Kuwabara en avait plus que marre des remarques incessantes de sa proie.
Jamais, ô grand jamais il n'avait eut à faire avec une chieuse de cette envergure. Elle était faible, n'avait aucune force, juste une grande gueule... mais putain qu'est-ce qu'elle l'utilisait. Ce n'était pas judicieux, sauf lorsque l'on désirait pousser à bout l'agresseur, soit pour le faire craquer (ce qu'elle avait manifestement déjà parvenu à faire), soit pour qu'il perde son sang-froid et décide de la faire taire, abrégeant ses souffrances.
Une sorte de mante-religieuse arachnéenne, couplée à un scorpion et une couleuvre. Sale chimère.

Devant sa proie étendue sur le lit, il rétorqua en la dévisageant.

" Vu comment tu débites, je m'attendais à vraiment mieux. J'espère que ton trou sera bien médiocre que ta bouche... Il doit plus ressembler à grand chose. "

Il baissa les yeux vers l'entrejambe de la métisse et remarqua avec stupeur qu'une tâche plus sombre était apparue sur le tissu du vêtement. Fronçant les sourcils, il constata que cette catin mouillait vraiment. A ce moment, sa rage atteignit un nouveau degré.
Indéniablement, son comportement lui rappelait trop son ex. Bien qu'elle n'ait jamais été une telle putain, elle avait des traits de caractère trop semblables, et la liaison incommodante qu'il était en train d'établir entre Hyde et elle l'horripilait.

Animé par une vive colère, il agrippa le haut de la combinaison de sa prisonnière et tira sauvagement dessus pour l'arracher...

Toujours plus haineux et violent, Kuwabara avait de plus en plus de mal à tolérer l’arrogance d’Eileen. Son regard se faisait brûlant et singulier, comme entrainé dans une frénésie sans retour. De cette folie, la demoiselle en jubilait. Certes, il était fort, brutal, violent et complètement barré. Mais, il n’en avait pas moins ses propres limites. Et depuis le début, Eileen ne faisait que les tester, les repousser, jouer avec.
Peut-être qu’il n’en pourrait tellement plus qu’il l’achèverait d’un grand coup de sabre. Oui, peut-être bien. Mais étrangement, cela importait peu à la jeune fille. De toute manière, elle était sensée être déjà morte. Puis, se droguer de la sorte n’était qu’un suicide à petit feu.

Il l’a rabaissa une énième fois, sifflant ses paroles entre ses dents.

« Bordel, mais qu’est-ce que tu attends pour aller voir ce qui s’y passe ? Tu sais que causer, t’as pas de couilles putain ! »

Rénchéri Eileen, toujours plus sarcastique.
Mais lorsque Kuwabara vit qu’elle était potentiellement excitée, il s’enragea de plus belle, terriblement contrarié. Il s’empara vivement de la tenue d’Eileen, quand soudain, les petites capsules du vêtement s’illuminèrent, dans un bruit de ventilation. Il n’en fallait pas plus pour que la victime puisse saisir peut-être son seul moment de gloire. Tentant le tout pour le tout, elle s’agrippa fermement au bras musclé de son agresseur, et essaya de le torde de toutes ses forces. De plus, elle agita ls pieds, pressentant une riposte douloureuse de Kuwabara.

Par coup de chance ou par véritable technique, Eileen vit Kuwabara se faire littéralement propulser pour se fracasser contre le mur d’en face. Bouche bée, elle croyait difficilement qu’elle était la réelle réalisatrice de cette action. Mais elle n’avait pas le temps de se jeter des fleurs un peu plus ; elle devait agir très rapidement, et intelligemment.
Sans attendre un bref instant de plus, elle bondit hors du lit, et se précipita sur la barricade de meubles. Y allant franchement, elle saisit à pleine main l’imposante console, et la leva en l’air. À sa plus grande surprise, celle-ci ne pesait pas plus lourd d’une feuille de papier. Toujours dans le feu de l’action, elle jeta l’objet grossièrement en direction de Kuwabara, comme dans le maigre espoir qu’il s’assomme avec, ou alors qu’il reste coincé dessous.

Mais les meubles étaient solidement liés et empilés. Eileen n’aurait sans doute pas le temps de déblayer l’issue avant que Kuwabara ne reprenne ses esprits.

A cet instant, les médecins pénètrent dans le couloir du 3ème étage.

Kakuzawa le premier, il est directement interpellé par le boucan qui se fait entendre derrière une des portes donnant accès aux chambres. Il ne peut s'empêcher d'imaginer une horde de créatures surgissant tout à coup pour les agresser. Une goutte de sueur dégouline le long de sa tempe.
Actuellement, il est d'avantage préoccupé par la présence de cette créature là-bas...

En tous points similaires à la dépouille soigneusement laissée contre les portes battantes, celle-ci est néanmoins bien vivante et active, bien qu'elle paraisse désorientée. En effet, le monstre gesticule dans tous les sens et leur tourne le dos, comme s'il cherchait quelque chose. Se méfiant vivement d'une éventuelle réaction trop brutale et imprévisible, Kakuzawa garde ses distances.

Inspirant une grande bouffée d'air, il regrette bientôt car ses poumons le brûlent. Lui qui a arrêté la clope il y a cinq ans, voilà que ses bronches sont de nouveau agressées. Secouant la tête, il se décide à viser grâce à son arme la créature. Inévitablement, son bras tremble. Tant qu'elle n'a pas conscience de leur présence, il faut l'achever. C'est ce qu'il se répète et pourtant, il ne parvient pas à presser la gâchette... et les fracas continuent de retentir dans cette pièce non loin.

