Sans avoir besoin de dire quoi que ce soit, Kuwabara commença à barricader solidement la porte. C’était comme si il avait lu dans les pensées d’Eileen. Il empilait avec une facilité bluffante les consoles, appareils médicaux, sièges, et autres objets imposants. Cependant, il prit soin de laisser le lit en place. La demoiselle ne s’en plaignait pas, bien au contraire. Instinctivement, elle se dirigea vers lui, et finit même par s’y asseoir en bout de lit. Les jambes ballantes dans le vide, elle observa d’un regard carnassier ce qu’elle pensait sa victime, construite ce petit refuge coquet pour eux.
Ils allaient sans doute rester ici un bon moment, en tout cas jusqu’à que ce gaz moisi dégage le couloir. En observant à travers une petite fenêtre, Eileen n’arriva à peine à distinguer la lumière de la lune, la fumée opaque couvrait tout.

« Et bien, je ne sais pas en quoi sont fait ces créatures, mais visiblement, c’est mortel, et super tenace. »

Commenta t-elle, en faisant une moue embêtée.
Maintenant qu’ils étaient solidement enfermés, il fallait trouver de quoi tuer le temps. Ça n’était nullement un problème pour la demoiselle. Les crocs aiguisés, ce petit temps mort lui permettrait de se renseigner et d’attaquer sa proie plus en profondeur encore. Du véritable pain béni, entre autre.
Discrètement, elle se lécha les lèvres, mais repris un air totalement innocent lorsque Kuwabara se retourna. Il lui affirma, le visage caché, qu’à présent ils ne risquaient plus rien. Eileen enchaina.

« Hum, vu que nous avons pas mal de temps à tuer visiblement … Nous pourrions en profiter pour faire plus ample connaissance, non ? »

Interrogea t-elle, un sourire en coin.
La demoiselle avait déjà tout prévu, de A à Z, et trépignait d’impatiente de s’accaparer un peu plus ce bel Apollon. Depuis le début, elle avait été bien gentille, respectable, et même docile. Mais, jouer la (trop) gentille fille n’était pas trop de son goût. Cependant, si elle avait été si facilement domptée, c’était sous le charme et le charisme indéniables de Kuwabara.
Mais là, il fallait retourner la situation, reprendre les rennes, être la dominante de la partie, pour de bon.

« Pour commencer, puis-je me permettre de vous tutoyer ? »

Dit-elle, l’air gourmand.

Kuwabara resta un moment comme ça, sans bouger, à écouter le blabla de cette fille.
L'adrénaline grimpait en flèche, car il savait que le moment était venu. Enfin, enfin, enfin ! Il n'était plus en mesure de se contrôler, il explosa.
Lorsqu'elle eut terminée, il se mit à rire nerveusement, de plus en plus fort. Un rire froid, dérangé, inquiétant.

Puis, son souffle devenu rauque se fit entendre périodiquement, comparable à celui d'une bête en rut. Un animal.
Il sentait son coeur battre dans sa poitrine, prêt à écarteler ses muscles pour se frayer un chemin. Il était terriblement excité, les lèvres et les mains tremblantes.
Enfin, le vrai Kazuo Kuwabara, le violeur, était là, révélé.
Elle lui avait demandé si ils pouvaient se tutoyer, il lui fournit sa réponse crument.

" Ferme-là. " rétorqua-t-il sèchement.

Plus de courtoisie, plus de gnangnan, d'hypocrisie. Plus le temps de jouer.
Il releva son visage, dévoilant une expression faciale complètement différent de ce qu'il avait laissé voir depuis le début
En penchant sa tête sur la gauche, sa nuque craqua. Chaque secondes, son esprit était assailli d'une centaine d'images érotiques, souvenirs de viols passés, de scènes pornographiques, de violences infligées. Un cocktail visuel assommant qui se caractérisait par un puissant flash lumineux dans ses pensées.
Son regard de prédateur ne quittait plus sa proie, si longtemps convoitée, et enfin servie sur un plateau d'argent.
C'en avait été trop facile. Jubilant, il s'approcha.

Sans crier gare, il dégaina la lame de sa Gantz Blade et l'allongea en direction du ravissant minois de sa cible.
Le tranchant s'arrêta quelques centimètres à peine en dessous de sa gorge.

La menaçant aussi bien du regard que de son arme, il lui donna un ordre sauvage.

" Déshabille-toi... "

Il ne plaisantait pas.
En une pression de bouton, il pouvait la tuer. Une seule pression.
Le preux chevalier voulait maintenant qu'on lui polisse sa lance.

Le temps que Kuwabara réponde à ses questions semblait interminable. Sans vergogne, il éclata d’un rire sinistre et bruyant. Eileen écarquilla les yeux, n’ayant pourtant pas souvenir d’avoir dit une plaisanterie.
Son interlocuteur semblait se métamorphoser, du moins mentalement. Il frémissait, et affichait un sourire carnassier. Un sourire bien familier pour la demoiselle : elle affichait souvent le même. Ni une ni deux, le soudain inconnu ordonna à Eileen de se taire.

« Je te demande pardon ? »

Rétorqua t-elle au quart de tour. Bien qu’impressionnée, la demoiselle commençait à voir la véritable identité de cet homme, si brave, et si fort précédemment. À présent il ressemblait plutôt à un tueur en série, un quelconque sociopathe donc on fait souvent l’égérie des documentaires criminels.
Il finit par relever la tête, les yeux exorbités, dévisageant la jeune femme. Il avait l’air de mourir de faim, d’être littéralement affamé. Il avait besoin de se nourrir, de se ressourcer, et vu comme il regardait Eileen, elle semblait être son futur mets. Il se frotta les mains, puis, très rapidement, coinça la demoiselle. La lame sous la gorge, elle n’avait rien vu arriver. Férocement, Kuwabara lui ordonna de se déshabiller.
Bon dieu, sur qui était elle tombée ? Eileen n’avait absolument rien vu venir. Pas un instant, elle n’aurait pu penser que ce jeune homme était visiblement d’une violence sans pareille. Et, tout comme elle, d’un féroce appétit sexuel.
Mais, à contrario de la demoiselle, lui, il n’allait pas user de ses charmes et de sa patience pour dévorer sa proie. Non, lui, qu’elle soit consentante ou non, il la dévorerait toute entière, sans aucun scrupule.

