraffe.
Sa voix véhicule un rocailleux accent européen, oriental plus précisément.
Il cessa soudainement de s'intéresser aux arrivants pour aller à la fenêtre observer le paysage.
Il semblait hypnotisé par la tour de Tokyo, ce qui laissait penser qu'il s'agissait d'un touriste.
Son professeur de langue mérite la mort.

Le noble cessa de toucher la sphère pour se retourner mieux regarder Sakyo. A ce moment là, ce dernier put le détailler un peu plus. Il s'arrêta plus particulièrement sur son teint livide qui faisait un contraste plutôt conséquent avec son style d'habit. Mais surtout... ses yeux étaient vides. Sans une once de sentiment. Etrange... pour un homme qui venait certainement de mourir. Puis le noble, sans pour autant donner plus d'explication, lui répondit tout de même.

"Je ne pense pas que nous soyons vraiment morts dans l'état présent."

Bien sûr. C'était certain, oui, ils n'étaient pas réellement morts. Mais Sakyo l'avait vécu, après tout. Ce n'était pas une illusion, il le savait, il était bien mort. Mais c'était apparemment évident: ces deux hommes ne pourraient pas l'aider à comprendre vraiment sa situation. Il lâcha alors quelques paroles, d'un ton exaspéré. Il voulait comprendre... Enfin, il comprendrait peut-être plus tard.

J'en suis certain... on m'a tué.

Cette sphère servait certainement à quelque chose. C'était la seule et unique chose de "spéciale" dans cet appartement. Et il n'y avait rien d'autre mis à part cet éclairage ambiant et cette boule. Boule reflétant le reste de la pièce. Il s'apprêta à l'approcher pour l'inspecter un peu mieux, mais c'est à ce moment que le cosplayer intervint une nouvelle fois. A ce moment là, Sakyo put lui aussi le détailler plus. Il ne l'avait vu que de dos, mais à présent, il remarquait un visage particulièrement marqué par des cicatrices, et surtout, une dentition très mal entretenue. Et surtout, il était européen. Chose qui étonna plutôt l'artiste, car il savait que dans la culture japonaise, le fait de manger trop de poisson donnait un excès de fluor et déformait la dentition. Mais ses parents avaient toujours fait attention en ce qui concernait cela. Ainsi, il avait eue la chance de posséder une belle dentition parmi celle des japonais normaux. Un européen avec une mâchoire aussi mal entretenue, c'était presque plus étrange que cette tenue, selon lui. Enfin, ce n'était jamais qu'un détail futile. Ce qui marquait le plus l'écrivain, c'était ce regard. Un regard presque transperçant. Il se sentait mal à l'aise, même si pourtant, son intervention semblait tout à fait amicale.

Amicale, mais incompréhensible. Un horrible japonais incompréhensible mélangé à un accent qui rendait les choses encore plus difficiles fut dicté par l'homme. Mais pourtant, même si ces paroles étaient maladroites, Sakyo perçut une certaine chose chez lui. Cet allemand était dynamique et même enjoué. Mais surtout, il avait un ton qui semblait montrer qu'il en savait un peu plus. Bien que le lycéen se demandait s'il ne fabulait pas en imaginant de telles choses, il tenta de parler avec l'homme aux stigmates avec un langage universel. Langage qu'il parlait plutôt bien grâce au lycée, même si son accent était aussi assez peu travaillé...

My name is Sakyo. Do you speak english? I need to understand why I am here.

L'allemand s'était dirigé vers la fenêtre. C'est à ce moment là que Sakyo eut réponse à une de ses questions. Où était-il? Et bien... dans un appartement, oui, mais il pouvait maintenant le situer. Et ce n'était pas très loin de la tour de Tokyo. Tout en attendant la réponse de son interlocuteur (et en priant pour que cela soit plus compréhensible), il fit un tour rapide de la salle, lui laissant le temps de composer les mots. Il caressa la sphère qui s'avérait être tout à fait lisse. Elle était totalement noire, pas même une petite rayure ou trace d'empreinte. Elle était d'une propreté... étrange. Quand au reste de l'appartement, il ne s'attarda pas vraiment dessus. De toutes façons... toutes les portes étaient fermées. A l'exception de celle qui menait à l'entrée. Mais il ne s'y aventura pas. Il attendait une réponse. Et si ce n'était pas le cosplayer qui lui donnerait, ce serait un autre.