Mis sous pression, il finit par craquer et appuie simultanément sur les deux gâchettes (ignorant d'ailleurs l'existence de l'une d'entre elles) après avoir soigneusement orienté son canon vers ce qui semble être la tête de la chose. A sa grande surprise, les contours du pistolet s'ouvrent et s'illuminent, en même temps que l'écran bizarre affiche une vue précise au rayon X, tel un scanner de bonne qualité. Fixant l'écran, Kakuzawa reste hébété, s'attendant à une détonation ou quelque chose de ce genre...

Dépité, il lève son arme et la regarde, puis reporte son attention sur le Martien qui se retourne en mugissant.
Cette chose... elle sait qu'ils sont là !

" Oh bon sang... "

" Do... Docteur... "

Alors que la créature commence à chanceler vers eux en émettant du gaz et des râles, Shirokawa se colle à son supérieur, littéralement terrorisée.

Plus sonné par le fait que le choc lui-même, Kuwabara resta volontairement assis par terre. Les yeux rivés vers le sol, il réfléchissait tandis que sa proie s'agitait ridiculement. Cette fourbe n'hésita d'ailleurs pas à lui balancer des meubles du barrage qu'il avait préalablement érigé... Peu importe, il ne ressentait rien.

Le regard tourné vers le manche de sa Gantz Blade, juste à sa gauche au coin de la pièce, il songea un moment à l'utiliser pour couper les jambes de Hyde. Mais ce ne serait pas jouissif, pas suffisamment pour qu'il mette ce plan tordu à exécution. Jetant un coup d'oeil à son contrôleur, il constata non sans surprise que le point rouge représentant le Martien Cancer laissé en plan était toujours là à clignoter... mais aussi la présence de deux points blancs. Des Gantzers ?
Les yeux écarquillés, il repensa à cette vermine bigleuse et au grand chauve, devenus ses ennemis jurés. Soudain extirpé de son état comateux, Kuwabara se redressa, éjectant brutalement la console que Hyde lui avait opposé.

Tel un fauve, il se jeta sur sa proie, littéralement.

Avec autant de force qu'un joueur de football américain, il la tacla pour la plaquer contre le mur. La paroi trembla méchamment. La combinaison fonctionnant, tous ses muscles se mirent à gonfler de façon visible. Contrairement à ce que l'on pense, la Gantz Wear n'égalise pas les forces de chacun. En réalité, elle offre un même palier de puissance, complété par les aptitudes réelles du détenteur. Ainsi, Kuwabara possédait une force encore plus destructrice que Hyde, car naturellement plus puissant qu'elle l'était.
Lui couvrant la bouche, la maîtrisant sans difficultés, il grogna, soufflant comme un taureau enragé alors que son autre main abaissait finalement le haut de sa prisonnière. En un même temps, il la contraignait avec ses jambes, collant son genou droit à son estomac pour l'empêcher de bouger.

Ses seins généreux rebondirent dès qu'ils furent libérés de ce vêtement astreignant, respirant enfin l'air stérilisé et glacé de cet hôpital de la mort. Dévoilés au regard dément du Défloreur, il se mit à les masser de sa main libre avec une fougue incontrôlable.

Dans sa folle course contre la montre, Eileen essayer d’éjecter le plus de meubles possible. Mais en vain, à peine eu le temps de s’attaquer à une chaise, qu’une ombre bondit du coin de la pièce. Sans même comprendre ce qui lui arrivait, elle se fit violemment braquer contre le mur.
Kuwabara l’oppressait contre la paroi, sa force semblait beaucoup plus puissante que précédemment. Cette fois-ci, Eileen voulait bien croire que cette combinaison décuplait la force. Mais au stade de l’agresseur, ça en devait un pouvoir de surhomme.
Il l’immobilisa sans mal, la bâillonnant d’une main, et la paralysant d’un genou sur son ventre. Elle avait plus de mal à respirer, mais ne pouvait nullement lutter contre cette éteinte. Elle avait beau essayer d’agiter ses jambes, rien n’y faisait.
Mais la brute ne perdit pas le nord : immédiatement, il ôté avec haine le haut de la combinaison d’Eileen, mettant à nu sa poitrine peu commune.

Cependant Eileen avait compris le principe : si elle était consentante, le rapport devait une corvée pour Kuwabara. En revanche, si elle se débattait et implorait à l’aide, manifestant un refus total, c’était l’orgasme assuré pour lui.
Bien qu’elle prenait plaisir à casser la libido de son violeur, à l’emmerder le plus possible et à lui montrer à quel point elle pouvait être horripilante … La demoiselle décida de lui faire une fleur. Sa tentative d’évasion lui sortie de la tête. Elle avait envie elle aussi de prendre son pied, et ceci n’arriverait que si Kuwabara s’adonnerait à pleine joie à son viol. Et pour ceci, il fallait faire la parfaite victime.

Après une brève inspiration, Hyde ressortie toute la peur qu’elle avait terré au fond d’elle depuis le début. Elle la laissa s’emparer d’elle, lui dilater les pupilles, raccourcir son souffle, lui donner des sueurs froides, faire trembler ses épaules. Bien sûr qu’elle craignait son ravisseur, mais essayer de le tourner au ridicule et le provoquer constamment était le seul moyen qu’elle avait trouvé pour ne pas devenir dingue.
Vu au stade de rage où était Kuwabara, qu’elle pleure ou qu’elle rit, cela ne changerait strictement rien à ses actions.

Le violeur s’empara fermement de la poitrine bombée de la jeune femme, la malaxant avec rage, mais envie. Une envie si forte, si puissante, qu’il la poursuivrait partout où elle irait, tant qu’il n’aura pas assouvit ses pulsions en elle. Instinctivement, Eileen poussa un gémissement de plainte, le regard craintif. Elle sentait qu’elle avait perdu le dessus, et sans doute pour de bon. Elle préméditait qu’elle n’arriverait pas à s’enfuir.
De toute manière, elle n’en avait pas tant envie que ça en fait. Mais ça devait rester un secret à présent.