C’était donc un chasseur d’un niveau au dessus, qu’elle avait en face d’elle. Généralement, ces chasseurs là, on ne boit pas le thé avec eux ; on les fuit, le plus vite et le plus loin possible. Eileen pesta intérieurement contre elle, d’avoir été aveuglée par son égo aussi énorme. À présent, elle était dans une situation plus que délicate, et s’en sortir n’allait vraiment, vraiment pas être facile.
Evidemment, la porte était tellement bien blindée, qu’elle n’aurait jamais le temps de la déblayer et de s’enfuir.
La demoiselle planta son regard dans celui de son agresseur. À présent, elle non plus ne faisait plus les yeux doux. Bien que terrorisée, elle le foudroya du regard, tout en affichant un sourire malsain.

« Tu veux jouer à ça ? »

Le provoqua t-elle. Soudain, elle eu comme des remords d’avoir parlé, mais elle avait du mal à s’en empêcher. Animée par la haine d’avoir été si dupe, et en même temps secouée par l’envie de montrer qu’elle aussi avait de l’expérience dans ce domaine, Eileen essaya de rester la plus réaliste possible.
Kuwabara était visiblement dans un état second, prêt à tuer n’importe quoi, sauter sur tout ce qui bouge. Elle n’avait pas un petit joueur de pacotille, mais bel et bien un carnassier de haut niveau. Si elle s’amusait trop à l’énerver, il l’égorgerait sans doute, et vu comment il semblait atteint, ça le ferait sûrement jouir que de violer la dépouille d’Eileen. Cette dernière déglutit bruyamment, toujours assise, dans cette position immobile. Elle leva son bras tremblant, et, de manière maladroite, désactionna sa combinaison. Elle parvint à s’ôter de ses gants, puis entama le haut du vêtement.

« Très bien. Let’s do it baby. »

La véritable partie commençait maintenant.

Kuwabara était dans un tel état d'aliénation qu'il ne prêtait pas attention aux propos que pouvait tenir sa proie.
En revanche, depuis qu'il avait été lamentablement poignardé par une de ses cibles - ce qui lui avait coûté la vie et offert un ticket pour la chambre - il était beaucoup plus... prévoyant.
Le bras tremblant, non pas de peur mais d'excitation, il désigna l'arme que Hyde possédait.

" Jette ton X-Gun d'abord. "

Il la toisa du regard, ses pupilles devenues aussi sombres que les ténèbres qui les entouraient, se régalaient du spectacle qu'elle avait entamée. Cette fois, il ne laisserait rien passer.
Toute son attention était concentrée sur les lèvres pulpeuses et brillantes de la métisse, ainsi que sur sa poitrine généreuse. Rares étaient les japonaises à posséder de pareils atouts. Avalant une grande gorgée de salive sucrée, il se sentait grandir à une vitesse hallucinante.

Il n'était plus question de cacher son érection, ni de camoufler son désir en s'empêchant de rougir.
Il n'y avait plus personne, ni pour le juger, ni pour l'empêcher d'accomplir son dessein.

Il était libre de faire d'elle son jouet. Cette satisfaction en elle-même était jouissive.
Attendant qu'elle s'exécute, il commença à se rapprocher, faisant lentement défiler le fil de sa lame brillante le long de son épaule.

Bien qu’enragé, Kuwabara n’en avait pas perdu ses notions de survies. Il ordonna à Eileen de jeter son arme, fermement attachée à sa cuisse. Il semblait sombrer encore un peu plus dans son tourbillon de folie, où plus rien ne pourrait l’arrêter. Mais, malgré cette forte pression, il ne fallait pas en oublier le goût du jeu. La demoiselle ne s’exécuterait pas si facilement, horripilée de se voir recevoir des ordres. Elle avait été suffisamment gentille comme ça, il ne fallait pas trop abuser quand même ; elle était Eileen Crimson Hyde, et pas n’importe qui !

« Tu n’as qu’à venir l’enlever toi même. »

Rétorqua t-elle, d’une voix langoureuse. Toujours cette même voix mélodieuse, qu’elle adorait utiliser sur les hommes, pour les bercer, les charmer, leur dire ce qu’ils voulaient entendre.
L’animal commença à caresser son corps du bout de sa lame scintillante. Amusée –bien que plutôt angoissée au plus haut point, Eileen respira calmement, puis se laissa tomber sur le dos, s’allongeant de tout son long sur le lit, assez peu confortable fallait-il remarquer. Elle laissa trainer son regard à présent sur les basses parties du jeune homme qui, traduisaient très clairement ce qu’il voulait.

« À moins que ça ne fasse trop pour toi … »

Se moqua t-elle, en faisant allusion à ce qu’éventuellement Kuwabara puisse être précoce. Et pourtant, elle savait bien que s’en était tout le contraire. Ces chasseurs là, leur appétit est dit insatiable. Et le jeu à quoi se prêtait Eileen n’était vraiment pas prêt de se finir ; il pouvait même durer une journée entière !

Le petit jeu auquel jouait la tentatrice était risqué. Peut-être un peu trop même.
A croire qu'elle ne se rendait pas bien compte de la situation dans laquelle elle se trouvait actuellement...

Qu'importe, ses provocations ne marchaient pas sur Kuwabara.
Ce personnage était indubitablement dérangé, et toutes les menaces, les insultes et coups de bluffs ne l'affectaient pas. Il y eut sans doute un temps - un à deux ans, voire plus - ou il se serait laissé piéger, mais sa macabre expérience dans ce domaine était telle qu'on ne pouvait plus vraiment espérer le tromper. Pour autant, le violeur n'était pas à l'abri d'un coup de maître... même si cette chère Hyde avait largement démontrée depuis le début son infériorité effarante face au prédateur qu'elle prenait depuis le début pour sa proie.

Est-ce que la situation pouvait encore changer ? C'était peu probable.

Le Défloreur s'avança en même temps qu'il diminua considérablement la longueur de sa lame, prenant soin de garder incessamment la meilleure taille possible pour pouvoir reprendre l'avantage sans la tuer, si cette belle hypocrite tentait quoique ce soit.

Face à son refus d'obtempérer, Kuwabara fut radical.
Dirigeant le manche de sa Gantz Blade vers la cuisse de la plantureuse Anglo-saxonne, il visa soigneusement le holster. Enfin, le membre qui le portait... Il exerça alors une pression rapide et mesurée sur la commande du sabre.
La lame s'étira, et l'extrémité se planta quelques centimètres dans la cuisse de sa cible.

" Ne t'avise pas de me faire perdre mon temps... "

Le sourire de Kuwabara s'étira longuement.