Mon coeur s'arreta de battre et tout devint flou autour de moi...

*et merde...*

Quelques secondes après je sentis une étrange sensation, comme si mon corps reprenait vie. Mes sens me revenaient peu à peu. J'ouvris subitement les yeux et je fus éblouis par l'intense lumière qu'il y avait autour de moi. Je mis quelques secondes avant de m'habituer à cette aura lumineuse et je remarqua avec surprise que je me trouvais dans une pièce, étendu sur le ventre. Le parquais était froid et d'un brun sinistre. Je bougea mes membres un par un, remarquant avec joie que j'arrivais encore à les faire réagir. Je me releva en titubant légèrement, stupéfais parce qu'il m'arrivait. Je porta une main à mon cou, là où la douleur et le sang parvenait. Je ne sentais plus rien, mais j'avais tout de même l'impression d'avoir eut la gorge tranchée. Un tas de questions se mirent à parcourir ma tête, la traversant de part en part. Toutes des questions sans réponses...
J'étais mort il y à quelques minutes et me voilà de nouveau en vie. C'était à la fois génial et effrayant. Je mis un temps à m'apercevoir que je n'étais pas seul dans la pièce. Trois autres personnes y étaient. Toutes de sexe masculin, plus ou moins dans mes âges. Apparement ils parlaient, mais je ne fis pas attention à ce qu'ils disaient précisément. Et au centre une énorme boule noire d'environ 1 mètre de diamètre trônait sur le sol. Mon regard les parcouru tous de haut en bas, sans pour autant les dévisager, et alla se poser devant la porte-fenêtre. Mes yeux s'écarquillèrent quand j'appercu au loin la tour de Tokyo qui illuminait la ville de ses vives lumières. J'avança d'un pas précipité devant la porte-fenêtre et attrapa la poignée.

*Qu'est-ce que c'est que ce foutoir ?*

J'avais beau essayer de prendre la poignée, mais ma main fut bloquer par quelque chose d'invisible. Comme si... Comme si un champs de force m'empechait de sortir... Les questions fusèrent de plus belles dans mon esprit, ne sachant que faire. Est-ce un rêve ou les enfers ? Suis-je mort ou vivant ? Telles étaient les questions qui me revenaient sans cesse. Je me retourna violement, pris d'une certaine colère contre moi-même. Je pris une grande inspiration pour me calmer et posa mon regard sur un homme à forte carrure, habillé d'un style cosplay. Néanmoins je trouvais sa tenue attirante, bien que trop moulante, elle me faisait énormément penser à une tenue de combat sortit d'un jeu vidéo.
D'une voix basse et clair je m'exprima à cet homme ainsi qu'aux deux autres se trouvant dans cette même pièce:

"Savez-vous où nous sommes ? Comment sommes nous arrivés ici ?
Et pourquoi ne puis-je pas ouvrir cette porte-fenêtre ?"

Je préféra ne pas aborder cette histoire de mort pour l'instant. Je ne savais même pas si ils me voyaient ou meme m'entendais, après tout je suis peut être véritablement un fantôme...

Kentaro était mort il le sentait le camion l'avait pas loupé et d'un coup il ouvrit les yeux .Il voyait une salle des gens regarder par la fenêtre une grosse boule noire trôner au milieu de la salle.

Nom de ......

Kentaro s'écarta de l'endroit d'où il venait d'apparaître et se colla contre le mur ce n'était pas normal un hôpital aurait été normale dans ce genre de situation mais un appartement et une boule noire .....C'était bizarre des tonnes de question lui venait à l'esprit mais une en particulier.

Quel jour nous sommes s'il vous plait ?