Rendue muette et esclave, Hyde était de nouveau devenue son jouet. Elle n'avait profité de sa liberté que pendant un court moment.
Soudain en proie à une peur qualifiable de viscérale, elle se laissa faire.

Pour autant, Kuwabara n'était pas dupe et décèlerait bien assez tôt la simulation. Pour le moment, il ne s'occupait même pas de sa réaction, obnubilé par les proportions exceptionnelles de la poitrine de sa victime. Il aurait aimé les prendre à pleines mains, mais il ne pouvait pas risquer d'attirer l'attention des intrus dans le couloir... même s'ils devaient être relativement occupés avec la créature. Gardant ainsi une main sur la bouche de sa proie, il utilisa de nouveau ses jambes pour la bloquer.
Il écrasa son pied droit avec son pied gauche, coinçant la jambe alignée. Sa jambe droite quitta son estomac pour que le genou change d'appui et commence à exercer une pression sur la plaie de la cuisse. Même si la combinaison protégeait le possesseur, il n'en était rien lorsque la blessure était déjà infligée. Il appuya donc sans ménagement avec sa rotule sur l'entaille, pour le seul plaisir d'entendre un vrai gémissement de douleur de sa part.

Contrastant avec la brutalité de son geste, il se pencha sur le buste qui lui appartenait. Doucement, sa langue affamée de prédateur y goûta, entourant les tétons lentement en décrivant des cercles précis. Ses cheveux bouclés chatouillaient la peau de sa gorge.
Tout en le léchant, il malaxait le sein dont il s'occupait sur le moment et jonglait avec habilité et sadisme entre douleur et plaisir. Dès qu'il sentait qu'elle appréciait, il donnait un coup de genou dans la plaie, histoire de... remettre la balance à égalité.

Décidément, qu’elle prenne son pied ou qu’elle souffre, Kuwabara n’était jamais content. Visiblement, il trouva la supercherie bien vite ; à tel point qu’il en rajouta encore une couche. Il immobilisa d’avantage les jambes d’Eileen, et s’amusa cette fois-ci à une fois de plus venir déranger sa douloureuse plaie. Il exerça une pression insupportable sur sa cuisse, arrachant un râle de douleur à la jeune fille. Il voulait la voir souffrir, et de toute manière il y arriverait. Si Eileen s’amusait à résister à la douleur, il n’aurait aucuns scrupules à lui ôter un bras, une jambe, ou même sa tête, qui sait.

Il s’attela alors à dorloter la poitrine de la jeune femme. Cette dernière ne pouvait qu’être satisfaite de cette manœuvre, mais, non, une fois de plus, Kuwabara n’en faisait qu’à sa tête, et préféra appuyer un peu plus sur sa blessure quand il remarqua qu’elle prenait gout à ses coups de langue. Pour le coup, cette pratique était vraiment paradoxale. C’était à ne rien y comprendre.
Mais, cette fois-ci, des réelles plaintes de souffrance, il en avait. La blessure d’Eileen pulsait désagréablement des vagues de douleurs le long de toute sa jambe. Bientôt, elle eu l’impression de ne plus la sentir. Ceci l’énervait, et la paniquait quelque peu. Ses bras encore libre, elle tenta de relâcher l’étreinte en poussant sur le torse de Kuwabara, dans l’objectif de l’éloigner. Mais ses musclés bandés devant elle lui mettaient le doute. Même si sa force semblait être décuplée, elle ne serait jamais équivalente à celle de son agresseur.

La folie étreignait son esprit avec autant de perversité que son genou pouvait tirailler la chair meurtrie de sa proie.

Baignant dans un bonheur qui ne connaissait pas de précédent, Kuwabara s'enivrait du parfum corporel de la belle arrogante. Par grandes bouffées d'air, il inspirait bruyamment, manifestant son empressement qui se retrouvait également dans sa gestuelle précipitée mais toujours appliquée, du moins passionnée. Sa peau était délicieuse, elle transpirait la peur.
Lorsqu'il sentit qu'Hyde tentait de le dégager grâce à la faible force de ses bras, il lui mordit un mamelon, exultant de joie. Avec toujours plus d'entrain, il serrait un sein entre ses doigts habiles pour mieux y goûter, le pressant comme un fruit juteux afin d'en extraire le nectar véritable. Son sexe n'avait pas dégrossi, il rappelait incessamment sa présence d'ailleurs en se frottant au bas-ventre de la métisse partiellement dénudée.

Elle lui était complètement soumise, pourtant il continua un bon moment ce petit jeu masochiste variant douleur intense et plaisir langoureux.

Vint un temps où il en eut assez de cette posture contraignante. Avare et gourmand, il ne se contrôlait véritablement plus, les joues complètement rouges et le pénis parcouru de spasmes qui crachaient des petits filets de sperme, restes de sa première éjaculation. Il était sûr qu'en essayant de s'échapper une nouvelle fois, Hyde ne recevrait pas une punition de ce genre mais s'exposait à une furie carnassière qui lui coûterait au minimum un membre.
La main qui s'était occupée de faire taire sa victime commença à descendre pour de nouveau agripper la meilleure prise possible, cette gorge mise à nue si appétissante, dans laquelle il désirait planter ses crocs. Maintenue en laisse par cette simple étreinte, il se décolla d'elle et pour bien la dissuader de faire sa gazelle à courir partout dans l'espoir inconcevable de fuir, il lui porta un coup de genou foudroyant dans sa cuisse abîmée. De quoi réveiller la douleur en puissance et la faire crier un peu plus... enfin, si seulement sa gorge le permettait encore.