À trop faire la maline et se penser surpuissante, Eileen allait forcément être bien reçue par son prédateur. Celui-ci ne fut pas du tout au gout de la plaisanterie. Il s’avança, lentement, comme un félin qui approche son gibier, et, pour faire comprendre qui était la véritable personne dominante de la salle, lui planta le début de sa lame dans la cuisse.
Une combinaison qui rend invincible ? Et bien, par contre les sabres visiblement. L’arme transperça la chair d’Eileen, qui en lâcha un cri étouffé. Elle se mordit la lèvre, les poings serrés, le sang chaud coulant le long de sa cuisse, pour bientôt aller tâcher les draps du lit.
Elle ne répondit rien, et tapota frénétiquement son arme bien accrochée. Après des manœuvres plutôt gauches, elle parvint à détacher le X-Gun, qu’elle laissa vulgairement tomber au sol.
La bourgeoise se passa une main sur le visage, les lèvres tremblantes. Elle perdait son sang-froid, et sentait la peur l’envahir. Comment pouvait-elle se sortir de cette misère ? Diable ce qu’elle avait pu être si stupide, si naïve. Une chance (enfin, c’était un bien grand mot) que Kuwabara lui plaisait physiquement. Mais en découvrant son nouvel aspect, elle ne ressentait plus particulièrement de désir pour lui. Plutôt normal.

* Je vais te le foutre dans ton fuckin’ ass hole ton sabre à la con ! *

Pesta t-elle intérieurement. Indéniablement, elle était à sa merci. À présent, à quoi s’adonnerait ce taré avec elle ? Le temps allait être infiniment long. Pour le coup, Eileen en venait à presque regretter les martiens. Mais rien n’était perdu, ce n’était que le début de la partie. Forcément, elle y arriverait, à retourner la situation, et ça serait elle, qui lui mettrait de la vaseline. Mais, ne dit-on pas que l’espoir fait vivre … ?

Kuwabara fut véritablement déçu d'entendre que sa proie ne cria pas de douleur. Il l'aurait préféré souffrante, sentir la peur dans les vibrations de sa voix mignarde à l'accent reconnaissable... Il se réjouit plutôt de la vue de son sang versé. Faible compensation.

Sagement, un peu trop tard, Hyde exécuta l'ordre qui lui avait été précédemment donné. L'arme tomba aux pieds du violeur qui donna un coup de pied en aveugle, l'envoyant négligemment en dessous du lit.
Désormais, elle était complètement désarmée.
Bien qu'elle était à sa merci, apparemment résolue à se soumettre, Kuwabara était mécontent. Preuve en est, plutôt que de retirer immédiatement sa lame, il la fit légèrement tourner dans la plaie, regardant couler d'autres filets de sang chaud et appétissant. Finalement, il ôta d'un coup sec la pointe de la Gantz Blade.

Il savait qu'il avait à faire à une pure salope, car aucune femme saine n'aurait réagit comme ça dans cette situation, et pourtant des grandes gueules et des courageuses, il en avait souillé. Elles étaient d'ailleurs les plus faciles à avoir.
Dès qu'il avait analysé sa gestuelle, ses phrases langoureuses pleines d'insinuations et son regard gourmand, il l'avait compris. Ce n'était qu'une confirmation à présent.

Et ça ne lui convenait vraiment pas.

Lentement, il changea son katana de main, libérant sa poigne droite.
Aussitôt, il se jeta en avant et agrippa la gorge de la femme. Brutalement, il la saisit, enserrant ses doigts autour de sa nuque. Il la força à se relever et à lui faire face. Il la força à trouver son regard dément. Il voulait qu'elle voit la peur dans ses yeux, qu'elle se plonge dans l'abîme, qu'elle succombe à une terreur incontrôlable, à une hantise effroyable. Il la pousserait à bout, comme toutes les autres.
Son souffle chaud se faufila sur son visage, il murmura, renforçant son étreinte de sorte à l'étouffer un peu.

" Tu es une vraie catin, Hyde... N'essaye même pas de me baiser, je n'ai aucuns scrupules à bourrer une femme démembrée. "

Décidée à faire de la résistance, Kuwabara lui en décidait tout autrement. Visiblement, il n’aimait vraiment pas les rapports sexuels un tant soit peu normaux. Eileen pensant lui faciliter la tâche en restant discrète, ne fit que le contrarier d’avantage. De ce fait, il remua le sabre dans la plaie sanglante, et parvint pour le coup à arracher un gémissement grinçant, terminant dans un cri éprouvant de la jeune femme. La mâchoire serrée, elle ne pouvait s’empêcher d’éprouver du mépris, mais surtout de la pitié pour Kuwabara. Pour qu’il lui manque autant de case, c’est à ce demander s’il n’avait pas été bercé trop près du mur.

Aussi féroce qu’il le prétendait, l’agresseur empoigna avec brutalisé le visage d’Eileen, qu’il entoura de ses doigts comme de véritables ronces. Les yeux dans les yeux, la demoiselle ne décelait plus que la pure folie dans le regard azuré de son précédent compagnon. Sa cuisse lui faisait désagréablement mal, le sang ruisselant irritant sa chair à vif.
Kuwabara, la tenant fermement lui siffla au visage qu’il n’hésiterait pas à user des grands moyens si elle tentait de faire la maline.

« Et toi, t’es qu’un pauvre taré putain. Des scrupules ? Ah ne t’en fait pas, j’avais bien compris. Tu n’en as jamais eu de toute manière, comme le jour ou tu as baisé ta mère. Ou ta sœur peut-être ? Oh non, vu ton genre c’était sûrement les deux en même temps. »

Lui cracha t-elle au visage, pleine de haine. À chaque parole arrogante, elle ne faisait qu’aggraver son cas. Mais de base, Eileen n’était même pas sûr de ressortir vivante de cet endroit. Puis, n’était-elle pas sensée être déjà morte, de base ? Elle n’avait plus rien à perdre pour le coup.

« Être une pute, moi je l’ai choisi. Mais toi, violer tout ce qui bouge, c’est juste un putain de traumatisme dans ta gueule de con. »

L’étreinte du violeur était bien trop puissante pour la jeune femme. Elle en lâcha quelques gémissements de douleur, le visage crispé.

Kuwabara écouta les jérémiades de son gibier, la dévisageant avec une expression troublante, passant du désir à la colère. Personnage impulsif jonglant entre diverses émotions incontrôlables.