Question simple après tout quand on se fait broyer la cage thoracique par un
camion on ne se réveille pas 10 minutes plus tard en étant en bonne santé,
c'est impossible.Quelques mois on put passer depuis l'accident puits une autre
question lui vint en tête.

Vous êtes qui ?

Simple aussi mais cette question pourrait lui être utile plus tard .kentaro se levât et regarda autour de lui, la fenêtre montrait la tour de Tokyo et la ville qui restait toujours aussi lumineuse.

Comment j'ai pu arriver là, vous aussi vous vous êtes
réveillé ici ?

Klaus se retourna brusquement pour fixer celui qui l'avait interpelé en anglais.
Son regard exprimait un intérêt certain, voire malsain.
Ich heiss Klaus, ich habe zwei mal gestorben.
Du hast gestorben und will sterben dieses Nacht.
Mehr Leute will antworten.
Il leva son bras gauche.
Un dispositif ressemblant à un lecteur mp3 y était fixé.
Il appuya sur un bouton dessus.
Une nuée électrostatique le fit disparaitre.
L'allemand invisible retourna alors à son coin en bousculant assez violemment son interlocuteur qui fut propulsé sur l'adolescent impassible.

Sakyo attendit une réponse anglophone de l'allemand, mais elle fut toute autre. D'un coup, il leva son bras, montrant un dispositif semblable à une espèce de lecteur mp3 puis appuya sur un bouton... Et dans une étrange nuée aux apparences électroniques, il disparut. L'écrivain n'eut même pas le temps de montrer sa surprise qu'il se sentit immédiatement bousculé et projeté vers l'autre adolescent aux airs nobles. Force étrange et incroyable pour une simple bousculade. Même son combat contre les yakuzas ne lui avait pas donnée cette impression de force passive. Il en était certain, ce n'était pas une illusion, cet homme venait bien de disparaître et c'était lui qui l'avait bousculé. Le paradis était-il devenu technologique? C'est sur cette question, aussi étrange soit-elle, qu'il s'excusa auprès de l'autre adolescent en se relevant. Mais c'est alors deux autres personnes arrivèrent dans la chambre à la suite...

Contrairement à ce qu'il aurait pensé, ce n'était pas par la porte qu'il était entré ici. Mais certainement par le biais de cette espèce de laser qui était en train de faire apparaître la première personne. Il voyait son corps apparaître du haut de sa tête jusqu'à ses pieds, mais il était allongé sur le sol, tout comme Sakyo s'était réveillé. Mais plus étrange encore, lorsqu'il voyait cette téléportation... il pouvait voir l'intérieur des organes du personnage... Cette constatation lui fit un léger haut le cœur qui lui porta la main à la bouche. Mais il sut se retenir... pour finalement s'émerveiller devant un tel spectacle plutôt que d'en être écœuré. Un homme aux cheveux argentés et en "tenue de combat" appropriée aux jeux de tirs apparaissait alors totalement devant lui. Il en jugea que ce dernier devait être un amateur de paintball. Ce dernier se leva, parcourant la salle tandis qu'un second arrivait. Cette fois-ci, c'était un corps bien plus taillé sur la force qui apparaissait devant le lycéen. Mais il s'apparentait tout de même à un étudiant. Mais malgré le démarquage physique des deux personnages, une chose les rendait bien communs à Sakyo. Ils ne savaient pas ce qu'ils faisaient là et où ils étaient. L'écrivain tenta alors de répondre à leurs questions.

Je... Je m'appelle Sakyo. Tout ce que je sais, c'est qu'on est pas loin de la tour de Tokyo. Je crois qu'on est arrivés ici avec une espèce de "laser"... Et je... Je crois qu'on est morts... Vous croyez que c'est le paradis?

A ce moment là, une troisième personne subit la même méthode de "transport". Encore une fois sur le sol, c'est une femme qui se releva. D'une beauté assez conséquente, d'ailleurs... Sakyo se surprit à la trouver même plutôt jolie alors qu'il n'accordait jamais vraiment d'importance à cela. Mais encore une fois, le fait qu'elle soit la seule femme, chose qui la démarquait de la masse, ne lui attribuait pas plus de savoir sur cette chambre. Car c'est encore une fois des interrogations qui vinrent résonner dans la chambre. Interrogations auxquelles le lycéen répondit encore une fois.