La transportant comme un sac de sable, il s'empara d'un de ses bras pour la faire voltiger sur le lit d'hôpital qui grinça. Etalée sur le matelas, dévêtue, tremblante et larmoyante, elle était plus sublime que jamais. Il la contempla d'ailleurs un moment, avec un semblant de désir véritable, celui d'un homme sain qui regarde avec envie sa compagne. Cette expression humaine disparut bien vite, cependant.
Il fit le tour du lit, ne la quittant jamais des yeux, tel un fauve s'amusant à pousser son repas dans ses derniers retranchements. Se retrouvant à côté de la Gantz Blade qu'il avait laissé tomber dans ce coin de la pièce, il le ramassa vivement et se rapprocha de sa chère et tendre. Tout comme lui, elle devait être bien embêtée par cette combinaison. Posant son arme à côté d'elle, il avait dorénavant les mains libres.

Galanterie obligée, il l'en débarrassa la première, se jetant avec une impulsivité atroce sur elle. Une véritable agression. Petit à petit, il parvenait à faire descendre le vêtement, découvrant un peu plus son corps sublime qui lui appartenait... à jamais.

Elle était sans hésiter à sa merci, maintenant qu’il l’a maitrisait complètement. À bien y penser, ça n’était pas une si bonne idée que cette combinaison se soit mise en marche : à présent, il pouvait la fracasser d’un simple coup de paume ou l’assommer d’une vulgaire pichenette.

Son énième tentative de fuite se résulta par un véritable échec, et naturellement déplu fortement à Kuwabara. Celui-ci exprima son mécontentement en plantant voracement ses dents dans la partie plus sensible de la poitrine d’Eileen ; parcourue d’une décharge de douleur, elle en lâcha un petit cri de douleur.
Et l’agresseur était de plus en plus ravi, se délectant du corps de sa victime. Il lâcha sa prise, redonnant parole à la demoiselle, qui suffoqua un instant, les lèvres endolories. À bout de souffle, elle reçu un nouveau coup foudroyant dans la jambe qui cette fois-ci, la fit crier violemment. Cette douleur commençait à devenir insupportable.

Il s’empara d’elle pour la faire valser sur le lit de la chambre. Retombant mollement, Eileen souffrait tellement de sa jambe éclopée qu’elle ne tenta même pas de se relever.
Kuwabara la contourna tel un fauve, jouissant déjà de pouvoir la dévorer. Mais par intimidation et par mesure de sûreté, il s’empara de son sabre rétractable, et le posa près d’elle sur le matelas.
Cependant, Eileen n’eu même pas le temps de se redresser pour s’en emparer qu’il lui avait déjà sauté dessus. D’une brutalité sans égale, il tenta de lui ôter pour de bon l’intégralité de cette combinaison. Dans une pulsion de rage et de rébellion, la victime se débattit, remuant faiblement les jambes, tapant sur ses épaules avec ses mains. Elle gémit, révoltée et rageante. Elle n’avait pas réussi à s’échapper, et à présent commençait à manquer de force. La maitrise que Kuwabara exerçait sur elle, ainsi que son agitation constante devenaient épuisants. Elle était faible, et précédent sa mort, elle ne vivait que de drogue. Mais désormais, elle n’en avait plus.

« Arrête putain ! Lâche moi ! »

Vainement, elle tenta de se défaire de l’étreinte asphyxiante et humiliante que lui infligeait son possesseur. Il commençait à baisser de plus en plus son vêtement, et finirait tôt ou tard par la mettre complètement nue. Or, dévoiler l’intégrité de son anatomie était le dernier souhait d’Eileen.

Dans un vent de panique, ils avaient commencé à fuir, mais Kakuzawa s'arrêta au moment où il constata que le crâne de la créature gonflait de façon anormale. Protégeant à l'aide de son bras son assistante, il la vit exploser et s'effondrer à terre.

" Qu'est-ce que c'était que cette merde... "

Alors que la chose se met à noircir dans un crépitement proche du pétard mouillé, le praticien s'approche, surveillant la porte d'où surgit tous ce vacarme incessant. Il ne peut s'empêcher d'imaginer une horde de créatures en jaillir, d'où son attitude prudente. Assuré du décès de la créature, il décide d'investir la pièce concernée par ce boucan.
Au devant de la porte, il approche une main tremblante de la poignée, hésitant un moment avant que sa moite ne rencontre le métal froid. Adressant un regard à son assistante, il s'apprête à l'ouvrir mais est de suite arrêté par un cri de plaisir qui le fait sursauter.

En direction des autres chambres, à la moitié du couloir environ, deux silhouettes se distinguent. Relâchant son étreinte sur la porte, il écoute non sans dégoût les gémissements pornographiques qui résonnent dans le corridor. Désormais obnubilé par cette apparition, il entreprend d'aller à sa rencontre, arme en mains.

Un vif " Ta gueule ! " fit écho aux plaintes de la bourgeoise. Tout ce qu'elle avait possédé, jusqu'à un semblant d'intégrité, appartenait désormais à Kuwabara. Il comptait s'emparer d'elle et la marquer à tout jamais, comme il l'avait injustement été.

Aveuglé par son extraordinaire excitation et aussi par la qualité irréprochable de ce buste luxueux, il ne pouvait s'empêcher de quérir ses mamelons avec le bord de ses lèvres et le bout de sa langue tandis qu'il la forçait à retirer sa précieuse combinaison. Elle avait beau se débattre, il était insensible à la résistance médiocre qu'elle lui opposait désormais. Son vêtement moulant était descendu jusqu'à ses hanches. Découvrant les courbes de cette plante magnifique, il poussa un souffle bestial qui effleura son nombril. Ses doigts frémissants dévalèrent le long de ses côtés, pour finalement saisir avidement les plis formés par la combinaison au niveau du fessier.
Sans mal, il souleva son bassin dans les airs en tirant sur cette seconde peau bien trop serrée. Avec ardeur, il se précipita d'ôter le reste de la tenue. Il ne restait à Hyde que le bas de son vêtement de survie, descendu jusqu'à ses cuisses.