Le fait qu'elle ose se rebeller ne changeait rien, au contraire, elle affirmait son statut.
Hyde avait beau être impertinente et téméraire, il ne la considérerait pas autrement qu'un trou à souiller. Un orifice dans lequel il pouvait librement se défouler, se sentir vivre. Un frisson exquis s'empara de son corps à cette simple pensée.
Au delà du plaisir procuré par le sexe, c'était le viol qu'il recherchait. Le rôle de prédateur, de monstre qui agresse sauvagement sa proie à priori innocente. Pourquoi ? Quel passé tortueux pouvait engendrer une telle personnalité malsaine ? Y avait-il seulement une raison... ?

Le violeur ne retint pas son rire une fois que sa proie suffocante eut terminée son petit speech.

" Ha ha ha... belle répartie, de lycéenne. Je suis heureux de t'inspirer ce dégoût, car c'est réciproque... "

Avant même qu'il ne termine sa phrase, il avait commencé à dangereusement rapprocher son visage du sien.
Attiré par les lèvres bleutées de sa proie, il s'était jeté dessus pour les mordiller. Il aurait aimé les lécher avec sa langue, mais elle risquait de lui mordre... il en profiterait plus tard.
Soufflant de plaisir, il se retira en souriant de plus belle et rétorqua, relâchant peu à peu l'étreinte sur sa gorge.

" Délicieuse... Hyde, Hyde... Tu n'es qu'un morceau de viande appétissant... Et je suis affamé."

Ne ménageant pas sa force, il la poussa avec violence sur le lit qui grinça.
Debout devant elle, il se pencha et agrippa sa cuisse blessée qu'il serra avec une rage démesurée, tiraillant sa plaie récente avec son pouce, alors qu'il ne la quittait pas des yeux.

" Profites de ta bouche arrogante ma belle, elle sera bientôt remplie. "

La haine était née en même temps que le désir.
Il y avait une explication, mais aucune logique dans ses agissements. Bien qu'il n'y pensait pas consciemment, ce viol était emblématique. Hyde représentait cette fille dans son passé, cette fille qu'il avait tant aimé, à qui il avait fait des promesses d'avenir et qui l'avait volontairement trompé. Un traumatisme bénin en apparence, mais qui avait été la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase qu'était l'esprit à la base fragile de Kazuo. Hyde était cette personne, et il voulait la punir à sa façon. La voir souffrir, comme il avait souffert.

Désormais transformé en bête vidée de sentiments, il s'était lui-même plongé dans son purgatoire.

Insensible à toute parole, la machine de guerre était déjà enclenchée, et plus rien ne pouvait l’arrêter. Redoutant une réaction violente, Eileen n’eut pas vraiment de changement en retour. La maitrisant, il s’amusa même à gouter ses lèvres, les saisissant de ses dents tièdes. Elle ne manifesta aucune révolte, ni même un mouvement de tête écœurée.
Elle était son plat, et il lui dit ouvertement qu’il la considéra comme un vulgaire bout … De viande. Jamais encore, la bourgeoise n’avait été comparée à ce genre de chose. La plupart du temps, les hommes désiraient son corps avidement, comme une porte unique vers la jouissance ultime. Pour le coup, elle n’était que du bétail à abattre, et à dévorer avidement.

« De la viande … Vraiment, t’as été fini à la pisse toi. »

Mais à trop parler, Eileen sentit soudainement sa plaie se compresser, à tel point qu’elle cru que son sang allait gicler en flopées. D’autant plus que sa torture ne s’arrêta pas là ; Kuwabara s’amusa à fouiller à l’intérieur à l’aide de son pouce, juste au cas où il y aurait égaré quelque chose. Dans des râles de douleurs, et des cris de haines, l’ex droguée sentit sa jambe secouée de spasmes de douleur. Elle avait l’impression qu’elle brûlait de l’intérieur.

Eileen éprouvait une haine profonde, d’abord envers elle même. Comment avait-elle pu ne serait-ce qu’un instant, avoir apprécier qu’il l’a prenne dans ses bras pour la sauver d’un impact ? Comment avait-elle pu le regarder avec des yeux désireux, mais surtout admiratifs ?
Comment avait-elle pu le penser différents, non pas par sa folie proéminente actuellement, mais par sa précédente bravoure et sa bonté ?
Le seul instant où elle s’autorisait à rêver, c’était en enfer qu’elle retombait. Dégoutée de sa propre naïveté, elle replanta son regard glacé dans celui de son agresseur.

« Tu parles, tu parles … Mais en contrepartie, je vois pas grand chose moi. J’appelle ça du bluff. »

C'était du bétail coriace, qui implorait juste qu'on l'abatte.
Kuwabara arrêta de jouer avec la blessure de sa prisonnière, il se redressa simplement et poussa un long soupir. Difficile d'y associer une quelconque émotion.

Comme s'il se vidait l'esprit, les bras ballants, il avait le regard dans le vide un instant. Est-ce que par hasard, des souvenirs remontaient ? Ce serait trop étrange, et ce n'était pas le moment idéal pour que le passé s'invite. Alors, pourquoi ce temps mort ?
Est-ce que les dernières paroles de Hyde avaient finalement porté leurs fruits ? L'avait-elle poussé à bout ? Son poing se contracta.

Plus il la regardait, plus il l'associait à cette femme. Un modèle de perfection, qui était passée entre les mains d'autres hommes. Il se l'était approprié et d'autres en avaient profité. Il avait aimé une telle créature. Il avait aimé d'un amour sincère, stupide, une telle personne.
Une explosion de sentiments se réunirent pour former une boule de colère noire et de luxure.
Il allait passer à l'acte.

Mais d'abord, il la voulait déshabillée.
Il répéta sa demande, s'attendant à ce qu'elle s'exécute, désormais avertie des conséquences d'un éventuel refus.

" Enlève-moi cette merde. " dit-il en distribuant une vicieuse claque sur sa jambe blessée, désignant par la même la combinaison qui ne l'excitait plus qu'à moitié.

Il voulait se satisfaire de son corps nu désormais.
Il en voulait plus.
Encore plus.

Forcément, à le titiller ainsi, Eileen allait avoir ce qu’elle redoutait. Elle se pensait assez maline pour éviter l’acte, mains en vain, elle était devant un prédateur beaucoup trop borné, et surtout beaucoup trop affamé.
La peur commençait à lui glacer le dos. Ses pupilles se dilataient peu à peu, traduisant une angoisse sans pareille. Des rapports parfois proches du viol, la jeune femme en avait déjà connu, beaucoup trop même. Mais une violence de ce degré là, jamais auparavant. La gorge sèche, elle hésita un très court instant à s’exécuter face à l’ordre de son agresseur. Mais la frappe sur sa cuisse lui arracha un nouveau cri sec de douleur, et la dissuada soudainement de toute tentative de rébellion.
Elle dirigea ses mains glacées et tremblantes sur le haut de sa combinaison, déboutonnant avec peine les petits ronds argentés. À présent, elle avait la nuque et les épaules nues, sa peau encore tiède n’allait pas tarder à se refroidir face à la température si basse. Elle fit descendre lentement le haut moulant, jusqu’à s’arrêter à la frontière du bout de ses seins, comme soudainement pudique.