J'en sais rien... Mais c'est clair. On est passés par sous les pas de la grande faucheuse.

C'est sur un ton résigné qu'il avait laissé échapper ces paroles. Mais l'espoir revint en lui lorsqu'il vit arriver un autre homme... Cette fois-ci bien plus grand, et surtout... debout! Cet homme n'était donc pas mort pour être arrivé ici? L'allemand était au début le seul qui semblait en savoir vraiment sur la chambre, mais lorsque la grande masse représentative du la musculature et du combat venait se compléter au centre de la salle, et qu'en plus, elle eut plaisanté dans une telle situation, le regard de Sakyo s'éclaira. Et c'est dans un élan de curiosité qu'il accabla l'homme de questions, tandis que ce dernier allumait une cigarette.

Tu sais ce qui nous arrive ici? Qui es-tu? On est vraiment morts ou alors on vient d'être ressuscité? Qu'est ce qui se passe, bon sang! J'ai vu un type devenir invisible! Un allemand! Et puis... Sakyo montra alors la sphère du doigt, élevant cette fois-ci le ton. Qu'est ce que c'est que ça?

Comme chacune des journées de la semaine Antonio avait commencé par 10kms de jogging, enchainnant ensuite sur des assouplissements et entrainnement technique dans le parc proche de chez lui pour enfin retourner faire de la musculation à son studio. Il avait fini par retrouver son tonus d'antant, il était satisfait, prêt au combat. Après un douche il s'installa sur un pouf face à la baie vitrée de son studio, regardant tranquillement la lumière décroitre et la nuit tomber en buvant un verre d'eau.
C'est alors qu'un frisson le parcourru, ce frisson il l'avait déjà senti deux fois auparavant. La première fois il avait atterit l'air agard accompagné de gens aussi paumés que lui en plein milieu de Tokyo. La seconde il était en train de tenir compagnie à un Kyou mourrant. Ca recommençait, la soirée allait être longue et intense, Antonio esquissa un sourire attrapa du bout du bras son sac en cuir qui contenait ses vêtements de ville (il portait sur lui sa combinaison noire) et le transfert commença.

Il arriva debout en plein milieu de l'apartement vide, ou presque. Il y avait déjà du monde à l'intérieur :
- L'américain
- 4 gamins
- Une jeune fille assise dans un coin

* Hum mais on dirait cette idôle qu'on va partout en ce moment... Huhu personne ne coupe à la mort, entre l'allemand barré, le poulet, le chien, et mister gros dur ça va être funky cette session. *

L'amusement causé par cette dernière pensée lui fit afficher un grand sourire et il ne se sentait nullement complexé par sa tenue noire qui faisait s'aillir sa musculature. Il posa son sac en cuir dans un coin de la pièce et en profita pour observer les nouvelles tête. C'était visiblement des lycéens, du moins ils en avaient physiquement l'âge. Ils semblaient perdus et agités, ormis l'un d'entre eux à l'air hautain et qui conservait son calme, tandis qu'un autre était en train de tenir la jambe à Gray avec ses questions. Gray lui semblait amusé par la situation, et il était vrai que du point de vu des initiés l'arrivée des nouveau était un spectacle divertissant. Le français une fois débarrassé de son sac revint au centre de la pièce, les regarda chacun leur tour puis s'adressa à l'attention générale d'une voix puissante pour gagner leur atention.