Kuwabara avait accumulé tellement de désir et d'entrain qu'il se lança d'un coup, dernière ligne droite avant d'accéder au panthéon. Effectuant un mouvement athlétique mettant en valeur sa musculature, son torse décrivit une rotation d'environ trente degrés sur la droite alors que ses mains agrippaient les jambières noires. C'est ainsi qu'il la mit à nue, entièrement.

Malgré sa résistance et son agitation, Eileen ne faisait clairement pas le poids face au colosse qui l’empoignait. Elle grogna, gémit, secoua ses jambes, mais en vain, rien ne faisait reculer le violeur, qui était déterminé plus que personne à se faire une place en elle.
Par un énième plaquage, il l’immobilisa et finit par lui retirer intégralement sa combinaison. À présent nue et glacée, Eileen grelottait et tentait timidement de cacher ses parties intimes à l’aide de ses mains. Elle qui d’habitude n’avait aucun déshonneur à exhiber son anatomie flatteuse, ne se sentait soudainement pas du tout à l’aise à être dévoilée entièrement face à son ravisseur.

Cadeau de la nature, ou choix personnel, Eileen avait un corps totalement imberbe, ainsi qu’une peau plutôt claire d’une douceur et d’une chaleur protectrice. Mais cette fois-ci, son épiderme dressé par le froid rendait sa peau granulée, comme hérissée de piquant dans l’espoir de se protéger. Ses lèvres tremblaient, mais de peur ou de froid ?

« Tu es vraiment buté … »

Lui confia t-elle calmement, dans un regard hésitant entre le mépris et le désarroi.
Eileen se sentait presque à bout de force, épuisée par cette lutte incessante. Elle ne trouvait plus rien à répondre, plus rien pour le faire craquer. Aussi, elle redoutait de l’avoir poussé à bout, de frôler les limites où il n’en pourrait tellement plus qu’il s’amuserait sans doute à la démembrer, puis par la suite l’égorger comme un vulgaire bétail à l’abattoir. Au fond, peut-être tenait elle encore à la vie, à cette opportunité d’être toujours en vie.

Devenu écarlate, le violeur ne maîtrisait plus son souffle devenu court et rude.
Le teint de son visage n'était en aucun dû à une quelconque timidité, mais bien à une effervescence vorace, pantagruélique. Son regard trémulant dévorait son corps nu avant qu'il ne s'en charge personnellement.

La chose devant ses yeux n'avait plus aucun moyen de se défendre... Sa combinaison lui avait été confisquée et rien n'affecterait désormais son agresseur. La grandeur de son sexe ayant atteint son maximum, Kuwabara se sentait prêt à la pénétrer violemment... il désirait avant cela savourer chaque parcelle de son anatomie.
Dans son emportement, il en avait oublié son propre confort. Rattrapant promptement cette négligence, il se débarrassa du haut de sa combinaison, elle resta suspendue à ses hanches dénudées. Paré lui aussi, il commença le festin.

Ses mains encore gantées écartèrent les jambes de sa proie. Soudain pudique, elle ne voulait plus dévoiler son intimité. Dans un rire vicieux, il s'empara de ses poignets et les dégagea de l'antre, découvrant l'entrejambe parfaitement imberbe de cette magnifique fleur.

" Et toi tu t'es faite un peu trop butinée... ça ne ressemble plus à rien ! Combien de types te sont passés dessus ? Le Japon entier ? "

Bien qu'il ne pensait pas un mot de ce qu'il disait, il prenait un malin plaisir à lui infliger toutes ces humiliations verbales. Sa personne serait entièrement souillée, dénigrée.
Son corps musclé se pencha alors en avant alors que ses doigts caressaient ses cuisses et que son visage s'approchait de son intimité. Son souffle glissait le long de son sexe, comme ses yeux les parcouraient avec envie tandis que ses cheveux bouclés chatouillaient sa peau au gré de ses mouvements de tête.
Fermement, il agrippa les cuisses de sa prisonnière et les écarta. Cette catin mouillait bel et bien. D'un coup de langue affamé, il récolta la cyprine qui coulait de ses lèvres vaginales, puis commença un travail buccal méticuleux. Ce n'était pas dans l'intention de donner satisfaction à Hyde, il prenait son pied à la pénétrer avec sa langue et si par malheur elle appréciait trop cette pratique... elle risquait d'en subir les conséquences.

Comme prêt à la dévorer littéralement, Kuwabara se défit entièrement de sa combinaison, au plus grand bonheur d’Eileen. Elle ne se retint pas d’admirer son corps parfait, de laisser trainer longuement son regard sur sa musculature ventrale, pour ensuite constater que le sexe du jeune homme avait atteint une taille… Remarquable.
Intérieurement, la demoiselle sourit. Au fond, elle prenait Kuwabara comme un nouveau trophée à ajouter à sa collection. Certes, ce rapport serait des plus malsains et violents, mais au moins, elle pourra se vanter que ce n’était pas un violeur de pacotille.

Son agresseur ne toléra pas qu’elle se cache un peu plus, et écarta non sans mal ses mains de son intimité. Eileen parvint à lire la satisfaction sur son visage, bien qu’il en dise le contraire.

« Le Japon, seulement ? J’ai eu du monde aux Etats-Unis avant. Désolé chéri, on ne joue pas dans la même cour ! »

C’est alors qu’il s’élança sur elle, et au plus grand étonnement d’Eileen, commença par aller goûter la saveur de son entrejambe.
Sûrement pour la première fois du rapport, la demoiselle fut parcourue de longues vagues de plaisir chaud. Elle ignorait pourquoi il s’attelait à une telle pratique, mais en tout les cas, il faisait ça vraiment bien. Peu à peu, la bourgeoise se sentait de plus en plus excitée. Cependant, elle ne laissa passer aucune expression corporelle, préméditant déjà une morsure ou une nouvelle attaque dans sa jambe mutilée. Bien qu’elle pouvait rester de marbre, elle ne pourrait pas contrôler son liquide intime qui s’écoulerait, lui.

