De l’amusement c’est tout ce qu’il arriver à ressentir a présent même si il était tourmenter par son inefficacité il ne pouvait pas non plus ignorer ce que les autres faisait a coté de lui.
Leur nombre était grandement réduit mais il faisait toujours autant de bruit et c’était sans doute même pire qu’au départ, et tous cela pourquoi ? Parce que chacun avait du faire des sacrifices et que cela il ne le prenait pas tous de la même manière. L’européen préférai ignorer, Sakyo prenait sur lui, Kyou n’en avait strictement rien à faire et se voyait deja chef de la bande pour la prochaine fois en se servant de son score pour asseoir son autorité sur les autres…
Resté Reika qui avait l’air complètement sous le charme de Kyou sans doute lui avait-il fait une forte impression pendant la mission.
Quelle belle équipé quand même…
Tout le monde semblait réunis autour d’une seul personne et lui n’arrivait pas a s’y faire, mais même si il ne voulait plus rien faire avec eux la prochaine fois il pourrait mourir et ça il préférai éviter, atteindre les 100 pts était un but qu’il voulait atteindre, qu’il devait atteindre que ce soit avec ou sans eux. Il n’avait jamais compter que sur lui-même et cela il ne pouvait pas le changer du jour au lendemain.

-"Je vais y aller et je vais vous laisser entre « camarade », pour l’entrainement vous serai bien assez de trois, bonne nuit et à la prochaine… "

Il se dirigea vers la porte après avoir enlever l’arme qui restait dans son holster et l’avoir range. Il en avait marre de tout cela il souhaitait juste rentrer chez lui et pour rien au monde il ne serait resté ici à les entendre s’organiser. Leur groupe était deja formé et lui n’avait pas envie d’en faire partie, ce n’était pas un simple jeu pas pour lui en tout cas.Il sortit de l’appartement et senti le vent soufflé sur son visage la nuit était fraiche mais la journée s’annonçai belle.

Sakyo avait exprimé une colère terrible, il ne s'en rendait réellement compte qu'après. Mais pourtant, personne n'avait vraiment semblé s'étonner. Et cela, par contre, le percutait étrangement. Comment pouvaient-ils rester de marbre après les morts de leurs alliés? Reika n'avait-elle pas sympathisé avec Saki? Et Kyou, alors? Il avait exprimé un infime regret quant à sa mort en revenant dans la chambre... Peut-être était-ce cela, la clé. Ne pas prendre la faute sur soi. Seulement, eux n'étaient responsables de rien. Sakyo, lui, avait mené deux fois Mariko à la mort. Et quant il avait essayé de se rendre utile, il n'avait que peu de fois été efficace. Ce score était surprenant, mais il ne signifiait plus grand chose à présent. Après tout, il semblait bien que cela se faisait sur les coups de grâce. Ce qui était encore plus surprenant, c'était son lunatisme depuis son retour. L'euphorie des points, et puis les propos d'Antonio... Malgré tout, Kyou avait su le calmer quelque peu. Le romancier n'avait aucune justification à faire. Et c'était vrai, maintenant que c'était passé, il fallait penser au présent et aux prochains évènements. Et ce qui allait arriver, c'était qu'il gagnerait les cent points. Plusieurs fois s'il le fallait. Il n'avait plus le choix, autrement, s'il choisissait la fuite, il oublierait cette aventure et aurait de nouveau ses pulsions suicidaires...

Kyou précisa aux membres du groupe qu'il fallait désormais garder la combinaison avec soi. Cela valait de soi, oui, mais l'ampleur était plus grande venant de lui. Après tout, il n'avait gardé qu'un pyjama tout au long de la mission. Puis il regarda la baie vitrée. Sakyo fit de même, et ils semblèrent tous remarquer que l'agitation était grande, dehors. Gray n'avait-il pas dit qu'ils étaient invisibles aux yeux de la population? Si c'était le cas, alors les destructions devaient tout de même rester importantes. Notamment avec ce petit alien qui dansait dans le magasin... Il avait explosé en créant un gaz mortel. Qu'aurait-il pu arriver s'il y en avait plusieurs autres?

" Même si vous avez tous autre chose à foutre... Vous devriez venir avec moi jusqu’à ma maison, à titre informatif. "

Sakyo avait des choses à faire, oui. S'entraîner, avec le groupe de toute façon. Et les autres fois, écrire son livre, pour laisser une trace de son aventure et aussi, accessoirement, réaliser son rêve. Mais il était clair que cette invitation était nécessaire. Du moins, pour lui. Car même s'il sentait avoir des ressources de combattant inconnues, il état encore trop faible pour se contenter uniquement de ce qu'il savait lui.