" Je sais ce que vous pensez tous. Qu'est ce que je fou là ? Qu'est ce qu'il m'est arrivé ? Est ce que je suis bien mort ? Toutes ces questions on y répondra quand les autres seront arrivés. En attendant gardez votre calme et soyez patients s'il vous plait. "

Puis il se retourna et se dirigea vers Gray et lui dit à voix baisse.
" Je vais être honnête avec toi, j'ai pas pu piffer ta conduite de gros dur la dernière fois et je ne te fais pas encore confiance malgré ton discours. Cependant je suis pas du genre à vouloir chercher les embrouilles dans une situation comme celle-ci et on verra bien comment les choses évoluent. J'ai rien d'autre à ajouter pour le moment. "

Il alla s'adosser à un mur, croisa ses bas et se mit à attendre l'arrivée de Ren, espérant qu'elle porterait sa combinaison.

Vardec n'avait fait qu'observer ce qui ce passait en silence sans faire le moindre mouvement sauf lorsqu'il s'agit de rattraper Sakyo le jeune qui était arrivé quelques minutes après lui. Suite à un long instant d'observation et d'écoute envers les nouveaux arrivants, dont l'homme musclé qui avait l'air d'être américain qui avait entrepris de leur expliquer ce qui leur arrivaient.

Donc, on arrivait dans cette pièce via le laser qui faisait apparaitre petit à petit les différentes personnes qui à en juger étaient toutes "mortes". C'était apparemment le lien qui existait entre eux. Si l'américain leur avait parlé sans la disparition de l'allemande avec l'objet ressemblant à un mp3, il l'aurait surement pris pour quelqu'un de dérangé mais ce qu'avait l'autre rendait crédible ces dires. Alors il s'agissait d'une sorte de jeu mortel qui offrait une seconde chance aux personnes qui étaient amenées ici. Cela commencait à intéresser l'étudiant en médecine notament la combinaison noire et ce qu'elle permettait de faire. De plus, il en tirerait peut-être des avantages à voir et à affronter ces fameux monstres. Après tout ils avaient peut-être des organes que l'homme ne possédait pas. Ensuite, il était curieux de voir ce qu'était cette arme qu'on pouvait avoir en aillant 100 points, comme l'avait dis Gray.

Il posa ensuite son regard sur l'autre européen qui se tenait prèt du militaire puis sur celui aux cheveux argentés et se retourna vers la sphère en tapant légèrement. Elle était bien à l'origine de cela, elle allait les entrainer dans une sorte de chasse. Ces évènements avaient éveillé sa curiosité. A part, la combinaison avec quoi d'autre ils allaient partir à la poursuite de leurs proie(s).

**Très très intéressant...**Se dit-il.

Vardec n'avait pas eu une telle envie depuis le jour où il avait trouvé un livre sur la médecine. Ils avaient l'air de ne pas avoir le choix de toute manière. Il sortit le poignard avec une tête de dragon sculpté en l'extrémité du manche qu'il avait pris sur le corps d'un yakuza puis laissa glisser la pointe de la lame pour voir si il arrivait à faire une rayure ou à la marquer. Rien... La lame qui était pourtant bien aiguisée n'avait même pas laissé la moindre petie marque.

**Dans quelle matière a-t-elle été conçu.**

Il fixa ensuite le jeune collégien au regard froid.

D'autres membres continuaient d'apparaître, la salle commençait à devenir mouvementée avec toutes ces questions qui se posaient, toujours les même d'allieurs. Shino avait les même intérrogations mais il était du genre à se taire et ne pas éccrouler les autres de questions, que eux même ignoraient.
Néanmoins Shino remarqua qu'un des hommes qui venait d'arriver portait lui aussi la même combinaison étrange que l'allemand, mais celle-ci était dissimuler sous ses vêtements et ne laissait apparaître que des gants noirs et un col munis d'étranges boutons. Suite à son arrivée tout s'enchaîna, l'allemand se disparut dans un brouillard éléctromagnétique et un autre membre à combinaison se fut téléporter par la sphère noire. Vu son horrible accent à parler japonais Shino en déduit qu'il était surement d'origine occidentale, peut-être était il français ou italien ? Alors qu'il alla s'assoir à côté de son camarade, celui-ci se dressa devant nous tous et commença un speach sur ce qui se tramait ici; dût moins il disait ce que lui savait. Shino avait maintenant toutes les réponses à ses questions, juste les principales mais il s'en contentait. Ce qu'il avait surtout retenu de ce que disait cet homme était les mots: guerriers, combat, combinaison de surpuissance, armes. Face à ces paroles, le visage de Shino restait blâme physiquement, mais en lui un éclatant sourire se prononçait. Paradis ou réalité ? Il s'en foutait, il avait enfin trouvé son monde, son univers.
Mais pourquoi ce prénomé Gray nous disait toutes ces informations ? Peut-être voulait-il passer pour le protecteur du groupe ou bien était-il le chef ? Après tout c'est un ancien soldat, il a l'expérience du combat. Shino n'aimait pas trop cette attitude de commandement et de protection. C'est comme si on formait une étreinte pour le protéger, mais lui ressentait plus une sensation d'étouffement.