« Tu es vraiment étrange toi… Je crois que je commence à t’apprécier malgré tout. »

Kuwabara avait du talent, c'était indéniable. A force de pratique, il était devenu assez expert pour faire venir une femme à l'orgasme s'il le voulait, et dans une relation normale il aurait fait un amant idéal... Dans le cas d'un viol, le fait de prendre du plaisir sans être consentant était sans doute horrible.

Dans le cas de Hyde, elle semblait y prendre goût. Sa première erreur fut de ne pas avoir manifesté les bonnes émotions au bon moment pour être crédible, la seconde fut de l'ouvrir. Ce furent les mots de trop, Kuwabara ne voulait plus les entendre, ni eux ni d'autres. Répondant par un profond coup de langue qui écarta les parois vaginales de son esclave sexuelle, il enchaîna avec quelque chose de beaucoup moins agréable. Terriblement douloureux même.
Non, il n'enfonça pas une énième fois son doigt dans la plaie que supportait sa pauvre cuisse, il n'avait plus goût à ça. Il prit ce qu'il y avait à portée. Ses dents mordirent ses lèvres, pas assez pour la faire saigner, suffisamment pour la faire hurler de surprise et de souffrance. Encore heureux pour elle qu'il ne s'était pas occupé de son clitoris.

Debout et torse nu devant elle, il la dévisagea avec dédain.

" Je me fiche de ce que tu penses, pute. Ferme-là ou je te coupe ta dernière source de plaisir... " dit-il en appuyant son index sur son clitoris.

Jetant un coup d'oeil à son contrôleur resté sur son poignet gauche, il constata avec satisfaction que les deux points blancs s'étaient éloignés... mais se rapprochaient de nouveaux points rouges. Détachant l'engin de son membre, il balança vulgairement le contrôleur au coin du lit et reporta son attention sur sa proie. Son visage n'était plus pourpre, il était calmé, mais certainement pas rassasié.

" Il n'y a que ton corps qui m'intéresse. "

Sur ce, il posa les paumes de ses deux mains sur les genoux de la bourgeoise et écarta ses jambes à nouveau. Dangereusement, à l'instar d'un requin s'approchant furtivement d'une carcasse saignante, son pénis allait à la rencontre de son vagin. Dressé, encore suffisamment lubrifié, il arrivait. La torture arrivait.
Le bout de son gland espaça les lèvres protectrices, sûrement encore endolories. Indifféremment, il joua avec, mouvant son bassin dans le sens qui lui convenait afin que son membre frotte contre le sien. Il n'y aurait cependant pas d'avantage de préliminaires, il désirait entrer, tout de suite.

Eileen parlait trop, mais vraiment trop. Alors que son agresseur était plutôt doux et lui procurait un bien agréable plaisir, celui-ci changea subitement d’avis, une fois de plus en colère. Et pour faire comprendre son mécontentement, il mordit à pleines dents les petites parties les plus intimes de la jeune femme. Ses dents se plantèrent férocement comme dans un bon steak.
Dans une décharge douloureuse, Eileen hurla, d’un cri strident qui lui fit à elle-même mal aux oreilles. Kuwabara la menaça encore une fois, plus que décidé à faire les choses à sa manière à lui seul. Paralysée et secouée de spasmes de souffrance, la demoiselle était persuadée qu’elle n’avait jamais eu aussi mal de toute sa vie. Animée de haine et de terreur, elle se mit à vociférer.

« Mais t’es complètement con bordel ! »

Pliée de douleur en deux, les larmes perlaient au coin de ses yeux, à tel point qu’une finit par glisser le long de sa joue.
Kuwabara devait se réjouir de sa souffrance ; il en écarta ses jambes à l’aide de ses mains robustes. Pour le coup, Eileen n’osait même plus montrer la moindre résistance. Elle était réellement persuadée qu’il lui arracherait à coup de dents ses parties génitales.
Il s’amusait à présent, sans doute impatient de la culbuter sans remords. Impatiente, en quelque sorte la demoiselle l’était aussi. Quoi que son excitation était clairement redescendue au point mort après cet incident. Mais l’agresseur restait imperturbable, et visiblement en grande faim de sexe.

Tandis que les docteurs marchent au milieu du large couloir, la lumière de la Lune ravivent leurs souvenirs. Juste avant de décéder, ils ont parcourus ce chemin en sens inverse.
En dépassant l'endroit où ils auraient dû se trouver morts, un malaise les assaille.

De nouveau interpellés par les cris écoeurants, ils se remettent en route, discernant de mieux en mieux les silhouettes sordides. En garde avec son arme, Kakuzawa croit reconnaître à la coiffure d'un de ses collègues.

" Docteur Shimaki ? "

Suffisamment proches désormais, ils sont spectateurs d'une scène épouvantable. Figés par l'horreur du spectacle, ils observent paralysés la vision cauchemardesque qui arrache un autre juron à Kakuzawa.

" Oh bordel... "

Allongé sur une table, un Martien Nurse est la victime d'un médecin. Son tortionnaire, penché dans une posture courbée, est équipé d'une grosse seringue dans sa main droite. A répétitions, il enfonce l'aiguille sous la jupe de l'infirmière, sans doute dans son intimité, ce qui semble provoquer un orgasme continu chez la créature en question. Tel un atroce miroir qui transforme la réalité, humains devant monstres se confrontent.
Kakuzawa l'analyse avec crainte.


Soudain, le Martien Doctor stoppe sa pratique pour se tourner lentement vers de nouvelles cibles.
Le visage toujours baissé dans l'ombre, sa voix caverneuse et déchirée se fait entendre.