« Dire que j’ai eu réellement envie de te dévoiler mon corps. »

Avoua t-elle, le regard déçu. Elle essaya de se maitriser encore un peu, pour ne pas exploser en larme ou hurler à l’aide. Elle se sentait forte, et courageuse, mais elle n’était nullement préparée à ce genre de situation. Elle ne se permettrait pas d’offrir à Kuwabara le plaisir de la voir affolée, et de le supplier pour qu’il cesse de la souiller. Elle se mordit la langue fermement, jusqu’à sentir un maigre filet de sang imprégner sa salive.

Enfin, elle accédait à sa demande, bien qu'il fallut qu'elle l'ouvre une dernière fois.
Plutôt que de manifester son exaspération, il préféra être narquois.

" Oui, ça aurait pu marcher entre nous. "

Lorgnant avec impatience le strip-tease forcé, il ne put se contenir jusqu'à la fin.

Il balança son arme dans un coin de la chambre et saisit à deux mains les jambes de sa proie pour la tirer vers lui, la faisant chuter du lit pour l'amener à genoux devant son bassin.
Ne quittant jamais ses yeux, il dévêtit la combinaison. Il ôta les deux clips ventraux qui maintenaient le haut au bas, et tira furieusement dessus pour mettre son bassin à nu.
Non sans mal, son pénis gonflé de sang se libéra de sa cage, retenu trop longtemps prisonnier après une diète insupportable. Devant le visage de l'Anglo-saxonne, il se dressait fièrement et pulsait... Afin de passer outre la barrière de la langue, il allait délier la sienne.

Pour un japonais, Kuwabara possédait un sexe d'une taille impressionnante, peut-être autant qu'un Européen bien bâti - ce qui s'expliquait sûrement par des origines pas très claires du côté de son (véritable) géniteur - ce qui lui avait valu de nombreuses propositions dans le milieu pornographique.
Dans un autre contexte, Hyde aurait sans doute grandement appréciée la vigueur de ce membre, mais présentement, elle risquait d'avoir du mal à le digérer...

Kuwavara se montrait terriblement brutal, menaçant et dominateur.
Il l'invitait à s'occuper de lui.
Sa main droite s'approcha à nouveau de son cou, mais il releva sa tête pour qu'il la regarde.

" Tu sais ce que j'ai fais à la dernière qui a essayé de me la mordre ? Je lui ai arraché la langue pour la lui faire avaler... "

Persuasif ou non, il l'avait prévenu, et quelque chose dans son regard inhumain indiquait clairement qu'il prendrait un plaisir sadique à recommencer. Ce n'était pas du bluff.

La carte de la tendresse ne marchait pas ; décidément, soit Kuwabara était bien trop inhumain pour ressentir des émotions, soit il était bien trop occupé à vouloir se sauter la demoiselle. En tout les cas, à le faire trop mariner, il finit par exploser, et mettre littéralement Eileen à genou devant elle, se précipitant de se débarrasser de son inconfortable tenue.
Il était bâti comme un dieu, avec ce corps sculpté dans la pierre, ces abdominaux, ce torse, ce dos puissant … Mais alors là, ça relevait du podium, ce qu’il cachait entre ses pattes. Et pourtant, Eileen en avait vu passer, mais alors des tonnes et des tonnes. Sa vraie nature oblige, elle se trahit par un sourire satisfait. Au moins, elle n’allait pas être violée par un sexe miniature. Peut-être qu’elle pourrait même jouir !
À cette idée, elle ne pu s’empêcher de rire d’elle-même.

« Oh ! Tu n’avais pas menti à ce sujet là. »

Lui renchéri t-elle, dans un regard voluptueux.

« Mais ça sent quand même le renfermé là. Ne me dit pas que je suis la première de la journée, tu me décevrais. »

Lui lança t-elle à la cantonade.
Il la dissuada une nouvelle fois de tenter toute offensive ; sinon, c’est ça langue qui y passerait. Ça serait bien trop dommage, elle ne pourrait plus s’amuser à commenter chaque faits et gestes.

« Pardon, morde une si belle chose ? Oh aller, je ne suis pas si inhumaine quand même ! »

Renchéri t-elle, un sourire en coin. Elle avait beau essayer de retarder le moment fatidique, elle y était à présent nez à nez. De plus, Kuwabara lui tenait une fois de plus le visage. Pourtant, elle n’arrivait pas à se lancer. Un peu normal quand même, c’était un viol après tout.
Elle regrettait amèrement que les choses se déroulent de la sorte. Vraiment, il lui plaisait beaucoup. Ça aurait été un pied sans égal, d’avoir un rapport consentant et un minimum normal avec lui.
Elle déposa son souffle chaud sur le membre dressé, comme pour le faire frémir encore un peu plus. Viendrais bien le moment où son agresseur ne pourrait réellement plus se contenir. Après tout, elle l’aura bien cherché.

Cette putain continuait de parler, comme si elle cherchait à gagner du temps. Ne comprenait-elle pas que c'était complètement futile face à lui ?
Malheureusement pour elle, le sablier s'était vidé.

Son sang bouillait intégralement dans chacune de ses veines, réchauffait son corps et gonflait au maximum son membre qui grandissait encore un peu, jusqu'à atteindre des lèvres si souvent convoitées.
Kuwabara frémit entièrement, poussant un long souffle de bien-être...

Ses sens crépitaient, tous étaient en éveil, et dans son esprit perturbé résonnait des voix inconnues, lointaines à peine audibles, comme des ordres déments qui lui dictaient faits et gestes.

" Tu as la langue bien pendue mais tu ne sais pas t'en servir. " balança-t-il soudain, copiant l'arrogance de sa proie afin de l'humilier un peu plus.

Las d'attendre, Kuwabara faisait partie des vraies brutes.
En comparaison, ce colosse de Kuma devait être un bon gros nounours au lit.

Faisant glisser sa main gantée derrière la nuque de Hyde, il saisit d'une main cette partie de sa chevelure et la força à se rapprocher. Le bout de son membre durcit tendait à s'introduire vulgairement dans sa bouche. Ne maîtrisant ni son envie compulsive, ni sa force, il tordit la boule capillaire qu'il tenait fermement afin d'engendrer une nouvelle source de douleur.
Une ouverture suffisante lui permit de s'introduire d'un mouvement sec dans cet orifice chaud, humide et si agréable.
Un gémissement grave s'échappa d'entre ses lèvres.