« Par contre, hum, il faudra être … Discret. C’est juste que, vu que je suis censée être, morte, elle buta un instant sur le mot puis reprit, si on me voit réapparaitre d’un coup, avec en plus un beau garç… Hum, euh enfin deux personnes inconnues au milieu du show-business… Enfin… »

Lapsus terriblement révélateur! Sakyo esquissa un sourire en voyant à quelle point la starlette était gênée. C'était étonnant, encore. Il pensait qu'elle devait être plus attirée par des hommes plus vieux, plus matures et plus riches. Kyou était très beau, certes, mais il y avait comme un profond écart social entre eux. Puis il remarqua une erreur. Deux personnes inconnues au milieu du show-business? D'une part, Kyou n'avait pas parlé de s'immiscer dans la vie des autres, mais aussi, elle oublait l'un d'entre eux. Cela faisait trois personnes.

"Je vais y aller et je vais vous laisser entre « camarade », pour l’entrainement vous serai bien assez de trois, bonne nuit et à la prochaine… "

*Ah... Deux finalement... Mais à quoi pense-t-il pour rester seul?*

Sakyo ne comprit pas non plus. Cette mission ne restait-elle pas une leçon? Ils avaient besoin d'agir en groupe pour s'en sortir. Et lui, qui ne se souvenait de rien, qui avait certainement été blessé, il n'en tirait rien? C'était quelque chose d'absurde... Et puis il s'en allait derrière Antonio... Encore un solitaire... Décidément, cela restait dangereux. Si le groupe devait se séparer, il y aurait des problèmes.
Mais il avait une réponse à apporter à la demande de Kyou. Et aussi, il apporta un commentaire à la réplique de Reika.

"En ce qui me concerne, je suis libre et ravi de pouvoir venir chez toi. Mais Reika, je ne pense pas que l'on va vraiment... "s'immiscer" dans ta vie professionnelle. Nous devons seulement garder contact fréquemment. Je pense que c'est cela qui est nécessaire.

Contre toute attente, ce fut Reika qui s’exprima la première sur l’invitation de l’adolescent, presque avec empressement, elle qui était pourtant si discrète. Elle rappela aussitôt qu’elle était morte, et par la même occasion, qu’eux aussi. Mort... Il ne s’était toujours pas fait à cette idée. Il pouvait encore manger, boire, respirer, faire des galipettes... Les contacts physiques étaient toujours possibles avec autrui, et il les ressentait. Plus il y pensait, et plus il songeait à ce film, Matrix. Et si c’était sensiblement pareil ? Le principe semblait identique. En fixant le dossier trouvé par Sakyo plus tôt, il se demanda à nouveau ce qu’il contenait en détails et ce qu’il pourrait en tirer.

Aux balbutiements gênés de Reika, il sourcilla, sans réellement faire attention à ce lapsus révélateur, qu’il n’avait sans doute pas bien appréhendé, et de toute façon trop occupé par ses propres réflexions. Qu’importe. L’autre gosse qui n’avait dit mot depuis le début se réveilla enfin pour suivre les traces de l’Européen. En entendant la porte claquer, il haussa les épaules et échangea un regard avec Sakyo, qui prit à son tour la parole favorablement.


Maintenant, il était satisfait et rassuré. Il avait au moins deux compagnons d’armes à ses côtés, et Pyjama ou pas, même s’il se promettait de ne plus être aussi imprudent avec la combinaison, les missions devraient être beaucoup plus aisées. Enfin, il l’espérait.
Il dévisagea donc ses deux recrues et leur adressa un dernier sourire.

" T’en fais pas Miss, mon quartier est tellement paumé que même les médias n’y viendraient jamais y foutre les pieds. La seule star qu’on ait là-bas, c’est un vieux cascadeur retraité de Kamen Rider... "

Mais bon, il comprenait les inquiétudes de la starlette.
Elle était ultra-connue, magnifique idole, morte... oui, elle était morte.
Son humour vacilla et il la fixa plus en détails, comme frappé par la crainte.

" Mais... excuses mais, tu es morte de quoi, Reika ? "

Cette question était en apparence morbide, mais c’était surtout une façon d’en savoir plus sur Gantz.
S’il l’avait ramené, tout le monde l’aurait vu disparaître... Soudain, il avait hâte de regarder l’actualité, car sa mort passerait obligatoirement à la une.


Gantz avait cependant d’autres plans pour elle...

Renversée par une voiture... Une mort assez bête, c’est vrai. Surtout pour atterrir dans un endroit pareil.

Kyou s’était cependant rendu compte de la gêne qu’il avait engendré en lui faisant se rappeler ce moment qui avait dû être horrible – tout le monde n’a pas la chance de mourir au beau milieu d’une orgie après tout. Aussi, il changea de sujet pour revenir à l’essentiel.