" Découpons... *huf* ... soigneusement... "

Cette voix n'a plus rien d'humain. Le sang glacé, les médecins demeurent pétrifiés alors que le monstre s'élance sur eux, adoptant une démarche handicapée par cette malformation qui ne semble pas être un obstacle à sa rapidité cependant.

L'état d'âme dans lequel se trouvait cette catin vaniteuse déchaîna la concupiscence totale de Kuwabara. C'en était fini.
Dans un état second, le prédateur était libéré de toutes ses chaînes. Quoiqu'elle puisse dire de révoltant, quoiqu'elle puisse faire de douloureux, rien, absolument plus rien ne pourrait arrêter le violeur dans le tourbillon frénétique qui l'emportait. Son esprit était devenu un bordel dans lequel des millions d'orgies se produisaient simultanément, son visage en état transformé.
Un faciès d'animal, une expression bestiale, celle d'un loup en rut qui combat pour sa proie.

En position, il n'avait plus qu'à pas à franchir pour la souiller, la marquer à tout jamais. Laisser une trace indélébile dans sa vie insignifiante.
Maître du jeu, il empoigna aussi les rennes du traîneau prestigieux qu'il s'apprêtait à investir sans détours. Glissant des genoux aux hanches divines, le violeur maintint sa proie avec fermeté. Il commença.

" Pour la dernière fois, ferme ta gueule. Je ne veux entendre sortir que des cris de ta sale bouche. "

Sur ces mots dénués d'humanité, Kuwabara s'immisça en elle. Son pénis dur à l'extrême se fraya progressivement un chemin, écartant tel une foreuse tout ce qui lui faisait obstacle. La comparaison était judicieuse, car l'acte en lui-même était aussi brutal que l'action de la machine en question. En entrant enfin dans ce trou chaud et humide, bien que ce ne fut que partiellement, le violeur poussa un profond râle qui relayait un long souffle d'aise.

* Putain quel pied ! *

Le "preux chevalier" touchait enfin sa glorieuse récompense. Lance armée, il cavala un peu plus dans l'antre de luxure, s'engouffrant avec délectation jusqu'à tomber sur l'ennemi. Un adversaire inconnu, de piètre envergure, surtout inattendu : l'Hymen. Constatant que sa progression était bloquée, persuadé d'être assez lubrifié, il s'interrogea avant de poursuivre, baissant ses yeux sur la chienne larmoyante.

Encore sonnée par la morsure fatale que lui avait infligé Kuwabara, ce dernier finit par entrer dans sa dernière phase de transe. Il saisit brutalement Eileen, animé par la violence sexuelle, il commença par la pénétrer, son sexe énorme écartait ses parois vaginales, malgré qu’elles soient légèrement dilatées. Il lui ordonna de se taire à jamais une nouvelle fois, sûrement importuné par les sarcasmes continus d’Eileen.
Dès le début, Kuwabara en lâcha des râles de plaisirs, non sans flatter la jeune femme. Bien que rabaissée depuis le début, elle ne doutait nullement de ses compétences sexuelles, et n’attendait que ça pour le lui prouver. Elle ne dit rien, le visage encore crispé de la douleur précédente.
Mais à présent, c’étaut une nouvelle qui se manifestait. L’agresseur se stoppa, et baissa les yeux sur Eileen. Celle-ci ressentait une gêne, qui lui était nullement familière. Cependant, il lui suffit de ressasser dans sa mémoire de cowgirl pour se souvenir bien vite. Sa première fois.
Rapidement, elle fit le liens entre ses bras mutilés qui retrouvèrent soudainement une peau neuve : cette pièce devait pouvoir régénérer les cicatrices, tissus morts. En l’occurrence, son hymen en était un.

La bourgeoise était à deux doigts de la crise de nerfs. Si il y avait bien un seul souvenir qu’elle voulait radier éternellement de sa mémoire, c’était cette première fois. Le moment où elle perdit sa virginité, son honneur, son innocence … Dans un viol monstrueux.
Elle resta de marbre, ravalant ses pleurs et sa colère, respirant calmement. Méchamment, elle planta son regard glacé dans celui de Kuwabara, avec une pointe de provocation.

« … Qu’est-ce que tu attends ? »

Le défia t-elle. Qu’il aille jusqu’au bout, qu’il répète l’histoire. Visiblement, c’était le destin d’Eileen. Elle avait l’occasion de se refaire une virginité, il fallait qu’elle la perde de nouveau dans un viol, dans un acte sanguinaire, cruel, bestial. De toute manière, la demoiselle n’avait jamais eu de rapport sexuel avec un tant soit peu d’amour. Ce n’était que par intérêt, par luxure, par défonce.

Elle aurait sans doute un peu mal, comme la précédente première fois. Elle saignerait peut-être un peu, mais vu comment Kuwabara allait la mal mener, elle trouverait bien un peu de plaisir. Au bord de la dépression, la jeune fille aurait tout donné, juste pour un peu d’héroïne. Elle aurait tellement préféré être raide défoncée, car avec un peu de chance, elle ne se serait pas souvenue de ce moment.

Stoppé par la découverte improbable, ignorant plus ou moins - ou l'ayant oublié sur le moment - la capacité régénératrice du premier transfert de Gantz, il fut pris d'un rire nerveux qui lui conféra une expression démente. Mais bien vite, il se rappela de cette particularité, en pensant aux cicatrices qui auraient dues entourer logiquement son pénis suite à l'épisode véridique de la morsure, et qui n'y étaient plus. Un sorte de cadeau de la Sphère Noire à l'arrivée qui lui offrait un corps totalement vierge ! Fascinant.

En dépit du fait qu'il se souvenait désormais, il fit en sorte de l'extirper de sa mémoire passagèrement pour pouvoir humilier la bourgeoise et l'enfoncer un peu plus dans sa crasse.