Grâce à un puissant coup de rein, il venait d'enfoncer son pénis jusqu'au fond de son palais.
Et dire qu'il en restait encore la moitié...

Sa sérénade pouvait certes agacer, mais à présent, elle était inutile pour repousser le temps. Elle sentait l’impatience, l’ardeur de Kuwabara bouillir en lui. Il était à deux doigts de devenir encore plus fou, et de maitriser Eileen, au plus profond d’elle-même.
Mais il savoura d’abord son hors d’œuvre, auquel la demoiselle n’y mettait aucunement du sien. Il avait réussi à s’introduire dans sa bouche, lorsqu’Eileen lâcha un cri de surprise quand il tira sèchement sur ses cheveux. Vexée de s’être faite avoir si facilement, elle détourna les yeux vers le sol, ne voulant même pas voir la mine réjouie et satisfaite de son agresseur.

À présent bâillonnée, la jeune femme ne pouvait plus s’amuser à casser les oreilles de Kuwabara. Elle ne pouvait que subir. Assez refroidie par l’épisode de la langue arrachée, elle fit tout de même attention à ce que ses dents n’aient même pas à entrer en quelconque contacte avec l’intrus dans sa bouche.
Le sexe oral n’était nullement un problème pour elle ; même si elle ne faisait strictement aucun effort, sa fellation serait quand même fortement appréciable. Le nombre de fois où sa langue avait été mise à l’épreuve … Non, non, mieux vaudrait passer sur ce chapitre là.

Mais ce qui répugnait le plus Eileen dans cette situation là c’est que, finalement … Elle n’était pas si opposée que ça. Rien que de se dire une telle chose, elle en avait des hauts le cœur. Et pourtant, c’était indéniable. Elle avait un sacré bel homme devant elle, bon, certes, complètement allumé, mais un désirable jeune homme quand même. Puis, en vérité, Eileen était toute aussi atteinte que lui.

Cependant, la pression qu’exerçait Kuwabara sur son crâne chevelu devenait fortement douloureuse. Comme dans l’espoir qu’il relâche sa prise, elle s’investit un peu plus dans sa pratique, mettant sa langue plus à l’effort, ses lèvres caressant à plusieurs endroits le sexe fièrement dressé. Et pourtant, elle n’en était qu’à la moitié.

Comme s'il avait trouvé chaussure à son pied, Kuwabara s'habitua à cette nouvelle pointure, et ce à une rapidité sidérante.

Littéralement maîtrisée, Hyde était devenue paralytique.
Comment savourer ce viol devant tant de mollesse ? Pour rien au monde il ne lui permettrait d'apprécier ça. Il devait être le seul à jouir.
Passablement énervé, il prit les rennes avec plus de ferveur et imposa non seulement son rythme mais aussi une nouvelle humiliation.

" Vraiment médiocre, bien piètre salope... " grogna-t-il en tirant d'un coup sec les cheveux de sa proie.

Son regard de désaxé ne la quittait pas.
Alors que ses mouvements de bassins se faisaient plus persistants et plus rapides, il l'astreignit à le regarder prendre son pied.
Pour se faire, il relâcha l'étreinte sur sa chevelure et gagna une nouvelle étreinte. Sa main libérée passa rapidement sous le menton de sa proie agenouillée, ses doigts comprimèrent ses joues pour lui donner une bonne prise et la forcer à tourner la tête, l'obligeant de la sorte à le voir abuser de son corps.
Un sourire cruel ornait désormais les lèvres du violeur, alors qu'il avait habituée sa tendre compagne à un sourire de chevalier servant, bienveillant et protecteur.

Sa seconde main jusque là délaissée trouva rapidement une utilité, se mêlant jalousement à l'acte barbare. Collant sa paume au sommet du crâne de Hyde, il prépara un violent mouvement pénétrant. Parfaitement synchronisé avec le mouvement de ses hanches, il ramena vivement la tête de sa prisonnière contre son bassin au moment où il l'avança, lui faisant entièrement profiter de la taille de son membre.
La pression toujours exercée sur ses joues bien charnues gratifia cette action de sensations extraordinaires, le gland frottant contre ses dernières dans sa bouche pour finalement cogner tout au fond de sa gorge, arrachant un puissant râle de plaisir à Kuwabara.

" On t'entend plus, t'aurais perdu ta langue ?! " siffla-t-il sans s'arrêter de la contraindre, ultime provocation.

Il répéta l'action, de plus en plus vite, de plus en plus fort, le souffle de plus en plus court.
Sauvage, bestial, exécrable et obsédé complet. Il prenait un malin plaisir à rentrer complètement son pénis au bout de cette cavité.
Il se moquait éperdument que Hyde puisse étouffer, il désirait la voir pleurer, implorer, se débattre. Il voulait trouver une résistance, n'importe laquelle, afin de la briser avec la plus grande véhémence possible et imaginable.

Mise à genoux et forcée à sucer, Eileen continuait de détourner le regard, et restait complètement passive. Mais lorsque Kuwabara osa la traiter de bien piètre personne, celle-ci cru qu’elle allait faire un massacre. Sous une puissante haine, elle tenta de se redresser, du moins suffisamment pour extirper le sexe de sa bouche. Son agitation commençant à se faire ressentir, l’agresseur la stabilisa un peu plus, l’étreignant de ses mains puissantes, il en vint même à la forcer à le contempler pendant qu’il enfournait brutalement son sexe dans sa bouche.
D’un mouvement sec, il enfourna tout entièrement son sexe dans la gorge de la jeune fille. Une pratique si souvent faite, qu’elle ne ressentait plus aucune douleur, ni même étouffement. Ça passait tout seul, bien que ça dérangeait un peu quand même. Et de ce fait, Kuwabara s’en donnait à cœur joie ! Il accéléra même, coinçant le visage d’Eileen pour faciliter encore plus sa barbarie. Gémissante, la demoiselle commençait néanmoins à éprouver une certaines gène. Il fallait bien avouer qu’il n’y allait pas de main morte.

Mais la jeune femme ne digérait toujours pas le fait qu’elle avait été dite médiocre, et piètre. Si son honneur en prenait un coup, c’était sans exception une riposte cinglante. Elle n’avait qu’une envie, c’était de l’insulter de tous les noms, le gifler, et … Lui montrer à quel point elle était vraiment douée dans le domaine. Elle avait une réputation à tenir, quand même ! Ça n’était pas un violeur de fillettes qui allait la rabaisser à ce point.