" C’est bon, c’est bon, tu es en vie maintenant, c’est tout ce qui compte. Bon, prenez vos affaires si vous en avez, ou changez-vous, comme vous préférez. On ne s’entraînera pas ce soir, de toute façon. "

Il adressa un bref hochement de tête aux deux jeunes gens et se tourna vers son dossier qu’il feuilleta une deuxième fois. Il pensa à se rhabiller mais se ravisa très vite en se rappelant comment il était arrivé et pourquoi il était en pyjama.
Soupirant, l’air exaspéré, il referma le dossier et laissa les deux autres se changer tranquillement dans la chambre. C’était étonnant, mais l’idée d’épier Reika une seconde fois ne l’effleura même pas, son regard était désormais perdu sur un objet plus large à contempler : Tokyo.

C’était leur terrain de jeu, de vie et de mort.
La plaine de leurs souffrances.
Cette ville de dépravation, de déchéance. Cette ville.

Il soupira. Gantz était devenu plus qu’un jeu. Plus qu’une obsession. C’était devenu sa deuxième vie. Son regard d’émeraude fixa la silhouette de la Sphère à travers le reflet de la vitre. Il deviendrait le meilleur, ici. Il aurait bien aimé qu’une session d’entraînement soit possible, là, maintenant. L’idée l’enthousiasmait mais elle était sans doute impossible, les vétérans l’auraient sûrement mentionné... A moins qu’ils n’étaient pas aussi pris que lui.

L’idée disparut peu à peu de son esprit, qui se recentra sur d’autres questions existentielles, toujours à propos de Gantz, tandis qu’il attendait que ses deux compagnons soient fins prêts.

« C’est bon, c’est bon, tu es en vie maintenant, c’est tout ce qui compte. Bon, prenez vos affaires si vous en avez, ou changez-vous, comme vous préférez. On ne s’entraînera pas ce soir, de toute façon. »

Le jeune homme coupa court à cette discussion qui semblait devenir embarrassante. Sans la moindre réaction, la demoiselle fit volte face et se dirigea vers le globe sombre, pour s’emparer de la valise où son nom y était gravé. Elle se sentait terriblement mal, elle arrivait à peine à respirer. Une main crampée à la poignée de sa valise, et l’autre déposée sur son thorax, l’idole partit s’isoler dans le couloir pour se défaire de cette combinaison lui collant à la peau. Avec quelques lacunes, elle finit par la ranger soigneusement dans la petite mallette appropriée. C’était avec angoisse qu’elle revêtit les vêtements de sa mort. D’ordinaire, ils auraient du être couverts de sangs, et de traces de goudron, ou d’autres saletés du sol. Pourtant, ils restaient propres, comme le matin précédent son décès.

« Pff … »

Reika poussa un long soupire, elle se sentait fatiguée, mais complètement incapable de dormir. Elle se ressaisit en secouant nerveusement la tête, puis s’étira longuement. Quand allait-elle revenir dans cette sinistre pièce pour combattre, de nouveau des créatures venues d’une totale autre galaxie ?
Elle quitta le corridor pour regagner la pièce principale, un air comme déterminé sur le visage. Elle sentait ses lèvres légèrement pincées.
Après cette lourde expérience, elle se rendait compte à quel point la vie était précieuse et extrêmement courte. Elle se rendait compte aussi qu’elle était une personne incroyablement faible et dépendante d’autrui. Elle avait envie de devenir autonome, et indépendante. Mais elle avait peur, encore trop pour changer vraiment. Les autres missions lui apporteraient le courage et la force pour cette métamorphose ?
Du moins, si elle y survivait.

« Je suis prête … »

Glissa-t-elle d’une voix plus adoucie. Elle dirigea elle aussi son regard vers la ville scintillante. Tout avait l’air si paisible et normal. Et pourtant …
Elle s’adossa contre un mur, la petite valise pendant à son bras. Le regard rivé au plafond, elle se sentait complètement perdue dans le brouillard. Qu’allait-il se passer, une fois qu’elle quitterait cet appartement ?
Elle rabaissa son visage, et discrètement observa Kyou du coin de l’œil. Instantanément, elle sentit son cœur se réchauffer un peu.

" T’en fais pas Miss, mon quartier est tellement paumé que même les médias n’y viendraient jamais y foutre les pieds. La seule star qu’on ait là-bas, c’est un vieux cascadeur retraité de Kamen Rider... "