" Pas possible !! Tu es vierge ?! Ha ha ha ha haaa !! Quelle excellente blague !! "

Il mit un temps à s'en remettre, la dévisageant avec une sorte de pitié. Il la détestait vraiment, ça ne loupait pas, chaque fois qu'il voyait sa petite gueule, il la superposait à celle qui l'avait trompé. Bouillonnant de rage mais intériorisant bien la chose, il décida cependant de pas se retenir dans sa gestuelle, bien qu'il laissa penser le contraire en commençant à remuer doucement le bassin, comme pour ne pas rendre trop insupportable la perte de l'hymen.

Il déclara même : " Ne t'inquiète pas... je serais très doux... "

Il se moquait ouvertement d'elle.
Il la punit en la dépucelant, d'un coup sec et impardonnable, dirigé par une violence cruelle et un appétit insatiable. Il avait donné un grand coup pénétrant en la ramenant brutalement vers lui. Sentant immédiatement le sang chaud se déverser sur son membre, il afficha un rictus carnassier adressé au visage pénétré de douleur de sa victime. Sans ménager la puissance de ses hanches, il entama sa première vraie série de vas et viens en elle, sentant le plaisir escalader l'échelle du plaisir très lentement.

Pour elle, ce moment serait interminable.

Naturellement, Kuwabara se donnait à cœur joie de pouvoir humilier et littéralement rabaisser Eileen une fois de plus. Sachant qu’il était fortement bien renseigné sur cette pièce étrange, et ses missions grotesques, il devait indéniablement être au courant qu’un je ne sais quoi semblait régénérer les tissus morts. Mais néanmoins, il fit mine d’être ignorant et railla de bon cœur la nouvelle virginité d’Eileen.
Il s’amusa à la tromper, en remuant doucement les hanches et lui garantissant de la douceur. Un bluff énorme, il s’amusait juste à l’enfoncer un peu plus.
Et ce que lui, enfonça un peu plus, fut d’une brutalité déchirante. Il transperça l’hymen comme une lance, engouffrant son sexe au plus profond du vagin d’Eileen. Mais celle-ci ne dit rien : elle n’allait pas lui faire se plaisir de hurler la mort. Pas un gémissement, ni de cris étouffé. La jeune femme serra sa mâchoire tellement fort qu’elle cru qu’elle s’en déracinerait les dents. Elle se crispa, resserrant un peu plus ses muscles vaginaux, et continuait de fixer Kuwabara dans les yeux, avec un regard inquiétant.
Elle sentait à présent, quelques filets de sang s’échapper. Elle avait eu mal, certes, mais moins que son ancienne première fois. Il faut dire qu’à douze ans, on n’est pas aussi bien formée qu’à dix neuf ans.

L’agresseur commença alors à la pénétrer, allant et venant, sans même se soucier de la douleur qu’il causait, forcément. Impassible, la demoiselle afficha visage de marbre, mais un regard haineux et flamboyant. À présent, une chose était sûre. Soit elle le tuerait, ou bien elle se tuerait.
Sous ses pulsions meurtrières, elle chercha du regard le sabre rétractable. Il était tout près d’elle, posé au bord du lit, et tressaillait sous les ardents coups de reins de Kuwabara. Eileen n’avait pas assez de temps pour se relever, et comprendre le fonctionnement de cette lame. Elle désirait juste l’enfoncer bien au fond de la gorge de son ravisseur, et admirer l’effusion de sang qui s’en résulterait.

Tranchant fondu sur tranchant.

Alors que certaines rêvent de posséder les pouvoirs sordides de la Mort, d'autres implorent sa pitié.
Kakuzawa en voyant son présumé collègue l'attaquer perçoit le voile mortuaire s'abattre sur lui tandis que le scalpel fend l'air horizontalement au niveau de son bras tendu.
Pourtant, l'acier de l'arme qui suit normalement sa trajectoire perfide ne lui occasionne aucun dégâts. Incrédule, le docteur constate avec stupéfaction que son membre est intact.

* Pas... pas possible ! *

Avant qu'il n'ait le temps de se demander si ce miracle est le fruit de cette combinaison noire, l'assistante à bout de nerfs se décale sur le côté, les yeux en larmes, bien plus terrorisée par cet enfer qu'elle n'en a l'air. Si elle exécute ce mouvement, ce n'est pas pour fuir, mais pour viser la tête ombrée de cette créature tissée de cauchemars imprononçables. Poussant un cri de détresse qui résonne dans le corridor, elle actionne les deux gâchettes qui illuminent un quart de seconde le visage terrifiant de la cible. Heureusement pour le peu de santé mentale qui lui reste, elle ferme les yeux en tirant à deux reprises.
Aussi surpris que le monstre visé, Kakuzawa appréhende l'acte brave et impulsif de Shirokawa.

Emporté par une rage vengeresse, le Martien Doctor s'apprête à attaquer la jeune femme, lui réservant sans doute le même sort horrible qu'à sa confrère Nurse.
Se protégeant avec ses bras, Shirokawa recule en poussant un nouveau hurlement emprunt de terreur.

Avant même qu'il ne l'atteigne, la moitié de son crâne gonfle et un morceau de son torse explose, arrêtant l'action dans le temps.
Une bonne partie des résidus se répend sur l'assistante et sur Kakuzawa qui reste abasourdi, jusqu'à constater avec effroi que, même avec la moitié du cerveau en moins, le monstre peut encore bouger.
C'est à ce moment qu'il réagit, s'extirpant de sa torpeur. Redressant correctement son angle de tir, il pointe instinctivement le canon sur cette bosse poisseuse.
Il presse la détente, au moins autant de fois que sa subordonnée, attirant de nouveau sur lui l'attention du Martien.

" Va en enfer !! "

C'est alors que sa tumeur immonde explose, giclant sang, pus, graisse, et autres liquides indéfinissables, sur ses meurtriers comme sur l'environnement...
Dans cette déflagration abominable, le Martien Doctor s'effondre.