D’un mouvement de nuque habile, mais laborieux, Eileen parvint à se défaire de cet intrus dans sa gorge, rien qu’un court instant. D’épais filets de salive le reliait encore à elle. D’une courte inspiration, elle s’exclama, rageante, encore plus sous la remarque sarcastique qu’il venait de lui faire.

« Je ne suis pas à ta hauteur peut-être ? C’est pas parce que tu as violé trois chèvres dans une campagne et une collégienne errante que tu peux me faire des remarques à ce niveau ! »

Sans attendre une quelconque réponse, et se remit à lécher le sexe brandit.

« Je trouve ta bite un peu molle quand même, et puis, t’es même pas foutu d’enfoncer tes 10cm restant. Depuis quand les violeurs sont si gentils ? »

Renchérit-elle. Mais avant de se prendre des coups et de se faire brutaliser encore plus, ce fut elle qui allait de l’avant, et qui fit coulisser l’intégrité du membre fier et dressé dans sa gorge. Elle n’en laissa pas un espace vide, son front collé contre le ventre de Kuwabara.

Enfin, Hyde opposa un semblant de résistance. Inconsciemment, elle comblait son agresseur.
Elle lui donnait ce qu'il recherchait ardemment depuis le début de l'acte. Une expression de liesse s'empara de tout son visage.
Satisfait et curieux de l'entendre rechigner ou dire de nouvelles conneries sans intérêt, il la laissa s'exprimer.

Son sexe imbibé de salive et d'autres sécrétions luisait désormais, relié aux fils de baves qui s'échappaient des lèvres usitées.
Amusé, il l'écouta s'offusquer et tenter de lui prouver qu'elle était bien une catin, enfonçant d'elle-même son sexe au fond de sa gorge. Toutefois, à partir du moment où sa proie y trouvait un quelconque avantage, cela ne lui convenait plus.

Dans l'unique but de la frustrer et la soumettre, il s'empara à deux mains de sa tête, retrouvant avec plaisir sa chevelure déstructurée par ses chopes frénétiques.

" Depuis que les salopes comme toi sont incapables. " répliqua-t-il tout sourire.

Littéralement, il se déchaînait et la traitait comme un vulgaire objet. Comme il l'avait si justement dit, elle n'était à ses yeux qu'un sac de viande. Il ne la considérait même pas comme une personne... mais comme un souvenir à châtier.
Après s'être fait trahir, il s'était senti délaissé, réduit à l'état de poussière. Il avait désormais l'occasion de reporter toute sa souffrance dans ce viol... mais il n'y prenait que du plaisir. Une thérapie vraiment bénéfique, à sens unique bien sûr.

Ses coups de bassins étaient devenus compulsifs, effrénés. Il maintenait une cadence infernale, et eut l'idée perverse et sadique de couper la respiration de sa victime. En bouchant le nez de Hyde de sa main gauche, il continuait de l'empoigner de toutes ses forces, rentrant son sexe au maximum, jusqu'à ce que les lèvres de sa prisonnière rencontrent ses poils pubiens.
L'excitation comme le plaisir montaient en flèche, à l'instar de la fréquence de ses profonds gémissements qui accompagnaient désormais chaque vas et viens. Par grandes flopées, le pré-sperme jaillissait à flots, inondant la bouche déjà bien remplie de Hyde qui commencerait bientôt à être incapable de retenir plus longtemps sa respiration.
Il lui faudrait se débattre pour espérer pouvoir reprendre une maigre bouffée d'air.

" Normal qu'elle soit molle avec une bouche aussi merdique ! Les pauvres types qui te sautent doivent vraiment être des petites queues s'ils reviennent te voir, ha ha ha ha ! "

Il se tâtait, qu'est-ce qui était le plus jouissif ?
La fellation ? ou l'insulter et la blesser dans son ridicule orgueil de putain ?

Ce pauvre taré de Kuwabara n’en avait pas fini avec ses pratiques absurdes et d’une brutalité sans égal. Lorsqu’Eileen s’indigna et s’emporta, il afficha un sourire glorieux, et semblait jouir un peu plus de situation de dominant. Mais que la demoiselle prenne les devants le contraria fortement. Dans un mouvement de haine, il l’empoigna avec force de plus belle, et continua de la pénétrer sans aucune retenue. Cependant, il décida de s’amuser d’avantage en coupant la respiration de sa victime.

Eileen n’était pas réputée pour ses capacités en apnées, et commença rapidement à manquer d’air. D’autant plus que les coups étaient tellement violents, qu’elle avait l’impression que sa gorge s’écorchait. Tout ceci surmonté des remarques dénigrantes que lui infligeait son agresseur, la bourgeoise fut saisie d’un désagréable haut le cœur. Néanmoins, elle n’avait rien à vomir, son estomac vide depuis bientôt deux jours. Elle poussa un cri étouffé de douleur, et commençait à s’étouffer sévèrement, recrachant encore plus de salive.
Confuse, elle agita les bras en frappant les côtes bétonnées de Kuwabara. Celui-ci était tellement baraqué qu’il ne devait ressentir que de maigres chatouilles.
Animée par la haine, elle lui planta ses ongles au plus profond de sa chair, comme dans l’espoir de le dépecer vif. S’il ne s’arrêtait pas bientôt, la demoiselle pensait sérieusement y passer. Hors, c’était le comble de l’humiliation que de mourir dans une situation pareille.

Elle criait de plus en plus fort, et se débattait comme un animal en cage. Des larmes de douleur perlaient au coin de ses yeux, et son visage était tordu sous la honte et la douleur. Pourtant, des rapports glauques et violents, similaires au viol, elle en avait connu grand nombre. Mais jamais un aussi malsain et dérangé que celui-ci.

Il avait enfin trouvé le moyen de la faire réagir.
Il obtenait toujours ce qu'il voulait.

Hyde commença à se débattre avec de plus en plus de véhémence, manquant cruellement de souffle et de dignité. Kuwabara ne ralentit pas un instant, redoublant même de violence dans ses actions.
Il apprécia d'abord les coups répétés qu'elle lui assénait, puis la sensation de ses ongles pointus qui rentraient dans sa peau.
Elle n'aurait jamais dû faire ça.
Il ne s'énerva pas, au contraire. Plus ravi que jamais, son plaisir explosa.
Dans tout son dos, il sentit des frissons et fut bientôt piqué le long de son échine et sa colonne vertébrale. Il se cambra, son bassin musclé forçant toujours le passage des lèvres de sa belle prisonnière.