Un autre gars apparut. Apparement c'était lui aussi un "ancien" d'après le geste pour saluer Gray et la même combinaison qui se laissait distinguer sous sa veste. Il devait avoir 15-16 ans à peu près, sans doute était-il même le plus jeune du groupe. L'adolescent alla s'adosser contre un mur, sans dire un seul mot, un regard assassin plongé dans la pièce. Shino s'avança vers un angle de la chambre, passant derrière un jeune homme aux cheveux longs et noirs, regardant la lame qu'il avait sortit de sa poche. Une magnifique dague aux reflets argentés dont le manche doré se terminait par une tête de dragon. Shino poursuit sa route à travers la pièce s'asseya sur le parquais, dos contre un mur. Il rentra sa main dans la poche intérieur de son long manteau et vérifia que son Sp 20-22 était bien sur lui. Satisfait que son arme avait bien été transféré elle aussi, il plongea son regard dans le vide laissant ses sens réagir avec ce qui l'entourait. Il laissa échapper un sourire mesquin et d'un ton blâme et sans aucune expression, il parla à voix basse:

"Hé Klaus, ich weiß dass du da bist.
Ich bin italienisch aber ich spreche ein wenig deutsch.
Und ich spüre, dass man du und ich gut geht, sich zu verstehen."

[HRP: désolé si mon allemand est exécrable xD
en gros: Hé Klaus, je sais que t'es là
Je suis Italien mais je parle un peu Allemand,
et je sens que toi et moi on va bien s'entendre"[/HRP]

[hrp]le futur, c'est devenir, pas aller[hrp]
La réaction ne se fit pas attendre et bien sùr, n'était pas celle attendue.
L'adolescent qui avait murmuré décolla du sol, apparemment tiré par les épaules par une force irrésistible.
Une fois à hauteur d'homme, il fût plaqué contre le mur, ses orteils effleurant le parquet et le col remontant jusqu'au nez.
Le manteau s'ouvrit jusqu'à la bouche, qui s'ouvrit.
L'adolescent pût sentir une pression sur ses dents.
On palpait ses canines!
Finalement il retomba, libéré de la force qui l'entravait.
L'allemand réapparut face à ce qui semblait être sa victime.
Mehr wir sind, mehr sie sterben.
Niemals wählt FreiHeit, Jäger.
Ses yeux restaient aussi inconfortablement fixes, mais ils semblaient désormais mus moins par une curiosité malsaine que par une méfiance gênante.

HRP : @ Shino : je ne m'assie pas à côté de Gray je fais juste un détour pour lui glisser un mot. D'ailleurs nous sommes tous deux debout. Ensuite avoir un horrible accent en japonais est impossible quand on le parle couramment (évitez les hyperboles) comme le fait mon personnage, tu peux te rendre compte au timbre de sa voix de la diffèrence mais pas plus, c'est pas assimilable à l'anglais, le chinois où les langue à prononciation marquée.

Gray ne semblait presque pressé de déballer toutes les informations aux nouveaux.
Il se dirigea vers le centre de l'apartement et commença à tout envoyer en bloc. Il leur parla du matériel, de leur mort, des points, des ennemis, et même de son ancienne carrière.
Puis vint s'adosser à côté du français avec un air amical, très diffèrent de son attitude remontant à leur première rencontre. Et ajouta quelque chose à l'attention d'Antonio.