Kyou avait suivi les dires de Sakyo avec des propos qui éclairèrent un peu mieux l'esprit de l'écrivain. C'était bien vrai: les médias étaient des personnes organisées. Et les occupants de la chambre n'auraient pas besoin de vraiment s'intégrer dans la vie privée de Reika pour que les paparazzis les retrouvent avec elle. Et à vrai dire, Sakyo ne pensait pas que le fait que le quartier de l'androgyne soit peu connu stoppe les idées de ces personnes là. Peu de choses les arrêtaient. Après, ils étaient au Japon, et peut-être que les choses étaient différentes. Mais le romancier avait déjà beaucoup entendu parler de cette communauté. Et celle-ci n'a aucun scrupule à faire s'ébranler la barrière entre vie professionnelle et vie privée... Heureusement, le point de ralliement serait chez Kyou et pas chez Sakyo, qui vivait dans un quartier bien plus populaire et proche du centre-ville. Encore fallait-il que l'on n'établisse aucun lien avec elle. Car le véritable danger, cela aurait-été qu'on reconnaisse leurs visages dans le monde de Gantz. Et si les martiens avaient une intelligence humaine et se fondaient dans la masse? Cette idée là lui faisait vraiment peu. Notamment quand il pensait à ce martien Stoned... qui avait tué trois personnes sous ses yeux, sans qu'il n'eut pu faire quoi que ce soit...

Mais une question soulevée par Kyou le sortit de ses esprits. Elle ne lui était pas adressée à lui, mais à Reika. Ainsi donc... elle était morte renversée par une voiture. C'était triste, mais au moins, c'était rapide. Elle ne devait pas avoir eu le temps de souffrir. Sakyo, lui, se souvenait encore de tout. Et il lui avait semblé mourir plusieurs fois aujourd'hui. La première avait été dans ce chantier, battu à mort par ces yakuzas. Les trois autres, ce furent dans cette illusion, durant cette mission... Une boule de feu lui avait arraché les membres, Mariko l'avait découpée, puis il s'était donné lui même la mort. Et toutes les sensations qu'il avait eues, il s'en souvenait encore. Ses propres cris résonnaient encore dans sa tête, accompagnés du son de sa peau déchiquetée, carbonisée, déchirée... Ces souvenirs mirent le pauvre homme mal à l'aise, presque à l'envie de vomir, mais il sut se retenir sans alarmer les autres.

Il n'eut pas à se sentir mal plus longtemps. Encore une fois, ses pensées furent coupées par les paroles de Kyou, demandant s'ils pouvaient se changer. Reika ne se fit pas attendre, elle alla dans le corridor et quelques minutes plus tard, elle en sortit, prête. Sakyo, lui, avait déjà ses affaires avec lui: simplement ses bottes qu'il ne pouvait mettre avec la combinaison. Il avait toujours gardé ses vêtements sur lui, ce qui arrangeait le port des armes. Et il pouvait toujours se permettre de la porter, puisqu'elle n'apparaissait pas au grand jour. Il se contenta seulement de rabattre les pastilles du menton sous le col de sa chemise. Ils étaient tous fin prêts à partir.

"Je n'ai rien à récupérer d'autre de mon côté. Je vais garder les armes par contre, si Gantz réactualise son arsenal, cela en fera toujours plus pour tout le monde."

Au bout d’un certain moment, les deux jeunes Japonais réapparurent derrière lui, se manifestant sur la vitre avec autant de netteté que la Sphère. Ses yeux de jade se posèrent respectivement sur eux, alors qu’il affichait encore un air pensif. A cet instant, il semblait perdu dans ses pensées, connecté à un autre réseau.

Peu à peu, il émergea de ses songes, ramené à la réalité de Gantz par ses compagnons. Finalement, il détourna son regard de la baie vitrée et fit volte-face, se retrouvant devant ses deux interlocuteurs. Son attention se posa une dernière fois sur celui qui venait de parler : Sakyo. Un jeune homme plein de ressources, attentif et de confiance, dont il pourrait tirer un soutien plus que bénéfique. Puis, il tourna les yeux pour s’attarder sur Reika. La Diva avait un charme irrésistible. Elle était sensible et semblait attentionnée. Peut-être pourrait-elle faire la princesse en détresse pour lui donner un grand coup de Burst dans les moments les plus durs ? Cette idée machiste le fit sourire.


" C’est parti alors, direction la maison du grand Manitou ! "

Sur cet air espiègle, il dépassa calmement les deux Gantzers et se dirigea vers la couloir, haussant les sourcils en atteignant le couloir. De suite, il se sentait plus en sécurité avec ses deux soutiens à ses côtés. Il s’était trouvé des partenaires sur le long terme, des gens fiables malgré leurs faiblesses, qui ensemble seraient complétés, et transformeraient efficacement leurs difficultés en atouts pour chacun.

Les mauvaises langues parleraient d’une équipe de bras-cassés, un peu homos sur le bord même – c’était la mode. Mais ils se feraient tous trois un plaisir de revenir à chaque mission, ça, il en était certain.

Le regard brillant d’une lueur d’espoir rare dans ses yeux d’adolescent, teinté d’un certain enthousiasme et d’une fierté incomparable qu’est celle de mener de jeunes adultes, Kyou franchit la porte de Gantz, qu’il avait déjà hâte de retrouver dans un futur proche.