C'était trop intense, il n'allait plus pouvoir se retenir. Le violeur se mordit la lèvre, le souffle de plus en plus court, et lorsqu'il la vit pleurer, ce fut l'orgasme.

" Ah ! Ah !! Je viens ! "

Il lâcha son nez, mais ne lui permit pas de respirer pour autant.
Agrippant fermement sa tête à deux mains, il accéléra au plus vite ses mouvements jusqu'à ce qu'il atteigne le septième ciel. Au bout de quelques secondes effrénées, il éjacula abondamment au fond de sa gorge, grognant de plaisir alors qu'il tirait ses cheveux et semblait vouloir percer son corps avec son membre.

Parcouru de violents et délicieux spasmes, il trembla, le bassin secoué de spasmes et le membre toujours enfourné dans sa grande gueule de catin désormais pleine, comme il lui avait justement promis.
Haletant, il finit par se décoller et gicla quelques gouttes sur son visage en poussant un long soupir euphorique.

Hors de question pour autant de la laisser s'en tirer à si bon escient.
Exerçant une nouvelle pression sur les joues de sa victime, il lui fit pencher la tête en arrière alors que le sperme commençait à vouloir sortir de cette cavité. Il lui donna un nouvel ordre.

" Fuu... Fuu... avale... "

Une fois de plus, Eileen avait sous estimé son adversaire. Se débattre et l’attaquer n’allait nullement le dissuader de la lâcher, bien au contraire. Il semblait prendre un pied imbattable, l’orgasme divin lui ouvrait visiblement ses portes.
En si bon chemin, il ne s’arrêta pas, accentua même, un dernier grand coup. Après un court instant de pause, il se vida littéralement en elle, bouchant sa gorge de son répugnant fluide corporel. Pourtant, elle était généralement alléchée de ce délecter de ce nectar dont elle raffolait tant, quand elle était au bord de la jouissance. Eileen cru qu’il ne s’arrêterait jamais d’éjaculer, puis, il finit enfin par retirer son sexe si imposant, pour lui décorer les pommettes et les joues de sperme.

Le voir si satisfait et détendu révulsait la demoiselle. Mais ça ne s’arrêta pas là ; il lui empoigna le visage, la forçant à avaler. À son gout, Eileen en avait dégusté déjà une bonne quantité. Le reste, c’était à sa gueule qu’elle allait le lui rendre.
Chose faite. Elle prit une courte inspiration et cracha littéralement la semence mélangée à sa salive. Celle-ci éclaboussa le torse de Kuwabara, et se répandit de nouveau sur son sexe, ainsi que sur ses cuisses, puis retomba dans un bruit pâteux au sol. Un reste coula le long de son menton, pour goutter sur sa combinaison, toujours présente.

« C’est tout ? le défia Eileen. C’est bien rapide, pour pas grand chose en plus. Franchement, je te pensais meilleur coup ! »

La demoiselle passa grossièrement sa main sur sa bouche, et dévia enfin son regard du cruel visage de son agresseur. Elle essuya discrètement et en vitesse son semblant de larme, et reprit son air hautain et arrogant. Bien qu’elle se doutait que ce n’était pas le cas, s’il s’arrêtait là, ça aurait vraiment été du gâchis que de se servir de lui.

Le visage aspergé, Kuwabara se redressa et la regarda l'air impitoyable.
Suffisamment énervé par son énième rébellion insensée, il lui saisit le devant de sa chevelure et la tira avec une sauvagerie inégalable contre le sol glacé de la chambre.
Comme un chien qu'on veut confronter à sa bêtise, il l'allongea contre le sperme encore chaud qu'elle avait gaspillée. Elle lui avait désobéit, elle en payerait le prix.
Maintenant sa misérable tête de catin à terre avec son pied, Kuwabara n'hésita pas à exercer une pression suffisante sur son crâne pour qu'elle en souffre.

" Tu penses encore avoir ton mot à dire, chienne insignifiante ? Tu n'es que mon jouet... je peux te tuer quand l'envie me prend ! "

Il appuya un peu plus alors que sa voix se teintait de mécontentement, tournant même sa semelle comme pour l'enfoncer d'avantage. Il l'écrasait comme un moucheron en lui riant au nez.
Empoignant de nouveau ses cheveux, il la releva. Son autre main agrippa sa gorge pour la seconde fois.
Il la balança comme un fétu de paille sur le lit et s'approcha d'elle, le sexe encore dur et tremblant, bien humidifié, assez pour la violer sans difficultés.

" Si tu crois que ton cauchemar s'arrête là... Je ne fais que commencer. "

Naturellement, que Kuwabara se retrouve recouvert de son propre sperme ne lui plut absolument pas. Dans un élan de rage, il jeta Eileen au sol, sa joue s’étalant littéralement dans son fluide encore tiède. Il écrasa sa tête avec son pied, menaçant, et lui cracha ses paroles au visage.
La pression devenait si insupportable qu’Eileen se mit à crier. Elle lâcha des plaintes de douleurs, la respiration courte. Naturellement, l’agresseur l’enfonça encore un peu plus dans sa torture, puis la releva comme une vulgaire chose, et l’envoya valser sur le lit d’hôpital. Son érection toujours aussi importante, il s’approcha d’elle, menaçant, lui déclarant que ce n’était que le début de cette folle nuit.

« J’espère bien … »

Gémit-elle, se massant le crâne.

« Il me tarde de prendre mon pied, moi aussi. »

Lui avoua t-elle, dans un léger rire sarcastique. Cependant, on pouvait discerner qu’au niveau de son entrejambe, la combinaison semblait plus … Humide.
Eileen se serait-elle faite dessus ? Non, la tâche aurait été beaucoup plus importante et odorante. Non, la demoiselle n’était finalement pas si mécontente que la pratique ne se soit pas arrêtée là. Il ne faut pas se cacher ; un sexe de cette taille là, la bourgeoise était relativement impatiente de le voir réellement à l’œuvre.
Eileen était aussi impatiente, en quelque sorte, lorsque son corps serait totalement mis à nu. Elle s’attendait déjà à ce que Kuwabara dénigre son corps, qu’il n’hésiterait pas à qualifier de trop banal, trop charnu à certains endroit et pas assez à d’autre. Secrètement, la demoiselle espérait qu’au moins, il trouverait quand même son corps appétissant, et que ces railleries ne seraient que des mensonges.
Une réputation à conserver, vous dis-je.