Citation :

"La confiance ce fait gagner, et puis on change tous un jour...."

Rossa lui répondit.
" Comme tu dis la confiance se gagne, si tu prouve que tu as changé je raviserai mon jugement et on pourra peut-être collaborer voir même bien s'entendre."

Il regarda la situation dans la pièce, le collégien venait d'arriver, l'un des jeunes testait la sphère avec son couteau tandis qu'un autre essayait tant bien que mal de nouer contact avec l'allemand instable ce qui n'était visiblement pas dénué de compliquations.
Puis il se remit à parler à l'attention de l'américain...

" Cependant je pense pas que tout leur dire d'un seul coup va vraiment les aider. Il vont pas y comprendre grand chose, et par la suite il faudra encore répéter aux prochains nouveaux qui arriveront. Du moins s'il y en a d'autres... Je propose qu'on refasse un topo sur les créatures et le matériel avant le transfer, une fois qu'ils seront équipés. "

hrp 1 : Voir [Pré-Mission 4] Maison Hattori

hrp 2 : Je reste léger dans mes actions, dans la mesure ou ces dernières risquent de susciter des réactions. Je veux pas vous contraindre à l'inaction...
hrp 3 : Le mec assis est censé être Shino. La balle a été arrêté par le mur invisible.

Transféré dans la chambre, le doigt d'Akira Muto était encore enfoncé dans le percuteur.
Sitôt le transfert effectué, l'arme de l'agent Muto laissa s'échapper une dernière balle, qui alla terminé sa course en direction d'un mur, avant de s'arrêter net, et de retomber mollement sur un jeune homme, qui avait eu la bonne idée, quelques minutes plus tôt, de s'asseoir contre un mur. S'il avait été debout, ç'aurait été le deuxième gantzer à mourir par son arme de service. Deux victimes en trois missions, ça aurait fait un peu beaucoup...

Le visage livide et dégoulinant de sueur, Akira regarda autour de lui, la foule de visages inconnus, prêt à le dévisager. Paniqué et tremblant, Akira pensa un instant éliminer tout ces témoins génant, mais la présence de Nishi et le l'allemand en combinaison le ramena à la dure réalité. Contre les combinaisons, son flingue ne lui serait d'aucune utilité. Par ailleurs, ce serait éliminer de précieux alliés. En dernier lieu, ces gens sont, sans doute à des années lumières d'imaginer ce qui a pu se passer, quelques minutes plus, tôt. Lentement, en s'efforçant de garder son calme, Akira dévissa le silencieux de son revolver, le faisant maladroitement tomber. Après l'avoir ramassé et rangé son équipement dans la poche de sa veste, l'agent de police s'approcha en titubant de la baie vitrée, s'appuyant contre le mur invisible, s'efforçant, assez bruyamment de reprendre sa respiration.

Il avait été piégé, c'est sûr. Soit par Shinji, soit par Ichigo lui-même. En tout cas, Sano devait également être de la partie. Il a dù rallumer la caméra, pendant que lui et Shinji se préparaient à entrer dans la chambre. C'était un coup monté depuis le début. Au vu de sa réaction, Muraki ne devait rien savoir de la mort de Shinsuke et de la tentative d'assassinat dont il était l'objet. Quant à savoir si Ichigo était impliqué, cela importait, certe, à l'agent Muto, mais bien moins que le choc subis quelques secondes plutôt. En un instant, il était devenu un paria, un tueurs de flics. Il paraissait difficile d'inventer un pretexte, une raison valable de faire feu sur les deux agents. Et quand bien même, Sano aurait conservé la vidéo du meurtre de Muraki, il n'en reste pas moins sa disparition devant tout ses collègues. Comment expliquer tout ça ? Une hallucination serait incapable de tuer deux agents de police. Le front collé au mur invisible, le regard braqué sur la tour de Tokyo, l'agent Muto cherchait desespérement une solution à son problême, ignorant totalement l'embarras suscité autour de lui.